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  • LES SURVEILLANTS DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
  • LES SURVEILLANTS DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
  • “Surveillants” et “anciens”
  • Leur nombre dans chaque congrégation
  • “Surveillants” et “serviteurs ministériels”
  • Autorité relative
  • “QUELQU’UN QUI SE MÊLE DES AFFAIRES D’AUTRUI”
  • LE SURVEILLANT SUPRÊME ET SON REPRÉSENTANT
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1428-1430

SURVEILLANT

(héb. paqidh; gr. épiskopos).

Le terme hébreu est tiré du mot paqadh, qui signifie “visiter, tourner son attention vers, inspecter” (Gen. 21:1; És. 23:17), également “préposer ou charger d’une mission”. (Gen. 39:5; Esdras 1:2.) Pareillement, le terme grec est apparenté à épiskopéô, qui signifie “veiller à”. (Héb. 12:15.) Ainsi, la Septante grecque rend parfois l’hébreu paqidh par épiskopos (Néh. 11:9, 14, 22). Dans les deux langues, donc, le surveillant était quelqu’un qui accordait une attention spéciale à certaines questions ou à certaines personnes, quelqu’un qui visitait, inspectait et nommait.

LES SURVEILLANTS DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES

Joseph conseilla à Pharaon de nommer des surveillants sur le pays, afin d’amasser des provisions pendant les années d’abondance en vue de la famine à venir (Gen. 41:34-36). Chez les Lévites, chaque famille, sous l’autorité de son chef respectif, avait une responsabilité particulière en rapport avec la surveillance des obligations du tabernacle (Nomb. 3:24-26, 30, 31, 35-37; voir Ézéchiel 44:10, 11). Éléazar, le fils du grand prêtre Aaron, fut nommé “chef des chefs des Lévites” et il avait la surveillance générale du tabernacle et de ses ustensiles (Nomb. 3:32; 4:16; voir Jérémie 29:26). Il arrivait aussi que le grand prêtre nomme des surveillants pour certains services au sanctuaire (II Rois 11:18b). Le premier livre des Chroniques, des chapitres 23 à 27 1Ch 23–27, expose les fonctions et les dispositions nombreuses et variées qui, sous le règne de David, étaient attachées à la surveillance. Elles concernaient à la fois la prêtrise et la cour du roi, se rapportant notamment à des questions économiques et militaires (voir II Chroniques 17:12-19; 24:8-14; Néhémie 11:9, 14, 22; 12:42). Les hommes qui exercent une telle surveillance sont aussi désignés par le terme sar, qui signifie “prince”, “chef” ou “quelqu’un qui est au-dessus d’autres”, ou saris, qui signifie “fonctionnaire de cour” ainsi qu’“eunuque”. (I Chron. 28:1, 2; II Rois 24:12, 15; voir FONCTIONNAIRE DE COUR.) Naturellement, le roi et le grand prêtre étaient les principaux surveillants de la nation.

La prophétie d’Ésaïe (60:17) met en parallèle les “surveillants” et les “distributeurs de corvées”, cela parce que les surveillants peuvent être amenés à distribuer du travail à d’autres et à veiller aux intérêts des personnes et des choses confiées à leurs soins. Dans cette prophétie, Jéhovah annonce l’époque où il établira “comme tes surveillants la paix, et comme tes distributeurs de corvées, la justice”. Israël a connu un premier accomplissement de cette prophétie après le retour d’exil, mais celle-ci s’est réalisée plus pleinement sur l’Israël spirituel, la congrégation chrétienne.

LES SURVEILLANTS DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE

Le Dictionnaire grec-​français de Bailly (26e éd., 1963, p. 772) définit ainsi épiskopos: “Quelqu’un qui observe, qui veille sur, gardien, protecteur (...), surveillant (...), intendant ou chef ecclésiastique.” Le terme qui lui est apparenté, épiskopê, signifie “inspection” (Luc 19:44; I Pierre 2:12) ou “surveillance”, que l’on retrouve dans la “fonction de surveillance” apostolique perdue par Judas (Actes 1:20). Ce dernier terme peut s’appliquer à tout examen, y compris celui d’un médecin. Enfin, du mot épiskopos se dégage l’idée fondamentale d’une attention dans un but de protection.

