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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 223-224

BREBIS

Un des animaux les plus importants dans les sociétés pastorales (Gen. 24:35; 26:14). Les brebis sont des ruminants. Dans la Palestine ancienne, la variété la plus répandue était peut-être, comme aujourd’hui, la brebis à large queue, une queue constituée essentiellement de graisse et qui pèse généralement quelque cinq kilogrammes ou plus (comparez avec Exode 29:22; Lévitique 3:9). Les brebis étaient habituellement blanches (Cant. 6:6), mais certaines étaient aussi de couleur brune ou pie (Gen. 30:32). Dans les sociétés pastorales, les hommes très riches, comme Job, possédaient des milliers de brebis (Job 1:3, 16; 42:12). Il est probable que les Israélites gardaient aussi quelques agneaux comme animaux familiers. — II Sam. 12:3; Jér. 11:19.

Privés de leurs bergers, les brebis sont faibles et craintives. Elles se perdent et se dispersent facilement, si bien qu’elles sont à la merci de leurs ennemis (Nomb. 27:16, 17; Jér. 23:4; Ézéch. 34:5, 6, 8; Michée 5:8). Elles se laissent conduire facilement et suivent fidèlement leur berger. Elles apprennent à reconnaître sa voix et à n’obéir qu’à lui seul. — Jean 10:2-5; voir BERGER.

Parmi les régions qui, dans le passé, étaient favorables à l’élevage des brebis, citons le Négueb (I Sam. 15:7, 9), Haran (Gen. 29:2-4), le pays de Madian (Ex. 2:16), la région montagneuse de Juda, là où se trouvait la ville de Carmel (I Sam. 25:2), le pays d’Uz (Job 1:1, 3), Basan et Galaad. — Deut. 32:14; Michée 7:14.

Les Hébreux, comme les autres peuples du Proche-Orient, tiraient beaucoup de choses des brebis. Ils faisaient des récipients à partir des cornes de béliers dont ils se servaient aussi comme trompes (Josué 6:4-6, 8, 13; I Sam. 16:1). Les peaux de moutons leur servaient parfois de vêtements (Héb. 11:37), et ils utilisèrent des peaux de béliers teintes en rouge pour la construction du tabernacle (Ex. 26:14). La laine des brebis était probablement la fibre la plus couramment employée pour fabriquer des vêtements (Job 31:20; Prov. 27:26). Les brebis étaient aussi un important moyen d’échange (Ézéch. 27:21), et elles servaient même à payer le tribut (II Rois 3:4; II Chron. 17:11). Les Hébreux se nourrissaient du lait et de la viande de brebis (Deut. 14:4; 32:14; II Sam. 17:29; És. 7:21, 22). Les rois, les gouverneurs et d’autres hommes consommaient régulièrement de la viande de mouton et d’agneau dont ils se régalaient. — I Sam. 8:17; I Rois 4:22, 23; Néh. 5:18; Amos 6:4.

On attendait avec impatience le moment de la tonte des brebis, car on la considérait un peu comme une moisson. L’événement s’accompagnait de festins et de réjouissances. — I Sam. 25:2, 11, 36; II Sam. 13:23, 24, 28.

Les brebis furent offertes en sacrifice dès les temps les plus reculés (Gen. 4:2, 4; 22:7, 8, 13; Job 42:8). Sous la Loi, tous les agneaux mâles premiers-nés devaient être offerts en sacrifice, mais pas avant l’âge de huit jours. Pour racheter le premier-né mâle de l’âne, il fallait offrir un mouton (Ex. 34:19, 20; Lév. 22:27). On présentait des béliers comme offrandes de culpabilité (Lév. 5:15, 16, 18; 6:6), comme holocaustes (Lév. 9:3; 16:3; 23:12) et comme sacrifices de communion (Lév. 9:4). C’est également un bélier qui servit de sacrifice d’installation pour la prêtrise aaronique (Ex. 29:22; Lév. 8:22-28). L’holocauste constant, qui était offert chaque jour consistait en deux béliers d’un an (Ex. 29:38-42). Outre l’holocauste constant, les Hébreux offraient en sacrifice des béliers et des agneaux mâles au début de chaque mois et à l’occasion des fêtes annuelles (Nomb. 28:11, 17-19, 26, 27; 29:1-38). Le bélier était un élément si important dans les sacrifices offerts par Israël que le prophète Samuel utilisa l’expression “la graisse des béliers” comme synonyme de “sacrifice”. (I Sam. 15:22.) Mais on pouvait parfois présenter des agnelles comme sacrifices de communion (Lév. 4:32; Nomb. 6:14) et comme offrandes de culpabilité. — Lév. 5:6.

