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  • Est-il permis aux chrétiens de manger de la viande ?

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  • Est-il permis aux chrétiens de manger de la viande ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 15/11 p. 340-341

Est-​il permis aux chrétiens de manger de la viande ?

UN CHRÉTIEN est une personne qui s’est vouée à Dieu pour faire sa volonté et suivre les traces de Jésus-Christ. Il accomplira au mieux ce que la loi de Jéhovah exige de lui et s’abstiendra de ce qu’elle défend. Mais la viande appartient-​elle aux choses interdites au chrétien ?

Oui, disent de nombreux végétariens prétendant être chrétiens, comme par exemple les adventistes du septième jour. Selon certains végétariens, le commandement de Dieu “ Tu ne tueras point ” n’interdit pas seulement de tuer des hommes mais aussi des animaux. — Ex. 20:13.

La Bible nous fait connaître Jéhovah Dieu, notre grand Législateur, comme étant un Dieu d’amour, de justice, de sagesse et de puissance. C’est pourquoi toutes ses voies et ses lois sont droites, bonnes et justes. Quant à nous, hommes imparfaits, nous sommes incapables d’avoir plus d’amour et de justice que lui-​même ou de le surpasser en sagesse et en puissance. Bien que cela soit évident, il est cependant nécessaire de nous le rappeler, car la position prise par les personnes dont le végétarisme est basé sur des motifs religieux est en réalité une critique des voies et lois de Dieu. Une telle manière d’agir est présomptueuse.

Le végétarisme (expression qui parut pour la première fois il y a un siècle environ, bien que l’idée soit vieille d’au moins trois mille ans) peut avoir quelque valeur au point de vue de la santé ou au point de vue économique, mais si la mise à mort des animaux équivalait à la mise à mort de l’homme, c’est-à-dire qu’elle serait moralement injuste, pourrions-​nous nous représenter un Dieu de justice et d’amour portant un regard favorable sur l’offrande d’un animal faite par Abel et rejetant simultanément l’offrande végétarienne de Caïn ? Certains végétariens ayant des scrupules au sujet de l’abattage d’animaux, mais qui, en temps de guerre, revêtent un uniforme et tuent, sont semblables à Caïn qui fit une offrande végétarienne mais tua son frère. Jéhovah ne prit-​il pas plaisir aux holocaustes offerts par Noé après qu’il eut quitté l’arche ? Jéhovah n’ordonna-​t-​il pas aux Juifs de faire de nombreux sacrifices d’animaux et de manger chaque année l’agneau pascal ? N’approuva-​t-​il pas de temps à autre les sacrifices d’animaux en envoyant du feu du ciel pour les consumer ?

Jésus-Christ n’a introduit le végétarisme ni par des préceptes ni par l’exemple. Il mangea de l’agneau pascal. Il mangea aussi du poisson, même après sa résurrection. Ne prit-​il pas quelques pains et quelques poissons pour donner à manger à deux reprises, grâce à un miracle, à des milliers de personnes en les pourvoyant de poisson, donc de viande ? S’il avait été d’avis que ce n’était pas bien de manger de la viande, aurait-​il, par deux fois, rempli de poissons les filets de ses disciples, accomplissant ainsi un miracle ? Et lorsqu’il envoya ses disciples, ne leur ordonna-​t-​il pas de manger ce que les gens leur offraient et ne leur dit-​il pas que ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille mais ce qui vient de son cœur ?

Il est vrai que Paul déclara ne pas vouloir manger de viande si, ce faisant, il provoquait la chute de son frère. Remarquons cependant que dans ses lettres il montre qu’il n’est pas défendu de manger de la viande : “ Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes (Nous voyons que le végétarien est celui qui est faible et qui n’a pas atteint la maturité dans la foi). Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. ” — Rom. 14:2, 3.

Au lieu que tous cessent de manger de la viande à cause des faibles, on peut en déduire que les faibles devraient devenir assez forts dans la foi pour pouvoir également manger de la viande. Observons les paroles de Paul à ce sujet : “ Mangez de tout ce qui se vend dans les boucheries, sans faire d’enquête par motif de conscience. Car la terre et tout ce qu’elle contient est au Seigneur. Si quelque incroyant vous invite, et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous sert, sans faire d’enquête par motif de conscience. ” — I Cor. 10:25-33, Li.

De plus, tenons aussi compte des paroles prophétiques de Paul relatives aux derniers jours, lorsque quelques-uns abandonneront la foi et ordonneront “ de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière ”. — I Tim. 4:3-5.

Mais les animaux ne furent pas seulement utilisés comme nourriture. Nous lisons dans les Écritures que les hommes employèrent du cuir pour faire des outres à vin, des ceintures, des sandales et couvrir le tabernacle. Dès le commencement Dieu procura lui-​même à Adam et Ève une couverture de peaux, car les animaux ont été créés pour le plaisir, la santé de l’homme et pour lui être utiles. Il peut les employer comme animaux domestiques et, grâce à eux, se pourvoir d’œufs, de produits laitiers, de viande et de cuir. Ils n’ont pas été faits pour vivre à tout jamais, comme l’homme, mais sont “ nés naturellement pour être pris et détruits ”. — II Pi. 2:12, NW.

RÉFUTATION DES ARGUMENTS EN FAVEUR DU VÉGÉTARISME

On entend parfois cet argument : Au commencement Dieu ne donna pas de viande à l’homme. En effet, mais lorsqu’il donna aux survivants du déluge l’ordre de se multiplier, il leur permit de manger de la viande : “ Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture. ” “ Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. ” — Gen. 9:3, 4.

Le fait que Daniel et ses trois compagnons refusèrent de manger de la viande ne saurait être un argument en faveur du végétarisme, car leur refus de manger des aliments du roi était basé sur la loi mosaïque qui n’a aucune valeur pour les chrétiens. Leur attitude est tout au plus un argument touchant la santé. — Dan. 1:8-20 ; Rom. 6:14, 15.

Les végétariens citent volontiers le texte d’Ésaïe 66:3 : “ Celui qui immole (égorge, Da) un bœuf est comme celui qui tuerait un homme. ” Le contexte montre toutefois qu’il n’est pas question de nourriture mais de sacrifice. Si ces paroles constituaient une défense de manger, il ne serait pas permis à un chrétien de manger des céréales, car nous lisons dans le même texte : “ Celui qui présente une offrande (de fleur de farine, GV, marg.) est comme celui qui répandrait du sang de porc. ”

Le végétarien applique aux animaux ces paroles de Jésus : “ Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. ” (Mat. 25:40). Les animaux sont-​ils les frères de Jésus, le Fils de Jéhovah Dieu ?

Les paroles de Jésus “ Heureux les miséricordieux ” ne sauraient être utilisées en faveur du végétarisme car, ayant mangé de la viande, comme nous l’avons déjà vu, lui-​même n’aurait pas fait preuve de miséricorde. C’est une joie pour Jéhovah que d’être miséricordieux, aimable et bon, et, eu égard à ses commandements de manger l’agneau pascal et d’offrir des animaux en sacrifice et vu qu’il employa lui-​même des peaux de bêtes pour vêtir Adam et Ève, il est clair qu’il n’est pas exigé que l’homme, par miséricorde, ne tire aucun profit des animaux. — Mat. 5:7.

Désirant trouver un appui pour leur doctrine, certains végétariens affirment que les quatre rapports canoniques des évangiles ont été entièrement modifiés, qu’ils contenaient jadis de multiples références à des paroles de Jésus interdisant l’emploi de viande et de nombreux exemples de sa bonté envers les animaux. Ces affirmations sont tirées de The Gospel of the Holy Twelve (L’Évangile des douze saints), œuvre apocryphe, écrite, dit-​on, par les esséniens et traduite en anglais par un certain Ouseley. Les abondantes preuves de la canonicité des quatre évangiles caractérisent cette œuvre apocryphe comme étant une imposture manifeste, destinée à justifier les dogmes des esséniens, car elle ne fait aucune allusion à Jésus nourrissant la foule de pains et de poissons ni qu’il en mangea lui-​même. Jésus n’aurait même pas permis qu’on tuât l’agneau pascal apporté par Judas !

L’homme va toujours d’un extrême à l’autre, sans doute à l’instigation de Satan. D’une part nous constatons qu’on tue des animaux de gaieté de cœur, par plaisir, ou bien qu’on leur inflige de terribles souffrances au nom de la science médicale et, d’autre part, il existe des gens sentimentaux désirant placer les animaux au niveau de l’homme, certains d’entre eux offrant même aux créatures muettes l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle dans les cieux. La Parole de Dieu condamne les mauvais traitements dont les animaux sont l’objet, en disant : “ Le juste prend soin de son bétail. ” (Prov. 12:10). Mais elle n’a pour eux aucune espérance de vie éternelle, car pour obtenir celle-ci il faut connaître Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, mener une vie conforme à la volonté de Dieu et proclamer la vérité. Les créatures dépourvues de raison en sont incapables.

Pour appuyer leur point de vue les végétariens citent Ovide, Socrate, Platon, Plutarque, Pythagore, Aristote et beaucoup d’autres, mais ils ne peuvent s’en référer à la Bible car, selon son témoignage formel, il est permis aux chrétiens de manger de la viande.

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