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  • La Bible n’est pas un livre catholique
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
w55 1/10 p. 298-299

La Bible n’est pas un livre catholique

La Bible. Aucun livre n’a eu plus d’amis loyaux et ardents ni plus d’ennemis acharnés. À qui la devons-​nous ? Est-​elle indispensable pour le salut ou est-​elle superflue ?

“ LA BIBLE est un livre catholique. ” “ Non... la Bible n’est pas notre seul guide. ” “ L’Église est venue la première, la Bible a suivi. ” Voilà des intitulés typiques d’avis qui parurent dans les journaux et les périodiques des États-Unis en 1954 et que le Bureau d’informations religieuses des Chevaliers de Colomb y fit insérer.

Entre autres choses, ces avis déclarent : “ Les catholiques ont un amour et un respect véritables pour la Bible. Il ne pourrait en être autrement, car l’Église catholique est la Mère de la Bible. ” “ Entre le temps de la crucifixion et celui où les Écritures furent rassemblées en un seul livre, des millions avaient reçu et accepté les enseignements de Jésus-Christ... et étaient morts sans avoir jamais vu la Bible complète. ” “ Ce fut 1 400 ans avant que l’imprimerie fût inventée et que la distribution massive des Écritures devînt possible. Si le Christ avait voulu que la Bible fût le seul guide pour son enseignement, aurait-​il toléré ce délai, permettant à des millions de personnes de mourir dans l’ignorance de la Parole imprimée ? ”

L’Église catholique est-​elle la “ Mère de la Bible ” ? Et que dire du fait que les chrétiens n’auraient pas vu une Bible complète avant la fin du quatrième siècle ? Et qu’aucune distribution massive de la Bible n’aurait été possible avant l’invention de l’imprimerie par Gutenberg ? Raisonnons calmement et sobrement sur ce sujet très controversable, à la lumière de la Bible et des faits historiques.

L’Église catholique prétend être la “ Mère ” de la Bible en vertu de son Concile de Carthage, en 397, où elle fixa le canon de la Bible en ce qui la concernait. Dans ce canon, elle inscrivit, non seulement les soixante-six livres généralement admis mais encore sept livres apocryphes préchrétiens, lesquels livres “ cachés ” avaient été rejetés par le Grand Sanhédrin à Jérusalem. En ce qui concerne la valeur de ces écrits apocryphes, Jérôme, traducteur de la Vulgate latine employée par l’Église catholique romaine pendant des siècles, affirme : “ Tous les livres apocryphes devraient être évités ;... ils ne sont pas l’œuvre des auteurs dont ils portent les noms,... et ils contiennent beaucoup d’erreurs,... C’est une tâche exigeant une grande prudence que de trouver de l’or dans une masse d’argile. ”

On soutient que Jésus et ses apôtres employèrent la version des Septante des Écritures hébraïques et que cette version contenait les livres apocryphes. Cependant, la Septante n’a pas toujours renfermé ces livres, car ils n’avaient même pas été écrits au moment où la Septante commença à être traduite, en 280 av. J.-C. Par conséquent, il est permis de demander si les copies de la Septante dont firent usage Jésus et les apôtres contenaient ou non ces livres. Cependant, une chose est certaine : on ne peut trouver dans les Écritures grecques chrétiennes une seule référence aux livres apocryphes ou aucune citation extraite de ces livres. Par conséquent, la Bible dont l’Église catholique “ se fait passer pour la mère ” n’était pas dans son intégralité la Parole de Dieu.

Et ce n’est pas tout. Selon des érudits modernes tels que Goodspeed, le recueil des lettres de Paul commença avant l’an 100 de notre ère et, quelques dizaines d’années après, les quatre Évangiles étaient répandus, comme un tout. Dans six des dix anciens catalogues, remontant à une date de beaucoup antérieure à l’an 397, nous retrouvons le canon tel que nous le possédons aujourd’hui, et, au début du troisième siècle, ou 175 ans environ avant l’année 397, Origène donna ce même canon dans ses Hexaples (recueil de six versions de la Bible). Ainsi, étant donné l’accord général existant sur ce qui composait le canon de la Bible longtemps avant 397, et considérant que l’Église catholique y a ajouté sept livres apocryphes, il est clair qu’elle ne peut asseoir sa prétention d’être la “ Mère ” de la Bible.

LA BIBLE COMPLÈTE ?

Affirmer que des millions de personnes, qui avaient accepté Jésus-Christ pendant les quatre premiers siècles, moururent sans avoir jamais vu de Bible “ complète ”, c’est user de jésuitisme ou employer un argument malhonnête. À partir du temps de Moïse, le canon de la Bible se constitua jusqu’à Jean qui écrivit son évangile et ses lettres en l’an 98. Ce qui avait été écrit sous inspiration jusqu’à une certaine date était ce qui méritait l’approbation de Dieu et constituait la Parole complète de Dieu jusqu’à ce moment-​là. Il s’ensuit par conséquent que la Bible vint avant l’église, car lorsque Jésus, tête et premier membre de la véritable église, vint sur la terre, la Bible, les Écritures hébraïques, existait déjà.

