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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 565-567

GALAAD

(probablement monceau-témoin).

L’opinion la plus répandue sur l’origine du mot “Galaad” est qu’il vient de Galéed par le changement de deux sons voyelles. — Gen. 31:47, 48; voir GALÉED.

Ce terme géographique est employé diversement dans la Bible. Au sens strict du mot, Galaad désignait une région montagneuse aux sommets arrondis située à l’est du Jourdain, de part et d’autre du ouadi de Jabboc (Josué 12:2). Elle était limitée au nord par le pays de Basan, au sud par le plateau situé au nord du ouadi d’Arnon et à l’est par le territoire des Ammonites (Deut. 2:36, 37; 3:8-10). Toutefois, les termes “Galaad” ou “pays de Galaad” s’appliquaient parfois à tout le territoire Israélite à l’est du Jourdain, y compris Basan et le plateau au nord de l’Arnon. — Josué 22:9; Juges 20:1, 2; II Sam. 2:9; II Rois 10:32, 33.

Apparemment, on considérait que “Galaad” se divisait en deux parties. Alors qu’il est simplement appelé “Galaad” en Nombres 32:40, le territoire assigné à la demi-tribu de Manassé est aussi désigné plus précisément par les expressions “le reste de Galaad” (Deut. 3:13) ou “la moitié de Galaad”. (Josué 13:31.) De même, dans un sens plus strict, les territoires conjugués de Gad et de Ruben, au sud du pays donné à la demi-tribu de Manassé, sont décrits comme “la moitié de la région montagneuse de Galaad”. (Deut. 3:12.) Pourtant, cette même région est parfois aussi appelée simplement “Galaad”, tout comme la portion assignée à Gad (où la ville de refuge de Ramoth était située). — Nomb. 32:29; Josué 13:24, 25; 21:38.

Partant d’au moins 210 mètres au-dessous du niveau de la mer dans la vallée du Jourdain, le pays de Galaad s’élève jusqu’à plus de mille mètres d’altitude. Arrosée par des pluies abondantes en hiver, une forte rosée en été et de nombreuses sources, cette région fertile était autrefois couverte de grandes forêts; elle était également renommée pour son baume médicinal (Jér. 8:22; 46:11). Ses plateaux vallonnés convenaient parfaitement à l’élevage et à la culture des céréales. La viticulture, elle aussi, y était florissante. — Nomb. 21:22; 32:1.

ÉVÉNEMENTS HISTORIQUES EN GALAAD

Peu avant l’entrée des Israélites en Terre promise, le roi amorite Sihon dominait la section de Galaad au sud du ouadi de Jabboc, tandis que Og, le roi de Basan, gouvernait la partie septentrionale (Josué 12:1-4). Sous la direction de Moïse, les Israélites battirent ces deux rois, et les tribus de Gad et de Ruben, qui avaient de grands troupeaux, demandèrent que cette région leur soit donnée en héritage (Nomb. 21:21-24, 33-35; 32:1-5). Cela leur fut accordé à la condition que les guerriers des deux tribus traversent le Jourdain pour prendre part à la conquête de la Terre promise (Nomb. 32:20-24, 28-30). Ils y consentirent et, immédiatement, reconstruisirent des villes pour leurs familles qui, elles, devaient demeurer dans le pays (Nomb. 32:25-27, 31-38). La demi-tribu de Manassé reçut elle aussi un héritage à l’est du Jourdain. — Nomb. 32:33, 39, 40.

Lorsqu’ils retournèrent dans leur territoire au pays de Galaad, les hommes de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé construisirent un autel comme Mémorial de leur fidélité à Jéhovah (Josué 22:9, 10, 26-29). Par la suite, ils participèrent à l’action entreprise par toutes les tribus unies contre les Benjaminites qui avaient refusé de livrer à la justice les habitants de Guibéah qui avaient violé la loi (Juges 20:1-48). Par contre, “Galaad” fut blâmé pour ne pas s’être joint à Barak dans son combat contre Siséra (Juges 5:17). De même, des années plus tard, les hommes de Succoth et de Penuel, deux villes de Galaad, refusèrent de donner de la nourriture à Gédéon et à ses hommes qui étaient lancés à la poursuite des Madianites. — Juges 8:4-9.