Ainsi, le Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), édité par G. Kittel, montre que les formes verbales (épiskopéô et épiskeptomaï) avaient une utilisation profane avec, à l’origine, le sens de “considérer, tenir compte de quelque chose ou de quelqu’un”, “veiller sur”, “réfléchir sur quelque chose, l’examiner, le soumettre à une investigation” et “visiter”, ce dernier sens s’appliquant plus particulièrement aux visites faites à des malades par des amis secourables ou par un médecin. Le même dictionnaire montre que la Septante utilise ces termes au sens plus profond de “se soucier, prendre soin de quelque chose”, et il l’applique alors au berger vis-à-vis de ses brebis. La Septante nous fournit un autre sens, celui de “battre le rappel” avec “l’idée de découvrir qui est absent, et cela nous donne le sens (...) ‘manquer’”. Des termes apparentés sont utilisés pour exprimer l’idée de “s’asseoir pour le jugement” ou de procéder à un examen judiciaire. — Vol. II, pp. 600-602, 606.

“Surveillants” et “anciens”

Les “surveillants” (épiskopoï) chrétiens correspondent à ceux qui sont reconnus comme des “anciens” ou “aînés” (presbutéroï) de la congrégation. Que ces deux termes désignent la même fonction au sein de la congrégation, c’est ce qui ressort de l’exhortation que Paul adresse aux “anciens de la congrégation” d’Éphèse qu’il a fait venir à Milet pour les rencontrer. Il dit à ces “anciens”: “Prenez garde à vous-​mêmes et à tout le troupeau parmi lequel l’esprit saint vous a établis surveillants [une forme de épiskopoï], pour faire paître la congrégation de Dieu.” (Actes 20:17-28). Dans sa lettre à Tite l’apôtre met également en évidence cette identité. Il demande ici à Tite d’établir des “aînés [anciens] de ville en ville” et, faisant visiblement référence à ces anciens, il décrit ensuite leurs qualités requises, mais en désignant cette fois ces hommes par le terme “surveillant” (épiskopos), comme il le fait lorsqu’il expose à peu près les mêmes conditions requises d’eux dans sa lettre à Timothée (Tite 1:5-9; I Tim. 3:1-7; voir ANCIEN). “Ancien” (presbutéros) est le terme le plus fondamental (et de loin le plus fréquemment utilisé) pour désigner ceux qui sont établis en vue de diriger la congrégation, alors que “surveillant” (épiskopos) décrit une responsabilité fondamentale que cette charge implique.

Leur nombre dans chaque congrégation

Le nombre de surveillants d’une congrégation dépendait donc du nombre de ceux qui avaient les qualités requises des “anciens” et que la congrégation reconnaissait comme tels. Il est évident, par exemple, que la congrégation d’Éphèse comptait plusieurs de ces “surveillants”. De la même manière, Paul, écrivant aux chrétiens de Philippes, fait mention des “surveillants” (Phil. 1:1), ce qui indique que ceux-ci servaient, non pas individuellement, mais en tant que collège constitué pour veiller aux intérêts de cette congrégation.

“Surveillants” et “serviteurs ministériels”

Outre les surveillants ou anciens, il est question d’un autre groupe d’hommes au sein de la congrégation chrétienne; il s’agit des diakonoï ou serviteurs ministériels (“diacres”, AC). En comparant les diverses instructions données par l’apôtre Paul on comprend quelque peu la manière dont les deux groupes étaient constitués. L’encadré qui suit met en parallèle certaines conditions que l’on retrouve dans les deux groupes, ainsi que d’autres qui les distinguent:

