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  • La seconde présence du Christ n’est pas une fausse alarme

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  • La seconde présence du Christ n’est pas une fausse alarme
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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  • LES FAUSSES ALERTES DU PASSÉ
  • IL N’EST DE PIRE ALARME QU’UNE FAUSSE ALARME
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 1/4 p. 108-110

La seconde présence du Christ n’est pas une fausse alarme

LES hommes de notre génération orgueilleuse ne peuvent comprendre que les témoins de Jéhovah proclament un avertissement relatif à la fin de l’actuel méchant ordre de choses dans un Harmaguédon de feu. Cela leur semble étrange. En se moquant, ils disent aux témoins de Jéhovah : “ Nous sommes renseignés. Nos grands-pères et arrière-grands-pères prêchaient la même chose. Or, comme vous le voyez, le monde est toujours le même. Les choses ne changeront jamais. ” Mais ceux qui ont connu la génération d’hier et celle d’aujourd’hui savent que les choses sont différentes, que des changements ont eu lieu et qu’un tel raisonnement stérile ne repose sur aucun fondement.

Il est vrai que, dans le passé, on a fait retentir de nombreuses fausses alertes. Est-​ce une preuve que celle que les témoins de Jéhovah proclament aujourd’hui est également fausse ? Le Diable aimerait vous le faire croire. Quelle folie pour un service de feu d’ignorer une alerte sous prétexte que les quarante ou cinquante avertissements précédents se seraient révélés de faux cris d’alarme ! Il se pourrait que le dernier avertissement ne fût pas un faux cri d’alarme. Pour garantir la sécurité, il est nécessaire de s’informer chaque fois. Ce serait également une folie, pour les personnes de bonne volonté de notre temps, de ne pas tenir compte de l’avertissement puissant des témoins de Jéhovah, simplement parce que des croyants en la Bible ont proclamé de fausses alertes dans le passé.

Jésus donna l’assurance formelle qu’il reviendrait. Une fois, ses disciples lui demandèrent : “ Dis-​nous quand ces choses auront lieu et quel sera le signe de ta présence et de la consommation de l’ordre de choses ? ” Jésus ne leur dit pas que sa présence serait visible parmi eux, mais qu’elle leur serait révélée seulement par des preuves circonstancielles. C’est pourquoi ils l’interrogèrent sur le “ signe ” de sa présence. Ce signe serait inutile s’ils devaient le voir en personne, dans la chair. Jésus relata un certain nombre d’événements qui arriveraient sur la terre au moment de son intronisation dans les cieux. Ces événements révéleraient sa présence à l’humanité et l’avertiraient de la proximité de la bataille d’Harmaguédon. Jésus annonça que son installation invisible serait marquée par une série de faits qui se dérouleraient sur la terre : des nations s’élèveraient contre des nations dans des guerres mondiales ; il y aurait, en divers lieux, des pestes, des famines et des tremblements de terre ; ses disciples seraient haïs de toutes les nations, persécutés et certains tués ; les fidèles participeraient à la prédication de la bonne nouvelle de son royaume établi en témoignage à la terre habitée, avant la venue d’Harmaguédon ; pendant que tous ces événements se dérouleraient, il y aurait ” de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre (habitée) ” ; des efforts seraient tentés en vain pour établir la paix à l’aide d’un gouvernement politique d’expédient ; lorsqu’on verrait arriver TOUTES CES CHOSES dans une même génération, celle-ci devrait s’enfuir afin de survivre, car Harmaguédon serait proche, à la porte. — Matthieu 24, 25 ; Marc 13 ; Luc 21.

