Le culte chrétien et la préservation de la vertu
“ Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. ” — Phil. 4:8.
1. En quoi les amis de la justice trouvent-ils aujourd’hui une garantie ?
LES hommes sont environnés des témoignages de l’existence de Jéhovah Dieu ; ils ne peuvent s’y dérober. On a mis en doute la suprématie divine, on a voulu l’amoindrir, néanmoins elle demeure inébranlable et offre une garantie totale à tous les adorateurs de Dieu (Ps. 14:1 ; 53:2-5 53:1-4, NW). Cela se vérifie-t-il à notre époque où les temps sont si difficiles et où l’homme en général n’a aucun amour pour Dieu ? Oui, cela se constate particulièrement de nos jours, car les excès d’injustice commis de tous côtés constituent le signe de la délivrance des amis de la justice de Jéhovah et mettent en relief la droiture de Dieu. — Luc 21:28-33 ; Psaume 36.
2. Qui apprécie la vertu ? Que faut-il faire ?
2 Les hommes ne savent comment résoudre les problèmes de leur temps, mais non parce que leurs pensées sont fixées sur les choses vertueuses. Au contraire, leur perplexité provient de leur refus de se conformer à cette recommandation : “ Que (...) ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. ” (Phil. 4:8). Il est de fait que de nos jours la vertu n’est estimée à son juste prix que par une minorité. Et vous ? Désirez-vous vous éloigner des hommes sans vertu ? Le passage prophétique suivant est significatif : “ Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. ” (II Tim. 3:1-5). Ce texte dépeint les hommes sans vertu que le chrétien doit fuir. Il montre le contraste, l’incompatibilité entre ce qui est vertueux et ce qui ne l’est pas.
3. Qu’est-ce qui atteste que les qualités de la vertu existent ?
3 Si les choses constituant les éléments de la vertu n’existaient pas, le passage biblique en question serait sans vigueur. Mais la vertu existe. Le fait qu’il y a des luttes et des controverses entre la justice et l’injustice atteste à lui seul l’existence des bonnes qualités de vertu. La controverse impliquant la vertu ressort encore dans Tite 1:16 où il est dit : “ Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre. ” En conséquence, la Parole divine révèle l’injustice, l’iniquité, l’opposant à Jéhovah Dieu et sa justice, aussi le présent monde a-t-il beau protester de sa piété, ses paroles attestent qu’il n’est pas en accord avec Dieu.
4. Comment la vertu et les controverses à son sujet attestent-elles l’existence de Jéhovah, le Dieu juste ?
4 Les matérialistes ennemis de la Bible ne peuvent nier l’existence des principes de la vertu. Par leur profession de matérialisme et par leurs efforts pour exclure la divinité de Jéhovah, manifestée par ses œuvres, ils essaient aussi de bannir la vertu. Pour nier Dieu, il leur faut nier les hautes valeurs morales ; ou pour nier les hautes valeurs morales, il leur faut nier l’existence de Jéhovah. Une telle dénégation est une impossibilité. La vertu et les hautes valeurs morales ne procèdent pas de la matière inanimée ni de la création animale, lesquelles ne sont pas à la ressemblance et à l’image de Jéhovah. C’est l’homme qui fut créé à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gen. 1:26, 27). Si l’homme n’avait été créé de la sorte, s’il était semblable à la création animale ou inanimée, il ne se trouverait pas engagé dans une controverse impliquant la vertu. Le seul fait qu’il se trouve dans ce cas atteste l’existence d’un Dieu vertueux ; s’il en était autrement, les vertus et les controverses à leur sujet n’auraient jamais existé.
5. Faites ressortir un trait distinctif entre l’homme et la création inférieure et montrez quelles choses cette différence nous permet d’obtenir.
