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  • Les films d’épouvante — Qu’ont-ils de si horrible?

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  • Les films d’épouvante — Qu’ont-ils de si horrible?
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g88 8/5 p. 18-20

Les jeunes s’interrogent...

Les films d’épouvante — Qu’ont-​ils de si horrible?

DÉNONCÉS par la critique, condamnés par les parents et souvent censurés à la télévision, les films d’épouvante n’en continuent pas moins de faire recette. Si la réussite d’un film se mesure à l’argent qu’il rapporte, alors les films d’épouvante figurent en bonne place, certains d’entre eux enregistrant même des chiffres d’entrées records. Avides de nouveaux bénéfices, des cinéastes entreprenants s’empressent de tourner des suites à ces succès, tandis que d’autres, également appâtés par le gain, en font des imitations à la hâte.

À quel public les films d’horreur sont-​ils destinés? Aux jeunes. Et de fait, il n’est pas rare de voir des adolescents faire la queue, même par mauvais temps, pour assister à la sortie du dernier film d’épouvante. Quel danger recèle ce genre de spectacle? Les jeunes ont-​ils des raisons de s’en méfier?

Les nouveaux films d’épouvante

Les films qui faisaient frissonner le public il y a quelques dizaines d’années ont cédé la place à des spectacles d’un nouveau genre. Désormais, le frisson ne naît plus d’un bon scénario, d’une intrigue à suspense ou de la stimulation de l’imagination du spectateur, mais surtout de scènes violentes ponctuées de détails macabres. Comme le fait remarquer le New York Post, “aux monstres traditionnels on a substitué des maniaques assoiffés de sang”.

Voici par exemple ce qu’une critique déclare à propos du film intitulé “Vendredi 13” (angl.): “Pendant 91 minutes, c’est une succession presque ininterrompue de tueries sanglantes et de plans d’adolescents nus, (...) entrecoupés de scènes de décapitations et de strangulations.” Le personnage principal est “un nommé Jason, un tueur fou, affublé d’un masque de hockeyeur, qui embroche et découpe en morceaux des adolescents, garçons et filles”.

Le sang est donc le principal ingrédient des films d’horreur modernes. Rien d’étonnant donc que dans les surnoms qu’on leur donne reviennent les termes “poignard”, “éclaboussures” ou “éventration”.

L’attrait des films d’épouvante

Chose incroyable, ce sont pourtant les massacres, les “tueries sanglantes”, qui poussent de nombreux jeunes à se précipiter vers les salles obscures. Quand on lui a demandé ce qui l’attirait dans les films d’horreur, Mélissa, 16 ans, a reconnu très franchement: “J’aime voir les gens s’étriper. Les films ordinaires m’ennuient. Je préfère aller voir un film du genre Massacre à la tronçonneuse. Elle a ajouté: “J’adore voir mettre les gens en pièces.”

En fait, nombre de jeunes spectateurs jugent la qualité d’un film en fonction de “l’imagination” des meurtriers. Un adolescent a écrit: “J’ai entendu de mes propres oreilles le public applaudir et siffler d’admiration devant d’horribles meurtres.” Sandra, 17 ans, dit de son côté: “Pour moi, un bon film est un film où j’ai vraiment peur. Dans le cas contraire, si les meurtres sont très ordinaires, ce n’est pas fameux.”

D’autres motivations

Certes, les amateurs de films d’horreur ne sont pas tous animés par un insatiable désir de violence ou par une curiosité morbide. Certains adolescents y voient simplement un moyen d’évasion, une façon d’oublier temporairement ses angoisses. La psychologue Joyce Brothers a fait cette observation: “Quand on est quotidiennement aux prises avec les problèmes et l’angoisse, (...) il est plus facile de s’évader en se plongeant dans une histoire horrible.”

D’autres jeunes sont attirés par le suspense et l’excitation. Témoin Robert, 14 ans, qui déclare: “Le suspense vous coupe le souffle. On a l’impression d’être sur les montagnes russes: des scènes qui vous font dresser les cheveux sur la tête alternent avec quelques moments plus calmes.”

Certains adolescents pensent affirmer leur virilité en supportant sans broncher la vue de scènes macabres ou sanglantes très réalistes. Un jeune habitué des films d’horreur assure: “Si on arrive à supporter le sang et les tripes, on est un homme. Sinon, on passe pour une femmelette aux yeux des copains.”

De nombreux jeunes gens regardent également des films d’épouvante dans un but “romantique”. Ainsi, Catherine, 20 ans, se rappelle: “Au moment des scènes les plus effrayantes, je m’accrochais à mon petit ami.” Elle ajoute: “Je pense qu’il s’attendait à cette réaction de ma part, et même qu’il la désirait.” Des adolescentes vont jusqu’à faire mine d’avoir peur pour mieux se blottir contre leur compagnon, lequel, n’attendant que cela, s’empresse d’offrir obligeamment ses bras protecteursa.