SENS PROPHÉTIQUE ET FIGURÉ

Les Écritures emploient souvent les “brebis” comme une image du peuple de Jéhovah innocent, sans défense et parfois même maltraité (II Sam. 24:17; Ps. 44:11, 22; 95:7; 119:176; Mat. 10:6, 16; Jean 21:16, 17; Rom. 8:36). Sous la direction de bergers ou chefs infidèles, les Israélites, les brebis de Dieu, endurèrent de grandes souffrances (Ézéch. 34:3-5). En revanche, Jésus prend bien soin des brebis qui le suivent, qu’il s’agisse du “petit troupeau” ou des “autres brebis”. — Luc 12:32; Jean 10:4, 14, 16; Rév. 7:16, 17.

Les “béliers” représentent parfois des individus notamment les chefs tyranniques d’une nation qui sont destinés à la destruction (Jér. 51:40; Ézéch. 39:18). En Ézéchiel 34:17-22, les béliers, les boucs et les brebis dodues symbolisent les chefs d’Israël infidèles qui s’appropriaient la meilleure part et souillaient ce qu’ils laissaient aux brebis faibles et malades, c’est-à-dire au peuple qu’ils opprimaient, exploitaient et bousculaient. Quant à Jésus, il compare à des brebis ceux qui se montrent bons envers le plus petit de ses frères, et à des chèvres ceux qui refusent d’agir ainsi. — Mat. 25:31-45.

La Bible parlait prophétiquement de Jésus Christ comme d’un mouton mené à l’abattage et comme d’une brebis qui reste muette devant ses tondeurs (És. 53:7; Actes 8:32, 35; comparez avec I Pierre 2:23). Jean le Baptiste l’identifia à “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”, et dans le livre de la Révélation, le Fils de Dieu est appelé plusieurs fois l’“Agneau”. — Jean 1:29; Rév. 5:6; 6:16; 7:14, 17; 14:1; 17:14; 19:7.

La Puissance mondiale médo-perse fut symbolisée par un bélier ayant deux cornes inégales. La plus grande représentait selon toute apparence la supériorité des rois perses (Dan. 8:3-7, 20). En Révélation 13:11, la bête sauvage qui monte de la terre est décrite avec deux cornes comme celles d’un agneau, ce qui lui donne une apparence inoffensive. Pareillement, Jésus parla des faux prophètes comme de loups en vêtements de brebis qui, bien qu’apparemment inoffensifs, sont très dangereux. — Mat. 7:15.

LE MOUFLON

Le mot hébreu tôʼ (une forme de teʼô) est diversement traduit par “bœuf sauvage” (Da), “antilope” (Jé) et “cerf”. (Sy.) Toutefois, un lexique hébreu et araméen, celui de Koehler et Baumgartner, indique qu’il peut être rendu par “mouflon”. C’est ainsi qu’il est traduit en Ésaïe 51:20 (MN) où il est question de la capture de cet animal dans un filet.

Le mouflon se distingue de la brebis domestique par son pelage qui est plutôt un poil grossier que de la laine. Aujourd’hui, le mouflon que l’on trouve le plus près de la Palestine est celui dit d’Arménie que l’on rencontre dans les montagnes d’Asie Mineure et de l’est de l’Iran. Le mâle de cette espèce mesure moins d’un mètre au garrot.

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