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  • Les progrès de la Société du Monde Nouveau dans l’Amérique du Sud

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  • Les progrès de la Société du Monde Nouveau dans l’Amérique du Sud
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 15/7 p. 220-221

Les progrès de la Société du Monde Nouveau dans l’Amérique du Sud

EN 1942, les témoins de Jéhovah ne prêchaient la bonne nouvelle du Royaume que dans huit pays de l’Amérique du Sud ; ils n’étaient que 807 proclamateurs. En 1943, l’école biblique de la Tour de Garde, dite école de Galaad, fut ouverte, afin d’instruire des prédicateurs ordonnés à l’œuvre missionnaire à l’étranger.

À la fin de l’année de service 1953, 301 gradués de Galaad, ayant reçu une instruction spéciale, étaient disséminés dans l’Amérique du Sud, et il est probable que d’autres s’y rendront encore. En tout 13 174 représentants de la société du monde nouveau prêchaient la bonne nouvelle dans tous les territoires de ce grand continent — sur les hauteurs des Andes, dans la vallée de l’Amazone et à l’extrême sud, dans les pampas de l’Argentine.

Au cours de l’été 1953, N. H. Knorr, président de la Watch Tower Bible and Tract Society, et M. G. Henschel, un des directeurs, annoncèrent au Yankee Stadium leur intention de se rendre en Amérique du Sud pour visiter toutes les filiales et les missionnaires. Ils partiraient vers la fin de novembre 1953.

La première étape prévue pour les deux visiteurs était Caracas, au Venezuela. Tous les témoins de Jéhovah habitant à l’intérieur du pays avaient été invités à se rendre au congrès national qui se tint dans cette ville et à participer à la plus grande fête théocratique qui eut jamais lieu au Venezuela.

Pendant la semaine précédant l’assemblée, des témoins de Jéhovah arrivèrent de l’est et de l’ouest du Venezuela, tous enthousiasmés de pouvoir adorer Jéhovah en une assemblée générale. Des papillons furent distribués aux hommes de bonne volonté. Durant toute la semaine des annonces furent publiées dans les journaux et radiodiffusées. Tous les congressistes étaient curieux de voir quel serait le résultat de ce congrès en comparaison de celui d’il y a trois ans, lorsque le président de la Société s’était adressé à 146 auditeurs venus entendre la conférence publique.

Le congrès commença le vendredi 13 novembre avec 324 frères joyeux, tous équipés pour le service dans le champ. L’après-midi avait été réservé au baptême, à l’intention de tous ceux qui désiraient symboliser le fait qu’ils s’étaient voués à Jéhovah. Un très beau bassin avait été loué à cet effet. Comme il s’agissait d’une assemblée religieuse, le propriétaire avait réduit la location de 1 000 bolivars à 100 ; mais il fut si impressionné par l’immersion de 81 personnes de tous âges qu’il renonça à cette somme, disant que c’était un honneur que d’héberger de tels chrétiens.

Vendredi soir 468 auditeurs écoutèrent les exposés présentés selon un programme fort bien conçu. Les frères Knorr et Henschel devaient quitter l’aérodrome Idlewild, New-​York, au cours de la soirée, mais, par suite d’une panne de moteur, ils ne purent se mettre en route que le lendemain matin vers 11 h 20. Le retard ne leur permit pas de participer à l’assemblée de samedi, aussi le programme à Caracas fut-​il modifié en conséquence. Les principaux discours du congrès au Yankee Stadium avaient été traduits et furent prononcés en espagnol ; on présenta également des films en couleurs du congrès.

Les deux voyageurs du siège principal de Brooklyn arrivèrent à la filiale samedi soir, alors que le programme du samedi était terminé. Leur voyage de New-​York à l’aérodrome Maiquetia s’était effectué sans incident.

Le discours de frère Henschel constituait un bon début pour le programme du dimanche. Les auditeurs furent agréablement surpris de l’entendre parler en espagnol sur “ Les mensonges font perdre la vie ”. Les témoins de Jéhovah doivent dire la vérité, fit-​il ressortir, et cela publiquement, chez eux et dans les réunions.

