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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1171

PHARAON

Titre qu’on attribuait aux rois d’Égypte. Il est dérivé du mot égyptien (per āa) qui signifie “grande maison”. Selon les premiers documents égyptiens, le terme aurait désigné le palais royal, mais avec le temps il en est venu à s’appliquer au chef du gouvernement, au roi. Le premier texte qui associe le titre pharaon au nom d’un roi date de l’époque de Schischac, dont le règne fut contemporain de ceux de Salomon et de Roboam. La Bible utilise également ce titre avec un nom dans les cas du pharaon Nécoh (II Rois 23:29) et du pharaon Hophra (Jér. 44:30), lesquels ont régné à la fin du VIIe siècle et au début du VIe siècle avant notre ère. En outre, les documents égyptiens de cette époque inséraient le titre dans des cartouches, encadrements elliptiques destinés à recevoir l’inscription du nom du souverain.

La Bible nomme les pharaons Schischac, So, Tirhacah, Nécoh et Hophra, chacun d’eux faisant l’objet d’une étude séparée dans le présent ouvrage. On ne saurait affirmer si Zérach l’Éthiopien a régné en Égypte. D’autres pharaons demeurent anonymes. De plus, en raison du caractère confus de la chronologie égyptienne (voir ÉGYPTE, ÉGYPTIEN, p. 433), il n’est pas possible de les identifier avec sûreté à ceux de l’histoire profane. Au nombre de ces pharaons non identifiés figurent celui qui a tenté de prendre Sara, la femme d’Abraham (Gen. 12:15-20); celui qui a revêtu Joseph de pouvoir (Gen. 41:39-46); celui (ceux) qui a (ont) régné pendant la période d’oppression des Israélites avant le retour de Moïse du pays de Madian (Ex. chaps 1 et 2); le pharaon qui a exercé le pouvoir durant les dix plaies et au moment de l’exode (Ex. chaps 5 à 14); le père de Bithiah, la femme de Mérèd, lequel appartenait à la tribu de Juda (I Chron. 4:18); le pharaon qui a offert l’asile à Hadad l’Édomite aux jours de David (I Rois 11:18-22); le père de la femme égyptienne de Salomon (I Rois 3:1) et le pharaon qui a abattu Gaza au temps du prophète Jérémie. — Jér. 47:1.

Les Égyptiens considéraient le pharaon régnant comme un dieu, en l’occurrence le fils du dieu soleil Râ, et pas simplement comme le représentant des dieux. C’est pourquoi sa parole faisait loi; il régnait d’ailleurs par décret et non selon un code de lois. Toutefois, l’Histoire démontre que ce prétendu pouvoir absolu fut considérablement restreint par d’autres forces à l’intérieur de l’empire, notamment par la prêtrise, la noblesse et l’armée. Ces différents points nous aident à mieux comprendre pourquoi la mission de Moïse, laquelle consistait à se présenter devant Pharaon pour lui faire part des demandes et des avertissements de Jéhovah, n’a pas été des plus facile. — Voir Exode 5:1, 2; 10:27, 28.

Le nom de la fille de Pharaon, la femme de Mérèd le Judéen, semble indiquer qu’elle s’était convertie au vrai culte, car Bithiah signifie “fille [ou adoratrice] de Jéhovah”. (I Chron. 4:1, 18.) En revanche, rien ne nous permet d’en dire autant de la fille de Pharaon qui est devenue la femme de Salomon (I Rois 3:1; 11:1-6). Comme le font encore certains monarques de nos jours, les rois de l’Antiquité se servaient souvent de tels mariages pour consolider leurs liens avec d’autres royaumes. Quant à l’alliance de ce genre qui fut conclue entre Pharaon et Salomon, le récit ne précise pas lequel des deux rois la proposa. Bien que, comme cela a été dit plus haut, l’identité de ce chef égyptien non nommé soit incertaine, on pense généralement qu’il s’agit de Siamon. Le fait que Salomon compare la jeune Sulamite à une jument aux chars de Pharaon indique que les chars d’Égypte étaient renommés à cette époque-​là. — Cant. 1:9; voir I Rois 10:29.

Dans sa prophétie qu’il a écrite au VIIIe siècle avant notre ère, Ésaïe décrit le désarroi qui existait ou qui allait exister en Égypte ainsi que parmi les conseillers de Pharaon (És. 19:11-17). L’histoire profane révèle effectivement qu’à partir de l’époque d’Ésaïe et jusqu’au siècle suivant cette nation a connu une période de frictions et de troubles internes. Bien que, contrairement à la parole de Jéhovah, le royaume infidèle de Juda ait recherché de l’aide militaire en Égypte, les pharaons vantards ressemblaient à un “roseau écrasé”; en effet, ils se sont révélés incapables de fournir un appui solide. — És. 30:2-5; 31:1-3; Ézéch. 29:2-9; voir Ésaïe 36:4, 6.

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