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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 518-519

FABLE

(gr. muthos).

Récit non historique, fiction, mythe, invention, mensonge. On rencontre le terme muthos en I Timothée 1:4; 4:7; II Timothée 4:4; Tite 1:14; II Pierre 1:16.

Muthos s’oppose à alêtheia, la “vérité”, qui désigne un fait avéré, l’essence même d’une question. En Galates 2:5, l’expression “la vérité de la bonne nouvelle” s’applique à l’enseignement véridique de l’évangile, par opposition aux déformations qui en sont faites. Les apôtres mirent les chrétiens en garde contre les histoires fallacieuses humaine et qui risquaient de les détourner de la vérité. Le judaïsme foisonnait de ce genre de fables, des traditions des anciens qui composaient la prétendue “loi orale”, laquelle vint à faire partie du Talmud. Le judaïsme, qui était l’ennemi principal du christianisme au premier siècle, avait été grandement influencé par les philosophies et les enseignements païens. L’un de ses mythes s’appuyait sur la doctrine païenne de la transmigration de l’âme. Selon lui, l’âme d’Adam aurait revêtu les corps de Noé et de David, et devait également s’incarner en la personne du Messie. En fait, les Juifs avaient emprunté cette fable à la mythologie égyptienne. D’après eux, elle aurait d’abord été révélée à Abraham, qui aurait aussi enseigné que les âmes des hommes pouvaient se réincarner dans des femmes, des bêtes, des oiseaux, voire dans des reptiles, des rochers ou des plantes. Pour châtier l’esprit d’un homme, on le ferait entrer dans le corps d’une femme. Si l’homme avait eu une conduite particulièrement odieuse, son esprit prenait la forme d’un reptile ou d’un objet inanimé. En revanche, si une femme était juste, elle pourrait dans une autre vie devenir un homme. L’ânesse de Balaam, les corbeaux qui ravitaillèrent Élie et le poisson qui engloutit Jonas étaient tous tenus pour posséder une âme intelligente réincarnée.

Les écrits apocryphes abondent en légendes non moins imaginaires, tel celui qui raconte que Daniel tua un grand dragon avec une mixture de poix, de graisse et de poils (Addition au livre de Daniel, 14:23-27, TOB), et celui qui dit que Tobie utilisa le cœur, le fiel et le foie d’un énorme poisson pour guérir et pour exorciser. — Tobie 6:2-9, 17, 18, Jé.

Parmi les propagateurs de fables, il y eut aussi plusieurs sectes gnostiques. Certaines essayaient d’associer le christianisme avec le judaïsme et le paganisme, tandis que d’autres rejetaient le judaïsme. Quoi qu’il en fût, toutes se fondaient sur des croyances païennes, y compris sur la philosophie grecques. Selon l’une de leurs croyances, il y avait un dieu, le Démiurge, qui occupait une position intermédiaire entre le Dieu suprême et l’univers matériel. Puisque la plupart des gnostiques voyaient en la matière la source du mal opposé à Dieu, ce Démiurge n’était qu’un être imparfait et limité. Il avait créé les planètes et dirigeait le cours des événements, étant lui-​même l’instrument inconscient de puissances supérieures. Au dire d’Irénée, il y avait au soir de la vie de l’apôtre Jean un certain Juif nommé Cérinthe, qui se targuait d’être enseignant. Cérinthe disait que le monde n’avait pas été fait par le Dieu suprême, mais par un Démiurge distinct du Dieu suprême, qui lui était inférieur et qui ne le connaissait pas. Il prétendait que Jésus n’était pas né d’une vierge, mais qu’il était vraiment le fils de Joseph et de Marie, bien qu’il surpassât tous les hommes en vertu, en connaissance et en sagesse. Lors de son baptême, le Christ, venant de Dieu (qui est au-dessus de tout), serait descendu sur lui sous la forme d’une colombe. Plus tard, le Christ aurait abandonné Jésus, sans quoi ce dernier n’aurait pu mourir. Cérinthe enseignait également que les souffrances de Jésus ne pouvaient permettre la rédemption de l’homme. Il pensait encore que les chrétiens étaient tenus d’observer la Loi.

LES CHRÉTIENS DOIVENT REJETER LES FABLES

En I Timothée 1:4, l’apôtre Paul recommande aux chrétiens de ne pas prêter attentions aux fables. En effet, celles-ci risqueraient de les entraîner dans des recherches qui ne leur seraient d’aucun profit réel et de détourner leur esprit de la vérité. Certaines de ces fables étaient des racontars de vieilles femmes qui avaient passé toute leur vie dans des pratiques du présent monde. Ces fables attentaient aux principes saints et justes de Dieu (I Tim. 4:6, 7; Tite 1:14). En II Pierre 1:16, l’apôtre oppose ces fables (fictives, mais assez ingénieusement et adroitement conçues pour faire dévier les chrétiens) au récit véridique de la transfiguration, fait dont il fut lui-​même témoin oculaire (Marc 9:2). De son côté, en II Timothée 4:3, 4, Paul annonça qu’il deviendrait un temps où les hommes préféreraient se tourner vers les fables que vers la vérité.

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