BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w56 1/8 p. 236-240
  • Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
  • Intertitres
  • Document similaire
  • BERLIN, ALLEMAGNE du 12 au 14 août 1955
  • Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
  • Assemblée internationale de la volonté divine des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1959
  • 29e partie : Assemblées internationales (1951)
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
  • 1e partie : Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
w56 1/8 p. 236-240

Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955

NUREMBERG, ALLEMAGNE OCCIDENTALE du 10 au 14 août 1955

La plus grande et la plus internationale des assemblées des témoins de Jéhovah qui eût jamais lieu sur le sol européen se réunit à Nuremberg, cette ville ancienne, pendant la seconde semaine d’août. De toutes les parties du monde, les amis désiraient surtout assister à cette assemblée, de sorte que nous reçûmes des dizaines et des dizaines de milliers de demandes de logement émanant de soixante-deux pays. Quatre années auparavant, lors de l’assemblée internationale de Francfort, 47 432 personnes étaient rassemblées pour la conférence publique et 2 373 furent baptisées. En vue de la foule encore plus grande attendue pour l’assemblée de 1955, la vaste Zeppelinwiese (Prairie du Zeppelin) à Nuremberg, en Bavière, fut choisie. C’est là, dans la Zeppelinwiese, que le défunt führer nazi, Adolf Hitler, avait l’habitude d’opérer ses grands rassemblements militaires et politiques et de s’adresser en hurlant, de son imposante Steintribuene (tribune de pierre), aux adhérents de son parti se trouvant devant lui, dans le stade. C’est là que, comptant sur la victoire nazie, il voulait que le traité de paix de la Deuxième Guerre mondiale fût signé. Ce stade contient 84 000 places assises. En 1953 les témoins de Jéhovah y tinrent une assemblée d’un seul côté du stade, en face de la splendide tribune, avec une assistance de 55 240 personnes à la conférence publique ; près de 3 000 furent baptisées. Maintenant, le stade entier, avec sa tribune de pierre et tous ses terrains environnants furent loués pour le prix de cinq mille dollars environ.

Toute l’habileté des frères allemands fut mise en œuvre, car il fallait établir un camp tout près du stade. Ils se mirent à construire d’immenses bâtiments couverts de toile, à dresser des tentes et à niveler le sol pour une Kleinstadt (petite ville) pouvant loger 37 000 campeurs. Cinq terrains de camping furent aménagés et désignés respectivement sous des termes bibliques : Guilgal, Hébron I, Hébron II, Carmel et Rama. On pourvut, contre un prix modique, au logement de la foule, les deux sexes étant dans des tentes différentes. Près de 100 000 mètres carrés de terrain furent ainsi couverts de tentes. Les serviteurs de groupe ainsi que le serviteur de la filiale allemande d’alors et sa famille logeaient dans ces tentes. On pouvait loger 600 personnes dans chacun de ces hauts et longs bâtiments couverts de toile. Dans les camps du Carmel et de Rama, environ 4 500 petites tentes appartenant à leurs habitants surgirent en temps voulu. Les campeurs dormaient sur la paille, en litière ou enfermée dans des sacs de toile. Des centaines de tonnes de paille durent être amenées dans soixante camions, entassées dans 31 000 sacs de toile et distribuées avant le 9 août. Des toilettes devaient être aménagées en grand nombre. Il fallait aussi des tentes pour abriter les vingt-huit services affectés à la direction et au fonctionnement des activités de l’assemblée, et construire une grande cuisine, une vaste cafétéria, en plus des stands de rafraîchissements.

Des semaines à l’avance, des centaines de travailleurs avaient offert volontairement leurs services et s’étaient enrôlés pour construire les bâtiments indispensables. On traça des rues et des sentiers auxquels on donna des noms bibliques et d’autres rappelant l’organisation théocratique. Il n’y eut finalement pas moins de 800 travailleurs. C’est ainsi que l’assemblée de Nuremberg présentait les attraits d’une assemblée dans un stade, associés à ceux d’une immense ville de tentes. Pour servir aux congressistes une nourriture chaude et de goût agréable, la cuisine provisoire employa 400 travailleurs, y compris soixante-quatre cuisiniers professionnels ; il y avait soixante marmites de 200 litres pour préparer 35 000 repas, trois fois par jour, et trois wagons frigorifiques des chemins de fer. Quatre machines à laver la vaisselle, capables de laver chacune trente-deux assiettes toutes les neuf secondes, furent installées. Il y avait aussi une vraie boulangerie.