Dans sa lettre à Timothée, Paul décrit en termes clairs les conditions délictueuses qui régneraient au temps de la seconde présence du Christ (II Tim. 3:1-13). Pierre prophétise qu’il s’élèverait des moqueurs marchant selon leurs propres convoitises, se raillant de l’avertissement et disant : “ Où est cette présence qu’il a promise ? Voyons, depuis le jour où nos pères se sont endormis dans la mort, toutes choses se poursuivent exactement comme depuis le commencement de la création. ” (II Pi. 3:3, 4, NW). Jacques prédit que les richissimes amasseraient des richesses pour les derniers jours. Jean, sous inspiration, parla des malheurs sans précédent qui marqueraient cette période et dont la bataille d’Harmaguédon serait le point culminant. TOUS CES ÉVÉNEMENTS, non pas seulement un ou deux, mais TOUTES CES CHOSES, arrivant au cours d’une même génération, constitueraient le signe de la seconde présence du Christ. Cela n’est pas une fausse alerte. Cette génération-​là verrait sa présence et subirait les jugements de feu d’Harmaguédon. — Mat. 24:32-34 ; Jacques 5 ; Apocalypse, chapitres 12 et 16.

LES FAUSSES ALERTES DU PASSÉ

Il se peut que certaines personnes, sincères, posent la question : “ Pourquoi les premiers étudiants de la Bible sont-​ils tombés dans l’erreur de croire que le Christ devait revenir de leur temps, surtout que la Bible se montre si précise quant au moment de son retour et à la manière dont il s’effectuera ? ” À cela nous répondons que ces étudiants ont conclu par erreur que la seconde présence du Christ devait être visible, “ ou une pénétration silencieuse, graduelle de toutes les forces sociales par son esprit, pour être soit perpétuelle soit continue jusqu’à la consommation ”. En outre, ces étudiants ne tinrent pas compte du fait que tous les événements annoncés par Jésus devaient s’accomplir au cours de la génération coïncidant avec sa venue.

Par exemple : les temps difficiles de 66 à 70 après le Christ furent pris et interprétés par certains comme des signes de la fin prochaine. Après la destruction de Jérusalem, le Christ apparaîtrait sûrement, pensaient-​ils. Mais la guerre civile qui opposait les Juifs aux Romains ne constituait pas le signe de la présence de Jésus, ni les famines et les pestes qui suivirent. Il n’y eut pas alors de guerres mondiales, pas de tremblements de terre en nombre exceptionnel, et la bonne nouvelle du royaume de Dieu n’était pas prêchée non plus à toute la terre habitée. En réalité, il s’en fallait encore de beaucoup pour qu’elle couvrît le continent européen.

Les premiers espoirs du retour du Christ, dans les deuxième, troisième et quatrième siècles, se trouvèrent être de fausses alertes. La prétendue Épître de Barnabas, selon le Didakhê (manuel chrétien du deuxième siècle), représente “ le dernier jour comme proche, quand le monde actuel avec le démon sera détruit par le Seigneur qui revient. On pense que près de 6 000 ans se sont écoulés depuis la création... Le septième jour de 1 000 ans est sur le point de commencer avec le second avènement ”. Irénée appuie Barnabas en situant lui aussi “ la fin du monde et le retour du Christ 6 000 ans après la création ”. Lactance est d’accord avec eux et croit que “ le monde actuel ne peut durer plus de deux cents nouvelles années, et l’on doit s’attendre journellement à la fin du monde ”. Tertullien prédit le déclin de l’empire romain et la naissance de l’antéchrist ; il avait l’impression de vivre lui-​même dans les “ derniers temps ”. Hippolyte fixa à 500 ans après la naissance du Christ le jour de son retour. Et une foule d’autres, tels que Commodien, Méthode d’Olympe en Lycie, Victorin de Pettau et l’évêque égyptien Népos, firent tous d’invraisemblables prédictions sur le retour du Christ.

Leurs prédictions n’avaient aucun fondement scriptural, c’est pourquoi toutes sans exception se révélèrent fausses. Les événements qui devaient accomplir les prophéties de Jésus relatives à sa seconde présence n’étaient pas tous là, et leurs tables chronologiques n’étaient pas exactes non plus, car pour certaines de leurs dates ils se trompaient d’au moins mille ans. L’année 500, fixée par Hippolyte, date non fondée sur les Écritures, était une conjecture qui s’avéra fausse.

