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  • Témoins non chrétiens du christianisme

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  • Témoins non chrétiens du christianisme
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 1/6 p. 172-173

Témoins non chrétiens du christianisme

LE fondement sur lequel fut édifié le christianisme est inébranlable, et celui-ci ne cherche pas l’appui des écrits ou du témoignage d’historiens de ce monde pour assurer sa stabilité. S’il y a pourtant des personnes qui doutent des autorités chrétiennes, qu’elles considèrent attentivement ce qu’ont écrit des historiens profanes en faveur du récit biblique. De leur côté, les chrétiens également feront bien de lire les témoignages des païens, car ceux-ci révèlent les profondes répercussions du christianisme sur le monde gréco-romain d’il y a 19 siècles. Les remarques et commentaires des écrivains non chrétiens prouvent une fois de plus que le récit contenu dans la Bible n’est pas une invention, que ce n’est pas un conte invraisemblable, ni le fruit d’une imagination fertile. Les événements relatés dans la Bible se produisirent effectivement. Leur caractère historique et leur authenticité sont bien établis et il n’est pas jusqu’aux observations méprisantes d’anciens antagonistes qui ne viennent les confirmer.

Certains pourraient penser que l’on trouve relativement peu d’allusions à Jésus-Christ et à ses disciples dans les écrits des deux premiers siècles de notre ère que nous connaissons aujourd’hui. Mais ne perdez pas de vue que, même si la société d’alors avait été constituée en majeure partie de chrétiens, peu d’ennemis auraient relaté en détail leur histoire. Les faits montrent néanmoins que, du haut de leur grandeur, les historiens profanes considéraient le christianisme naissant comme une petite secte obscure, issue des Juifs méprisés, une nouvelle et pernicieuse superstition cherchant à ruiner l’idolâtrie généralement admise à cette époque.

“ Par conséquent, il n’y a guère de raisons pour penser qu’un historien païen écrivant sur son temps et ne portant aucun intérêt personnel aux chrétiens fasse de fréquentes allusions à ces derniers ou soit très précis dans son récit. À plus forte raison aurions-​nous tort d’espérer que des hommes de lettres de la même époque, dont le genre littéraire n’eut peut-être rien à voir avec le christianisme, s’écartent de leur sujet pour en parler. Cependant, après examen, on s’aperçoit que bon nombre d’écrivains païens ont, d’une façon ou d’une autre, reconnu l’existence et l’expansion du christianisme au cours des deux premiers siècles. ” — The Critical Handbook of the Greek New Testament (Le manuel critique du Nouveau Testament grec), de Edward C. Mitchell, 1896, chapitre III.

Comme les écrits de Pausanias et d’Appien, parmi les historiens grecs, ainsi que ceux de Tite-Live, Paterculus, Valère-Maxime, Justin et Florus, parmi les historiens latins, embrassent une période antérieure à celle du règne de Tibère, il n’est pas étonnant qu’ils n’aient pas parlé du christianisme. Mais Tacite, que l’on range parmi les premiers historiens profanes de l’Antiquité pour ce qui est de l’exactitude et de la justesse du jugement, naquit vers l’an 54 de notre ère. Dans le livre 15 des Annales, il raconte comment un bruit courut qui accusait Néron de l’incendie de Rome ; puis il écrit au paragraphe 44 ce qui suit :

“ Pour étouffer cette rumeur, Néron fournit des accusés et infligea les supplices les plus raffinés à des gens haïs pour leurs abominations, auxquels la foule donnait le nom de chrétiens. Sous le règne de Tibère, Christus (c’est-à-dire le Christ), de qui ils tiennent leur nom, avait été condamné à la peine capitale par le procurateur Ponce Pilate ; momentanément réprimée, la superstition pernicieuse se répandait à nouveau, non seulement en Judée, où le mal avait pris naissance, mais jusque dans la Ville (Rome), où afflue de toutes parts et pullule tout ce qu’il y a d’abominable et d’écœurant. On commença par arrêter tous ceux qui avouaient, puis, d’après leurs déclarations, une foule de gens furent convaincus non pas tellement du crime d’incendie, mais plutôt de haine du genre humain. On ajouta des moqueries de toutes sortes à leurs supplices : c’est ainsi que, couverts de peaux de bêtes, ils mouraient déchirés par des chiens, ou bien on les clouait à des croix, ou encore ils étaient voués au feu, et brûlaient pour servir de lumière nocturne quand s’éteignait la lumière du jour. ”