Des dispositions furent prises, non seulement pour loger des milliers de congressistes dans les camps, mais encore pour en héberger d’autres dans les hôtels et les maisons privées de Nuremberg. Cela exigea la recherche de chambres, de porte en porte, par des travailleurs volontaires. Les organisations religieuses de l’Allemagne occidentale ne voulaient pas que l’assemblée eût lieu à Nuremberg, ville de l’ancien parti de Hitler. Les autorités religieuses de la forteresse catholique de Munich (lieu du putsch manqué que Hitler avait monté dans la célèbre brasserie de cette ville) essayèrent d’amener les Pères de la ville de Nuremberg à refuser la Zeppelinwiese aux témoins de Jéhovah ; mais les autorités de Nuremberg s’indignèrent de cette intervention importune ou de cet acte d’autorité émanant de Munich, et, selon l’expression du directeur de la succursale d’une banque, ils dirent aux religionistes de Munich de s’en aller dans “ l’enfer ” de leur credo. Les organisations religieuses de Nuremberg firent connaître alors publiquement leur attitude à l’égard des témoins de Jéhovah et tentèrent de créer des difficultés en remuant des préjugés religieux. Le Bureau du Service des Congrégations de l’Église Luthérienne Évangélique en Bavière fit circuler un pamphlet de six pages expliquant pourquoi les protestants évangéliques ne devaient pas offrir de chambres aux congressistes. La première page de la brochure contenait en grosses lettres : “ Visite des Témoins de Jéhovah — Watch Tower Society — Mouvement du Monde Nouveau — Indésirable ! ” et, de l’autre côté, les simples mots : “ À détacher et à coller sur la porte ! ” Les églises usèrent de tous les moyens pour faire comprendre à leurs membres leur position à l’égard des témoins de Jéhovah. Dans des articles de journaux, des prospectus et des sermons, ils exprimèrent leur refus brutal. “ Nous devons repousser l’enseignement des “ témoins de Jéhovah ”, disait une circulaire que le clergé catholique romain avait distribuée en juillet. Mais les gens équitables et honnêtes traitèrent tout cela avec un mépris indigné et ouvrirent leurs maisons aux témoins de Jéhovah, pour recevoir les bienfaits que cela signifierait pour eux. Les congressistes logeant chez eux firent des expériences merveilleuses et contribuèrent à en amener un grand nombre aux sessions de l’assemblée, afin qu’ils voient et entendent par eux-​mêmes.

La Steintribuene, d’où les discours étaient prononcés, était ornée des symboles du royaume. L’immense édifice de marbre blanc est exceptionnel. Il a 300 mètres de long. Sa façade est ornée d’un perron de soixante-quinze marches montant vers un péristyle composé d’une double rangée de colonnes, trente-six devant, trente-six derrière, de chaque côté du centre, soit en tout, cent-quarante-quatre colonnes. Au centre s’élève une large plateforme, au milieu de laquelle se trouve la tribune des orateurs surmontée d’un dôme. Sur le baldaquin de pierre ou l’immense partie centrale, servant de fond à l’estrade des orateurs, était suspendue une grande tenture bleue aux plis souples, sur laquelle était fixé un symbole du “ sceptre de la puissance ” du Christ : une main humaine sortant d’une manche et tenant un grand sceptre de huit mètres de long, surmonté d’une couronne sous laquelle étaient quatre têtes : devant, la tête d’un homme, symbole de l’amour ; à droite, celle d’un taureau, symbole de la force divine ; derrière, la tête d’un lion, symbole de la justice, et, à gauche, celle d’un aigle, symbole de la sagesse. Ce sceptre, avec la main qui le portait, pesait 350 kilos. Au-dessus de cette draperie bleue, la partie supérieure du milieu de la Steintribuene était surmontée d’une couronne dorée, ornée de sept pointes et ayant un diamètre de onze mètres, quatre mètres et demi de haut, et pesant 350 kilos. Des fleurs en pots, de nombreux arbustes et des arbres contribuaient encore à l’ornementation de la plateforme. Au sommet de la colonnade, de chaque côté de la couronne, se détachaient en lettres d’or, bordées de rouge, de 3,4 mètres de haut, en allemand, les mots “ Royaume triomphant ”, devise de l’assemblée. Toute la décoration de la plateforme formait une vision des plus belles, le soir, lorsque les projecteurs la baignaient de lumière.

À droite, en-dessous de la plateforme, au niveau de la rue, était situé l’orchestre, composé de 180 exécutants, sous la direction d’un chef capable, tous assis sous de grands parasols rayés blanc et rouge. Devant la Steintribuene s’étendait une large rue, appelée fort à propos Rue du Royaume, qui séparait l’orchestre de l’immense stade semi-ovale. À gauche (ouest) de la Steintribuene, à une certaine distance, se trouvait l’entrée principale du stade, de chaque côté de laquelle s’élevaient deux grandes tours de garde blanches entre lesquelles était suspendue une enseigne portant les mots : ASSEMBLÉE DU “ ROYAUME TRIOMPHANT ” DES TÉMOINS DE JÉHOVAH, DE 1955.

