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  • Je trouve la joie dans le service de Dieu

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  • Je trouve la joie dans le service de Dieu
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1964
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1964
w64 15/5 p. 313-315

Je trouve la joie dans le service de Dieu

Raconté par P. A. Idréos

MES parents sont grecs. Je suis né à Smyrne, en Asie Mineure, au début du vingtième siècle. Peu de temps après la Première Guerre mondiale, le lieu de ma naissance devint un champ de bataille pour les Grecs et les Turcs. Ces derniers emmenèrent captifs des milliers d’habitants ; quoique adolescent, je fus fait prisonnier, moi aussi.

Ce furent des jours dramatiques. Ils suscitèrent en moi de nombreuses questions. Se pouvait-​il que je fusse destiné à passer ma vie en captivité ? À peine venait-​elle de commencer ! Pendant combien de temps pourrais-​je supporter de telles souffrances ? Ces pensées m’obsédaient jour et nuit. Je puisais ma seule consolation dans la lecture assidue d’un petit “Nouveau Testament” mais de nombreux passages demeuraient pour moi incompréhensibles.

En captivité, je me surpris à prier Dieu pour qu’il m’accorde la libération. Je lui promis, s’il me délivrait, de consacrer le reste de ma vie à son service exclusivement.

Comme la captivité se prolongeait sans le moindre espoir de délivrance, je me mis à étudier principalement le livre biblique de l’Apocalypse. Je m’intéressai surtout à l’avertissement donné à l’ange de la congrégation de Smyrne. Dans Révélation 2:10 (MN), je lus ceci : “N’aie pas peur des choses que tu es sur le point de souffrir. Voici, le Diable continuera de jeter en prison quelques-uns d’entre vous, pour que vous soyez pleinement mis à l’épreuve, et que vous ayez une tribulation de dix jours.” Mais, après avoir compté les jours, je notai avec tristesse que la captivité et la tribulation se prolongeaient bien que les “dix jours” fussent écoulés depuis longtemps ! En réalité, j’appliquais mal à propos le texte biblique à l’Église orthodoxe grecque de la Smyrne des temps modernes et à ce qui m’était arrivé en rapport avec elle. Toutefois, grâce à l’intervention d’une organisation américaine, je fus libéré plus tard, en même temps que d’autres jeunes Grecs de moins de dix-huit ans ; on nous embarqua pour l’île de Chios.

Ce fut à Chios que le Dieu aimant de l’univers me donna l’occasion de prouver si la promesse que je lui avais faite sous la pression de la captivité était sincère ou non. Voici comment l’occasion se présenta :

Un de mes camarades de classe correspondait avec un oncle habitant l’Amérique ; c’était un “Étudiant de la Bible”, nommé George Gangas, qui, toujours actif comme témoin de Jéhovah, sert au Béthel de la Société Watch Tower, à Brooklyn, depuis trente-cinq ans. Les lettres de l’“oncle” Gangas et les livres et brochures qu’il envoyait à mon camarade passèrent bientôt entre mes mains. Je fus peu à peu convaincu que leur contenu dirigeait l’attention sur la vraie adoration et la vie éternelle.

Après maintes discussions, je reconnus que ces publications renfermaient la vérité. Je compris que Jéhovah Dieu m’avait fourni l’occasion de prouver la sincérité de ma promesse. Quel plaisir je pris à l’étude ! Je dévorai les volumes des Études des Écritures du pasteur Russell, ainsi que les premiers ouvrages du juge Rutherford. Je m’appliquai surtout à étudier La Harpe de Dieu. Également, je pris alors un plaisir extrême à apprendre l’anglais.

SERVICE — BAPTÊME

Un petit groupe d’étudiants de la Bible se forma bientôt dans l’île de Chios. Puis nous entrâmes en contact avec la filiale de la Société Watch Tower à Athènes. Nous ne tardâmes pas à sortir dans le ministère afin de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, notre travail consistant, le plus souvent, à distribuer des tracts. C’est alors que l’opposition commença à se manifester. Évidemment rien ne peut enchaîner la Parole de Dieu. Par sa filiale locale, à Athènes, la Société Watch Tower nous fournit toute l’aide possible pour que nous fassions progresser la bonne nouvelle et remplissions notre ministère. Nous eûmes même le bonheur de recevoir la visite de représentants spéciaux de la Société. Quel bien m’ont apporté, pendant mes jeunes années, ces rapprochements en vue de l’étude et de la diffusion de la Parole de vérité de Dieu !

Tout cela n’était qu’un commencement. Le service de Dieu m’a rempli d’une joie véritable. Au début de mai 1925, nous tînmes notre première assemblée nationale à Athènes. Ce fut un événement de toute première importance parmi ceux qui jalonnent ma vie, car c’est là que j’eus le privilège de symboliser le don de ma personne à Jéhovah par l’immersion dans l’eau. Dès lors, je me joignis à la “classe” d’Athènes et continuai de servir Dieu et de jouir de ses riches bénédictions.

À PARIS

Six ans plus tard, en mai 1931, j’eus le privilège, en compagnie de dix autres frères et sœurs chrétiens de Grèce, d’assister à notre première “grande” assemblée internationale du peuple de Jéhovah. Elle se tint à la salle Pleyel, à Paris. Là, pour la première fois, j’en vins à connaître frère J. F. Rutherford, alors président de la Société. Je rencontrai aussi une foule d’autres frères venus d’Amérique, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Autriche, de Pologne et d’autres pays. Le souvenir de cette “grande” assemblée est encore profondément gravé dans ma mémoire bien que l’assistance totale ne dépassât pas 3 500.

Cette assemblée de Paris eut un merveilleux effet sur ma vie. Elle augmenta mon amour pour Dieu et son organisation visible. Les jeunes frères qui servirent de traducteurs à frère Rutherford pour ses discours, en allemand, polonais et français, captivèrent surtout mon attention. Je les regardais, émerveillé. La qualité de leur traduction me frappa. Comme je désirais ardemment être un jour capable de les imiter ! Ce vœu a été exaucé depuis mais il m’a fallu attendre vingt-cinq ans. C’est en 1956 que, lorsque frère Nathan H. Knorr, successeur du frère Rutherford à la présidence de la Société Watch Tower, prononça un discours à Athènes, j’eus le privilège de le traduire en grec.

PERSÉCUTION — ACCROISSEMENTS

Vers la fin des années 1930-​1940, le ministère de la bonne nouvelle se poursuivit en Grèce en dépit de nombreuses difficultés et persécutions. Sous le régime dictatorial qui prévalut dès août 1936, les milieux religieux intolérants firent édicter des lois mesquines dans l’espoir de réduire au silence notre activité chrétienne.

En 1940, à Athènes, un soir, à l’heure de notre réunion pour l’étude hebdomadaire de La Tour de Garde, des agents de police vinrent et arrêtèrent tous les assistants. Ils nous écrouèrent dans les différentes prisons de la ville. Ils nous menacèrent de l’exil si nous refusions de signer la déclaration de renoncement à nos convictions religieuses. On nous relâcha au bout de vingt-quatre jours. Ces épreuves furent très édifiantes pour moi. Elles m’aidèrent beaucoup, augmentèrent ma foi en Jéhovah, affermirent ma résolution de lui rester fidèle en toutes circonstances.

Nos difficultés dans le ministère chrétien s’accrurent au cours de la Seconde Guerre mondiale quand la Grèce s’engagea dans les hostilités. Il y eut l’occupation, brutale et cruelle, du pays par les troupes de l’Allemagne nazie. Nous fûmes coupés de nos communications avec le siège de la Société à Brooklyn, New York. Néanmoins, les persécutions eurent pour conséquence l’accroissement. Sous l’interdiction, nous déployions de plus grands efforts. À la fin de la guerre, nous étions presque sept fois plus nombreux qu’au début.

ORGANISATION ET FORMATION

Nos relations avec le siège de la Société Watch Tower des États-Unis furent rétablies, une fois encore. Quelle joie, en 1946, quand deux diplômés de l’École de Galaad vinrent nous organiser théocratiquement. Nous avions le bonheur d’être l’objet de l’affection et de l’intérêt, vital pour nous, de la part de l’organisation de Jéhovah. Je reçus de plus grands privilèges de service, le premier, en qualité de “serviteur des frères”, le second, en tant que serviteur de filiale. Les difficultés et les problèmes furent nombreux mais les bénédictions le furent aussi.

Puis vinrent 1950 et l’assemblée pour l’accroissement de la théocratie qui se tint dans la ville de New York, ainsi qu’une formation spéciale dont je bénéficiai au siège du Béthel de Brooklyn. À mon arrivée à New York, il m’arriva une aventure peu banale, peu banale du moins pour moi. Les fonctionnaires du service de l’immigration montèrent à bord du navire et m’emmenèrent, en état d’arrestation, avec quelques autres passagers. On nous conduisit à l’île Ellis. Le lendemain, on nous libéra à la suite de multiples interrogatoires. Pendant quelques instants, je m’étais demandé si réellement j’allais voir l’Amérique et assister à l’assemblée chrétienne. Évidemment, cela se passait au temps de la guerre de Corée, à une époque où les fonctionnaires américains surveillaient étroitement les gens qui entraient dans le pays. Notre détention était donc une mesure de précaution bien comprise.

Les assemblées qui suivirent, en 1953 et en 1958, dans la ville de New York, en même temps que la formation que je reçus alors, furent les grands événements de ma vie. J’ajouterai que les visites de frère Knorr à Athènes et l’autorisation qu’il nous donna de construire un magnifique bâtiment à quatre étages pour abriter la famille du Béthel en Grèce furent également des moments réjouissants. Le bâtiment comprend aussi une imprimerie et des bureaux.

Il y a un épisode de ma vie privée dont j’aimerais parler. En 1953, j’eus le privilège de prendre pour femme la sœur Phyllis, une jeune personne très aimable. J’ai donc maintenant, dans ma vie chrétienne, une précieuse compagne pour me tenir compagnie. Ensemble nous avons l’avantage de servir Jéhovah à plein temps.

C’est en 1924 que j’ai commencé à marcher dans la voie de Jéhovah. Depuis je me suis toujours efforcé de travailler en étroite coopération avec son organisation théocratique. À travers les nombreuses années de ma vie, j’ai senti que la main affectueuse de Jéhovah me guidait. J’ai été l’objet de la miséricorde, de la protection et de l’amour de Dieu. Ma vie a été riche, pleine de joie. Que dirai-​je de plus ? Puisse cette vie heureuse être aussi votre partage.

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