Juvénal, écrivain satirique et poète latin (60-​140 apr. J.-C. env.), fait allusion à la description que donne Tacite des persécutions de chrétiens (Sat. I. p. 155-157). Sénèque (4 av. J.-C.-​65 apr. J.-C. env.), homme d’État et philosophe très estimé et tuteur de Néron, dit aussi quelques mots du christianisme (Épist. XIV). C’est ce que font également le sophiste grec “ à la bouche d’or ” Dion Chrysostome (40-​115 apr. J.-C. env.) [Orationes Corinthiae XXXVII p. 463], et Arrien, historien et philosophe grec qui naquit vers l’an 96 apr. J.-C. (Dissertat. IV. 7. § 5 et 6). Brossant les grandes lignes de la vie de Claude César, Suétone, historien latin qui naquit vers la fin du premier siècle, dit ceci : “ [Claude] expulsa de Rome les Juifs qui, à l’instigation de Chrestus (le Christ), provoquaient constamment des troubles. ” (Vie de Claude, chap. 25). Et lorsqu’il parle des cruelles persécutions qui sévirent sous Néron, Suétone dit encore : “ On punissait les chrétiens, ce groupe d’hommes attachés à une nouvelle et pernicieuse superstition. ” — Vie de Néron, chap. 16.

TÉMOIGNAGE DE PLINE ET DE TRAJAN

Pline le Jeune, en qualité de gouverneur de la Bithynie, demanda à l’empereur Trajan quelle était la meilleure façon de procéder avec les chrétiens. Cet échange de correspondance ayant eu lieu au plus tard quarante ans après la mort de l’apôtre Paul, sa lettre constitue donc un document classique obligeant tous ceux qui ne croient pas au récit biblique de la vie de Jésus-Christ à admettre que celui-ci a réellement vécu, que ce fut un grand maître, qu’il fit des disciples dévoués, dont la vie devait être si différente de celle des païens qu’elle attirerait l’attention des empereurs romains eux-​mêmes.

Dans cette lettre, après avoir reconnu qu’il n’a “ jamais participé personnellement à des enquêtes concernant des chrétiens ” Pline déclare : “ Voici en attendant la règle que j’ai suivie vis-à-vis de ceux qu’on me déférait comme chrétiens. Je leur ai demandé s’ils étaient chrétiens. ” Ceux qui l’avouaient étaient menés au supplice cependant que d’autres personnes “ niaient l’être ou l’avoir été ”. Celles-ci, mises à l’épreuve, non seulement offraient des sacrifices païens mais “ s’emportaient en imprécations contre le nom de Christ : À rien de tout cela, dit-​on, l’on ne peut jamais forcer ceux qui sont véritablement chrétiens ”. D’autres encore, ajoute Pline, reconnaissaient qu’ils avaient été chrétiens autrefois et qu’ils adressaient même “ une invocation à Christ, comme à une divinité ”, mais que depuis quelque temps déjà ils ne voulaient plus l’être. — Lettres de Pline, X : 96.

Pline voulait savoir si Trajan approuvait ses méthodes et sa façon d’agir. L’empereur, en réponse à cette lettre de Pline, le félicita pour la ligne de conduite qu’il avait adoptée. “ Tu as, écrivit Trajan, suivi la voie que tu devais dans l’instruction de ceux qui t’ont été déférés comme chrétiens. ” Le neveu et successeur de Trajan (117-​138 apr. J.-C.), écrivant au proconsul d’Asie au sujet des chrétiens, déclara : “ Par conséquent, si dans des accusations de ce genre les habitants de la province sont capables de soutenir quelque chose de précis contre les chrétiens, de manière à porter l’affaire devant les tribunaux, qu’ils le fassent, mais dans ce cas seulement et non quand il s’agit d’accusations officieuses ou de simples bruits. ” — App. Euseb. Hist. Eccles., IV, 9.

