BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g85 22/7 p. 17-21
  • Vers la réalisation de mes rêves d’enfance

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Vers la réalisation de mes rêves d’enfance
  • Réveillez-vous ! 1985
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Des enseignements compréhensibles
  • Dieu n’approuve pas toutes les religions
  • L’opposition se fait jour
  • Mes rêves d’enfance se précisent
  • L’opposition s’intensifie
  • Les raisons de leur hostilité
  • Vers la réalisation de mes rêves
  • En paix avec Dieu et avec ma mère
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (français facile) 2015
  • Nous avons reçu un but dans la vie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1977
  • En paix avec Dieu et avec ma mère
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2015
  • La famille qui m’a vraiment aimé
    Réveillez-vous ! 1995
Plus…
Réveillez-vous ! 1985
g85 22/7 p. 17-21

Vers la réalisation de mes rêves d’enfance

JE ME souviens encore de la première question que je me suis posée à propos de Dieu. Ma mère était venue me chercher au jardin d’enfants, et elle me ramenait à la maison en me tenant par la main. “Dis, maman”, lui ai-​je soudain demandé en levant les yeux vers elle, “Dieu, d’où est-​ce qu’il vient?”

“Personne ne le sait, ma chérie”, m’a-​t-​elle répondu. Cela m’ennuyait beaucoup, car jusque-​là j’étais persuadée qu’elle savait tout. J’avais cinq ans à l’époque, mais cette question a continué de me tracasser. Je me demandais bien pourquoi tout le monde était incapable d’y répondre.

Des enseignements compréhensibles

Deux ans plus tard, mes parents m’ont permis d’aller passer une partie des vacances d’été chez mon oncle et ma tante de Racine, à une quarantaine de kilomètres de Milwaukee, dans le Wisconsin (États-Unis), la ville où nous habitions. Ma tante en a profité pour me parler de l’espérance merveilleuse que la Bible nous propose: celle de vivre un jour dans le Paradis.

Elle m’a expliqué que ce Paradis serait un lieu magnifique, une sorte d’immense jardin. Là, chacun pourrait être heureux auprès des siens et jouer sans crainte avec des lions, des tigres et d’autres animaux sauvages qui seraient aussi doux que des petits chats. En plus, nul ne se verrait obligé de quitter cet endroit, car selon la promesse de Dieu tous ceux qui y vivraient auraient la possibilité de ne jamais mourir. — Luc 23:43; Révélation 21:3, 4; Ésaïe 11:6-9.

Quantité de gens s’imaginent que la Bible est dure à interpréter, qu’elle n’a pas été écrite de façon à être comprise. Pourtant, les textes qui dépeignent l’avenir de l’homme jusque dans le détail ne m’ont pas paru compliqués du tout quand ma tante me les a montrés. Cet avenir était facile à se représenter, car il correspondait à l’expérience humaine. Tout cela ne ressemblait pas à un conte de fées. En règle générale, les rêves d’enfance sont vite oubliés, mais cet espoir de vivre dans le Paradis a été le ressort de mon existence tout au long des 23 dernières années. Aujourd’hui, il est toujours aussi réel à mes yeux que lorsque j’avais sept ans.

Dieu n’approuve pas toutes les religions

J’avais beau être petite, je me rendais bien compte qu’un Dieu qui se souciait de nous au point de nous offrir des perspectives si merveilleuses méritait d’être adoré. Cependant, j’ai également découvert que toutes les religions ne lui plaisaient pas. Ma tante m’a fait lire le Psaume 115, où il est dit au sujet de ceux qui pratiquent un faux culte: “Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, œuvre des mains de l’homme terrestre. Elles ont une bouche, mais elles ne parlent pas; elles ont des yeux, mais elles ne voient pas; elles ont des oreilles, mais elles n’entendent pas. Elles ont un nez, mais elles ne sentent pas. Les mains sont à elles, mais elles ne touchent point. Les pieds sont à elles, mais elles ne sauraient marcher; elles n’émettent aucun son de leur gosier. Ceux qui les font deviendront comme elles, tous ceux qui ont confiance en elles.” — Psaume 115:4-8.

Ces textes de la Bible ne m’ont pas paru plus obscurs que les autres. Manifestement, Dieu n’approuvait pas l’emploi religieux des images. J’ai aussitôt songé aux statues et aux icônes que nous embrassions et devant lesquelles nous nous prosternions à l’église; j’ai aussi repensé à la représentation du Christ que je priais dans ma chambre. D’un seul coup, j’ai compris que ma religion, la religion de mes parents, n’était pas conforme à la Bible! À partir de cet instant, mon plus cher désir a toujours été d’adorer Dieu “avec l’esprit et la vérité”. — Jean 4:23.