Combien de personnes viendraient écouter la conférence publique de l’après-midi sur le sujet “ Après Harmaguédon Dieu établira un monde nouveau ” ? Frère Knorr commença à parler à 15 h par l’entremise d’un interprète, mais les gens continuaient de venir. La salle principale était remplie et bien des personnes s’étaient assises dans le patio ; il y eut en tout 942 auditeurs qui constituaient la plus grande assemblée théocratique ayant jamais eu lieu au Venezuela.

Après un repas on chanta encore des cantiques, puis les deux visiteurs firent d’autres discours qu’entendirent 733 personnes. Le serviteur de la filiale du Venezuela lut ensuite la résolution présentée le 20 juillet aux congressistes au Yankee Stadium, résolution que les frères du Venezuela adoptèrent à leur tour avec joie. Frère Knorr clôtura le congrès en faisant ressortir la nécessité pour chacun de rester attaché à l’organisation, de la maintenir pure et de vivre selon la promesse faite à Jéhovah Dieu de le servir. Les aimables propos des frères réunis, frères humbles, zélés et heureux, démontrèrent combien ils appréciaient ce magnifique congrès.

Aujourd’hui, de nombreux groupes, bien organisés, sont disséminés dans tout le pays où 31 missionnaires et quelques frères indigènes participent au service à temps complet.

COLOMBIE

Le 20 novembre, à midi, nos voyageurs survolèrent le golfe de Venezuela, au nord de Maracaïbo, et se dirigèrent sur Barranquilla où le congrès de Colombie fut ouvert par un discours prononcé par frère Knorr à la salle du Royaume.

Certains points du programme furent consacrés le jour suivant au service à temps complet. C’était réjouissant de voir et d’entendre de quelle manière plusieurs frères avaient au arranger leurs affaires pour travailler dans cette branche de service. La Société n’a que six missionnaires en Colombie, aussi est-​ce aux serviteurs à temps complet qu’incombe la responsabilité de prêcher le message dans tout le pays. L’un d’eux vend des bananes sur le marché chaque matin et prêche l’après-midi et le soir. Un autre lave du linge. Un autre encore est chauffeur de taxi et travaille par demi-journées. D’autres exercent pendant une partie de la journée leur métier de menuisier et de cordonnier. Une fillette de onze ans a suivi l’appel lancé en faveur du service à temps complet et accomplit du bon travail. La Société accorde une aide financière à quelques proclamateurs à temps complet afin qu’ils puissent se rendre dans d’autres territoires pour y former de nouveaux groupes. Grâce aux quarante proclamateurs à temps complet qui font progresser l’œuvre en Colombie, un accroissement de 31 % a été atteint l’an dernier.

En septembre et octobre, les deux premiers mois de la présente année de service, une augmentation de 20 % a déjà été enregistrée avec 439 ministres ; la moyenne des heures est excellente. Il faut probablement en chercher la raison dans le fait que les groupes de Barranquilla ont donné un très bon exemple. Seuls deux missionnaires s’y trouvent, mais ils sont particulièrement zélés et consacrent beaucoup de temps à former de nouveaux intéressés en vue du témoignage de porte en porte. En peu d’années trois groupes y ont été fondés ; ce sont d’eux que sont issus pour ainsi dire tous les proclamateurs à temps complet du pays. Une sœur de 61 ans consacre, chaque mois, en moyenne 135 heures au service.

Dimanche matin, le frère prononçant l’allocution sur le baptême souligna également la nécessité de se conduire convenablement. Dans l’Amérique du Sud l’église catholique n’a jamais insisté sur la nécessité d’avoir des mœurs. Il est difficile aux pauvres de se marier légalement par suite des prix excessifs exigés par l’église catholique ; aussi la prostitution, l’adultère et l’immoralité règnent-​ils. Il est impossible de divorcer, même pour cause d’adultère, c’est pourquoi maintes complications surgissent dans ces pays dominés par les catholiques lorsque quelqu’un commence à comprendre les principes de la Parole de Dieu, grâce à la prédication des témoins de Jéhovah. Après avoir entendu l’allocution sur le baptême, quelques frères, exposant leur cas particulier, demandèrent s’ils pouvaient être baptisés ou non. Il leur fut répondu qu’ils ne pouvaient l’être avant d’avoir réglé leur situation, soit en vivant avec une seule femme, soit en épousant celle avec laquelle ils vivent. Ces personnes recherchant la vie se déclarèrent prêtes à mettre de l’ordre dans leurs affaires et à renvoyer leur baptême à la prochaine occasion. Cinquante frères symbolisèrent leur résolution de faire la volonté de Jéhovah.