Comme on devait s’y attendre après ces fausses alertes, et, sans doute, comme l’avait projeté Satan, l’enseignement du retour du Christ devint très impopulaire. Les gens considéraient avec cynisme et scepticisme quiconque osait faire la moindre allusion à cette doctrine. On rejeta le livre de l’Apocalypse qui fut appelé l’œuvre de l’hérétique Cérinthe. De nouvelles théories furent avancées et propagées. Origène plaida contre une apparition littérale du Christ. Il enseigna que son retour s’opère par la puissance de l’évangile ; que le monde ne serait pas détruit mais transformé par la prédication du christianisme.

Une autre théorie, restée populaire pendant quelque temps, fut celle avancée par le donatiste Ticonius. Dans son commentaire sur l’Apocalypse, ce dernier affirme que le Christ ne viendrait pas avant que l’église donatiste ne se soit établie elle-​même dans le monde et qu’elle ne soit assez forte pour résister au paganisme et à la fausse religion du catholicisme. L’une et l’autre de ces théories sont fausses pour des raisons scripturales, à savoir : le dessein du christianisme n’est pas de convertir le présent monde mauvais ni de le transformer par la prédication de l’évangile. Ce monde mauvais a été condamné par Dieu à la destruction et aucun homme, aucune organisation d’institution humaine ne le sauveront (Dan. 2:44). Pour l’humanité, Dieu a en vue le gouvernement du monde nouveau où la justice habitera (II Pi. 3:13). L’évangile est prêché en “ témoignage à toutes les nations ”, afin que les personnes de bonne volonté puissent s’enfuir vers le Royaume avant le jour d’Harmaguédon (Mat. 24:14). La théorie de Ticonius est encore fausse pour la raison que le retour du Christ ne dépend ni des efforts des hommes, ni de l’établissement d’un groupement ou d’un corps d’église, mais repose uniquement sur l’esprit et la puissance de Jéhovah, le Dieu omnipotent. — Ps. 110:1, 2.

Augustin, de l’église catholique, rejeta entièrement l’idée que le Christ dût encore venir, en affirmant que le Royaume fut établi à sa première venue, qu’il avait alors lié Satan le Diable et commencé à régner sur-le-champ. Augustin soutint que la venue du Christ a lieu continuellement dans son église, “ c’est-à-dire dans ses membres, en qui il vient petit à petit, morceau par morceau, puisque l’église tout entière est son corps ”. En outre, il croyait que le règne millénaire du Christ se terminerait en l’an 1000 après Jésus-Christ, et, qu’à ce moment-​là, il fallait s’attendre à sa venue définitive pour le jugement

Comme l’an 1000 approchait, un grand nombre de personnes religieuses se mirent à penser que le jugement et la fin du monde par le feu arriveraient cette année-​là. L’agitation se répandit dans toute l’Europe occidentale parce qu’on craignait que “ le jour de la colère ” de Dieu fût proche. Or, le monde n’ayant pas brûlé cette année-​là, les religionistes virent là une preuve que la période de mille ans mentionnée dans l’Apocalypse 20:2 n’était pas littérale mais indéfinie, et que l’église catholique, l’église dite “ Mère ”, régnait déjà pendant cette période. Ce point de vue prévaut jusqu’à ce jour au sein de la Hiérarchie catholique romaine.

IL N’EST DE PIRE ALARME QU’UNE FAUSSE ALARME

En dépit des prétentions catholiques romaines ; les Écritures ne confirment pas non plus le point de vue ci-dessus. Les apôtres Jean et Paul montrent clairement que le Christ ne régna pas à partir du premier siècle, vers la fin duquel Jean écrivit l’Apocalypse et parla du règne du Christ comme étant encore à venir, comme l’une des “ choses qui doivent arriver bientôt ”. (Apoc. 1:1.) Jean survécut à Paul. Vers l’an 61, ce dernier écrivit son épître aux Hébreux alors qu’il était à Rome. Il déclara : “ Et auquel des anges a-​t-​il jamais dit : Assieds-​toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? ” (Héb. 1:13). Paul citait les paroles de David contenues dans le Psaume 110:1, 2 (Cr), où David parlait du Christ comme de son Seigneur et disait : “ Jéhovah a dit à mon Seigneur : “ Assieds-​toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. ” Jéhovah étendra de Sion le sceptre de ta puissance : Règne en maître au milieu de tes ennemis. ” Jésus est dépeint ici comme s’asseyant à la droite de son père, lors de son ascension dans les cieux, et non comme régnant. Paul est d’accord avec cette prophétie et, parlant de Jésus-Christ, il poursuit : “ Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. ” — Héb. 10:12, 13.