Ma tante avait d’excellentes raisons de me montrer des textes comme le Psaume 115. En effet, elle savait que mon père (son plus jeune frère) avait grandi dans la vénération des images de l’Église orthodoxe. Il n’avait quitté l’Ukraine pour s’installer aux États-Unis qu’après la Seconde Guerre mondiale. Avec maman, mes deux sœurs cadettes et moi, il fréquentait régulièrement l’Église orthodoxe ukrainienne à Milwaukee.

L’opposition se fait jour

De retour chez moi, j’ai commencé à raconter à mes parents ce que j’avais appris. Néanmoins, je me suis vite aperçue qu’ils n’étaient pas du tout contents que ma tante m’ait parlé de sa religion, et je n’ai pas insisté davantage. Je dois dire que j’étais très embarrassée. Évidemment, la Bible demande d’‘honorer son père et sa mère’, mais voilà que j’étais désormais écartelée entre deux pères: mon père selon la chair et mon Père céleste, qui, lui aussi, exigeait de moi obéissance et honneur. — Éphésiens 6:1-3.

Au cours des quelques années qui ont suivi, mes parents m’ont laissée retourner de temps en temps chez mon oncle et ma tante. Pendant mes séjours là-bas, je les accompagnais aux réunions à la Salle du Royaume. Une jeune chrétienne m’a même emmenée voir des gens de porte en porte pour leur parler des promesses divines. Les Témoins s’intéressaient sincèrement à moi. Ils me considéraient comme une personne à part entière, et je me plaisais beaucoup en leur compagnie. Chaque fois que je rentrais à la maison, mon père me demandait: “Alors, quelle est la religion que tu préfères?” Invariablement je lui répondais: “La nôtre, papa.” J’avais trop peur de lui dire la vérité.

Un beau jour, je me suis quand même décidée à lui montrer dans la Bible ce que j’avais appris sur le culte des icônes et autres images, ainsi que sur l’avenir prodigieux dont nous pourrions jouir ici-bas, dans le Paradis que Dieu était sur le point de rétablir. À l’époque, j’avais environ 12 ans. Quelle a été sa réaction? Il s’est mis dans une fureur noire et il m’a formellement interdit de revoir ma tante. À partir de ce moment-​là, rien n’a plus jamais été comme avant à la maison. D’année en année, l’atmosphère y devenait de plus en plus tendue.

Que faire? Aurais-​je un jour la possibilité de servir Jéhovah? Je me souviens de l’avoir supplié de ne pas instaurer le Paradis sur la terre avant que l’occasion me soit offerte de me ranger parmi ses serviteurs. J’avais un peu plus de 14 ans quand il a répondu à mes prières.

Mes rêves d’enfance se précisent

Un après-midi, alors que je faisais mes devoirs, j’ai aperçu par la fenêtre deux jeunes filles avec de gros sacs à main de l’autre côté de la rue. Mon sang n’a fait qu’un tour. On aurait dit des Témoins! Aussitôt je suis sortie en courant leur demander: “Vous ne seriez pas Témoins de Jéhovah?”

“Si”, m’ont-​elles répondu.

“Moi aussi”, ai-​je ajouté, car je me considérais comme telle. Ces jeunes filles étaient des pionniers, des ministres à plein temps. Je leur ai parlé de l’opposition que je rencontrais chez moi, et nous avons pris des dispositions pour étudier la Bible ensemble en dehors de la maison. Nous avons ainsi étudié en secret, plus ou moins régulièrement, pendant quatre ans au total.

D’étude en étude, il m’apparaissait de plus en plus nettement que seuls les Témoins de Jéhovah enseignaient et pratiquaient la vérité biblique. La jeune chrétienne qui m’aidait à comprendre les Écritures m’a donné de nombreux livres à lire. Parmi eux figurait l’Annuaire des Témoins de Jéhovah. En parcourant cette publication, j’ai compris que la vie des serviteurs de Dieu était loin d’être monotone. Chaque année, cet ouvrage racontait des faits vécus par des missionnaires. ‘Ce doit être merveilleux d’être missionnaire et de mener une vie aussi palpitante!’ pensais-​je. C’est ainsi que l’œuvre missionnaire a pris place dans mes rêves.