Le stade Zeppelinwiese est un terrain de grande étendue, entouré de rangées de sièges sur une construction comportant trente-quatre tours de soutien, avec des gradins dans l’espace compris entre deux tours, et une large entrée au milieu, derrière le stade. Au sommet du mur d’enceinte, on voyait soixante et une enseignes portant les noms des pays représentés par des délégués, se succédant dans l’ordre alphabétique, en commençant par l’Alaska pour finir par l’Allemagne, dernière de la liste par courtoisie. Huit mille chaises louées, placées en ordre sur le terrain, devant la Steintribuene, augmentaient le nombre des places assises du stade. À l’intersection des rues, la circulation en direction du stade était réglementée par des frères portant un bâton blanc bleuté, qui servaient d’agents. Près de là, des poteaux, portant des pancartes, indiquaient où se trouvaient les diverses installations et commodités. À gauche (ouest) du stade, derrière une bordure d’arbres, s’étendent les eaux du lac Grosser Dutzendteich (Grand Étang de la Douzaine).

La veille de l’ouverture de l’assemblée, cinquante-six trains spéciaux entrèrent dans la gare de Nuremberg-Dutzendteich, de 6 h 11 à 22 heures, le premier venant de Paris, le dernier de la Hollande. Dans l’intervalle, d’autres arrivèrent de Suisse, d’Autriche et la plupart de l’Allemagne occidentale. Plus de quatre mille frères réussirent à venir à l’assemblée en affrontant le risque de franchir la frontière de l’Allemagne orientale sous domination communiste. Beaucoup de congressistes vinrent par avion. Grâce au système efficace en vigueur ils trouvèrent tous leurs chambres. Pendant le reste de la semaine, les rues de Nuremberg fourmillaient de congressistes portant leurs insignes distinctifs. Des tramways spéciaux supplémentaires, Dutzendteichen No 2, roulaient, bondés de témoins de Jéhovah. Les tramways portaient à l’extérieur des affiches annonçant la conférence publique.

Le mercredi 10 août, une grande foule de 63 332 personnes honorèrent l’ouverture de l’assemblée et entendirent le discours de bienvenue prononcé, le matin, par le serviteur de la filiale allemande d’alors, E. H. Frost, qui fut, pendant de nombreuses années, une victime des camps de concentration de Hitler. Oui, même le grand quotidien Times de New-​York y prêta attention, et, parmi : “ toutes les nouvelles qu’il convient d’imprimer ”, publia au bas de la 3e page de son édition du 11 août :

“ 60 000 Témoins se rassemblent. NUREMBERG, Allemagne, le 10 août (Reuter). Plus de 60 000 personnes de soixante pays participent aujourd’hui à la cérémonie d’inauguration d’un congrès international de la secte religieuse des Témoins de Jéhovah. ”

Pendant les sessions de l’après-midi du premier jour, l’auditoire, dans le stade et dans les camps desservis par les hauts-parleurs, s’éleva à 67 412. Dès que s’ouvrirent les sessions du soir, la pluie fine se transforma en averse violente, mais une grande foule resta pour écouter les orateurs ainsi que le président de la Société qui venait d’arriver. Parmi les orateurs de la journée, on en comptait cinq du Béthel de Brooklyn ; trois d’entre eux parlèrent en allemand. La pluie avait cessé lorsque le président, à la joie de l’immense foule, fit son apparition et parla sur le “ Message triomphant du “ Royaume ”. Il leur remit aussi un message imprimé : la brochure Raisons de croire en un Monde Nouveau en allemand. Donnant un rapport sur ce jour d’ouverture, le 8 Uhr-Blatt (Journal de Huit Heures) disait le lendemain, en vedette : “ La plus vaste campagne de prédication de tous les temps... Une merveilleuse discipline marque la vie du camp... Le programme des assemblées des témoins de Jéhovah se déroule avec la précision d’une horloge, et, sur le plan de l’organisation, présente quelque chose d’unique. ”

Le jeudi matin, le service dans le champ étant parfaitement organisé, soixante-quatre autobus, stationnant devant la cafétéria, emmenèrent vers leurs territoires les proclamateurs du Royaume ; d’autres endroits servirent de points de départ à d’autres proclamateurs pour se rendre dans le champ. Les journaux annoncèrent que des milliers étaient sortis dans le champ qui englobait Nuremberg, Hersbruck, Markerlbach, Cadolzburg et d’autres localités. Les Américains participèrent à ce travail et visitèrent surtout les familles américaines civiles habitant Nuremberg et Fuerth.

