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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 238-239

CANAL

Cours d’eau généralement artificiel qui permet d’irriguer et de contrôler les crues, qui facilite la navigation et qui contribue à approvisionner les villes en eau. On utilisait les canaux dès la plus haute Antiquité.

PALESTINE

En Palestine, l’irrigation n’était pas aussi nécessaire à l’économie du pays qu’en Égypte et en Babylonie où il pleuvait moins et où il y avait beaucoup moins de sources, de fleuves et de puits (Deut. 11:10, 11). Il n’était d’ailleurs guère possible d’irriguer les terres dans le désert de Juda ou dans le sud de cette région. Cependant, on recourut dans une certaine mesure à ce moyen pour irriguer les jardins et l’on construisit notamment des canaux pour alimenter en eau la ville de Jérusalem.

Certains pensent que l’“aqueduc supérieur” qui arrivait à Jérusalem probablement au niveau de la porte de Jaffa a été construit par Hérode le Grand depuis le ouadi el-Biâr, au nord de Técoa. Peut-être était-​ce pour approvisionner en eau son château et son palais, et pour alimenter les canaux qui irriguaient les jardins de celui-ci (Josèphe, La guerre des Juifs, liv. V, chap. XIII, par. 14). Cet aqueduc passait par un tunnel puis au-dessus de la vallée où étaient situés les “étangs de Salomon”. On utilisa probablement une sorte de siphon à un certain point du canal.

ÉGYPTE

L’approvisionnement en eau de l’Égypte, où il ne pleut pratiquement pas, dépend entièrement des crues du Nil. Chaque année, le fleuve déborde et s’étale sur toute la plaine où il dépose le limon qu’il a charrié depuis son cours supérieur, apportant ainsi au pays une nouvelle couche de limon fertile qui permet des récoltes abondantes. Pour canaliser et retenir l’eau entre les inondations, les habitants mirent au point un système d’irrigation constitué de digues, de canaux, de réservoirs et de fossés, système qui était sous le contrôle de l’État. Quand ils voulaient faire monter l’eau à un niveau supérieur, les Égyptiens recouraient à une méthode, toujours employée aujourd’hui, qu’on appelle le shadouf. Un récipient suspendu à l’extrémité d’une perche équilibrée à l’aide d’un contrepoids était plongé dans la rivière ou le canal, puis on le relevait et on en versait le contenu dans un bassin ou un autre canal situé au niveau supérieur. La Bible rapporte qu’en Égypte les Israélites irriguaient le sol avec le pied. Peut-être veut-​elle dire qu’ils utilisaient une roue à eau qu’ils actionnaient avec le pied ou que, pour envoyer l’eau dans différentes directions, ils déplaçaient la terre avec le pied pour ouvrir ou pour refermer certains canaux. — Deut. 11:10, NW, éd. de 1953, note en bas de page.

MÉSOPOTAMIE

La région située entre l’Euphrate et le Tigre reçoit très peu de pluie, mais pendant la saison pluvieuse les deux fleuves grossissent de façon menaçante puis inondent le pays, faisant de la partie méridionale de la Mésopotamie une “mer”, une immensité d’eau. Pour éviter des inondations catastrophiques et pour retenir une partie de l’eau en vue d’usages ultérieurs, les habitants avaient mis au point un système complexe de digues, d’écluses, de canaux et de bassins collecteurs. Lorsqu’ils creusaient un canal, la terre rejetée de chaque côté formait une digue. De grandes écluses permettaient de régulariser le débit de l’eau. Les rigoles creusées dans les berges des canaux pouvaient être rapidement fermées ou ouvertes, afin de contrôler le débit de l’eau qui, par elles, irriguait les jardins. On recourait au shadouf et à d’autres systèmes pour faire monter l’eau en des endroits plus élevés que le niveau du canal. Alors que cette région située entre les deux fleuves est totalement désolée quand elle est privée d’eau, elle devient extrêmement fertile grâce à l’irrigation.

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