Paul nia avec vigueur que les chrétiens régnaient de son temps. Aux Corinthiens qui prenaient la responsabilité de devancer le temps et de gouverner comme rois, soit par la politique, soit d’une manière spirituelle, il déclara : “ Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé à régner. Et puissiez-​vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions avec vous ! ” (I Cor. 4:8). Selon l’église catholique romaine, Satan fut jeté dans l’abîme au premier siècle. Paul ne partage pas ce point de vue et exprime son opinion dans son épître aux Romains : “ Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. ” (Rom. 16:20). L’apôtre Pierre s’accorde avec Paul pour affirmer que Satan ne fut pas jeté dans l’abîme au premier siècle, mais qu’il jouissait d’une grande liberté d’action : “ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. ” (I Pi. 5:8). Jean nous fait voir Satan projeté dans l’abîme, dans un avenir reculé, montrant ainsi son accord avec les autres apôtres. — Apocalypse, chapitres un et deux.

AUTRES PRÉDICTIONS

Après l’époque d’Augustin, les agressions des Sarrasins, les Croisades, la naissance des ordres monastiques au cours du treizième siècle et le monde renversé du quatorzième, furent mal interprétés comme des “ signes ” annonçant le retour imminent du Christ. Joachin de Floris détermina que les 1 260 jours de l’Apocalypse 12:6 pourraient indiquer l’année 1260 comme celle du retour du Christ. Militz de Kromeriz, précurseur de Jean Huss, envisageait que la venue du Christ se produirait entre 1365 et 1367. Wycliffe attira l’attention sur la puissance de la papauté et annonça que le temps du retour était proche. Jean Napier prédit la fin prochaine du mal et le retour du Christ comme devant se passer entre 1688 et 1700. William Whiston choisit d’abord 1715, puis 1734, et, plus tard, 1866, comme dates de l’inauguration du millénium.

Au début du dix-neuvième siècle, Christophe Hoffmann quitta l’Allemagne en toute hâte pour se rendre à Jérusalem afin d’y reconstruire le temple en vue du prochain retour du Christ. William Miller prédit que le Christ ferait son apparition en l’année 1843, mais, plus tard, remit le jour au 22 octobre 1844. Quand ces conjectures ne se réalisaient pas, les sectes religieuses devenaient un objet de risée, des scissions importantes se produisaient parmi elles, on raillait la doctrine, on se moquait de ceux qui l’enseignaient, et l’idée dans son ensemble était tournée en ridicule dans les cercles religieux et non religieux pareillement. Toutes ces conjectures, sans exception, étaient de fausses alarmes.

Avec la venue du vingtième siècle, de nouvelles alertes retentirent. “ Préparez-​vous à mourir ! Soyez prêts à toute heure ! La fin du monde est proche ! ” pouvait-​on lire sur des placards publicitaires au cours d’une assemblée des adventistes à Paris, le 20 août 1927. Les adventistes croyaient que le retour du Christ signifierait la consommation de la terre par le feu. Les justes seraient sauvés en étant enlevés dans les cieux. Auparavant, quand la première guerre mondiale atteignit son point culminant, un manifeste fut publié par un certain nombre des ministres les plus célèbres d’Angleterre. Il déclarait, entre autres choses : “ la crise actuelle marque la fin des temps des Gentils ; l’on peut s’attendre à la révélation du Seigneur à n’importe quel moment, et sa manifestation sera aussi évidente qu’elle le fut à ses disciples, le soir de sa résurrection ; l’église rendue complète sera enlevée au ciel pour être “ pour toujours avec le Seigneur. ” Ce manifeste fut signé par d’éminents ministres baptistes, congrégationalistes, presbytériens, épiscopaliens et méthodistes.