Ce jour-​là, des trains spéciaux partirent pour Wiesbaden, située à plus de 200 km au nord-ouest. Des milliers de congressistes purent donc visiter la filiale allemande de la Watch Tower Society ainsi que le Béthel et l’imprimerie, y compris la nouvelle adjonction avec ses grandes presses. Malgré les nombreuses absences dues à cette excursion, l’assistance de l’après-midi s’éleva à 68 400, qui entendirent le président et saluèrent la mise en circulation de quatre nouveaux tracts. Lorsque, le soir, le président parla aux 68 497 auditeurs, sur le spiritisme, l’orage menaçait, mais au-dessus de nos têtes le ciel demeura clair et le tonnerre continua à gronder au loin. Il plut en ville, mais non pas à l’assemblée.

Le vendredi matin offrit un spectacle qui émut l’âme jusqu’au plus profond d’elle-​même ; le baptême en masse. Sur l’invitation de l’orateur, les candidats se levèrent de leurs sièges placés au centre du stade, en face de la Steintribuene. Aux deux questions déterminant s’ils étaient dignes de se faire baptiser, ils répondirent par un ferme Ja ! mais le stade est si vaste qu’il fallut un long moment, semble-​t-​il, à leur réponse affirmative pour atteindre toutes les parties de l’immense auditoire, et soulever de vifs applaudissements. Ensuite, après la prière invoquant la bénédiction divine sur elle, l’immense foule des candidats se dirigea vers le lieu du baptême. En masse compacte, ils marchèrent vers la Rue du Royaume, en formation si serrée qu’elle était encombrée d’un côté à l’autre, ils se dirigèrent vers l’est, conduits par des frères brandissant des pancartes “ Pour l’immersion ”. La foule considérable leur fit signe de la main, tandis que l’orchestre jouait des cantiques du Royaume. Des milliers avançaient derrière les 4 333 candidats tandis qu’ils cheminaient lentement et quittaient la Rue du Royaume pour se rendre au Schwimmbad. Là, dans une vaste piscine peu profonde, contiguë à la principale piscine publique, quatre rangées de baptiseurs s’occupaient des candidats. Il était agréable d’observer le procédé scriptural employé là, un seul baptiseur (non pas deux) prenant un candidat et le plongeant dans l’eau, de la même manière que Jean-Baptiste, le baptiseur, plongea Jésus dans les eaux du Jourdain. Près de là, dans un bâtiment équipé de réservoirs d’eau chaude et de baignoires, on prit soin des infirmes, des invalides et des estropiés. Parmi les baptisés, le plus jeune, un garçon, avait sept ans, le plus âgé, une femme, quatre-vingt-sept ans. Un unijambiste était aussi au nombre des baptisés. Le soleil bienfaisant resplendissait tandis que le baptême en masse se prolongeait jusqu’à midi.

Cet après-midi, 74 678 personnes furent profondément émues lorsque le président prononça son discours sur “ Jéhovah est dans son saint temple ” et qu’il présenta le livre “ Les nouveaux cieux et une nouvelle terre ” en allemand.

Le soir, les congressistes entendirent une nouvelle radio-diffusée en Allemagne orientale dominée par les communistes, disant que tous les témoins de Jéhovah de la zone orientale qui assistaient aux assemblées de Nuremberg et de Berlin seraient arrêtés à leur retour. Cet avertissement communiste fut également entendu à Berlin. Les milliers de frères de l’Allemagne de l’Est ne furent pas effrayés.

À Nuremberg, une pluie abondante tomba vers 7 heures du matin, le samedi, mais le temps s’éclaircit pendant le reste de la journée, et l’assistance continua à s’élever jusqu’à atteindre les soixante-dix mille. Ce jour-​là, l’assemblée n’eut pas la faveur d’entendre le président, car il figurait sur le programme du matin, de l’après-midi et du soir de l’assemblée de Berlin. À l’aéroport de Nuremberg, à 10 h 45, cinquante-cinq congressistes, y compris des délégués des îles Philippines, de Hong-Kong, d’Australie, des îles Vierges, de l’Angleterre, du Canada et de l’Amérique, montèrent à bord d’un grand avion de transport d’Air France, “ Ciel de Champagne ”, et survolèrent bientôt l’Allemagne communiste orientale en direction de Berlin vers le nord-est. À 12 h 30, l’avion atterrit au grand aéroport de Tempelhof, dans la zone américaine de Berlin-Ouest. Les cinquante-cinq voyageurs furent reçus avec hospitalité ; on leur donna leur assignation de logement, puis ils se rendirent à la Waldbuehne (Théâtre des Bois), dans la zone britannique, où se tenait l’assemblée internationale. Nous en dirons davantage plus loin.