Le frisson, l’émotion, l’évasion, l’amour; de l’avis de nombreux jeunes, un film d’épouvante qui suscite de si bonnes réactions ne peut leur faire de tort. Mais est-​ce vraiment le cas?

Que prônent les films d’épouvante?

Il y a certes des psychologues pour prétendre que les films d’épouvante sont inoffensifs, qu’ils n’occasionnent au pire qu’une nuit d’insomnie. Néanmoins, de nombreux spécialistes reconnus maintiennent que ces films sont dangereux.

Selon Leonard Berkowitz, professeur de psychologie à l’université du Wisconsin (États-Unis), les films d’horreur caractérisés par la violence exercent une triple influence sur les spectateurs. “Premièrement, dit-​il, ils amènent en général le spectateur à être moins sensible à la violence, à devenir indifférent. Deuxièmement, ils peuvent faire croire que la violence est une réaction acceptable. (...) Troisièmement, ils peuvent inciter certains à recourir à la violence.”

L’homme ne se distingue-​t-​il pas de la bête par sa capacité à se mettre à la place de son semblable et à compatir à ses souffrances? Or, la violence gratuite qui caractérise les films d’horreur ne peut qu’éroder ces beaux sentiments. Rappelez-​vous que l’apôtre Paul condamne ceux qui, “à cause de l’insensibilité [littéralement, l’“endurcissement”] de leur cœur”, ont “perdu tout sens moral”. Il encourage en revanche les chrétiens à devenir “bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion”. (Éphésiens 4:18, 19, 32.) Peut-​on espérer cultiver ces qualités tout en continuant à nourrir abondamment son esprit d’effusions de sang?

La pensée de Dieu sur la violence

Le pouvoir d’endurcissement de ces films fournit à lui seul une bonne raison de se montrer très prudent. Mais les chrétiens ont un souci encore supérieur, celui de préserver l’amitié qu’ils entretiennent avec Dieu. Cela signifie entre autres qu’ils doivent adopter sa pensée sur la violence, laquelle pensée a été clairement mise en évidence lors de la destruction du monde aux jours de Noé. La Bible déclare: “Partout ce n’était que violence. Quand il [Dieu] regardait la terre, il constatait que tout le monde s’y était dévoyé. Il dit alors à Noé: ‘J’ai décidé d’en finir avec les hommes. Par leur faute le monde est en effet rempli de violence; je vais les supprimer de la terre.’” — Genèse 6:11-13, Français courant.

Parlant de Dieu, le psalmiste dit également: “Et quiconque aime la violence, assurément Son âme le hait.” (Psaume 11:5). En conséquence, les premiers chrétiens refusaient d’assister aux combats de gladiateurs, si populaires, qui opposaient dans une lutte à mort des hommes entre eux ou des hommes à des animaux. Il s’agissait d’un divertissement tout à fait courant à l’époque. Mais voici ce qu’a écrit un écrivain chrétien du IIe siècle nommé Athénagore: “Estimant que voir mettre à mort un homme revient à le tuer, nous avons abjuré [abandonné solennellement] de tels spectacles.”

N’oublions pas non plus les allusions au spiritisme et au démonisme dans bon nombre de films d’épouvante. Comment un jeune chrétien pourrait-​il ‘tenir ferme contre les manœuvres du Diable’ tout en regardant des films qui mettent en scène le spiritisme? — Éphésiens 6:11; Révélation 21:8.

Parce qu’ils voulaient conserver l’amitié de Dieu, certains des jeunes dont nous avons parlé plus haut — Mélissa, Catherine, Sandra et Robert — ont cessé de regarder des films d’horreur. Ils ne sont pas pour autant devenus des ascètes, se refusant toute forme de plaisir. Mais en étudiant la Bible, ils ont compris l’importance de rejeter les divertissements malfaisants. Conscients qu’il leur faut avoir une attitude correcte vis-à-vis des personnes de l’autre sexe, ils ne se servent plus de ces films comme prétexte à des manifestations d’affection déplacées (1 Thessaloniciens 4:3, 4). Ils refusent désormais la violence comme moyen de divertissement et se montrent plus sélectifs dans le choix de leurs spectacles.

Ils se sont rendu compte que les films d’horreur sont, comme leur nom l’indique, horribles.

[Note]

a Au cours d’une étude, on a demandé à 36 couples d’étudiants de regarder des scènes de films d’horreur. Il s’est avéré que les filles paraissaient d’autant plus attirantes aux yeux de leur ami qu’elles étaient davantage affolées et apeurées. À l’inverse, plus le garçon restait courageux et stoïque, plus sa compagne lui trouvait du charme et de la séduction. La conclusion de l’étude était que les films d’épouvante fournissent aux garçons une occasion de faire étalage de leur courage et de leur virilité, et aux filles la possibilité de se faire “consoler”.

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