Ils calculèrent inexactement les temps des Gentils, pour la raison que ceux-ci avaient pris fin en l’automne de 1914. Conformément à la prophétie de Jésus, la guerre mondiale éclata. Puis, il y eut des famines, des pestes et des tremblements de terre. Les chrétiens furent persécutés et tués. On commença à prêcher la nouvelle du royaume de Dieu établi. L’anxiété et la crainte ont étreint le monde. Le dérèglement et les délits vont croissant. Les nations se sont liguées pour former la Société des Nations, d’abord, les Nations unies ensuite. Et ce gouvernement politique d’expédient est acclamé, aujourd’hui, comme le fut la Société des Nations, comme le seul espoir de paix et “ l’expression politique du royaume de Dieu ”. Tous ces événements sont précisément ceux que Jésus annonça comme devant marquer sa présence.

Alors, pourquoi n’apparut-​il pas ? Il est apparu, non comme un homme dans la chair, mais par une manifestation de sa présence grâce à ces événements qui vinrent accomplir ses prophéties. Jamais il ne fit la promesse que sa seconde apparition aurait lieu dans la chair, qu’elle serait visible à l’œil humain. En réalité, il dit à ses disciples : “ Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus. ” (Jean 14:19). Si sa seconde apparition devait se faire dans la chair, y aurait-​il eu une raison pour qu’il décrivît si longuement les conditions sur la terre au temps de son apparition ? Non, naturellement. Pourquoi leur donner un signe composé, s’ils devaient le voir à l’œil nu ? Sachant que son retour serait reconnu seulement grâce à des preuves circonstancielles, les disciples demandèrent un signe. Le signe que Jésus donna fut une longue énumération des événements qui arriveraient sur la terre au moment de son retour dans la puissance de son royaume dans les cieux, moment où il commencerait à régner.

Ces événements commencèrent à se réaliser en 1914 ; leur déroulement se poursuit encore aujourd’hui. Ce n’est pas seulement un ou deux de ces événements que notre génération a vu s’accomplir, mais tous. Cela n’est pas une fausse alarme !

Comment les membres du clergé ont-​ils répondu à cette alerte ? Ils ont fait la sourde oreille. Ne pouvant voir le Christ dans la chair, ils sort devenus perplexes. Le Radio Times, de décembre 1950, affirma : “ De nombreux prédicateurs sont tourmentés par l’idée qu’ils devraient parler de la seconde venue du Christ ; mais ils sont si perplexes à ce sujet qu’ils ont tendance à éluder la question. ” Le “ Révérend “ Dr George Hedley du Mills College refléta le point de vue adopté aujourd’hui par maints ecclésiastiques. Il dit : Quand le Christ viendra-​t-​il ? Lorsque l’esprit de Dieu entrera dans les cœurs humains. Comment reconnaîtrons-​nous sa venue ? En réalisant la vie divine en nous-​mêmes. Le Christ reviendra-​t-​il ? Oui, si nous le laissons venir. Il viendra à nous ce matin, si nous le voulons. ”

Contrairement à ce qui précède, la venue du Christ ne dépend pas d’un individu quelconque. Il est présent, maintenant, exerçant des cieux sa domination comme Roi au milieu de ses ennemis (Ps. 110:1, 2). Les événements mondiaux le prouvent. L’alarme, sonnée par les témoins de Jéhovah, est sérieuse, vraie. Ne vous laissez pas endormir par l’attitude négative, froide et indifférente du monde. Répondez à l’alarme. Enfuyez-​vous dans les montagnes de l’ordre de choses de Jéhovah. Ne tardez pas. Vous trouverez la protection devant le feu d’Harmaguédon. Les survivants d’Harmaguédon attesteront que cela n’était pas une fausse alarme !

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