À l’assemblée de Nuremberg, le dimanche se révéla un jour inoubliable pour les milliers de délégués de vingtaines de pays. Le matin, le président, frère Knorr, s’envola de Berlin avec ses compagnons et arriva à 11 h 55, à temps pour faire la conférence publique à la Zeppelinwiese, à 15 h. Quand l’heure de ce discours d’importance mondiale approcha, une grande foule de personnes entrait à flots dans l’immense stade. Le nombre des congressistes porteurs d’insignes, par rapport au nombre de ceux qui entraient, diminuait de plus en plus jusqu’à ce qu’on eût l’impression que tout Nuremberg était venu ; en réalité, plus de vingt mille de ses habitants, parmi eux de nombreux hôtes des congressistes. La revue de Cologne Neue Illustrierte du 20 août déclara : “ Le “ Champ du Zeppelin ” où Adolf Hitler proclama jadis l’extermination des “ témoins de Jéhovah ” était complètement rempli. ” Quand l’orateur, accompagné de son interprète, prit place sur le podium, on l’accueillit par des applaudissements. 107 423 personnes écoutèrent la conférence avec une très grande attention, parmi elles même des sourds, installés dans une tente spéciale où un dispositif pour l’écoute avait été aménagé et où une centaine de machines enregistraient des disques pour la reproduction. Quand l’orateur cessa de parler, après avoir présenté la brochure traitant le sujet en allemand, l’immense auditoire assemblé devant lui le remercia par des applaudissements prolongés et retentissants !

Peu de temps après, un discours d’une demi-heure fut prononcé en allemand par l’instructeur-secrétaire de l’École biblique de Galaad. La pluie s’était maintenant mise à tomber. Quand le président prononça ses “ remarques finales ”, elle tombait violemment, mais les auditeurs dans le grand stade demeurèrent, enveloppés dans des imperméables, de grands parapluies tendus au-dessus d’eux ou sans rien du tout. Pendant son discours, la pluie diminua et le ciel s’éclaircit. Il lut une lettre exprimant les sentiments des frères de l’Amérique du Nord pour l’hospitalité offerte par les frères européens aux visiteurs, surtout lors de l’assemblée de Nuremberg. Il déclara aussi que les témoins de Jéhovah ne s’étaient pas assemblés là où l’ancien parti nazi se réunissait, par soif de vengeance et pour triompher de leurs anciens persécuteurs. Seules les dimensions des terrains avaient été le facteur décisif dans le choix de Nuremberg comme ville d’assemblée. Il remercia tous ceux qui, par leurs sacrifices, avaient contribué à la bonne marche de l’assemblée et parla d’un ton ému de la “ chaleur de l’amour ”.

Quand frère Knorr eut fini, la pluie avait cessé. À ce moment-​là, des milliers de congressistes étaient sortis des tentes où ils s’abritaient pour remplir la Rue du Royaume. Alors il attira l’attention de son auditoire sur un immense arc-en-ciel. Quel spectacle ! Quelle conclusion, avec la coopération de l’ouvrage même du Dieu vivant ! Les frères retenaient leur souffle ; des larmes jaillissaient des yeux d’un grand nombre. “ Il faudrait qu’une personne eût une bien forte volonté pour dissimuler ses sentiments en ce moment ”, telle était la teneur de maintes remarques. On chanta un cantique, puis une prière de remerciements fut adressée à Jéhovah pour clore l’assemblée d’une façon convenable.

Comme frère Knorr s’apprêtait à quitter la plateforme élevée, séparée de son auditoire par la large Rue du Royaume, il agita son mouchoir. La réponse fut immédiate ; la foule tout entière prit l’aspect d’une énorme touffe de fleurs blanches qui s’agitaient. D’innombrables personnes s’avancèrent, traversant la Rue du Royaume, montèrent les degrés de marbre, et se pressèrent autour de frère Knorr. Il mit longtemps pour se frayer un chemin à travers cette foule, saluant personnellement de quelques paroles aimables le plus grand nombre possible. Cette démonstration d’affection fraternelle, chrétienne, souleva d’émotion tous les spectateurs.

L’heure du départ était venue. Le zèle et l’entraînement théocratiques des frères allemands marqua aussi ce moment-​là. La marche vers les autobus et les trains, des frères qui rentraient chez eux, était dirigée par des frères et de grandes pancartes. À la gare de Nuremberg-Dutzendteich, le premier des quarante-neuf trains spéciaux (portant la marque spéciale “ Je ” et un numéro) prit le départ à 20 h 45, à destination de Sarrebruck ; le dernier train (Je 148) partit à 2 h 50 le lendemain matin.