Mes parents ne nous ont jamais surpris en train d’étudier. Cependant, ils se doutaient que j’étais toujours en contact avec les Témoins de Jéhovah, car il leur arrivait de découvrir des publications bibliques dans ma chambre. Mes sœurs (des jumelles de deux ans plus jeunes que moi) fouillaient ma commode, inspectaient sous mon lit et passaient toute ma chambre au peigne fin dans l’espoir de trouver des publications pour pouvoir les apporter à mes parents. Seules les poches des vêtements accrochés dans la penderie échappaient à leurs recherches.

L’opposition s’intensifie

Comme je refusais de suivre la religion de mes parents, la vie est devenue de plus en plus difficile à la maison. Maman passait parfois plusieurs jours sans m’adresser la parole, au point même de ne pas vouloir répondre aux questions que je lui posais dans des domaines aussi terre à terre que l’école ou l’habillement. Par la suite, on m’a interdit de monter dans la même voiture que le reste de la famille. À l’instigation de mon père et de ma mère, des parents venaient me voir pour se moquer de moi ou pour tourner mes croyances en ridicule.

Il en est résulté beaucoup de discussions, de disputes et de larmes. Aussi n’ai-​je gardé qu’un souvenir pénible d’une bonne partie de mon enfance. Je puisais un grand réconfort dans la lecture de textes comme Matthieu 10:34-37, où Jésus annonçait que ses enseignements ‘causeraient la division’ dans certaines familles, et où il ajoutait que notre amour pour Dieu devait être plus fort que celui qui nous lie à nos proches, y compris nos parents.

Mon père m’avait toujours avertie que si je devenais “Jéhovah”, pour reprendre son expression, il me faudrait quitter la maison. Je n’avais aucune raison de douter qu’il mettrait sa menace à exécution. Peu après la fin de mes études secondaires, en 1971, j’ai eu une conversation franche avec lui. Je lui ai expliqué que si à 18 ans j’étais assez grande pour me marier, je l’étais aussi pour choisir ma religion, et que j’avais décidé de devenir Témoin de Jéhovah. Dans l’intervalle, j’avais trouvé un travail, de sorte que j’étais prête à m’en aller. Une discussion houleuse s’en est suivie, mais papa ne m’a jamais demandé de partir. Je n’en revenais pas! Visiblement, Jéhovah bénissait mes efforts.

Les raisons de leur hostilité

Mes parents étaient très croyants. Ils étaient convaincus que leur religion était bonne, et je suis persuadée qu’ils pensaient agir pour mon bien. Papa avait été enseignant et directeur d’école primaire en Ukraine; il tenait à ce que ses enfants reçoivent une bonne instruction en Amérique et à ce qu’ils réussissent leur vie. Maman et lui voulaient à tout prix que nous nous cultivions. Par exemple, très tôt ils nous avaient fait apprendre la musique.

Or voilà que leur fille aînée semblait trahir tous les espoirs qu’ils avaient placés en elle, à commencer par l’instruction supérieure. En fait, je n’avais rien contre les études en elles-​mêmes, mais en lisant la Bible j’avais acquis la conviction que le présent système était sur le point de disparaître. Dès lors, j’étais convaincue qu’il était préférable de me consacrer entièrement à une activité susceptible de sauver des vies, en l’occurrence la prédication, plutôt que de chercher à me faire une place dans un monde moribond. Je savais que l’œuvre la plus importante qui soit consistait à aider mes semblables à obtenir la vie dans le Paradis promis par Dieu. — II Pierre 3:13.

Maintenant, je dois aussi reconnaître que j’étais en partie responsable de mes problèmes familiaux. En effet, si j’avais beaucoup appris sur les doctrines — les vraies comme les fausses — je n’avais pas encore pleinement compris que pour servir Dieu “avec l’esprit et la vérité” il est également nécessaire de revêtir “la nouvelle personnalité”, qui se traduit par des qualités telles que la paix, la douceur, la longanimité et la maîtrise de soi (Éphésiens 4:22-24; Galates 5:22, 23). Partant, mon manque de tact est venu plus d’une fois exacerber l’amertume de mes parents, lesquels réagissaient ensuite avec hostilité.

Dès que j’ai averti papa que j’allais devenir Témoin de Jéhovah, je me suis mise à assister régulièrement aux réunions organisées à la Salle du Royaume. En décembre 1972, j’ai démontré publiquement que je m’étais vouée à Jéhovah en me faisant baptiser par immersion. Selon Marc 10:29, 30, Jésus avait dit: “Nul n’a quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou mère, ou père, ou enfants, ou champs, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, qui ne reçoive au centuple, maintenant, dans la présente période de temps, maisons, et frères, et sœurs, et mères, et enfants, et champs, avec des persécutions, et dans le système de choses à venir, la vie éternelle.” Conformément à cette promesse, je me suis fait parmi les serviteurs de Dieu des amitiés qui ont amplement compensé ce qui me manquait du côté de ma famille. Certains chrétiens sont vraiment devenus pour moi des pères, des mères, des frères et des sœurs.