Surveillants ou anciens Serviteurs

ministériels

(I Tim. 3:1-7) (Tite 1:5-9) (I Tim. 3:8-10, 12, 13)

irrépréhensible exempt d’accusation exempt d’accusation

mari d’une seule mari d’une seule mari d’une seule

femme femme femme

pas un ivrogne pas un ivrogne pas adonné à

querelleur querelleur beaucoup de vin

pas ami de pas avide de gains pas avide de gains

l’argent déshonnêtes déshonnêtes

qui préside sa qui a des enfants qui préside ses

maison d’une croyants qui n’ont enfants et sa

excellente manière, été ni sous le coup maison d’une

qui tient ses d’une accusation excellente manière

enfants dans la de débauche, ni

soumission insoumis

pas un nouveau ............... d’abord mis à

converti l’épreuve pour

qu’on juge de ses

aptitudes

plein de bon sens plein de bon sens ...............

hospitalier hospitalier ...............

capable d’enseigner attaché à la parole ...............

pour ce qui est de

l’art d’enseigner,

capable d’exhorter

et de reprendre

pas quelqu’un qui pas quelqu’un qui ...............

frappe frappe

raisonnable pas obstiné ...............

pas batailleur pas irascible ...............

D’autres qualités sont encore requises des surveillants: ils doivent être réglés dans leurs mœurs et ordonnés; avoir un beau témoignage de la part des gens du dehors (I Tim. 3:2, 7); être amis du bien, justes, fidèles et maîtres d’eux-​mêmes (Tite 1:8). Pour ce qui est des serviteurs ministériels, il faut en outre qu’ils soient sérieux, exempts de duplicité, gardant le saint secret avec une conscience pure. — I Tim. 3:8, 9.

On remarque une différence essentielle entre les conditions requises des surveillants ou “anciens” et celles qui sont requises des serviteurs ministériels: il s’agit de l’aptitude à enseigner, à exhorter et à reprendre, exigée uniquement des surveillants. En outre, d’autres conditions requises des surveillants soulignent la prévenance qu’il leur faut manifester dans leur attitude et leurs rapports avec autrui, leur bon état d’esprit et leur équilibre. Ces qualités prouvent qu’ils sont des “anciens” au sens spirituel. Il apparaît donc que ceux qui servaient en tant qu’“anciens” et exerçaient ainsi la surveillance de la congrégation étaient des hommes ayant la responsabilité d’enseigner et d’administrer la discipline, et possédant les qualités qui leur permettaient de mener ces tâches à bien. Les “serviteurs ministériels” s’acquittaient dans la congrégation d’autres tâches qui n’exigeaient pas qu’ils possèdent la même connaissance étendue des Écritures ni qu’ils manifestent la compréhension, le jugement et la capacité à enseigner au même degré que les chrétiens qui assumaient la fonction de surveillant ou d’“ancien”. — Voir I Corinthiens 6:1-6; I Timothée 5:17; Hébreux 13:17; MINISTRE (Les serviteurs ministériels dans la congrégation).

Autorité relative

Le fait que ces surveillants ou anciens soient aussi décrits comme des ‘bergers du troupeau de Dieu’ et des ‘intendants de Dieu’ élimine toute idée de pouvoir ou d’autorité comparables à ceux qu’exerçaient les rois, les seigneurs ou les maîtres (propriétaires ou employeurs) (Actes 20:28; I Pierre 5:1-3). Il est possible que les disciples de Jésus aient nourri l’idée d’exercer une telle autorité, mais le Christ leur fit clairement comprendre qu’une telle disposition ou de telles relations ne doivent pas exister parmi ses disciples, le principe mis en jeu étant qu’il faut servir les autres par amour (Mat. 20:25-27; voir II Corinthiens 1:24). Les surveillants exerçaient une certaine autorité sur la congrégation dans le but de veiller à sa pureté et d’édifier spirituellement les frères (voir II Corinthiens 13:10). Leur pouvoir aussi bien que le poids de leurs propos dépendaient de l’utilisation qu’ils faisaient des Écritures, notamment des enseignements du Fils de Dieu, et de la puissance de l’esprit saint de Dieu (I Cor. 2:1-10; 4:19-21; 14:37; II Cor. 3:1-6; 10:1-11). L’exemple de Christ Jésus et de ses apôtres, qui se souciaient sincèrement des brebis de Dieu et prenaient soin d’elles, sert de modèle à tous les surveillants des congrégations. — Jean 10:10-15; 17:11-19; II Cor. 11:28, 29; Phil. 2:12-21.

Lorsqu’on examine les Écritures grecques chrétiennes, on s’aperçoit qu’au sein de la congrégation les surveillants ou anciens disposaient tous de la même autorité. On peut remarquer que dans ses lettres aux congrégations Paul ne distingue pas spécialement l’un des membres comme étant le surveillant; il n’adresse pas non plus ses lettres à une personne en particulier. Cela n’exclut pas que certains aient pu exercer une plus grande influence et être reconnus et respectés par les autres comme des chrétiens éminents, étant peut-être même désignés pour présider les discussions, de façon permanente ou seulement de temps en temps. Paul raconte que, lorsqu’il s’est rendu à Jérusalem pour exposer la question de la circoncision, il a d’abord présenté en privé un récit de son ministère à “ceux qui étaient des hommes éminents”, bien que, comme il le dit lui-​même, ceux-ci ne lui aient “rien communiqué de nouveau”. Paul incluait évidemment dans ces hommes éminents Jacques, Pierre (Céphas) et Jean, qui “semblaient être des colonnes”. Le mot traduit ici par “semblaient” a le sens d’être “réputé” ou “considéré” comme étant quelque chose. Ainsi, l’idée de rang officiel ou de position ne semble pas être sous-entendue par cette expression (Gal. 2:1-9). On peut remarquer que plus tard Paul a ‘résisté en face à Pierre’, car celui-ci ‘ne marchait pas droit selon la vérité de la bonne nouvelle’ en ce qui concernait la fréquentation des non-Juifs. — Gal. 2:11-14.

Avant de relater l’activité missionnaire de Paul, le livre des Actes fait une large place à Pierre et à Jean (Actes 1:13-22; 3:1-11; 4:1, 13, 23), particulièrement à Pierre, le présentant parfois comme le porte-parole des apôtres (Actes 1:14-22; 2:14, 37, 38; 5:1-11, 15, 29; 9:32-43; 10:1-48; 11:1-3, 18; 12:5-16; 15:6-11). Jacques (non pas l’apôtre, mais le demi-frère de Jésus) est cité également; et Pierre, quand il a été miraculeusement libéré de prison, a veillé à ce que la nouvelle soit transmise à “Jacques et aux frères”. (Actes 12:17.) Lors de l’assemblée tenue par “les apôtres et les aînés” à Jérusalem en vue de statuer sur la question de la circoncision, Jacques a joué un rôle important, car il semble avoir résumé la question après qu’on eut abondamment discuté et que quelques-uns, dont Pierre, eurent présenté leur témoignage (Actes 15:7-21). Cependant, si Jacques a donné sa “décision”, cela ne signifie pas pour autant qu’il a décidé unilatéralement de la question ou que sa voix a eu plus de poids que celle des autres — en tout cas pas plus que celle des apôtres de Jésus. Selon Actes 16:4, Paul et ses compagnons remettent ensuite aux congrégations, “pour qu’ils les observent, les décrets arrêtés par les apôtres et les aînés qui étaient à Jérusalem”; cela montre bien que Jacques exprimait simplement son jugement personnel et qu’en fait il proposait l’adoption d’une résolution (Actes 15:22-29). On peut remarquer que c’est à l’occasion de cette assemblée que Paul parle de Jacques, de Pierre (Céphas) et de Jean comme ‘semblant être des colonnes’ dans la congrégation. — Gal. 2:1, 9.