Après la mort du juge galaadite Jaïr, Israël retomba dans l’idolâtrie et il s’ensuivit dix-huit ans de sévère oppression ammonite. Devant cette menace, les hommes de Galaad renoncèrent au faux culte et demandèrent au Galaadite Jephté d’être leur chef dans leur lutte contre les Ammonites. Ces derniers furent alors soumis. — Juges 10:3, 5-10; 11:4-11, 32, 33.

Des années plus tard, toutefois, Galaad avait encore des problèmes avec les Ammonites (Amos 1:13). Peu après l’onction de Saül comme premier roi d’Israël, Nahasch, l’Ammonite, mit le siège devant Jabesch-Galaad, n’acceptant la reddition de la ville qu’à la condition que les hommes se laissent crever l’œil droit. Dès qu’il l’apprit, Saül rassembla rapidement une armée de 330 000 hommes et battit les Ammonites (I Sam. 11:1-11). Galaad semble alors être entré dans une période de sécurité relative qui se poursuivit même après la mort de Saül, comme le suggère le fait qu’Abner choisit la ville galaadite de Mahanaïm pour y faire roi le fils de Saül, Isch-Boscheth (II Sam. 2:8, 9). Toutefois, durant le règne de David, des difficultés avec les Ammonites surgirent de nouveau. Galaad et les régions environnantes furent la scène de combats qui entraînèrent finalement la soumission complète d’Ammon. — II Sam. 10:6-19; 11:1; 12:26-31.

Plus tard, durant la rébellion d’Absalom, le roi David s’enfuit en Galaad, à Mahanaïm, où il fut reçu avec bonté et hospitalité, particulièrement par un homme âgé nommé Barzillaï (II Sam. 17:27-29; 19:32). C’est de toute évidence en Galaad que les forces de David et d’Absalom se livrèrent bataille. Grâce à son éclatante victoire sur Absalom, David put quitter Galaad et reprendre son trône. — II Sam. 17:24; 18:6-8.

Peu de temps après l’établissement du royaume des dix tribus (997 av. n. è.), les Syriens annexèrent une partie du territoire de Galaad. À l’époque du roi Achab et du prophète galaadite Élie, Ramoth-Galaad, la ville de refuge gadite, en Galaad oriental, était entre les mains des Syriens (I Rois 17:1; 22:3). Puis, durant les règnes de Jéhu et de son fils Joachaz, le royaume d’Israël perdit encore d’autres territoires en Galaad, région qui fut soumise au sévère battage du roi syrien Hazaël et de Ben-Hadad, son fils (II Rois 10:32-34; 13:1, 3, 7; Amos 1:3, 4). Mais Joas, fils de Joachaz, battit les Syriens à trois reprises et récupéra les villes qu’ils avaient prises à Israël durant le règne de son père. — II Rois 13:25.

Enfin, dans les jours du roi israélite Pécah (vers 778-​758 av. n. è.), Tiglath-Piléser III, roi d’Assyrie, emmena les habitants de Galaad en exil (II Rois 15:29). Il semble que les Ammonites ne tardèrent pas à tirer profit de la situation et qu’ils se mirent à occuper le territoire de Galaad (Ps. 83:4-8; Jér. 49:1-5). Cependant, par l’intermédiaire de ses prophètes, Jéhovah garantit qu’avec le temps les Israélites réintégreraient cette région. — Jér. 50:19; Michée 7:14; Zach. 10:10.

[Carte, page 566]

(Voir la publication)

Pays de GALAAD

Mt Hermon

ARGOB

BASAN

Mer de Galilée

Aschtaroth

Golan

Ouadi de Yarmuk

Édréi

Ramoth-Galaad

Jabesch-Galaad

Mahanaïm (?)

Ouadi de Jabboc

Jourdain

Rabbah

AMMON

MER MORTE

Ouadi d’Arnon

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