Vers la réalisation de mes rêves

Je voulais toujours être missionnaire. Or, seuls les pionniers sont invités à Galaad, l’école biblique qui envoie des missionnaires à l’étranger. Cependant, la première étape — le service de pionnier — s’annonçait plutôt mal.

Ce serait tout d’abord un nouveau choc pour mes parents. Jusque-​là, ils se consolaient en se disant que, grâce à mon emploi bien rémunéré de secrétaire , ma vie n’était pas complètement “gâchée”. En outre, il y avait mon patron. Celui-ci m’avait embauchée à condition que je reste dans son entreprise un certain temps. Si je partais maintenant, il n’aurait retiré aucun bénéfice de tout le temps qu’il avait passé à me former. Une fois de plus, j’ai prié ardemment Jéhovah pour qu’il me donne la force et le courage de franchir ce pas.

Un beau jour de l’été 1973, après avoir respiré à fond, je suis allée voir mon directeur dans son bureau et je lui ai expliqué que j’avais l’intention de faire de la prédication mon activité principale. Sa réponse m’a sidérée. “Larisa, m’a-​t-​il dit, si tel est vraiment votre désir, ça serait stupide que vous restiez ici.” Je n’en croyais pas mes oreilles: un homme du monde reconnaissait que si je voulais servir plus pleinement Jéhovah, le vrai Dieu, j’aurais bien tort de ne pas le faire!

Le lendemain me réservait une autre surprise, plus grande encore. Mon patron est venu me voir pour me demander si j’avais envisagé l’idée d’un travail à temps partiel. Une fois de plus, j’avais peine à croire que je ne rêvais pas. “Il n’y a pas de poste à temps partiel dans la maison, que je sache!” lui ai-​je répondu.

“C’est exact, a-​t-​il repris, mais il y a peut-être moyen d’en créer un.” Sur ces entrefaites, il m’a proposé une place avec “horaire à la carte”. C’était là une preuve extraordinaire que Jéhovah me soutenait, et une belle confirmation de ces paroles de Jésus: ‘Continuez à chercher d’abord le royaume, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.’ — Matthieu 6:33.

J’ai donc fait mes premières armes dans le service de pionnier en août 1973. Comme je m’y attendais, ma famille s’est opposée de toutes ses forces à ma décision, et il m’a fallu quitter la maison. Bien que cette situation m’ait beaucoup attristée, je suis maintenant heureuse de constater qu’avec les années les tensions se sont apaisées, au point que ces derniers temps nous avons pu jouir de relations agréables et passer de bons moments à discuter, à nous détendre et même à rire en famille.

Avant sa mort, qui est survenue en août 1979, maman m’accueillait à la maison quand je quittais mon territoire situé dans le sud des États-Unis pour lui rendre visite. Le 5 avril 1980, je me suis mariée avec David, un jeune homme qui avait les mêmes objectifs que moi. J’ai eu la joie de voir papa assister à notre mariage et nous faire un cadeau généreux. Ni lui ni mes sœurs ne partagent les sentiments que j’éprouve à l’égard du culte de Jéhovah, mais nous sommes en bons termes à présent.

En janvier 1984, après plus de dix ans consacrés au service de pionnier, David et moi avons reçu une des plus grandes surprises de notre existence. En entrant chez nous un après-midi, nous avons trouvé une grande enveloppe. Elle renfermait une invitation pour la 77e classe de Galaad, qui devait débuter au mois d’avril. En septembre dernier, notre cours était terminé, et quelques jours plus tard nous rejoignions notre affectation au Honduras, en Amérique centrale.

À présent, je vis à mon tour des moments palpitants, semblables à ceux que j’étais toujours impatiente de lire dans l’Annuaire des Témoins de Jéhovah. Maintenant que j’ai réalisé une partie de mes rêves d’enfance et que je suis missionnaire, je suis bien décidée à persévérer dans ce service privilégié. Cependant, mon premier but est toujours de continuer à adorer Jéhovah “avec l’esprit et la vérité”, en vue d’obtenir sa faveur et de connaître le merveilleux Paradis où il récompensera ses serviteurs en leur accordant la demande de leur cœur: la vie éternelle (Psaume 37:4). — Par Larisa Krysuik.

[Entrefilet, page 18]

J’étais désormais écartelée entre deux pères.

[Illustration, page 21]

Dans mon nouveau territoire, au Honduras.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager