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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1129-1130

PAPYRUS

Grande plante aquatique de la famille des cypéracées. Le papyrus a une tige ou tronc effilé de section triangulaire qui pousse dans des eaux peu profondes; il peut atteindre une hauteur variant entre 2,50 mètres et 5 mètres. La tige se termine en touffe ou plumeau de fines panicules semblables à de l’herbe. Le mot papyrus désigne aussi le matériau tiré de cette plante et utilisé pour la fabrication de différents objets; il servait notamment de support pour écrire. Enfin, il désigne aussi les manuscrits écrits sur ce matériau.

Le papyrus pousse dans des eaux stagnantes et peu profondes, dans les marais et sur les bords des fleuves à cours lent, comme le Nil de basse Égypte où il abondait autrefois. Mais il a aujourd’hui presque disparu. Bildad demanda à Job: “Le papyrus grandira-​t-​il sans marais?” — Job 8:11; És. 35:7.

Dans l’Égypte antique, le papyrus était un produit de très grande valeur, et on pense que les Égyptiens l’ont utilisé pour écrire dès l’époque d’Abraham. Avec le temps, la fabrication du papier de papyrus devint l’une des principales industries égyptiennes. De très nombreux objets étaient fabriqués à partir de cette plante. Avec la tige, on faisait des sandales, des boîtes, des voiles, des bateaux, des paniers et des nattes. On mâchait la racine de bois d’où sortait un jus sucré au goût de réglisse. La moelle bouillie servait d’aliment, et lorsqu’on manquait de bois de chauffage on faisait sécher la partie inférieure de la tige qui servait alors de combustible.

Les tiges du papyrus flottent sur l’eau; ainsi, pour empêcher la mort de Moïse, son nouveau-né, sa mère le plaça dans une “arche de papyrus” enduite de bitume et de poix (Ex. 2:3). Avec le papyrus, on fabriquait aussi des embarcations plus grandes qui pouvaient parcourir de longues distances. Il pouvait s’agir de barques faites de fagots de tiges de papyrus liés solidement ensemble. Les extrémités étaient étroites, mais la partie centrale était assez large pour que plusieurs passagers puissent s’y tenir debout. — És. 18:2.

Pour la fabrication du papier de papyrus, les Égyptiens suivaient un procédé relativement simple. Lorsqu’ils ramassaient les tiges, ils choisissaient de préférence la partie qui était immergée, car, étant épaisse et pleine de moelle, elle fournissait une matière première plus blanche et plus large. La tige était dépouillée de son écorce et le cœur médullaire était coupé en tronçons d’une longueur appropriée, entre 40 et 46 centimètres, que l’on découpait ensuite en fines lamelles assez larges mais très minces. Les lamelles étaient alors étalées dans le sens vertical sur une surface plane où on les laissait se chevaucher légèrement. Après les avoir enduites d’une fine couche de colle, elles étaient recouvertes d’un second lit de lamelles posées horizontalement. À l’aide de maillets, on battait ensuite les bandes jusqu’à ce qu’elles adhèrent bien les unes aux autres et qu’elles forment des feuilles bien homogènes. Après avoir séché au soleil, ces feuilles étaient découpées à la dimension voulue, souvent en rectangles d’environ 20 centimètres sur 25. Elles étaient enfin polies avec de la pierre ponce, des coquillages ou de l’ivoire. Ce procédé permettait d’obtenir un matériau propre à l’écriture, relativement durable, souple, presque blanc et disponible en de nombreux formats et degrés de qualité. On écrivait habituellement du côté où les lamelles étaient horizontales, mais parfois on se servait aussi du verso pour terminer un texte. Les raccords des bandes guidaient la main de celui qui écrivait. Pour écrire, on se servait d’un roseau et d’une encre à base de gomme, de suie et d’eau.

Le principal inconvénient du papier de papyrus, c’est qu’il n’était pas très durable. Dans un environnement humide, il se détériorait et, dans des régions arides, il devenait très cassant. Jusqu’au XVIIIe siècle de notre ère, on pensait que tous les anciens manuscrits de la Bible sur papyrus avaient disparu. Cependant, en 1778 on découvrit des papyrus bibliques dans l’antique ville de Fayoum en Égypte. Depuis, on en a retrouvé d’autres en Égypte et aux alentours de la mer Morte, régions qui jouissent d’un climat sec idéal, si nécessaire à la préservation des papyrus. Certains de ces papyrus contenant des textes des Écritures remontent au Ier ou IIe siècle avant notre ère. — Voir MANUSCRITS DE LA BIBLE.

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