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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 821-822

JEÛNE

Quand il était déterminé par de bons motifs, le jeûne constituait généralement une expression de tristesse pieuse et de repentir au sujet de péchés passés (I Sam. 7:6; Joël 2:12-15; Jonas 3:5). Il convenait également de jeûner lorsqu’on devait affronter un grand danger, lorsqu’on avait sérieusement besoin de la direction divine, dans l’épreuve ou devant la tentation, ou encore quand on se livrait à l’étude, à la méditation et à l’analyse des desseins de Dieu (II Chron. 20:3; Esdras 8:21; Esther 4:3, 16; Mat. 4:1, 2). Jésus jeûna pendant quarante jours, à l’instar de Moïse et d’Élie, qui apparurent tous deux en vision à ses côtés lors de sa transfiguration. — Mat. 17:1-9; Ex. 34:28; Deut. 9:9; I Rois 19:7, 8.

Le mot “jeûne” ne figure pas dans la loi de Moïse. Toutefois, à propos du Jour des Propitiations, on y rencontre le commandement suivant: “Vous devrez affliger vos âmes.” (Lév. 16:29-31; 23:27; Nombres 29:7). Cette injonction est habituellement comprise comme une invitation au jeûne. Du reste, cette interprétation trouve confirmation en Ésaïe 58:3, 5 et en Psaume 35:13.

Pour être agréable à Dieu, celui qui jeûne doit aussi revenir de ses péchés passés. Par l’entremise du prophète Ésaïe, Jéhovah définit le jeûne véritable en ces termes: “N’est-​ce pas ceci, le jeûne que je choisis: délier les entraves de la méchanceté, défaire les liens de la barre du joug, et renvoyer libres ceux qu’on écrase, et que vous rompiez toute barre de joug? N’est-​ce pas partager ton pain pour l’affamé et que tu fasses entrer dans ta maison les affligés sans foyer? et que, si tu vois quelqu’un nu, tu le couvres, et que tu ne te caches pas de devant ta propre chair?” — És. 58:6, 7.

LES QUATRE JEÛNES ANNUELS DES JUIFS

Les Juifs ont proclamé de nombreux jeûnes au cours de leur histoire. À une certaine époque, ils en célébraient quatre par an, selon toute vraisemblance pour commémorer les malheurs qui étaient survenus lors du siège et de la destruction de Jérusalem, au VIIe siècle avant notre ère (Zach. 8:19). Ces quatre jeûnes étaient les suivants: 1) Le “jeûne du quatrième mois” rappelait apparemment les événements du 9 Tammuz 607, jour où les Babyloniens avaient ouvert une brèche dans la muraille de Jérusalem (II Rois 25:2-4; Jér. 52:5-7). 2) C’est au mois d’Ab, le cinquième selon le calendrier juif, que le temple avait été détruit, et tout porte à croire que le “jeûne du cinquième mois” fut institué en souvenir de ce malheur (II Rois 25:8, 9; Jér. 52:12, 13). 3) Le “jeûne du septième mois” était vraisemblablement célébré en mémoire de l’assassinat de Guédaliah, ou de la désolation complète du pays qui suivit ce meurtre, du fait que le reste des Juifs s’enfuirent en Égypte par crainte des représailles de Babylone (II Rois 25:22-26). 4) Quant au “jeûne du dixième mois”, il évoquait peut-être le moment où les Juifs qui avaient déjà été déportés à Babylone reçurent la fâcheuse nouvelle de la chute de Jérusalem (voir Ézéchiel 33:21), ou bien les événements du 10 Tébeth (nom que les Juifs donnèrent après l’exil au dixième mois de leur calendrier sacré) 609, date à laquelle Nébucadnezzar avait investi Jérusalem et commencé le siège qui allait finalement lui permettre de prendre la ville. — II Rois 25:1; Jér. 39:1; 52:4.

LE JEÛNE DANS LE CHRISTIANISME

Au cours de son séjour terrestre, Jésus donna ces instructions à ses disciples: “Quand vous jeûnez, cessez de vous donner un air sombre comme les hypocrites, car ils montrent des visages défaits, pour qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont déjà leur pleine récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, enduis-​toi la tête avec de l’huile et lave ton visage, afin qu’il apparaisse que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret; alors ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra.” (Mat. 6:16-18). Par ces mots, Jésus faisait allusion au jeûne insincère des Pharisiens, pratique qu’il mentionna directement dans une de ses illustrations, en une autre occasion (Luc 18:9-14). Soit dit en passant, les Pharisiens avaient coutume de jeûner deux fois par semaine, les deuxième et cinquième jours. — Luc 18:12.

Certains ont vu en Matthieu 9:15 une invitation au jeûne destinée aux chrétiens. En réalité, Jésus parlait seulement de ce qui se produirait quand il mourrait. En effet, tant qu’il était avec ses disciples sur la terre, il ne convenait pas que ceux-ci jeûnent. En revanche, lorsqu’il fut exécuté, ils se mirent bel et bien à mener deuil et à jeûner. Toutefois, ils n’avaient plus aucune raison de jeûner pour exprimer leur tristesse après sa résurrection et, à plus forte raison, après l’effusion prodigieuse de l’esprit saint (Marc 2:18-20; Luc 5:33-35). Par ailleurs, les chrétiens n’étaient assurément pas tenus de jeûner le jour anniversaire de la mort du Seigneur. La preuve en est que, pour réformer les abus qui s’étaient glissés dans la célébration annuelle du Repas du Seigneur, Paul jugea bon d’écrire ce qui suit: “N’avez-​vous donc pas des maisons pour manger et pour boire? (...) Aussi, mes frères, lorsque vous vous assemblez pour manger ce repas [commémoratif], attendez-​vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin de ne pas vous assembler pour un jugement.” — I Cor. 11:22, 33, 34.

Bien que le jeûne ne fût pas pour eux un commandement religieux, le fait est que les premiers chrétiens jeûnaient en certaines circonstances. Par exemple, quand on confia une mission spéciale en Asie Mineure à Barnabas et à Paul, il y eut des jeûnes et des prières. De même, on priait et on jeûnait lorsqu’on nommait des anciens dans une nouvelle congrégation (Actes 13:2, 3; 14:23). Par conséquent, rien n’oblige les chrétiens à jeûner, mais rien ne leur interdit non plus de le faire. — Rom. 14:5, 6.

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