BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g94 8/12 p. 4-6
  • La prospérité matérielle est-elle un gage de bonheur?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • La prospérité matérielle est-elle un gage de bonheur?
  • Réveillez-vous ! 1994
  • Intertitres
  • Document similaire
  • “Une multitude de problèmes épineux”
  • La racine du problème
  • Un phénomène mondial
  • Taïwan — petite île aux multiples attraits
    Réveillez-vous ! 1973
  • La bonne nouvelle est annoncée dans les rizières de Taïwan
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2000
  • Ils se sont offerts volontairement... à Taïwan
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2014
  • La poursuite de la prospérité matérielle
    Réveillez-vous ! 1994
Plus…
Réveillez-vous ! 1994
g94 8/12 p. 4-6

La prospérité matérielle est-​elle un gage de bonheur?

“SUR la cinquantaine d’élèves que comptait notre école, seulement un ou deux avaient des chaussures”, se rappelle Poching, 45 ans, qui a grandi dans le sud de Taïwan dans les années 50. “C’était au-dessus de nos moyens. Pourtant, nous ne nous sommes jamais sentis pauvres. Nous avions tout ce qu’il nous fallait.”

C’était il y a une quarantaine d’années. Depuis, la vie a bien changé pour Poching et pour les 20 millions d’habitants de cette île. Selon le livre La République de Chine à Taïwan: faits et chiffres (angl.), “Taïwan est passé d’une société agricole à une société industrielle bourdonnante”. À la fin des années 70, il avait acquis le statut de “société stable et prospère”.

De fait, les signes de prospérité sont omniprésents à Taïwan. Entre les gratte-ciel de bureaux ultramodernes qui ont poussé comme des champignons à travers toute l’île et les voies express encombrées de coûteuses voitures importées, la réussite de Taïwan fait des envieux parmi les autres pays en développement. Selon le China Post, principal journal anglophone du pays, “les Taïwanais connaissent le niveau de vie le plus élevé de l’histoire de la Chine”.

“Une multitude de problèmes épineux”

La prospérité matérielle a-​t-​elle apporté aux Taïwanais le bonheur et la satisfaction véritables? Si elle fait incontestablement la fierté de beaucoup, cette belle histoire a son revers. En effet, selon China Post, “cette abondance a engendré une multitude de problèmes épineux”. Taïwan doit payer le prix de son opulence.

À propos des “problèmes épineux” que rencontre cette île autrefois relativement épargnée par la criminalité, China Post fait l’observation suivante: “Ces dernières années, notre société prospère a enregistré une augmentation alarmante de la criminalité et des troubles, qui font peser une menace grandissante sur la vie et les biens de tous les citoyens respectueux des lois.” Dans un article intitulé “La richesse fait de Taïwan un pays de luxure”, China Post dénonce le phénomène de la multiplication des “bars et restaurants à filles” et des maisons de prostitution illégales opérant sous le couvert de salons de coiffure. Les extorsions de fonds et les enlèvements avec demande de rançon sont un autre sujet de préoccupation. Un journal a parlé des rapts d’enfants comme de la “nouvelle industrie florissante de Taïwan”. Beaucoup se livrent à ces actes délictueux pour rembourser des dettes de jeu ou d’autres pertes financières.

Les enfants ne sont pas seulement dans le camp des victimes innocentes. Ils prennent une part de plus en plus active à ces forfaits. Des rapports indiquent qu’en 1989 les délits commis par des jeunes ont augmenté de 30 %. Certains attribuent ce phénomène à l’effondrement de la famille, ce que semblent confirmer les chiffres. Par exemple, entre 1977 et 1987, le nombre des mariages a diminué et le taux de divorces plus que doublé. Quand on sait l’importance que la culture chinoise accorde traditionnellement à la famille dans un cadre stable, on comprend l’inquiétude qu’inspire à beaucoup cette détérioration des conditions.

La racine du problème

On a avancé plusieurs hypothèses pour expliquer la dégradation de l’ordre social au sein d’une société prospère. Certains, plutôt philosophes, y voient la simple rançon de la réussite. Mais accuser la réussite ou la prospérité revient à rendre la nourriture responsable de la gloutonnerie. Tous ceux qui mangent ne sont pas plus des gloutons que les riches ne sont tous des matérialistes ou des voleurs. En elle-​même, l’abondance matérielle n’est pas cause de délinquance et de désordre social.

Un éditorial de China Post a mis le doigt sur un facteur déterminant. “Au fil des décennies, y lisait-​on, nous avons trop insisté sur le développement matériel. Cette orientation est responsable du déclin des valeurs morales et spirituelles dans notre société aujourd’hui.” (C’est nous qui soulignons). Oui, à mettre trop l’accent sur la poursuite des biens matériels, on crée un esprit matérialiste et cupide, on encourage l’égocentrisme. Et l’effondrement de la famille ainsi que la prolifération des troubles sociaux s’ensuivent. Bien qu’elles remontent à 2 000 ans, ces paroles de la Bible restent vraies: “L’amour de l’argent [non l’argent lui-​même] est la racine de toutes sortes de choses mauvaises.” — 1 Timothée 6:10.

Un phénomène mondial

Des milliers de Taïwanais ont émigré en quête de paix, de tranquillité... et de sécurité. Cependant, les problèmes que nous venons d’évoquer ne sont pas propres à Taïwan; ils existent partout dans le monde.

Il y a quelques années, une étude a révélé que le comté le plus riche de Californie présentait le taux de divorces le plus élevé des États-Unis. Environ 90 % des transactions immobilières réalisées dans certaines parties de ce comté étaient le résultat de mariages brisés. Le taux de suicides y était deux fois plus élevé que la moyenne nationale. Le taux d’alcoolisme était l’un des plus forts du pays, et on disait qu’il s’y trouvait plus de psychiatres et de psychothérapeutes par habitant que nulle part ailleurs aux États-Unis.

Jésus Christ a énoncé une vérité fondamentale quand il a dit: “L’homme devra vivre, non pas de pain seulement, mais de toute déclaration qui sort de la bouche de Jéhovah.” (Matthieu 4:4). Quelle que soit leur abondance, les possessions matérielles ne permettent pas de satisfaire tous les besoins ni ne sont un gage de bonheur. C’est souvent le contraire qui se passe. Comme le dit un proverbe chinois, “quand on est au chaud et bien nourri, les pensées se tournent vers les excès et les désirs de la chair”. Témoin ce qui se passe à Taïwan et ailleurs: la prospérité matérielle seule est souvent le prélude à la décadence morale et sociale, avec son cortège de problèmes.

À quelle condition la prospérité matérielle peut-​elle donc contribuer à un bonheur véritable et durable? L’article suivant répondra à cette question.

[Entrefilet, page 6]

“Quand on est au chaud et bien nourri, les pensées se tournent vers les excès et les désirs de la chair.” Proverbe chinois.

[Illustration, page 5]

L’abondance matérielle a transformé des bourgades en grandes villes pleines de bruit, de mouvement et de lumière.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager