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  • Pourquoi manquent-ils de ministres ?

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  • Pourquoi manquent-ils de ministres ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1959
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1959
w59 1/4 p. 111-112

Pourquoi manquent-​ils de ministres ?

Aujourd’hui un manque de pasteurs et de prêtres se fait sentir dans la chrétienté, même dans les pays où règne une “ haute conjoncture religieuse ”. Comment expliquer ce paradoxe ?

“ NOUS manquons de ministres ! ” Tel est l’avertissement lancé par une importante revue mensuelle protestante des États-Unis, The Christian Herald, dans son édition de décembre 1957.

Et elle nous donne quelques chiffres impressionnants pour appuyer sa déclaration. Elle montre que près d’un quart des 308 000 paroisses des États-Unis sont sans pasteur à poste fixe. L’église méthodiste vient la première, avec un manque de près de 16 000 ministres. Les Baptistes du Sud, de près de 6 000. Il en manque aux Disciples du Christ plus de 3 700. D’autres groupes baptistes, les Luthériens, les Épiscopaliens et les Adventistes du septième jour souffrent également d’une pénurie sérieuse. Dans un certain nombre de dénominations, plus d’une centaine, le nombre des ministres qui meurent, démissionnent ou se retirent chaque année est plus élevé que celui des ecclésiastiques embrassant le ministère.

Les églises protestantes ne sont pas les seules touchées par la question. La même édition du Herald déclarait que l’Église catholique romaine aux États-Unis souffre d’un manque de plus de 5 000 prêtres de paroisse. Cette pénurie ne se limite pas aux États-Unis. D’après McManus de la Cathédrale St-Patrick, le manque de prêtres est mondial. Dans certaines régions de l’Amérique du Sud, les catholiques romains voient leur prêtre deux fois par an seulement, quand il les visite au temps des fiesta. La situation au Venezuela, où il n’y a qu’un prêtre pour 11 000 catholiques romains, révèle bien la pénurie qui existe dans ces pays.

En nous tournant vers l’Europe, nous découvrons qu’en France, en grande partie catholique romaine, plusieurs milliers de paroisses n’ont pas de prêtre de l’endroit. Même en Italie, la situation devient sérieuse. Pendant les quatre-vingt-cinq dernières années, la proportion des prêtres à la population catholique est passée de un prêtre pour 175 catholiques à un prêtre pour plus de 1 000, le nombre des prêtres étant tombé de 150 000 à 47 000 au cours de cette période.

Pourquoi cette baisse générale dans le nombre des ecclésiastiques protestants et catholiques ? Et surtout pourquoi aux États-Unis où la religion organisée se vante communément d’avoir atteint la position la plus élevée de tous les temps sous le rapport du nombre, de la richesse et du prestige ? D’après les faits qui se présentent, il ressort que moins de jeunes gens entrent dans les séminaires théologiques et qu’un plus grand nombre de prédicateurs démissionnent pour exercer une autre profession. Mais pourquoi ?

POURQUOI LA CARRIÈRE ECCLÉSIASTIQUE N’EST PAS CHOISIE

Pourquoi moins de jeunes gens aujourd’hui embrassent-​ils la carrière de ministre ou de prêtre ? The Christian Herald s’en prit aux “ laïques ”, aux parents en particulier. Il cita les paroles d’un ecclésiastique qui aurait dit : “ Mes ouailles veulent bien voir des jeunes gens entrer dans l’œuvre chrétienne, mais aucune ne veut que son fils le fasse. ” Il parla aussi d’étudiants découragés à cause du manque d’intérêt de la part de leurs amis religieux.

Bien que certains accusent ainsi les parents de n’avoir pas entretenu l’intérêt pour la carrière de ministre, d’autres blâment les jeunes eux-​mêmes. Ils accusent la jeunesse moderne d’être trop matérialiste et trop égoïste pour se vouer à une telle carrière.

Ensuite, nous dit-​on, certains jeunes gens sont détournés de la carrière ministérielle par l’exemple des ecclésiastiques eux-​mêmes. L’article “ Affermissez le ministère ”, écrit par un certain Robert Rankin et paru dans The Christian Century du 27 avril 1955, le fait remarquer. Après avoir attribué au manque d’information, aux faux renseignements, aux sentiments d’indignité et aux standards trop élevés le fait que de nombreux jeunes gens n’entrent pas dans le ministère, il poursuit, sous l’en-tête “ Peut-​il garder son intégrité ? :

“ D’autres sont détournés du ministère par le ministère. Certains de leurs jugements sont partiaux et naïfs, sans doute, mais quelle que soit leur qualité, j’ai été persuadé à regret que certains de nos bons jeunes gens ne répondent pas à la vocation parce qu’à leur avis ils voient de l’hypocrisie, de l’arrogance et de l’incompétence en chaire. Le pire de tout, c’est que certains sont sous l’impression que ces caractéristiques sont essentielles pour réussir dans le ministère.

