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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 906-907

LÉVIRAT

(du latin levir, qui signifie frère du mari).

La loi relative au lévirat énoncée en Deutéronome 25:5, 6 se lit comme suit: “Quand des frères habiteront ensemble, et que l’un d’eux viendra à mourir sans avoir de fils, la femme du mort ne devra pas devenir au-dehors l’épouse d’un homme étranger. Son beau-frère devra aller vers elle, et il devra la prendre pour femme et s’unir à elle comme beau-frère. Et il devra arriver que le premier-né qu’elle enfantera devra succéder au nom du frère qui est mort, afin que son nom ne soit pas effacé d’Israël.” Il ne fait pas de doute que cette loi s’imposait, que le frère survivant fût marié ou non (un exemple de lévirat dans les temps patriarcaux est donné en Genèse 38).

Jéhovah, celui “à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom” (Éph. 3:15), attache du prix à la préservation du nom de famille et de la lignée familiale. Ce principe était appliqué aux temps patriarcaux et fut inclus dans l’alliance de la Loi avec Israël. La femme ne devait pas devenir “au-dehors l’épouse d’un homme étranger”, autrement dit il ne fallait pas qu’elle se marie avec un homme d’une autre famille que la sienne. Une fois que son beau-frère l’avait prise, son premier-né devait porter le nom du défunt et non pas celui du beau-frère. Cela ne veut pas dire que l’enfant allait toujours porter ce nom, mais plutôt qu’il perpétuait la lignée familiale, et la possession héréditaire demeurait dans la maison du père.

La phrase “quand des frères habiteront ensemble” ne veut sans doute pas dire dans la même maison, mais dans le même endroit. Il va de soi que si les frères vivaient loin l’un de l’autre, le survivant aurait eu du mal à s’occuper à la fois de son propre héritage et de celui de son frère défunt jusqu’à ce qu’un héritier puisse s’en charger. Cependant, le Talmud dit que cette expression désigne la même époque et non la même localité.

Sous la Loi, dans le cas où un beau-frère refusait d’assumer son devoir, la veuve devait faire constater la chose par les anciens de la ville. Le beau-frère comparaissait alors devant eux et déclarait son refus d’épouser la veuve. Là-dessus, celle-ci lui retirait sa sandale et lui crachait au visage. Et en Israël, on devait “appeler [l’homme] de ce nom: ‘La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale.’” C’était là un sujet d’opprobre pour toute sa maisonnée. — Deut. 25:7-10.

Le geste consistant à enlever la sandale a peut-être son origine dans le fait que lorsqu’on prenait possession d’un terrain on y posait le pied et on affirmait son droit de possession en se tenant sur ce terrain, les pieds dans ses sandales. En enlevant sa sandale pour la remettre à un autre, l’homme renonçait à sa position et à son droit de propriété en présence de témoins officiels, savoir les anciens qui siégeaient à la porte de la ville.

Le livre de Ruth éclaire encore le sujet. Un Judéen du nom d’Élimélech mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Naomi et ses deux belles-filles. Or, Élimélech avait un proche parent, un frère peut-être, appelé “un tel” dans la Bible, qui était donc le goʼél ou racheteur. Refusant de remplir son devoir, il retira sa sandale et abandonna à Boaz, qui venait après lui, le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Élimélech et prit de ce fait Naomi; toutefois, comme elle avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, la belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin de donner un enfant pour le nom d’Élimélech. À la naissance d’Obed, les femmes du voisinage dirent: “Un fils est né à Naomi!”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Élimélech et de Naomi. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur enfant signifiant “serviteur”. Jéhovah bénit cette disposition puisque Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans la lignée directe de Jésus Christ. — Ruth chap. 4.

De toute évidence, le droit du lévirat allait au parent mâle le plus proche, comme cela ressort de la loi sur le droit à l’héritage, c’est-à-dire au frère aîné, aux autres frères, selon leur âge, puis à l’oncle paternel, etc. (Nomb. 27:5-11). Selon Matthieu 22:23-28 et Luc 20:27-33, où il est fait mention du lévirat, l’obligation d’épouser la veuve du défunt sans enfants incombait successivement aux frères de celui-ci, dans le cas où ils mouraient l’un après l’autre. L’un des frères ne pouvait manifestement pas supplanter le frère aîné, qui était le premier à devoir s’acquitter de cette responsabilité, à moins que celui-ci ne se soit soustrait à cette obligation.

Selon les Sadducéens, la loi du lévirat ne concernait que les vierges fiancées, mais les Pharisiens, eux, l’appliquaient aux veuves. D’après le récit du livre de Ruth, Naomi était bien une veuve qui avait enfanté deux fils, morts tous les deux sans laisser d’héritiers.

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