D’après les journaux, la Zeppelinwiese ne sera plus assez grande, semble-​t-​il, pour un rassemblement ultérieur des témoins de Jéhovah. Le Maerzfeld (Champ de Mars) voisin, projet colossal qu’Hitler commença à édifier, avec des tours, un Colisée et un vaste champ de manœuvres militaires, conviendrait mieux. Mais l’assemblée de Nuremberg de 1955 fit beaucoup de bruit dans la presse. Outre l’édition spéciale destinée aux témoins de Jéhovah, la presse publia près de vingt mètres de colonnes de textes et de photos. Comme l’édition spéciale elle-​même comprenait aussi près de vingt mètres de colonnes, l’assemblée occupa une place totale de quarante mètres de colonnes dans le reportage positif de nouvelles. En collaborant avec les rédacteurs des journaux locaux, les membres du service de presse de l’assemblée apprirent à maintes reprises comment le clergé en habits noirs des deux puissantes “ églises ” s’était donné du mal pour influencer les rédacteurs afin qu’ils fissent le moins de reportages possible sur l’assemblée. Un rédacteur en chef déclara : “ Vous aurez de la peine à croire à quel point les “ Noirs ” étaient sur nos talons ! ” Les reporters, bienveillants pour la plupart, exprimèrent à maintes reprises leur étonnement de voir la façon dont l’assemblée se déroulait sans friction. Quelqu’un s’informa : “ Dites-​moi un peu ! Vous êtes-​vous exercés au préalable pour que tout se passe si bien ? ” Souvent, ces journalistes exprimaient leur dégoût pour la propagande hostile des deux grands systèmes religieux : “ Ils se sont à jamais rendus ridicules et ont contribué à ce que vous ayez, vous un très grand succès, hier, avec vos 107 000 auditeurs. ” Les nombreux délégués étrangers firent sur eux une très grande impression.

BERLIN, ALLEMAGNE du 12 au 14 août 1955

La Waldbuehne (Théâtre des Bois) de Berlin a déjà servi de lieu de réunion pour d’autres assemblées des témoins de Jéhovah. En juillet 1949, lors d’une assemblée de district de trois jours, les 17 232 témoins présents adoptèrent une Résolution de protestation contre les autorités communistes de l’Allemagne orientale, et 33 657 personnes assistèrent à la conférence publique. Puis, le 28 août 1951, après la grande assemblée de Francfort, dans l’Allemagne de l’Ouest, une assemblée d’un jour fut organisée à la Waldbuehne. En dépit de l’interdiction communiste qui frappait les témoins de Jéhovah, 13 563 se réunirent pour entendre le président et d’autres représentants de la Société ; et, le lendemain, 237 furent baptisés.

Réalisant que nos frères de la zone communiste orientale de l’Allemagne pourraient difficilement traverser sans danger la frontière de l’Allemagne de l’Ouest pour assister à l’assemblée internationale de 1955, la Watch Tower Society prit des dispositions pour qu’une assemblée eût lieu à Berlin-Ouest pendant les trois derniers jours de l’assemblée de Nuremberg. En fait, plus de 4 000 Allemands de l’Est coururent le risque de traverser la frontière pour aller à Nuremberg, mais la majorité franchit la ligne de démarcation entre Berlin-Est et Berlin-Ouest pour se rendre au magnifique lieu d’assemblée. La Waldbuehne, ou Théâtre des Bois, est un vaste amphithéâtre construit sur le flanc d’une colline entourée de splendides bois verdoyants. Il est situé dans la zone britannique, non loin du stade Olympia érigé par Hitler pour les jeux athlétiques. Du parterre inférieur, devant la plateforme, au sommet de l’amphithéâtre, la hauteur verticale est de vingt-huit mètres. Le rayon du demi-cercle des places assises est de 110 mètres. En comptant les sièges loués et disposés dans le parterre, la Waldbuehne put contenir 21 500 places assises, dans ses trois étages de gradins, supérieur, moyen et inférieur, le parterre et les loges.

De nombreux services de l’assemblée étaient installés sur le pourtour de l’enceinte de laquelle quatre sentiers descendaient vers le centre de l’amphithéâtre. À gauche, en partant de la Rue Glockenturm (Tour de l’Horloge), se trouvait une vaste cafétéria, comprenant une cuisine, un lieu pour laver la vaisselle et une tente où se prenaient les repas. De plus, il y avait tout autour des stands de rafraîchissements. Derrière la plateforme des orateurs de l’amphithéâtre, se trouvait l’orchestre, derrière un treillis sur lequel apparaissait en allemand le texte annuel de 1955. Enfin, derrière l’orchestre se dressait un grand panneau sur lequel, sur fond blanc, se détachait la devise de l’assemblée “ Royaume triomphant ”. Ce panneau abat-voix était surmonté d’une grande couronne à sept pointes, comme celle de Nuremberg. De chaque côté de cet immense panneau, on lisait le nom d’identification “ Témoins de Jéhovah ”, écrit en lettres verticales blanches. Contemplé des gradins supérieurs, l’amphithéâtre offrait un aspect magnifique.