D’AUTRES ADVERSAIRES VIENNENT À LA BARRE

Lucien, rhéteur grec qui naquit vers la fin du règne de Trajan, attaqua les doctrines des chrétiens et ridiculisa leur forme d’adoration. Écrivant à l’occasion de la mort de Peregrinos Proteios, un cynique illustre, Lucien déclara, entre autres choses, que les chrétiens “ parlaient de lui (du Christ) comme d’un dieu, le considéraient comme un législateur et l’honoraient du titre de Maître. Aussi adorent-​ils encore ce grand homme qui fut crucifié (suspendu à une crux simplex) en Palestine, pour avoir apporté dans le monde cette nouvelle religion. ”

Origène, l’un des plus notables “ Pères de l’Église ” (185-​254 apr. J.-C.), nous a conservé le témoignage de plusieurs autres non-chrétiens de l’Antiquité. Il nous dit par exemple qu’un philosophe grec du nom de Noumenios, qui vécut dans la seconde moitié du IIe siècle, “ cite un fragment de l’histoire de Jésus-Christ dont il cherche l’interprétation cachée ”. (Selon l’Encyclopédie de McClintock & Strong, vol. 7, p. 225.) Origène dit aussi que Phlégon, qui vécut vers le milieu du deuxième siècle, aurait mentionné l’accomplissement de certaines prophéties relatives à Christ. — Contre. Celse liv. 2, § 14.

Celse, ennemi farouche du christianisme qui vécut 130 ans environ après la mort de Jésus, cita souvent les Écritures grecques chrétiennes parce que, dit-​il, “ nous prenons ces choses dans vos écrits pour retourner contre vous vos propres armes ”. Les originaux des œuvres de Celse sont perdus, mais Origènes nous a préservé environ 80 de ses citations des Écritures. Celse affirme que l’on a parlé de Jésus comme de la Parole de Dieu, qu’on l’appelait Fils de Dieu, qu’il venait de Nazareth, qu’il était le fils d’un charpentier et aurait été conçu miraculeusement. Il fait encore allusion à la fuite en Égypte, au baptême de Jésus dans le Jourdain, à la voix qui le déclara fils de Dieu, aux tentations dans le désert, et au choix de 12 apôtres. Il admet que Jésus accomplit de grands miracles : multiplication des pains, guérison des aveugles, des boiteux et des malades, et résurrection des morts. Il mentionne également de nombreux points de doctrine des enseignements du Christ. Finalement il parle encore de la trahison de Judas, du reniement de Pierre, de la flagellation, du couronnement de Jésus, des moqueries dont on l’accabla ainsi que de l’obscurité et du tremblement de terre qui accompagnèrent sa mort, et de sa résurrection qui suivit. Ainsi, cet écrivain païen prouva sans le vouloir que ces choses furent consignées par écrit et tenues pour vraies par tous les chrétiens de ce temps-​là. — The Critical Handbook of the Greek New Testament de Mitchell.

Faisons encore appel à un autre témoin non chrétien, le célèbre historien juif Flavius Josèphe. Un passage de ses Antiquités judaïques (Livre XVIII, chapitre III, § 3), que l’on a prétendu apocryphe sans toutefois le prouver, dit ceci : “ Or à cette époque parut Jésus, un homme sage, si toutefois il est juste de dire que c’était un homme ; il faisait en effet des œuvres merveilleuses, et donnait son enseignement aux hommes disposés à accepter la vérité avec plaisir. Il groupa autour de lui beaucoup de Juifs et de Gentils. Il fut (le) Christ. Et quand, à l’instigation des principaux du peuple, Pilate l’eut condamné à mourir sur la croix, ceux qui l’aimaient ne l’abandonnèrent pas ; il leur réapparut vivant le troisième jour ; c’est ce qu’avaient prédit les prophètes divins qui prédirent aussi mille autres choses merveilleuses à son sujet. Et aujourd’hui (en 93 apr. J.-C. env.), la secte des chrétiens, qui tiennent de lui leur nom, n’est pas encore disparue. ” Josèphe (Livre XX, chapitre IX, § I) raconte encore comment le souverain sacrificateur Anne “ réunit les juges du sanhédrin et fit comparaître devant eux Jacques, le frère de Jésus, celui que l’on appelait le Christ ”.

Ainsi, les déclarations de nombreux témoins confirment le fait que le christianisme n’est pas une invention moderne, mais qu’on retrouve aisément les traces de son existence dans l’histoire profane de l’Antiquité. Que tous les non-croyants, qui pensent que la Bible n’est pas fondée sur des faits patents, abandonnent donc leurs conceptions erronées, et qu’ils l’apprécient à sa juste valeur, comme la Parole de vérité de Jéhovah Dieu, irréfutable et indestructible ! Les jours des hommes sont comme l’herbe, mais “ la parole de notre Dieu subsiste éternellement ”. — Jean 17:17 ; Ps. 103:15 ; És. 40:8 ; I Pi. 1:25.

[Illustration, page 172]

LUCIAN

CELCUS

Suetonus

TACITUS

Pliny the Younger

JOSEPHUS

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