Le président de la Société fit la conférence publique sur le sujet “ Il est temps de considérer la voie de Dieu ”. La salle du Royaume était bondée, de même l’entrée ; la foule se répandit dans le spacieux patio. L’on compta en tout 655 personnes, nouveau record pour Barranquilla. Environ 500 d’entre elles restèrent pour entendre les paroles finales de frère Knorr. Il mentionna l’excellent accroissement atteint par les témoins en Colombie résolus à bénir chaque jour le nom de Jéhovah et à le célébrer à toujours et à perpétuité.

La filiale de la Société en Colombie se trouve à Barranquilla. Un jour fut consacré à régler ses problèmes et à établir un programme en vue de l’extension de l’œuvre dans ce pays. La Colombie est un grand territoire dans lequel le témoignage du royaume de Dieu doit être rendu à des millions de personnes.

À BOGOTA

Une panne de moteur retarda le départ pour Bogota. Après un court arrêt à Carthagène, pendant qu’il pleuvait à verse, nos deux voyageurs s’envolèrent vers les montagnes. L’avion prit de plus en plus de la hauteur et finit par en atteindre la crête d’où l’on aperçoit le beau plateau sur lequel est bâtie la capitale de la Colombie.

Le home missionnaire à Bogota est bien situé. De grands préparatifs avaient été faits pour la conférence “ Après Harmaguédon Dieu établira un monde nouveau ”, mais par suite de mesures prises par les autorités, la conférence dut être faite dans la salle du Royaume comme réunion privée. La population de l’intérieur du pays fait preuve de fanatisme et les non-catholiques y sont l’objet d’une grande opposition.

À 18 h 30 plus de 100 personnes se trouvaient dans la salle du Royaume à laquelle le garage et la salle à manger furent reliés au moyen de haut-parleurs. La présence de 162 auditeurs réjouit fort les missionnaires. Une autre surprise agréable fut la présentation de projections lumineuses en couleurs de l’Assemblée de la société du monde nouveau au Yankee Stadium, projections agrémentées de commentaires. Tandis que les personnes se trouvant dans la salle se réjouissaient des vérités qu’on leur exposait ainsi que des perspectives offertes par le monde nouveau de justice, il y en eut quelques-unes dehors qui étaient animées d’autres sentiments et qui manifestaient leur mécontentement au sujet de cette assemblée en cherchant à créer des troubles.

Le lendemain matin on constata que le home missionnaire portait des expressions telles que : “ À bas Jéhovah ! ”, “ Mort aux témoins de Jéhovah ! ”, “ Vive la vierge ! ” et qu’il était couvert de croix. L’enseigne en cuivre portant le nom Salón del Reino (Salle du Royaume) était tout égratignée. Il fallut laver bien des choses, toutes les portes, en particulier, afin de rendre au home son plaisant aspect. Lorsque l’instruction religieuse est si piteuse que les gens ignorent qui est Jéhovah, il faut s’attendre à de tels actes de vandalisme. Les traducteurs et savants catholiques, Espagnols ou non, savent que le nom du Souverain de l’univers figure dans la Bible. En espagnol nous le nommons Jehová.

Après avoir nettoyé les murs, les missionnaires discutèrent leurs problèmes avec les visiteurs. Ils se demandent pourquoi, dans la ville de Bogota comptant une population de 600 000 habitants, il n’y a, après huit ans d’activité, qu’une moyenne de 30 ministres chrétiens de Jéhovah. Faut-​il attribuer ce fait aux gens eux-​mêmes, à la crainte qu’ils ont du gouvernement, à un manque de sens de responsabilité ? Il est difficile de saisir les pensées des gens, mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devons poursuivre notre œuvre d’instruction et aider les personnes éprises de justice à parvenir à la maturité. C’est encourageant de constater que 91 personnes de bonne volonté assistèrent ce soir-​là à une réunion.