À Berlin, il y a en tout près de 4 400 témoins, mais environ 2 500 d’entre eux se rendirent à Nuremberg par avion. C’est pourquoi la majorité de ceux qui assistaient à l’assemblée de Berlin venait de la partie orientale de l’Allemagne. Il y avait 9 122 auditeurs lorsque le représentant de la Société à Berlin, remplissant les fonctions de président de l’assemblée, prononça son discours de bienvenue, le vendredi matin. L’assistance s’éleva à 10 537 personnes, l’après-midi, pour entendre le conseiller juridique de la Société, H. C. Covington, sur le sujet “ L’activité et la vie opposées à l’inactivité et la mort ”. Il eut le grand plaisir de leur présenter les quatre nouveaux tracts en allemand. Le secrétaire-trésorier de la Société et le secrétaire-instructeur de Galaad parlèrent aussi dans la soirée. Ce soir-​là, à Berlin comme à Nuremberg, on entendit l’avertissement lancé aux témoins de Jéhovah par la radio de la zone communiste.

Le samedi matin, les événements de la journée commencèrent par le baptême de 870 personnes, c’est l’instructeur d’art oratoire de Galaad qui prononça l’allocution sur le baptême, en allemand. Le président Knorr couronna la matinée par son premier discours, à la fin duquel il présenta la brochure Raisons de croire en un Monde Nouveau, en allemand. Après que le serviteur de la filiale allemande de ce temps-​là, le serviteur de la filiale canadienne et le secrétaire du président eurent fait leurs discours, frère Knorr s’adressa l’après-midi à un auditoire de 12 122 personnes et prononça un discours dévastateur sur le spiritisme.

Le programme de la soirée commença par quinze minutes de salutations transmises par onze délégués venant respectivement de la ville de New-​York, d’Angleterre, des îles Vierges, de Hong-Kong, du Canada, d’Égypte, du Japon, du Soudan, des îles Philippines, d’Australie et de la Côte de l’Or. Ce charmant quart d’heure était présidé par le chef de cuisine du Béthel de Brooklyn, qui servait également d’interprète de l’anglais en allemand. Les Berlinois étaient ravis de voir des frères de toutes couleurs, et une grande foule de jeunes gens et de jeunes filles, qu’on ne put retenir, quittèrent leurs places et se dirigèrent vers la plateforme, formant plusieurs rangs sur toute sa longueur, juste sous le nez des délégués-orateurs, le visage levé en l’air et ouvrant, en écoutant, de grands yeux émerveillés. Ce soir-​là, ce fut le tour des auditeurs berlinois, au nombre de 13 047, de se réjouir quand frère Knorr leur présenta le livre “ Les nouveaux cieux et une nouvelle terre ”. Cinq mille exemplaires reliés, imprimés à Brooklyn, étaient prêts et furent rapidement emportés. Les habitants de la zone orientale eurent le privilège d’en recevoir des exemplaires gratuits.

Cette présentation marqua la fin du troisième et dernier discours de la journée de frère Knorr, mais, étant donné qu’il rentrait à Nuremberg le lendemain matin, il improvisa quelques paroles d’adieu, qui furent profondément appréciées. Pour ajouter à leur joie, il annonça qu’immédiatement après, le film “ La société du Monde Nouveau en action ” serait projeté pour le bien des milliers d’Allemands de l’Est qui ne l’avaient pas encore vu. C’est ainsi qu’après la prière, un écran fut dressé devant le treillis derrière la plateforme et 7 500 congressistes restèrent pour voir le film. À plusieurs reprises, pendant la projection, ils applaudirent à tout rompre.

Pour éviter d’être identifiés par les espions, les frères de la zone orientale portaient des insignes sur lesquels ne figurait aucun nom de personne ni aucune désignation de groupe. Au Théâtre des Bois, les frères de la zone orientale, n’ayant pas de recueil de cantiques du Royaume, chantaient de mémoire. Le chant, conduit par un orchestre de trente-cinq exécutants, résonnait puissamment dans cet amphithéâtre.

Le dimanche matin, l’avion de congrès spécial repartit à Nuremberg, mais le vice-président ainsi que d’autres restèrent à Berlin. Les frères sortirent en foule de leurs quartiers collectifs au stade Olympia et des autres logements pour se rendre au Théâtre des Bois afin d’assister aux sessions du matin. Les 11 114 assistants, surtout ceux de la zone orientale, furent puissamment réconfortés et fortifiés en écoutant le discours d’une heure : “ Prudents comme des serpents au milieu des loups ”, en allemand.