Bien qu’étant le Fils de Dieu, Jésus eut continuellement recours à l’autorité de la Bible, déclarant à maintes reprises : “ Il est écrit. ” Il blâma ses ennemis parce qu’ils ne connaissaient “ ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ”. Ils avaient accès à la Parole de Dieu. Et Paul fit l’éloge des Béréens parce qu’ils contrôlaient, à l’aide des Écritures hébraïques, ce que lui, un apôtre, leur avait enseigné. — Mat. 21:13 ; 22:29 ; Actes 17:11.

De même Paul dit à Timothée, non en ce qui concerne la “ Bible complète ” de l’année 100, mais concernant les Écritures hébraïques : “ Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. ” Remarquez que la Parole de Dieu pouvait équiper complètement le chrétien pour toute bonne œuvre, longtemps avant qu’elle fût “ complète ” au sens catholique du mot. — II Tim. 3:15-17.

PAS DE BIBLE “ IMPRIMÉE ”

Selon les avis des Chevaliers de Colomb il n’y eut pas de Bibles “ imprimées ” pendant plus de mille ans, comme si cela faisait une différence qu’il y eût des copies manuscrites ou imprimées. Or, c’est un fait que les premiers chrétiens étaient de grands éditeurs de la Bible bien qu’ils vécussent mille ans avant l’invention de l’imprimerie. Ils éditèrent, ils produisirent de multiples copies qu’ils firent circuler. Alors que les religions païennes mettent l’accent sur le mystère et que les livres sacrés orientaux sont cachés à dessein au commun peuple, ce n’était pas le fait du christianisme, car, en moins de cinquante ans après sa naissance, il devint une foi qui, pour sa propagation, eut recours aux textes, non seulement en épuisant ou en employant le rouleau de parchemin mais en frayant le chemin à l’emploi du codex, manuscrit en forme de livre avec des pages et une couverture. On nous a dit que les premiers chrétiens étaient des gens qui achetaient et lisaient la Bible et, de plus, qu’ils la traduisaient et la publiaient.

Cependant, lorsque la chrétienté apostate fusionna avec la religion païenne, la philosophie de ce monde et les traditions religieuses pour former l’Église catholique, un changement se produisit. À ce sujet Goodspeed déclare : “ Au Moyen Âge, la publication de textes en tant que métier disparut pratiquement. La copie des manuscrits se poursuivit encore jusqu’à un certain point dans les Écritoires de certains couvents et palais, mais, le plus souvent, c’étaient de simples copies qui étaient faites, et il semble qu’il n’était plus question de l’ancienne production en masse ; les copies n’étaient pas écrites sous la dictée, comme elles l’avaient été dans les anciennes fabriques de livres. ” — Christianity Goes to Press.

En effet, la reproduction attribuée aux moines et autour de laquelle on fait tant de publicité n’était pas faite pour le bien du commun peuple mais pour les riches et pour le clergé. Ils faisaient des copies richement ornées et prenaient leur temps pour copier, passant souvent deux ans pour une seule copie complète qu’ils eussent achevée en un mois s’ils y avaient travaillé de façon soutenue. Certains ne produisirent qu’une seule copie dans toute leur vie. Par ailleurs, il y avait si peu de moines qui s’intéressaient à la distribution de la Bible qu’ils considérèrent l’invention de l’imprimerie comme une menace pour le monopole qu’ils exerçaient en copiant la Bible !

Cependant, on ne saurait trop blâmer le fait que toutes ces copies se faisaient en latin, et non dans la langue du commun peuple. Wycliffe et ses associés produisirent une Bible en anglais vers la fin du quatorzième siècle, et ce fut la seule Bible en anglais que le peuple put se procurer pendant 150 ans. Ses disciples firent ce qu’ils pouvaient pour l’homme ordinaire et dans sa langue. Ainsi la publication de la Bible n’eut pas à attendre que l’imprimerie fût inventée ; le commun peuple pouvait se procurer des copies manuscrites.

Et, loin de prêter son concours à ce travail, celle qui se proclame la “ Mère ” de la Bible fit tout ce qu’elle pouvait pour l’empêcher, détruisant toutes les copies qu’elle pouvait saisir, emprisonnant et brûlant sur le bûcher les traducteurs, copistes et lecteurs de la Bible, sa destruction de Bibles se poursuivant même jusqu’en ce vingtième siècle.

Les avis des Chevaliers de Colomb accordent aussi à l’Église catholique le mérite d’avoir préservé la Bible. L’humanité actuelle lui en est-​elle redevable ? Non, certainement. En premier lieu, deux des plus précieux manuscrits de la Bible existants furent découverts dans des pays non catholiques : le Sinaiticus et l’Alexandrinus. Elle ne peut prétendre les avoir préservés. Et, en second lieu, l’Église catholique est aussi peu fondée à prétendre au mérite en ce qui concerne la préservation de la Bible que l’étaient les Juifs incrédules du temps de Jésus pour ce qui est de la préservation des Écritures hébraïques.

Le grand Auteur de la Bible a été aussi son grand Préservateur. Sans se préoccuper de ce que ses ennemis ont essayé de faire pour la détruire, qu’ils soient déistes, agnostiques, athées, païens ou prétendus chrétiens, Jéhovah Dieu veilla à ce que sa promesse fût accomplie, promesse qui énonçait : “ L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole de (Jéhovah) demeure éternellement. ” Non, la Bible n’est PAS un livre catholique ! C’est le livre de Dieu. — I Pi. 1:24, 25.

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