5 Si l’homme était comme le poisson, l’oiseau, les animaux, pourquoi son vocabulaire contiendrait-il des mots désignant la vertu, la moralité, l’intégrité, la foi, l’espérance, la loyauté, l’honnêteté et les autres qualités de culte ? Les animaux ne professent ni ne pratiquent ces qualités. Elles sont particulières à l’homme et le fait qu’elles sont là atteste l’existence de Jéhovah, qu’il est un Dieu juste et que les esprits matérialistes se fourvoient. C’est des hommes et des organisations qui désobéissent à Dieu, qui outragent son nom, qu’il faut s’éloigner ; alors on obtiendra la faveur divine et la vie !
6. Quel genre de Dieu est Jéhovah ? Qu’a-t-il préservé ?
6 Jéhovah est un Dieu d’amour, de justice, de sagesse et de puissance. C’est un Dieu d’intégrité, de confiance, de loyauté, d’honnêteté et de pureté. En fait, les termes qui expriment les pensées nobles de l’homme, sa façon de comprendre et d’apprécier ces bonnes et hautes qualités, sont impuissants à décrire pleinement la justice de Jéhovah. Non seulement ces hautes qualités existent, mais le fait qu’elles sont accessibles aux humains constitue une merveilleuse garantie pour tous les amis de la justice. Le Tout-Puissant a toujours veillé à la préservation de son culte sur la terre. La préservation de l’adoration de Dieu a signifié la préservation de la vie humaine. Cela a aussi signifié la préservation de la vertu, de sorte qu’il est possible de nos jours d’en faire “ l’objet de nos pensées ”.
7. Décrivez l’organisation théocratique et l’une de ses particularités.
7 En sa double qualité de Dieu et Roi de ceux qui le servent et l’adorent, Jéhovah est le grand Théocrate, le Dieu-Souverain. C’est sous le règne de ce Théocrate juste que l’homme fut appelé à l’existence. L’immense disposition où Jéhovah occupe la première place à titre de Théocrate et où les créatures justes le servent et lui rendent le culte, constitue une organisation théocratique. Une des particularités de cette organisation consiste à retrancher invariablement de son sein les créatures et les organisations qui refusent d’être vertueuses, de soutenir les principes de la justice propres à la communauté théocratique.
8. Citez des cas de retranchement et de préservation.
8 Un exemple de l’opération de ce principe se trouve dans l’exclusion de l’homme hors de l’Éden (Gen. 3:23, 24). Plus tard il y eut un autre grand retranchement quand la terre fut purifiée par l’eau, qui engloutit un monde impie. Cette purification opéra une préservation : la préservation de la vie humaine et animale, du culte de Jéhovah, qui ne fut pas aboli, et la préservation de la vertu. Il ne peut y avoir aucun doute au sujet des qualités d’intégrité et d’adoration impliquées à l’époque du déluge. — Gen. 6:5-22.
9. Pris individuellement, que devaient faire les hommes à propos de la vertu ? Pourquoi ?
9 L’homme était impuissant, totalement dépendant de Dieu pour être béni pendant sa vie temporaire et pour se voir offrir quelque espérance de vie éternelle. Jéhovah avait indiqué son dessein d’effectuer une délivrance pour la justification de son nom, mais en ce qui concernait les hommes pris individuellement chacun devait prendre des mesures et montrer qu’il possédait les qualités de vertu. S’ils ne faisaient aucun effort en ce sens, les humains ne se trouveraient pas du côté de Jéhovah, du côté de sa suprématie pour la justification divine. Une voie d’injustice est une dénégation de la justice et par conséquent un reniement du Dieu juste. S’il persiste dans cette voie, l’homme prouve qu’il se désintéresse de la justice et du monde nouveau où doit régner la droiture (II Pi. 3:11-13). Le grand retranchement opéré par le déluge ayant pris place dans l’histoire, les survivants et leurs descendants avaient la merveilleuse occasion de soutenir les choses approuvées de Dieu. Cette ligne de conduite constituait le culte de Jéhovah, l’exercice de la vertu impliquant l’attribut fondamental de l’amour et le maintien de l’intégrité, la foi en la parole de Jéhovah, la sûre espérance en ses promesses, la loyauté envers lui et sa cause, l’honnêteté à son égard et à l’égard du prochain, les bonnes mœurs.
LA PRÉSERVATION TYPIQUE
10. Quels privilèges furent donnés à Israël ?
10 Progressant dans l’accomplissement de son dessein et se servant de personnes s’identifiant de leur plein gré avec sa cause et son culte, Jéhovah organisa la nation théocratique typique d’Israël. Lorsqu’il délivra les Israélites de la servitude égyptienne, instituant une image, Jéhovah accomplit le retranchement ou l’exclusion de tout un monde païen, dont il sépara Israël. La nation typique d’Israël devait garder sa pureté pour le culte du seul vrai Dieu, préservant ainsi derrière ses frontières les hautes qualités de la pure adoration, les vertus de la justice.
11. Expliquez le but et l’évolution de la procédure judiciaire en Israël.
11 La loi divine fut donnée à Israël par Moïse le médiateur et elle était basée sur les principes de la justice, lesquels sont immuables. Jéhovah était le Dieu d’Israël, le Législateur, le Roi et le Juge de la nation (És. 33:22). Pour empêcher toute infraction des principes justes par suite d’un mauvais jugement ou d’une action égoïste, les problèmes tant personnels que nationaux furent soumis à Moïse qui devait les trancher. C’était un homme dirigé par l’esprit de Jéhovah et se conduisant conformément aux principes de la loi divine. Mais bientôt la tâche fut trop grande pour un seul homme et Moïse se mit en devoir, avec l’approbation divine, de diviser l’autorité judiciaire religieuse, conférant à d’autres hommes des charges dans l’organisation théocratique. Ils l’aidèrent à appliquer la loi divine et à résoudre les affaires petites et grandes. Les positions occupées par Moïse et les hommes désignés par lui n’étaient pas des postes honorifiques ; c’étaient des charges importantes, d’une utilité pratique et qui devaient promouvoir l’application équitable des lois. À propos des nominations théocratiques, il est dit : “ Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Ils jugeaient le peuple en tout temps ; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes. ” — Ex. 18:25, 26.
12. En ce qui concerne la loi divine, quelle responsabilité était assumée par Israël ?
12 C’était la loi de Jéhovah qui gouvernait l’organisation d’Israël. Les responsables de l’organisation enseignaient la loi au peuple et ce dernier avait la responsabilité de s’informer par lui-même à propos de la loi divine. Les Israélites savaient quels étaient les principes de l’adoration et ils en connaissaient l’application détaillée par rapport aux affaires prévues par la loi, des affaires d’ordres national, familial et personnel. Des dispositions furent prises pour l’expiation des péchés et des défaillances de la chair déchue de la nation. Les diverses particularités de la loi devaient garder la nation en harmonie avec Dieu. Cette dernière devait l’adorer, reconnaître en tout temps sa divinité, garder la qualité d’amour pour Dieu et pour le prochain et les éléments de la vertu en toute chose. Jéhovah ne permettrait pas que son culte et les bonnes qualités de son adoration fussent éliminés de la terre ; il veillerait à ce que ces choses fussent préservées parmi la nation typique d’Israël.
13, 14. Quelles mesures rigoureuses étaient prévues ? Dans quel but ?
13 Parfois il était nécessaire de prendre des mesures rigoureuses pour préserver ces bonnes qualités. On ne pouvait compromettre les règles théocratiques pour plaire à ceux qui préféraient l’injustice à la justice. Les coupables, lorsqu’ils dépassaient les limites des dispositions expiatoires, étaient mis à mort et la communauté d’Israël avait une responsabilité directe dans leur mort. La religion ou culte n’était pas séparée des affaires gouvernementales ou économiques de la nation, parce qu’il fallait reconnaître Jéhovah dans toutes les formes de la vie nationale. Ainsi la loi disait : “ S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur (...) en disant : Allons après d’autres dieux, — des dieux que tu ne connais point, — et servons-les ! tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme (...) Ce prophète ou ce songeur sera puni de mort (...) Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. ” — Deut. 13:1-5.
