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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 462-463

ÉPHÈSE

Grand centre commercial et religieux prospère de l’Antiquité, situé sur la côte occidentale de l’Asie Mineure, presque en face de l’île de Samos. Éphèse était construite au pied et sur les pentes du mont Pion, du mond Coressus et d’autres collines. La principale voie commerciale qui reliait Rome à l’Orient passait par ce port. Son site géographique à l’embouchure du Caystre et son accès aux bassins fluviaux de l’Hermus et du Méandre faisaient de cette ville le point de jonction de plusieurs voies commerciales d’Asie Mineure. Des routes reliaient Éphèse aux principales villes du district d’Asie.

Les écrits de Pline l’Ancien, écrivain romain du premier siècle, et de Strabon, géographe grec de l’Antiquité, ont amené certains à croire qu’un golfe de la mer Egée pénétrait autrefois jusqu’à Éphèse, mais que, par la suite, la terre avait gagné progressivement sur la mer, puisque les ruines de la ville se trouvent actuellement à plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres. Toutefois, sur la base des fouilles qu’il effectua à Éphèse, J. Wood est arrivé à la conclusion que la ville se situait autrefois à plus de six kilomètres de la mer Égée. Si tel était le cas, au temps de Paul les navires devaient remonter l’embouchure du Caystre jusqu’à un port intérieur qu’il fallait draguer constamment pour qu’il restât navigable. Au cours des siècles, cependant, les alluvions du Caystre ont dû combler petit à petit le port de l’embouchure du fleuve.

LE TEMPLE D’ARTÉMIS

Le temple d’Artémis, que les anciens classaient parmi les sept merveilles du monde, était l’édifice le plus célèbre de la ville. Quand l’apôtre Paul visita Éphèse au Ier siècle, le temple avait été rebâti sur le modèle d’un temple ionien qui aurait été incendié par Érostrate en 356 avant notre ère.

Selon J. Wood, qui fouilla ce site dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, le temple, érigé sur un tertre de 73 mètres de large et de 127 mètres de long, était lui-​même large de 50 mètres et long de 105 mètres. Parmi les cent colonnes de marbres de 17 mètres de haut et de près de deux mètres de diamètre à la base qui s’y trouvaient, certaines, pour le moins, étaient sculptées sur une hauteur de six mètres. À l’intérieur, dans le sanctuaire qui mesurait 21 mètres de large et 32 mètres de long, se dressaient un autel d’environ six mètres de côté ainsi que la statue d’Artémis, qui se trouvait peut-être juste derrière l’autel.

Les fragments découverts sur les lieux indiquent que le temple était orné de peintures éclatantes et de sculptures. Le toit était recouvert de grandes tuiles de marbre blanc. On dit que pour faire tenir les blocs de marbre entre eux on s’était servi d’or au lieu de mortier.

LE STADE ET LE THÉÂTRE

Reconstruit sous le règne de Néron (54-​68), le stade était situé à moins de deux kilomètres au sud-ouest du temple d’Artémis. Des compétitions d’athlétisme et, peut-être, des combats de gladiateurs devaient s’y dérouler.

Le théâtre, où Démétrius provoqua une émeute, était situé à quelque 800 mètres au sud du stade, dans un renfoncement du mont Pion (Actes 19:23-41). Sa façade était ornée de colonnades et de niches qui abritaient de magnifiques statues. Avec ses 66 gradins de marbre disposés en hémicycle, le théâtre pouvait recevoir jusqu’à 25 000 spectateurs. L’acoustique y était si excellente qu’aujourd’hui encore, du haut des gradins, on peut entendre quelqu’un parler à voix basse sur la scène.

Face au théâtre, une large rue pavée de marbre, longue de 800 mètres et large de onze mètres, menait directement au port. Elle était bordée de chaque côté par une colonnade large de cinq mètres derrière laquelle se trouvaient des boutiques et d’autres constructions. À chaque extrémité de la rue se dressait une porte monumentale.

LE MINISTÈRE DE PAUL À ÉPHÈSE

En 52, selon toute apparence, l’apôtre Paul, accompagné d’Aquila et de Priscille, arriva à Éphèse, carrefour du monde ancien. Dès son arrivée, Paul se rendit à la synagogue des Juifs pour y prêcher. Toutefois, bien qu’on lui eût demandé de rester plus longtemps, l’apôtre quitta Éphèse en déclarant qu’il reviendrait si telle était la volonté de Dieu (Actes 18:18-21). Aquila et Priscille, qui étaient restés à Éphèse, rencontrèrent Apollos, un Juif d’Alexandrie (en Égypte) qui ne connaissait que le baptême de Jean, et ils “lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu”. — Actes 18:24-26.

Quand Paul revint à Éphèse, probablement au cours de l’hiver 52/53, il trouva plusieurs hommes qui avaient été baptisés du baptême de Jean. Après qu’il leur eut expliqué plus clairement la question du baptême, ils se firent rebaptiser (Actes 19:1-7). Cette fois, Paul passa trois mois à enseigner dans la synagogue, mais, lorsque l’opposition commença à se manifester, il se rendit avec les croyants récemment convertis dans la salle de l’école de Tyrannus où il prêcha tous les jours pendant deux ans. — Actes 19:8-10.

Paul étaya sa prédication en opérant des guérisons miraculeuses et en expulsant les démons, ce qui amena de nombreux Éphésiens à devenir croyants. De plus, une tentative d’exorcisme manquée par les sept fils d’un certain Scéva, prêtre en chef des Juifs, éveilla un intérêt considérable; certains Éphésiens, qui avaient pratiqué les arts magiques, brulèrent publiquement leurs livres dont la valeur totale s’élevait à 50 000 pièces d’argent (Actes 19:11-20). Éphèse était si renommée pour ses arts magiques que les écrivains grecs et romains appelaient “écrits éphésiens” les livres ou rouleaux qui contenaient des formules magiques et des incantations.

Comme de nombreux Éphésiens abandonnaient le culte d’Artémis, l’orfèvre Démétrius montra à ses collègues que la prédication de Paul représentait une menace pour leurs activités et pour le culte de la déesse. Furieux, les orfèvres se mirent à crier: “Grande est l’Artémis des Éphésiens!” Il s’ensuivit un tumulte dans la ville, qui s’acheva par une émeute de deux heures au théâtre. — Actes 19:23-41.

Après cela, Paul quitta la ville. Plus tard, il fit appeler de Milet les anciens de la congrégation d’Éphèse; il leur rappela le ministère qu’il avait accompli chez eux et leur donna des instructions pour les aider à s’acquitter de leur tâche (Actes 20:1, 17-38). Selon toute apparence, quand il dit avoir passé “trois ans” chez eux, Paul employait un chiffre approximatif. — Actes 20:31; comparez avec Actes 19:8, 10.

Au fil des années, les chrétiens d’Éphèse endurèrent de nombreuses souffrances. Certains perdirent toutefois l’amour qu’ils avaient eu au commencement. — Rév. 2:1-6; voir ARTÉMIS; MAGISTRAT DE LA VILLE (PREMIER).

[Illustration, page 462]

Pièce de monnaie en l’honneur de la Diane d’Éphèse.

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