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  • L’expérimentation animale — Un point de vue raisonnable

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  • L’expérimentation animale — Un point de vue raisonnable
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Réveillez-vous ! 1990
g90 8/7 p. 10-11

L’expérimentation animale — Un point de vue raisonnable

BIEN que le prix à payer puisse être contestable, une majorité de gens s’accorde à reconnaître que l’expérimentation animale a apporté d’innombrables bienfaits à l’humanité. Même ceux qui prônent l’usage de la force pour combattre la vivisection bénéficient des découvertes médicales ainsi que des nouveautés en matière de techniques chirurgicales et de médicaments.

Martin Stephens, membre d’une société américaine de protection des animaux, a dit: “Il faut être honnête et reconnaître que l’expérimentation animale nous a procuré certains avantages. Il n’en reste pas moins que notre but ultime est de parvenir à nous passer totalement des animaux.” (Parade Magazine, 9 octobre 1988). Réflexion similaire de Vicki Miller, présidente à Toronto de la même société: “J’admets volontiers que l’on a fait un assez bon usage des animaux au début du siècle. Le traitement contre le diabète découle directement de l’expérimentation animale. Toutefois, cette pratique ne s’impose plus aujourd’hui, car nous disposons de toute une palette de techniques de substitution.” — The Sunday Star, Toronto, Canada.

On a demandé à cette femme de répondre à l’argument suivant: Il vaut la peine de sacrifier un rat pour sauver la vie d’un bébé. Or, la suppression de l’expérimentation animale reviendrait à laisser mourir des bébés pour sauver des rats. “C’est un dilemme déchirant, a-​t-​elle répondu au Globe and Mail de Toronto, et, présenté sous cet angle, il n’est guère possible de trancher (...). C’est le rat ou le bébé, mais on est obligé de perdre sur l’un des tableaux.”

L’article précédent posait cette question: “Si le sacrifice d’un animal pouvait vous sauver d’une mort ou d’une maladie atroce, vous ou quelqu’un qui vous est cher, le refuseriez-​vous?” Voici la réponse donnée par John Kaplan, professeur de droit à l’université de Stanford (États-Unis), dans la revue Science (novembre 1988): “Rares sont les adversaires de l’expérimentation animale qui se montrent conséquents en demandant à leur médecin de ne rien utiliser qui soit le fruit de telles expériences pour les soulager, eux ou leurs proches. Pas plus qu’ils ne sont prêts à renoncer aux avantages que pourra leur procurer toute nouvelle découverte découlant de l’expérimentation animale. Nous pouvons admirer les principes qui, par exemple, poussent les Témoins de Jéhovah à refuser les transfusions sanguines (...) ou encore incitent ceux qui condamnent la chasse aux animaux à fourrure à ne pas porter de manteaux de fourrure. Par contre, nous devons nous opposer vigoureusement à l’idéologie des adversaires de l’expérimentation animale qui défendent leur cause, non par l’exemple, mais à coups d’arguments fallacieux avec l’objectif de priver tout le monde des bénéfices [de la recherche].”

“Le public doit savoir que l’expérimentation animale profite également à d’autres animaux, a écrit le directeur de la revue Science (10 mars 1989). De fait, c’est grâce à elle qu’a pu être mis au point un vaccin contre la peste bovine, maladie virale qui condamnait des millions de bovins à une mort lente et douloureuse; l’Organisation mondiale de la santé utilise à présent ce vaccin pour protéger des millions de têtes de bétail en Afrique.”

Le point de vue de la Bible

Après le déluge, Jéhovah Dieu donna à Noé et à sa descendance, donc à nous, le précepte suivant: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Genèse 9:1, 3, 4). La peau des animaux pouvait également servir à la confection de vêtements. En usant de ces libertés, l’homme n’outrepassait pas l’autorité que Dieu lui avait conférée sur le règne animal. — Genèse 3:21.

“Si l’on peut utiliser les animaux pour se nourrir, disait le numéro de Réveillez-vous! du 22 septembre 1980, il peut sembler logique de se servir d’eux pour se soigner. Ceci ne veut pas dire qu’il est permis de se livrer à n’importe quelle expérience, pour n’importe quel motif, en particulier aux traitements répétés qui font souffrir les animaux.” Il est bien évident que, du point de vue biblique, on ne peut justifier la cruauté envers les bêtes. — Exode 23:4, 5, 12; Deutéronome 25:4; Proverbes 12:10.

Nombre de médecins et de chercheurs reconnaissent que les prises de position radicales des adversaires de l’expérimentation animale n’ont pas été inutiles. “Un nombre incroyable de points mis en évidence par les mouvements de protection animale sont excessifs mais justes”, a admis l’un d’eux. “La vie et la souffrance d’un animal ne comptent pas pour rien”, a déclaré le savant américain Jeremy Stone. Avis partagé par le physiologiste britannique D. Smith, pour qui “il y a des connaissances dont l’acquisition réclame un prix trop élevé”. Le docteur J. Wyngaarden, de l’Institut américain de la santé, s’est prononcé “en faveur d’expériences moins douloureuses, de traitements décents et d’une réduction du nombre d’animaux utilisés à des fins scientifiques”. Un défenseur des animaux a avoué: “Cela faisait presque viril de travailler sur des animaux sans ressentir quoi que ce soit. Désormais, on prône plutôt les méthodes de substitution.”

Substitution. Voilà le maître mot. Certes, les scientifiques ne pensent pas pouvoir se passer un jour totalement des animaux, mais, dans les secteurs où c’est possible, ils sont à la recherche de méthodes de substitution. C’est ainsi, par exemple, qu’on n’utilise plus de lapins pour les tests de grossesse, car on dispose maintenant de procédés immunologiques. Grâce à des méthodes de culture, on peut dorénavant isoler le bacille tuberculeux sans avoir à sacrifier de cobayes. Des techniques de culture tissulaire ont également remplacé des tests sur souris. L’utilisation de membranes d’œuf de poule comme surface réactive peut être substituée à l’épouvantable test de Draize et épargner du même coup la vie de nombreux lapins. Bien entendu, ceux qui s’émeuvent des souffrances qu’on inflige aux bêtes espèrent qu’on découvrira rapidement de nombreuses autres méthodes de substitution.

Toutefois, la meilleure solution au problème de l’expérimentation animale reste le Paradis terrestre pour lequel les vrais chrétiens prient depuis longtemps. Dans son amour, notre Créateur Jéhovah Dieu a promis que toutes les maladies et la mort elle-​même disparaîtront à jamais. Dans ce monde nouveau, l’homme et l’animal vivront pour toujours en paix entre eux, et ils n’auront plus rien à redouter. Comme il n’y aura plus de maladies, l’expérimentation animale deviendra inutile. La cruauté appartiendra au passé. — Ésaïe 25:8; 33:24; 65:25; Matthieu 6:9, 10.

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