“ Un jeune garçon m’a dit ”, poursuivit Rankin, “ qu’il s’intéresserait à la vocation si on pouvait le convaincre qu’il ne devrait pas agir comme son propre ministre. Il déclara avec énergie qu’il abhorrait les jeux bruyants et les supercheries de la chaire dont il avait été témoin dans sa propre église et qui, selon son jugement, sont nécessaires pour “ retenir ” le peuple. Une carrière enseignante dans un collège avait beaucoup plus d’attrait pour lui et lui promettait, semble-​t-​il, non seulement des satisfactions professionnelles mais encore de bonnes chances de maintenir son intégrité. ” — New York Post, 8 mars 1958.

Cette confession ou aveu de la part d’un chef religieux est assurément le comble de l’ironie. Voilà la profession qui, avant toutes les autres, est prétendue consacrée à l’enseignement, aux hommes et aux femmes, des principes élevés de la moralité, de la sincérité et du maintien de l’intégrité.

POURQUOI ILS DÉMISSIONNENT

Il n’y a pas longtemps, la presse américaine cita la déclaration d’un porte-parole catholique romain, Godfrey Poage, C.P., qui aurait affirmé qu’aux États-Unis il y a un demi-million d’anciens séminaristes. Un séminariste est celui qui a fréquenté un séminaire théologique dans le dessein de devenir prêtre. Le fait qu’il y a tant d’anciens séminaristes prouve que le manque de ministres ne tient pas seulement à ce que les jeunes ne font pas du ministère leur carrière mais encore à ce qu’un grand nombre de prêtres se lassent de cette carrière, la laissent tomber pour en embrasser une autre. Pourquoi ?

Sont-​ils portés au matérialisme ? Alors le salaire qu’ils recevaient pourrait bien être la cause de leur démission. Sont-​ils idéalistes ? Alors, la désillusion, le découragement et la frustration ont pu les amener à abandonner le ministère. Ils ont pu se trouver dans la même situation embarrassante qu’Ogantz, chef indien qui vécut à Québec il y a 150 ans environ. Dès l’enfance il avait été élevé par un prêtre catholique français et fut envoyé comme missionnaire à son peuple. Il dit à un ami :

“ Au fond je n’ai jamais été bon catholique bien que j’aie essayé d’être bon chrétien. Cependant, j’ai trouvé qu’il était plus facile de faire des autres Indiens des catholiques que d’en faire des chrétiens. Ce que j’entends par là, c’est qu’ils étaient plus disposés à observer les formes qu’à obéir aux lois du christianisme et qu’ils ne s’améliorèrent pas sous l’influence de ma prédication. Je me décourageai et j’eus peur que ma prédication fût une supercherie et moi un imposteur. ” — Historical Collections of Ohio, Tome 1, Frank H. Howe.

Et qu’en est-​il de la question d’essayer d’harmoniser la théorie de l’évolution avec les paroles claires de Moïse, de Jésus et de ses apôtres ? Ou d’essayer de concilier ce que son credo affirme avec ce que la Bible enseigne ? Et que dire du dilemme dans lequel un ecclésiastique se trouve à cause des principes élevés de la Bible si scandaleusement violés par son troupeau, ce qui l’oblige à choisir entre leur dire la vérité et avoir la corbeille pour la quête remplie ? Et que dire de l’activité des témoins chrétiens de Jéhovah dans la prédication, activité ressemblant à une tempête de grêle qui inonde “ le refuge des mensonges ” enseignés par les soi-disant ministres chrétiens ? — És. 28:17, RS.

La vérité, c’est que la profession ou vocation même d’un clergé chrétien n’a aucun fondement ou précédent scriptural. La distinction entre clergé et laïques était absolument inconnue des chrétiens du premier siècle. Ils prenaient garde aux instructions de Jésus : “ Mais vous, ne soyez pas appelés : Rabbi ; car un seul est votre conducteur, le Christ ; et vous, vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre père, celui qui est dans les cieux. Ne soyez pas non plus appelés conducteurs ; car un seul est votre conducteur, le Christ. ” — Mat. 23:8-10, Da.

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