14 La peine de mort ne frappait pas seulement le prophète ou le faiseur de songes, car “ si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou ton ami que tu aimes comme toi-même, t’incite secrètement en disant : Allons, et servons d’autres dieux ! (...) tu n’y consentiras pas, et tu ne l’écouteras pas ; tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l’épargneras pas, et tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir ; ta main se lèvera la première sur lui pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple ensuite ; tu le lapideras, et il mourra, parce qu’il a cherché à te détourner de l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de la servitude. Il en sera ainsi, afin que tout Israël entende et craigne, et que l’on ne commette plus un acte aussi criminel au milieu de toi. ” (Deut. 13:6-11). Et si une communauté entière se livrait au mal et se tournait contre le culte du juste Dieu Jéhovah ? Toute la communauté devait être livrée à l’extermination. — Deut. 13:12-18.
15. Définissez la vertu et montrez comment la religion est impliquée dans la pratique de la vertu.
15 Ces dispositions devaient garder la pureté de l’adoration de Jéhovah, inciter à l’observation de ses commandements justes et préserver ainsi les qualités de la vertu en général. La vertu a rapport avec l’action ou pratique morale conforme aux règles de l’intégrité, de la droiture de conduite, de la rectitude et de la moralité. Ce n’est pas seulement s’abstenir du mal mais cela implique aussi une qualité active ou puissance de force, de courage et de valeur, quelle qu’en soit la nature : physique ou morale. La vertu a rapport avec tout ce qui est excellent : le mérite, la valeur, la chasteté, la pureté. Comme le Dieu juste est l’auteur de tous ces principes vertueux, son culte y est impliqué, et se détacher de son adoration, c’est se détacher de la vertu. Aussi l’extermination des adorateurs de démons en Israël avait pour but la préservation de la pure adoration et de la vertu.
16. Comment la loi relative à l’orgueil ou à la présomption accentue-t-elle la pure adoration ?
16 Le dix-septième chapitre du Deutéronome esquisse les procédures où les Israélites devaient avoir le courage de porter témoignage contre tout homme abominable à Jéhovah et aussi le courage de poser les premiers la main sur les coupables pour les mettre à mort, action que devait suivre tout le peuple afin d’ôter le mal de son sein. (Deut. 17:7.) Ceux qui se trouvaient en désaccord avec les justes jugements des prêtres devaient eux-mêmes être mis à mort. “ Si une cause (...) te paraît trop difficile à juger (...) tu te lèveras et tu monteras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, choisira. Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui remplira alors les fonctions de juge ; tu les consulteras, et ils te feront connaître la sentence. Tu te conformeras à ce qu’ils te diront dans le lieu que choisira l’Éternel (...) Tu te conformeras à la loi qu’ils t’enseigneront et à la sentence qu’ils auront prononcée ; tu ne te détourneras de ce qu’ils te diront ni à droite ni à gauche. L’homme qui, par orgueil, n’écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir l’Éternel, ton Dieu, ou qui n’écoutera pas le juge, cet homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël, afin que tout le peuple entende et craigne, et qu’il ne se livre plus à l’orgueil. ” — Deut. 17:8-13.
17. Que devait préserver ces particularités de la loi ?
17 Ce n’était pas là se montrer avide de sang. C’était une mesure de la part de Jéhovah pour préserver la lignée de la Postérité de la promesse qui aboutit à Jésus-Christ. Par cette disposition expiatoire et la fonction sacerdotale remplie par ce fidèle serviteur de Jéhovah, les hommes ont la possibilité d’acquérir la vie éternelle dans le monde nouveau de la justice. Nous rendons grâces à Dieu de ce qu’il a pris des mesures positives pour préserver la pureté de la lignée de la Postérité de la promesse et également sa pure adoration sur notre planète.
18. Quelles transgressions étaient interdites, les littérales ou les symboliques, ou bien les deux ?
18 Parmi les péchés et transgressions individuels qui étaient condamnés par la loi divine donnée à Israël et que devaient fuir ceux qui voulaient adorer Jéhovah en pureté et en vérité, il y avait le vol, l’adultère et l’ivrognerie, pour n’en nommer que trois. Ces infractions littérales de la vertu étaient non seulement des iniquités en elles-mêmes mais elles furent aussi adoptées scripturalement comme symboles de péchés spirituels, c’est-à-dire de péchés n’ayant pas de relation avec les choses matérielles affectant les rapports de l’individu avec Jéhovah Dieu, mais ayant trait aux choses invisibles affectant de telles relations. Cependant les transgressions littérales, même après qu’elles symbolisèrent des infractions spirituelles, n’étaient pas tolérées en Israël. Cela est souligné par rapport à l’organisation chrétienne qui fit son apparition à la clôture de l’alliance de la loi mosaïque sous laquelle Israël fut organisé.
L’ANTITYPE CHRÉTIEN
19. Quel grand changement Jéhovah opéra-t-il par Jésus-Christ ?
19 Progressant dans l’accomplissement de son dessein qui devait faire éclater la sainteté de son nom, Jéhovah arriva au temps où il ferait se terminer et s’accomplir prophétiquement en son Fils Jésus-Christ la loi donnée à Israël. Jésus inaugura le développement de choses nouvelles, différentes de la nation typique d’Israël, à savoir la véritable organisation chrétienne théocratique. L’alliance de la loi avec Israël prit fin avec Jésus-Christ et ne fut plus en vigueur depuis sa mort et son ascension au ciel, mais il n’en reste pas moins que les justes principes de la loi subsistent toujours et ont un effet encore plus grand sur les membres de l’organisation chrétienne. Avec le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ pour base, Jéhovah développa la nouvelle assemblée chrétienne sous la nouvelle alliance.
20. Quant à la vertu chrétienne, que peut-on dire expressément ?
20 “ Dieu (...) nous a qualifiés pour être ministres d’une nouvelle alliance, non d’un code écrit, mais de l’esprit ; car le code écrit condamne à mort, mais l’esprit donne la vie. ” (II Cor. 3:2-6, NW). Notons que Paul ne dit pas ici qu’il y a une lettre de la loi et un esprit de la loi, qu’il y a un contraste entre les deux et que, par conséquent, nous pouvons enfreindre la lettre de la loi divine mais en garder l’esprit. Tel n’est pas le cas. Paul indique ici qu’il y a une différence entre le code écrit de la loi donné à Israël par Moïse et l’esprit de Dieu. L’esprit de Dieu reposant sur les chrétiens développe en eux les fruits de la justice et les met à même de rester séparés de ce monde impie. Le code écrit condamna les Israélites à mort, mais l’esprit de Dieu, par l’opération de la nouvelle alliance basée sur la rançon de Jésus-Christ, mène à la vie éternelle. Voilà le contraste. Pouvons-nous supposer un instant que s’il était interdit aux Israélites sous l’alliance de la loi de pratiquer les choses impures commises par les nations, pareille défense ne s’adresse plus aux chrétiens ? Certes non. Au contraire, les commandements chrétiens positifs ordonnant de pratiquer la justice ont plus de force que les commandements négatifs de la loi mosaïque ; et l’esprit de Dieu reposant sur ceux qui l’adorent au sein de la société du Monde Nouveau les rend capables de garder leur intégrité avec l’espérance d’acquérir la perfection dans la justice dans le glorieux avenir.