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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 1/11 p. 643-644

Quelle est l’excellence de votre vertu ?

ON N’APPRÉCIE guère aujourd’hui la valeur de la perle qu’est la vertu. La recherche du plaisir et l’appât du gain ont relégué cette qualité à l’arrière-plan dans la vie de l’immense majorité des gens. Toutefois, la Bible révèle que la vertu est l’une des conditions fondamentales requises des chrétiens. Elle leur conseille d’ajouter “à votre foi la vertu, à votre vertu la connaissance”, et de continuer de songer à “toutes les choses qui sont vraies, (...) chastes, (...) tout ce qui est vertu”. — II Pierre 1:5 ; Phil. 4:8.

On a défini la vertu de la façon suivante : “Pratique ou action morale ; conformité à un principe du bien ; (...) excellence morale ; intégrité de la conduite”. On nous dit encore que la vertu est “la bonté morale” et “le contraire du vice”. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot rendu par vertu est arétê qui, selon les hellénistes, signifie “valeur intrinsèque, bonté morale, vertu, (...) toute excellence morale particulière”. Par ailleurs, au mot vertu est attachée l’idée de force morale, de virilité, ce que l’on retrouve du reste dans le mot français “virilité”, qui a la même racine latine que lui. La vertu est donc comparable à un métal solide, comme le fer qui a été trempé, c’est-à-dire refroidi à plusieurs reprises après avoir été porté à une haute température, et qui est devenu de l’acier. La trempe accroît non seulement la ténacité du fer, mais encore sa dureté, rendant ce métal beaucoup moins susceptible de se casser sous la pression.

Certaines personnes se jugent vertueuses du fait qu’elles ne semblent pas avoir violé l’un quelconque des Dix Commandements. Mais n’est-​ce pas tout au plus une attitude négative ? En outre, même dans cette sorte de vertu, il y a des mérites différents. Ainsi, une personne peut ne pas voler simplement parce qu’elle a hérité de grandes richesses. Elle n’a que peu de mérite à cela, et celui qui s’abstient de voler pour la simple raison qu’il n’en a pas l’occasion n’a pas plus de mérite.

D’autre part, il y a des personnes qui s’abstiennent peut-être de voler parce qu’elles sont excessivement fières d’être “meilleures” que les autres. Elles font penser au Pharisien de la parabole de Jésus qui priait ainsi : “Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, extorqueurs, injustes, adultères, ou même comme ce percepteur d’impôts. Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de toutes les choses que j’acquiers.” Mais cet homme était-​il vertueux aux yeux de Dieu ? Non, selon Jésus. — Luc 18:9-14.

Par ailleurs, il se pourrait que la crainte des conséquences, du châtiment ou du déshonneur, soit le seul élément de nature à dissuader quelqu’un de voler. Bien que tous ces facteurs constituent un fondement convenable pour la vertu, cette dernière n’est pas de la plus haute qualité si elle est établie sur eux seuls. Il est permis de dire d’une telle vertu qu’elle est principalement édifiée sur l’intérêt personnel et qu’elle est une manœuvre habile plutôt qu’une question de principe. L’apôtre Paul souligne ce point quand il conseille aux chrétiens d’obéir aux lois du pays, non seulement à cause du courroux ou de la crainte du châtiment, mais “aussi à cause de votre conscience”. — Rom. 13:5.

La vertu atteint un degré encore plus élevé quand elle est fondée sur notre amour pour notre Créateur, Jéhovah Dieu, et la crainte de lui déplaire, ainsi que l’a souligné un psalmiste inspiré, en disant : “Vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal !” En effet, il nous faut aimer le bien et haïr réellement le mal, la méchanceté, ce qui déplaît à Dieu. Jésus-Christ possédait cette sorte de vertu quand il était sur la terre ; nous lisons à son sujet : “Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté.” Son amour du bien et sa haine du mal étaient si puissants qu’ils lui permirent de résister à toutes les attaques que le Diable fut en mesure de lancer contre lui sous la forme de tentations et de persécutions. — Ps. 97:10, AC ; 45:8 45:7, NW ; Héb. 5:8.

Non seulement l’amour de la justice et la crainte de déplaire au Créateur aideront quelqu’un à éviter le mal, mais encore ils l’inciteront à se montrer positif dans la pratique de la vertu. Après tout, à proprement parler, vertu ne signifie pas simplement absence de défaut. Effectivement, la vertu, qui est souvent désignée dans les Écritures sous le nom de droiture, n’est pas seulement une forme de bonté négative. Jésus attira l’attention sur ce fait quand il résuma la loi de Moïse dans les termes positifs suivants : “Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous devez les faire de même pour eux ; c’est là, en fait, ce que signifient la Loi et les Prophètes.” — Mat. 7:12.

C’est pourquoi il est possible de tenir pour innocent un jeune enfant en raison de son âge, sans pour autant le considérer comme vertueux. À la vérité, il faut qu’un enfant soit très jeune pour être jugé innocent seulement en raison de son âge, car aujourd’hui nous entendons parler de crimes perpétrés par des enfants de six ans. L’un d’eux a, de propos délibéré, tué son père avec un fusil de chasse ; un autre a volontairement tiré sur un de ses camarades de classe, le blessant mortellement. De tels enfants posent des problèmes à la police et aux tribunaux, car il n’y a pas de lois visant de tels crimes commis par des jeunes. — New York Times du 24 octobre 1967 ; New York Sunday News du 19 novembre 1967.

Les paroles que Jésus adressa à un jeune chef juif soulignent bien le côté positif de la vertu. Ce jeune homme était venu demander au Maître ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle ; il était manifestement satisfait de lui-​même parce que, de toutes les lois données par Moïse, il avait observé la plupart de celles qui étaient négatives. Cependant, Jésus lui montra ce qui lui manquait ; une bonté ou vertu positive. “Donne (...) aux pauvres, (...) et viens à ma suite”, lui dit-​il ; mais une telle excellence de vertu n’intéressait pas ce jeune chef, car “il devint triste et s’en alla affligé”. — Marc 10:17-22.

Il est donc évident qu’il y a différentes sortes de vertu, et toutes n’ont pas la même qualité. Il y a la vertu négative, consistant à se contenter de s’abstenir de la méchanceté ou de ne pas faire de mal aux autres, et celle qui est une manœuvre plutôt qu’une question de principe. Jésus-Christ dit à ce propos : “Si votre justice n’abonde pas plus que celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez en aucune façon dans le royaume des cieux.” (Mat. 5:20). Pour préserver la perle qu’est la vertu et obtenir la récompense qui l’accompagne, c’est-à-dire la vie éternelle, il nous faut en préserver la qualité, en cherchant sans cesse à l’améliorer. Nous ne devrons jamais être entièrement satisfaits de notre vertu. Il nous faut constamment suivre le conseil suivant : “Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.” — I Cor. 10:12.

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