La conférence publique que le vice-président devait prononcer à 15 heures avait été annoncée d’une manière étendue à l’aide de prospectus et par d’autres moyens, y compris quarante-huit banderoles suspendues entre des poteaux provisoires dans tout Berlin-Ouest. Le gouvernement de la ville s’opposa tout d’abord au déploiement de ces enseignes, mais grâce au magnifique plaidoyer de l’un des sénateurs, l’objection fut écartée. Une belle présentation orchestrale régala les premiers arrivants, et 17 729 assistants remplirent, sans se serrer, la Waldbuehne, pour entendre le discours sur le sujet : “ Conquête prochaine du monde, par le Royaume de Dieu ”, en allemand. Avec une attention soutenue et en silence, ils écoutèrent jusqu’à la fin et donnèrent ensuite libre cours à leurs sentiments contenus au moment où le discours leur fut présenté sous forme de brochure.

Après la pause, le serviteur de l’assemblée s’adressa aux 15 449 personnes qui demeurèrent, sur le sujet : “ Demeurez éveillés, restez fermes, devenez forts. ” Tandis qu’il parlait, des nuées d’orage s’élevèrent et s’amoncelèrent au-dessus de sa tête. Dix minutes environ après que le vice-président eut commencé à faire les “ remarques finales ” en allemand, emmenant son auditoire dans un bref voyage à toutes les assemblées internationales de 1955, depuis Chicago jusqu’à maintenant, il se mit à pleuvoir abondamment. Des milliers de personnes quittèrent leurs places. L’eau se précipitait sur les côtés abrupts de l’amphithéâtre, pour former des mares devant la plateforme et derrière le mur d’appui des sièges inférieurs. Vers la fin de son allocution, après 18 h, la pluie diminua. Les auditeurs reconnaissants ne voulaient pas, semblait-​il, s’arrêter d’applaudir. Puis vint le dernier cantique, le No 91, “ Bénie soit Sion ! ”, la prière finale, et le royaume de Dieu avait marqué un nouveau triomphe dans les assemblées allemandes. L’assistance totale à Nuremberg et à Berlin (107 423 et 17 729) était de 125 152, et le nombre total des baptisés (4 333 et 870), de 5 203.

Ce soir-​là, les frères de la zone orientale commencèrent à rentrer chez eux en franchissant la ligne de démarcation de Berlin éprouvé par la guerre ; du côté communiste de cette ligne, se trouvent des écriteaux sur lesquels on peut lire : “ Ici commence le secteur démocratique de Grand-Berlin. ” Puissamment exaltés et fortifiés, les frères retournèrent dans la crainte du Dieu tout-puissant, et non de l’homme faible. L’après-midi suivant, le vice-président se rendit aux bureaux de la station de radio américaine de Berlin RIAS (Radio-caster in American Sector). Là, il enregistra un discours de 14,5 min en allemand sur le royaume de Dieu, dont les paroles finales s’adressaient directement aux frères de l’Allemagne orientale pour les encourager et les assurer que nous ne les oublions pas dans nos prières. Ce discours devait être retransmis par RIAS pendant l’“ Heure du Culte ”, le dimanche 18 septembre. Ainsi en fut-​il. Ce splendide message fut même entendu aux Pays-Bas. À ce moment-​là, 1 400 frères étaient enfermés en Allemagne orientale, et le premier frère dont les persécuteurs communistes s’emparèrent en 1951 venait de mourir, en gardant son intégrité, à la suite de traitements brutaux. Le samedi 13 août 1955, l’édition de 8 Uhr-Blatt (Journal de Huit Heures) sortit avec des titres en rouge, au haut de la première page : “ Les Témoins de Jéhovah sont pourchassés et arrêtés. ” Puis, en gros caractères noirs : “ Vague de terreur dans la zone soviétique. Berlin, 13 août. Une nouvelle vague de terreur contre les adhérents de la société religieuse des témoins de Jéhovah règne dans la zone soviétique. Après un calme de plusieurs mois, les informations sur les nouvelles persécutions des croyants se multiplient au cours des derniers jours. On estime que plus d’un millier d’entre eux se trouvent dans les prisons soviétiques allemandes et les maisons de correction. La plupart des prisonniers doivent accomplir un travail forcé... (Page 2 :) Depuis 1951, la société est interdite dans la zone soviétique par les détenteurs communistes du pouvoir... En dépit de toutes les interdictions et persécutions, ceux qui détiennent le pouvoir en zone soviétique n’ont pas réussi jusqu’à présent à briser la solidarité qui règne parmi les croyants. Il ne leur est plus possible d’organiser des manifestations publiques... La foi et leur attachement commun leur donnent une force dont les chefs de la SED n’ont pu triompher jusqu’à maintenant... Il est émouvant de voir comment des familles entières venant de villages les plus reculés arrivent ces jours dans le secteur libre de Berlin... À maintes reprises, le Service de Sécurité de l’État a essayé d’envoyer la police secrète et des agents parmi les témoins de Jéhovah. Les procès dans lesquels on recourt à la terreur parlent un langage clair. Cependant, la foi continue à vivre par delà les murs des maisons de correction. ”

(À suivre.)

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager