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  • La maternité de substitution: est-ce pour les chrétiens?

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  • La maternité de substitution: est-ce pour les chrétiens?
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Réveillez-vous ! 1993
g93 8/3 p. 26-27

D’après la Bible...

La maternité de substitution: est-​ce pour les chrétiens?

LE POÈTE romain Horace ignorait tout de la maternité de substitution quand il écrivit que ‘la naissance est sans incidence si on est homme de mérite’. De même, la maxime d’un dramaturge français du XVIIe siècle selon laquelle “la naissance n’est rien où la vertu n’est pas” a été rédigée bien avant que le concept de la maternité de substitution ne devienne un imbroglio juridique. Mais, comme l’explique Mary Thom dans la revue Ms., avec les techniques nouvelles de reproduction, “les fonctions de productrice de l’ovule, d’incubatrice du fœtus et de nourrice” peuvent être réparties entre deux ou trois “mères”. Les questions de “vertu” et d’“incidence”, au sens de conséquence, sont devenues à la fois ambiguës et complexes.

La maternité de substitution a fait irruption sur la scène mondiale au milieu des années 70, soulevant des questions d’ordre social, moral et juridique jusque-​là inconnues. Des couples stériles se sont empressés de tirer parti de ce mode inédit de reproduction. Parallèlement, médecins, juristes et législateurs s’efforcent de suivre de très près l’évolution des techniques de fécondation, désireux de fixer des règles qui répondent aux questions morales soulevées.

Qu’est-​ce que la maternité de substitution?

Il y a maternité de substitution quand une femme porte, par insémination artificielle, un enfant pour une autre femme. Selon la méthode dite traditionnelle, la mère de substitution est fécondée par insémination artificielle avec le sperme d’un homme qui, avec sa femme, a passé contrat avec elle; la mère porteuse est donc la mère génétique de l’enfant. Si maintenant l’ovule d’une femme et le sperme de son mari sont unis hors de la matrice par un procédé appelé fécondation in vitro (en éprouvette) et que l’embryon soit placé dans l’utérus de la mère de substitution pour la gestation, la mère porteuse est dite mère utérine.

Pourquoi pareil engouement pour la maternité de substitution? Les techniques médicales de pointe ont permis d’élaborer plusieurs méthodes pour aider les femmes à avoir des enfants. Certains couples en voudraient à tout prix, mais l’infécondité, diverses difficultés ou le faible nombre d’enfants en bonne santé à adopter les en empêchent. Ils louent donc le corps d’une tierce personne. Étant donné l’importance des sommes en jeu, la maternité de substitution est parfois taxée d’“esclavage involontaire” et d’“exploitation aveugle de la fécondité des pauvres”.

Aux États-Unis, la Cour suprême du New Jersey a reconnu le risque d’exploitation des pauvres par les riches. Lors de l’examen d’un cas relatif à la maternité de substitution, elle a déclaré: “Il y a, en résumé, des valeurs que la société juge plus importantes qu’accorder au riche tout ce qu’il peut acheter, que ce soit le travail, l’amour ou la vie.” En France, la Cour de cassation a stipulé que la maternité de substitution viole le corps de la femme et que ‘le corps humain n’est ni à prêter, ni à louer, ni à vendre’.

Les problèmes

La maternité de substitution crée un certain nombre de problèmes. Tout d’abord, le risque de batailles juridiques si la femme qui met au monde l’enfant veut le garder. De qui est-​il le bébé? De la femme qui l’a porté ou de celle qui a fourni l’ovule? Ainsi donc, la naissance d’un enfant, qui devrait être un moment joyeux, engendre parfois de bien affligeantes batailles devant les tribunaux. Autre problème: certaines femmes qui acceptent de devenir mères de substitution voient leurs sentiments changer avec le développement et la naissance de l’enfant; le contrat passé quelques mois plus tôt devient alors de plus en plus difficile à assumer. Un lien puissant se forme entre la mère et l’enfant qu’elle porte. Une mère de substitution, qui n’avait pas songé qu’un tel lien puisse se créer, explique ce qu’elle a ressenti en donnant l’enfant: “C’est comme si j’avais perdu quelqu’un. Mon corps réclamait ma fille.”

En outre, quels effets peut avoir à long terme une telle naissance sur les autres enfants de la mère de substitution, sur la famille qui accepte le bébé et sur l’enfant lui-​même? Ou que se passera-​t-​il si l’enfant mis au monde par la mère de substitution est atteint d’une malformation congénitale? Le père est-​il obligé de prendre le bébé? S’il ne le fait pas, qui le fera vivre? Plus important encore, que pense Dieu de la maternité de substitution?

Honore-​t-​elle le mariage?

Dans sa Parole, Dieu nous dit qu’il considère le mariage comme sacré. Ainsi, Hébreux 13:4 déclare: “Que le mariage soit honoré chez tous et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultèresa.” Dieu attend de tous les chrétiens qu’ils voient dans le mariage une institution à honorer et qu’ils le préservent comme tel. Qu’est-​ce qui souille le mariage? La fornication, qui peut le déshonorer avant même qu’il ne soit contracté, et l’adultère, après qu’il l’a été.

Le mariage est-​il honoré et sans souillure quand on recourt à la maternité de substitution? Pour répondre en un mot, non. La maternité de substitution traditionnelle exige l’insémination de la femme avec le sperme d’un donneur. Le point de vue biblique figure en Lévitique 18:20, qui dit: “À la femme de ton compagnon tu ne devras pas donner ton émission de semence pour en devenir impur.” Rien dans la Bible ne permet de faire une distinction entre insémination lors de rapports sexuels et insémination artificielle avec le sperme d’un donneur. Par conséquent, dans un cas comme dans l’autre, il y a fornication ou adultère si une femme est inséminée avec un sperme autre que celui de son mari.

Que dire de la maternité de substitution exclusivement utérine? Elle aussi souille le lit conjugal. Certes, l’ovule fécondé est le résultat de l’union d’un homme et de sa femme, mais il est ensuite déposé dans la matrice d’une autre femme qui, en fait, devient enceinte. La grossesse n’est pas le résultat de relations sexuelles entre cette dernière et son mari. Ses organes reproducteurs sont donc utilisés par quelqu’un d’autre que son conjoint. Voilà qui va à l’encontre des principes moraux de la Bible selon lesquels une femme doit porter les enfants de son mari (voir Deutéronome 23:2). Il ne conviendrait pas que les organes reproducteurs d’une femme servent à quelqu’un d’autre qu’à son mari. Ce serait là un usage impropre du lit conjugal. La maternité de substitution n’est donc pas pour les chrétiens.

[Note]

a Un ouvrage de référence (New Testament Word Studies) montre que “le lit conjugal” d’Hébreux 13:4 signifie que non seulement le mariage dans son état, mais aussi le mariage dans son usage, ne doit pas être souillé.

[Crédit photographique, page 26]

Pastel de Mary Cassatt, The Metropolitan Museum of Art, don de Madame Ralph Hines, 1960 (60.181)

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