Ainsi, malgré la prééminence de certains apôtres ou disciples, il n’y a aucune preuve que l’un d’eux ait exercé une quelconque suprématie. Malgré tout, il est évident que la décision prise lors de l’assemblée de Jérusalem fit autorité dans toute la congrégation chrétienne du monde d’alors. On voit aussi que certains, comme les apôtres Paul et Pierre, exerçaient une surveillance dans des domaines particuliers; c’est également le rôle que Paul, avec l’autorité que lui conférait son rang d’apôtre, avait confié à Timothée et à Tite (Actes 14:21-23; Gal. 2:8, 9; I Cor. 4:17; Phil. 2:19-23; I Thess. 3:2; I Tim. 4:11-16; 5:17-22; Tite 1:1, 4-9). Le récit biblique, cependant, semble faire allusion à une surveillance ou à une attention spéciale accordée à un besoin particulier et d’une façon temporaire ou occasionnelle, plutôt qu’à une disposition permanente ou régulière. — Voir I Timothée 1:3-7; Tite 1:5; III Jean 9, 10.

Pareillement, il est fait plusieurs fois référence à ceux qui “président”. Ceci permet de penser qu’un surveillant pouvait présider, non seulement les réunions de la congrégation tout entière, mais aussi le collège des “aînés” d’une congrégation. Toutefois, nous ne disposons d’aucun élément nous permettant de déterminer la durée ou continuité d’une telle présidence. — Rom. 12:8; I Thess. 5:12; I Tim. 3:4, 5; 5:17.

“QUELQU’UN QUI SE MÊLE DES AFFAIRES D’AUTRUI”

Lorsque l’apôtre avertit chaque chrétien de ne pas devenir “quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui”, il utilise le terme grec allotriépiskopos, littéralement “un surveillant de ce qui appartient à un autre”. (I Pierre 4:15.) Le mot est unique dans les écrits grecs et ne se trouve que dans les Écritures grecques chrétiennes.

LE SURVEILLANT SUPRÊME ET SON REPRÉSENTANT

De toute évidence, Pierre, en I Pierre 2:25, cite Ésaïe 53:6 lorsqu’il parle de ceux qui sont ‘comme des brebis, en train de s’égarer’. Il dit alors: “Mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le surveillant de vos âmes.” Il parle nécessairement de Jéhovah Dieu, puisque ceux à qui il écrivait ne s’étaient pas égarés loin de Christ Jésus, mais avaient plutôt été ramenés à Dieu par son entremise. La Bible tout entière nous rapporte comment Jéhovah Dieu fait paître ses serviteurs et veille sur eux, ainsi que la manière dont il inspecte l’humanité dans son ensemble ou dans des domaines particuliers (voir Genèse 6:5, 13; 7:1; 11:5-8; 18:20, 21; Psaume 11:4). Alors que ses ‘visites’ ont un effet favorable et bénéfique sur ceux qui marchent dans la justice, lorsque Dieu ‘tourne son attention vers’ ou ‘inspecte’, c’est fréquemment pour exprimer un jugement défavorable. — Gen. 21:1; És. 10:1-3; Jér. 8:12; 23:11-14; I Pierre 2:12; Rév. 18:4-8, 24; 21:3, 4.

Le Fils de Jéhovah, Christ Jésus, agit en qualité de Surveillant mandaté par Dieu, et il fait paître le troupeau, veille sur lui, inspecte, discipline et exécute des jugements (voir Jean 10:11-15; Hébreux 13:20; Révélation 1:1; chapitres 2, 3; 6:15-17; 7:15-17). Au temps de l’Israël selon la chair, il est vrai, des hommes ont exercé le pouvoir, tels Moïse, Josué et plus tard les rois, ainsi que le grand prêtre, qui possédaient un pouvoir exécutif exceptionnel. Toutefois, les Écritures grecques chrétiennes montrent que la fonction occupée par ces hommes préfigurait celle du Fils de Dieu, qui est ‘le prophète semblable à Moïse’, celui qui est ‘plus grand que Salomon’ et le Grand Prêtre de Dieu. Le fait que personne dans le collège des apôtres et des anciens à Jérusalem ne détenait la primauté souligne et exalte le rôle unique du Fils de Dieu en tant que Chef de la congrégation. — Éph. 1:22, 23; 2:20-22; Col. 1:18; I Pierre 2:4-6.

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