ÉQUATEUR

Le matin suivant le président et son secrétaire prirent l’avion pour Quito, Équateur, où un congrès devait commencer ce jour-​même, le 26 novembre. Le temps était couvert. Après peu de temps l’avion se mit à décrire des cercles au-dessus des nuages. D’après l’horaire il devait se trouver au-dessus de Quito. La capitale de l’Équateur est cachée dans une vallée entourée de hautes montagnes, aussi le pilote ne voulut-​il pas par ce temps défavorable courir le risque d’atterrir sur son petit aérodrome. Après l’avoir survolé quelques fois il se dirigea vers l’ouest et fit, 1 heure 15 minutes plus tard, un bon atterrissage à Guayaquil. Les voyageurs furent conduits à l’hôtel et apprirent que l’avion partirait le lendemain matin pour Quito. Cet arrêt imprévu permit de rencontrer les missionnaires de cette ville qui, ayant appris de Quito que les voyageurs se rendaient à Guayaquil, les visitèrent à l’hôtel.

Le lendemain matin, frère Knorr et frère Henschel survolaient de nouveau les hauts sommets des Andes et se dirigeaient vers la belle vallée verdoyante dans laquelle est bâtie Quito, la ville aux toits rouges. Une douzaine de cimes s’élèvent jusqu’à 5 000 m environ ; la ville, elle, est à 2 850 m au-dessus du niveau de la mer. Cotopaxi, le plus haut volcan du monde, est à quelques kilomètres seulement au sud de Quito. Une foule de joyeux congressistes était à l’aérodrome pour souhaiter la bienvenue aux voyageurs, contents de savoir qu’ils étaient arrivés sains et saufs.

C’était le dernier jour du congrès, qui fut réservé aux visiteurs. La session du matin eut lieu dans la salle du Royaume, celle de l’après-midi au Club Checoeslovaco-Écuatoriano où il y eut 113 personnes. Deux sœurs zélées étaient venues d’Ambato où elles consacrent chaque mois 50 heures à l’œuvre de prédication et conduisent toutes les semaines 16 études bibliques.

Le groupe de Quito s’acquitte de son travail. Dix missionnaires et 60 prédicateurs de la ville participent activement à la proclamation.

Après avoir quitté Quito, nos voyageurs Knorr et Henschel arrivèrent samedi après-midi à Guayaquil où, dans le spacieux Salón del Reino, se déroulait depuis le jour précédent un congrès enthousiaste. Le nombre des participants était graduellement monté à 189, mais lorsque frère Knorr prononça le discours final le dimanche soir, il y eut 252 personnes dans la salle.

Lorsque les premiers missionnaires arrivèrent à Guayaquil il y a cinq ans, ils n’y trouvèrent aucun témoin. Actuellement 80 participent à l’œuvre. La population accepte et étudie volontiers les publications.

Les routes étant rares en Équateur, il est difficile de se rendre d’une ville à l’autre. Malgré cela 50 frères de Manta, Riobamba et Cuenca se rendirent par camion à Guayaquil. Quelques-uns d’entre eux se firent baptiser.

Après le congrès frères Knorr et Henschel passèrent deux jours à discuter avec les missionnaires des problèmes locaux. D’autres missionnaires seront encore envoyés dans ce pays afin de faire progresser l’œuvre.

Dans ces trois pays de nombreux indices révèlent une activité accrue de la Hiérarchie catholique romaine. Des prêtres d’autres pays, surtout d’Espagne, y sont envoyés. Une lutte est engagée dans le dessein de maintenir le peuple dans la sujétion.

Jéhovah a établi sa société du monde nouveau dont les représentants sont disséminés sur toute la terre. Ils ne cherchent pas à dominer le peuple par des intrigues mais prêchent les vérités contenues dans la Bible et attirent l’attention des hommes sur l’unique espérance : le règne du Christ et le monde nouveau. Chaque année ils sont plus nombreux car les hommes manifestant la docilité des brebis sont trouvés et instruits, et tous ensemble progressent vers la maturité. Avant que le litige soit tranché le combat deviendra peut-être intense, mais Jéhovah ne laisse subsister aucun doute quant à son issue. Il éliminera la méchanceté de la terre et préservera les justes pour la vie éternelle. Dans l’Amérique du Sud des hommes en nombre croissant attendent ce monde nouveau. Ils ne seront pas déçus !

[Illustration, page 220]

13 174 proclamateurs en 1953

807 en 1942

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