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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 56-57

AMBASSADEUR

(gr. presbus, aîné).

Dans les temps bibliques, les ambassadeurs étaient choisis parmi les hommes âgés et mûrs.

Jésus Christ est venu en tant qu’“apôtre” ou “envoyé” de Jéhovah Dieu. C’est lui qui “a éclairé la vie et l’incorruptibilité grâce à la bonne nouvelle”. — Héb. 3:1; II Tim. 1:10.

Une fois que Jésus Christ ne fut plus présent en personne sur la terre, après sa résurrection et son ascension au ciel, ses fidèles disciples furent établis pour le remplacer. Ils devinrent donc des ambassadeurs de Dieu “à la place de Christ”. Paul parle précisément de sa fonction d’ambassadeur (II Cor. 5:18-20). Comme tous les disciples oints de Jésus Christ, il fut envoyé aux nations et aux hommes éloignés de Jéhovah, le Souverain suprême, en tant qu’ambassadeur auprès d’un monde qui n’était pas en paix avec Dieu (Jean 14:30; 15:18, 19; Jacq. 4:4). Comme tel, Paul transmettait un message qui encourageait à la réconciliation avec Dieu par le moyen du Christ. Aussi parlait-​il de lui-​même, alors en prison, comme d’un “ambassadeur dans les chaînes”. (Éph. 6:20.) Son emprisonnement était une preuve de l’hostilité du monde envers Dieu, envers Christ et envers le Gouvernement ou Royaume messianique, car depuis des temps immémoriaux les ambassadeurs étaient considérés comme inviolables. Les nations qui méprisaient ainsi les ambassadeurs du Royaume de Dieu et du Christ révélaient par leur attitude une profonde inimitié et commettaient le pire des affronts.

Dans son rôle d’ambassadeur, Paul respectait les lois du pays, mais adoptait une attitude de stricte neutralité envers les activités politiques et militaires du monde. Son attitude était conforme au principe selon lequel les ambassadeurs devaient obéir aux lois en vigueur dans le pays où ils étaient envoyés, mais n’étaient pas tenus pour autant de prêter serment d’allégeance au gouvernement de ce pays.

À l’exemple de l’apôtre Paul, tous les fidèles disciples oints et engendrés de l’esprit, dont la citoyenneté est céleste, sont “ambassadeurs à la place de Christ”. — II Cor. 5:20; Phil. 3:20.

L’attitude de Dieu envers telle personne sera fonction de la manière dont celle-ci reçoit ses ambassadeurs. Jésus Christ énonça ce principe dans une illustration, celle du propriétaire d’une vigne qui envoya ses esclaves puis son fils pour le représenter auprès des cultivateurs de la vigne. Ceux-ci ayant tué ses envoyés, le propriétaire de la vigne fit venir sur eux la destruction (Mat. 21:33-41). On retrouve ce principe dans une autre illustration de Jésus, celle du roi qui envoie ses esclaves appeler ceux qu’il a invités au festin de mariage, mais qui sont tués par certains de ces derniers. Les individus qui tuèrent les représentants du roi se firent ses ennemis (Mat. 22:2-7). Jésus énonça clairement le principe en question, disant: “Celui qui reçoit quiconque j’envoie, me reçoit aussi. Et celui qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m’a envoyé.” — Jean 13:20; voir aussi Matthieu 23:34, 35; 25:34-46.

Jésus prit aussi comme exemple l’ambassadeur et son activité en faveur de la paix, pour nous faire comprendre la nécessité de solliciter la paix avec Jéhovah Dieu et de renoncer à tout pour suivre les traces de son Fils, afin d’obtenir l’approbation divine et la vie éternelle (Luc 14:31-33). Inversement, il montra combien il est insensé de s’associer à ceux qui envoient des ambassadeurs parler en mal de celui à qui Dieu confère le pouvoir royal (Luc 19:12-14, 27). Les Gabaonites sont, par contre, un bel exemple pour ce qui est de réussir avec habileté à obtenir la paix. — Josué 9:3-15, 22-27.

LES ENVOYÉS AVANT L’ÈRE CHRÉTIENNE

Avant l’ère chrétienne, il n’y avait pas de fonction gouvernementale officielle correspondant à celle d’ambassadeur au sens où on l’entend aujourd’hui. Un gouvernement n’avait pas de représentant à demeure dans un pays étranger. C’est pourquoi les mots “messager” et “envoyé” définissent plus exactement les devoirs de ces hommes dans les temps bibliques. Toutefois, leur rang et leur statut étaient, sous de nombreux aspects, comparables à ceux des ambassadeurs. Nous verrons d’ailleurs quelques-uns de ces aspects. Ces hommes étaient des représentants officiels qui transmettaient les messages d’un gouvernement ou d’un chef à un autre.

Contrairement aux ambassadeurs modernes, ces envoyés ou messagers, qui ne résidaient pas en permanence dans des capitales étrangères, n’étaient dépêchés dans celles-ci que dans des circonstances spéciales et dans des buts bien précis. Il s’agissait souvent de personnages de haut rang (II Rois 18:17, 18) dont la charge était très respectée. C’est pourquoi, lorsqu’ils se rendaient auprès d’autres monarques, leur personne était considérée comme inviolable.

On estimait que si l’on traitait bien ou mal les messagers ou les envoyés d’un chef, c’étaient en fait ce chef et son gouvernement que l’on traitait de cette manière. Si donc Rahab agit avec bonté envers les espions que Josué avait envoyés à Jéricho, c’était parce qu’elle reconnaissait que Jéhovah était le Dieu et le Roi d’Israël. Par l’entremise de Josué, Jéhovah lui témoigna donc la même bonté (Josué 6:17; Héb. 11:31). Hanun, roi des Ammonites, à qui le roi David avait envoyé quelques-uns de ses serviteurs dans un geste d’amitié, viola de façon flagrante la coutume internationale qui voulait qu’on respectât les envoyés d’un roi. Ayant écouté ses princes, qui accusèrent faussement les messagers de David d’être des espions, Hanun humilia ceux-ci publiquement, montrant par là son mépris pour David et pour son gouvernement. Cette action honteuse provoqua la guerre. — II Sam. 10:2 à 11:1; 12:26-31.

Aujourd’hui, lorsque les relations diplomatiques entre deux pays sont rompues, ceux-ci rappellent leurs ambassadeurs. Au contraire, quand leurs relations étaient tendues, les nations de l’Antiquité dépêchaient réciproquement des messagers ou envoyés comme porte-parole, afin de tout mettre en œuvre pour rétablir la paix. Ésaïe parle de ces envoyés comme de “messagers de paix”. (És. 33:7.) Ézéchias adressa à Sennachérib, roi d’Assyrie, une demande de paix. Alors que Sennachérib menaçait les villes fortifiées de Juda, les Assyriens laissèrent passer les messagers parce que ceux-ci étaient les envoyés du roi Ézéchias (II Rois 18:13-15). Nous trouvons un autre exemple dans le récit biblique concernant Jephté, juge d’Israël, qui envoya au roi des Ammonites des messagers porteurs d’une lettre dans laquelle il lui reprochait sa mauvaise attitude et tentait de régler un différend relatif à des droits territoriaux. Si cela avait été possible, Jephté aurait, par l’entremise de ses envoyés, réglé cette affaire sans recourir à la guerre. Les messagers purent circuler d’un camp à un autre sans encombre. — Juges 11:12-28.

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