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  • “Je chanterai Jéhovah pour le bien qu’il m’a fait”

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  • “Je chanterai Jéhovah pour le bien qu’il m’a fait”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
w66 1/11 p. 661-664

“Je chanterai Jéhovah pour le bien qu’il m’a fait”

Raconté par Mabelle Ilett

J’AI quatre-vingt-sept ans, et je m’appuie souvent sur le bras des autres, aussi ai-​je de la difficulté à me déplacer. Néanmoins, j’ai assisté à l’assemblée de “La Parole de vérité” tenue récemment par les témoins de Jéhovah au Yankee Stadium de New York. Une infirmière du siège de la Société m’a conduite, dans un fauteuil roulant, tout autour du terrain de base-ball pour que je puisse voir toute la foule. Comme mon cœur était réjoui à la vue des dizaines de milliers de témoins de Jéhovah remplissant les tribunes ! Oui, pour bien des raisons, ma faiblesse physique est plus que compensée par la joie éclatante qui gonfle mon cœur, lequel s’écrie à l’instar du psalmiste David : “Je chanterai Jéhovah pour le bien qu’il m’a fait.” — Ps. 13:6, AC.

C’est une feuille d’invitation à un discours public sur la Bible qui m’a aidée à m’engager dans une vie qui n’a été qu’une suite de bénédictions d’ordre spirituel. Au printemps de 1922, un prospectus, glissé sous ma porte, invitait les gens à venir écouter un discours intitulé “Où sont les morts ?” Je désirais vivement l’entendre, et je me demandais si Ambroise, mon mari, consentirait à m’y emmener.

Un jour qu’Ambroise rentrait à la maison pour déjeuner, je lui ai montré l’imprimé. Il venait de lire, me dit-​il, un livre, intitulé Le divin Plan des Âges, publié par l’organisation qui présentait la conférence publique. “Comme c’est merveilleux ! me dis-​je ; cet ouvrage contiendrait-​il la vérité que je cherche depuis si longtemps ? Ce discours m’aiderait-​il dans mes recherches de la connaissance exacte ?” La réponse ne s’est pas fait attendre longtemps.

Nous avons assisté tous deux à cette conférence. Quel bienfait nous avons retiré de cette première réunion ! Quel plaisir pour moi d’entendre les preuves bibliques démontrant la fausseté de doctrines telles que le feu de l’enfer et le purgatoire ! De retour à la maison, je me suis écriée : “Mon chéri, as-​tu jamais entendu quelque chose d’aussi merveilleux ? Je suis si heureuse de savoir que l’enfer de feu et le purgatoire n’existent pas !” Mon mari était de mon avis. Alors je me suis dit : “Où irai-​je pour recevoir d’autres détails sur ce sujet merveilleux ? À vrai dire, quel est le dessein de Dieu ? Que dois-​je faire pour lui plaire vraiment ? Dieu accepterait-​il de me montrer la voie ?” Effectivement, il me la montra.

Le hasard a voulu qu’une malade de mon mari (il était médecin) nous aperçoive à la conférence publique. Le lendemain, elle m’a téléphoné pour me faire savoir qu’une étude de la Bible avait lieu dans le voisinage. On y étudiait la Bible à l’aide d’un manuel intitulé La Harpe de Dieu. J’en ai donc parlé à mon mari et nous avons commencé à assister à cette étude.

J’ai trouvé un véritable plaisir à étudier le livre La Harpe de Dieu. Dans la préface de cet ouvrage, on pouvait lire, entre autres : “Le lecteur devrait examiner à la lumière de la Bible chacun des points traités dans cet ouvrage et vérifier avec soin chaque preuve donnée, afin d’être entièrement convaincu dans son esprit.” C’est ce que j’ai fait en recherchant dans la Bible plus de sept cents citations. Bientôt, je comprenais clairement tout ce qui se rapportait à la création de la terre et de l’homme, à la promesse abrahamique, à la naissance de Jésus-Christ, à la rançon, au retour du Christ et à la glorification de “l’Église”.

JE M’ENGAGE DANS LE MINISTÈRE DU CHAMP

Comme j’étudiais et me réunissais régulièrement avec le peuple de Jéhovah, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que je devais, à mon tour, prêcher ces bonnes nouvelles. J’éprouvais les mêmes sentiments que Jérémie autrefois. Si j’avais gardé pour moi ce message, il y aurait eu comme un feu renfermé dans mes os. Je devais donc dire aux autres ce que je savais des desseins de Dieu. Je l’ai fait et Jéhovah m’a bénie.

Quoique encore débutante pour ce qui était de la connaissance de la Bible, j’abordais les maîtres de maison et leur communiquais ce que j’avais appris de la vérité biblique. Je me rappelle avec reconnaissance la sollicitude avec laquelle un certain frère veillait sur moi alors que j’allais de maison en maison dans les territoires ruraux. S’il remarquait que j’avais des difficultés pour répondre, vite il sortait de sa voiture, venait à mon secours et suppléait à mon manque de connaissance. Cette disposition affectueuse et cette aide excellente m’ont été accordées jusqu’au moment où, ma connaissance de la Parole de vérité de Jéhovah ayant augmenté, j’ai été en mesure de défendre la vérité avec plus de maturité.

Notre ministère du champ, dans le nord de l’État de New York, me rappelle la façon dont Jésus-Christ prêchait. À son exemple, nous allions de village en village et de ville en ville. Entre les années 1923 et 1929, nous avons été abondamment bénis et je ne l’oublierai jamais. Jéhovah m’a fait réellement du “bien”, et il avait encore, pour moi, de nombreux bienfaits en réserve.

En 1929, mon mari et moi avons pris une décision lourde de conséquences pour notre avenir dans le service de Jéhovah. Continuerions-​nous à exercer notre travail profane ou choisirions-​nous d’étendre notre ministère du Royaume ? Que ferions-​nous ? Nous avons alors décidé de vendre notre maison, à Watertown, New York, avec toutes ses commodités, et d’étendre nos privilèges dans la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Quoique tristes à la pensée de laisser derrière nous de grands amis et les malades de mon mari, nous avons considéré le service de Jéhovah comme la chose la plus importante. Après tout, n’avions-​nous pas voué notre vie à Dieu ? Animés du désir de faire graviter notre vie autour de ce vœu, nous voulions aller vers d’autres lieux pour servir notre Dieu merveilleux, Jéhovah.

Nous avons donc commencé le service de prédication à plein temps en 1929. En été, notre ministère nous conduisait dans le Maine, le Vermont et le New Hampshire, et en hiver, en Floride. Nous rendions témoignage aux gens en leur offrant pour guides bibliques les ouvrages Délivrance !, Création et La Harpe de Dieu. Quels merveilleux instruments pour nourrir notre esprit des précieuses vérités divines et pour aider les autres à chercher Jéhovah ! Quand nous rencontrions des personnes bien disposées, nous retournions toujours les voir pour nous rendre compte des progrès qu’elles faisaient. Notre ministère dans ce champ s’est poursuivi jusqu’à la fin de 1931. Jéhovah nous a récompensés alors en nous accordant de nouveaux privilèges de service.

ACTIVITÉ MISSIONNAIRE À CUBA

Ayant entendu dire qu’il y avait un grand besoin de proclamateurs du Royaume à Cuba, nous nous sommes offerts pour aller dans ce pays. Animés d’un esprit missionnaire semblable à celui de l’apôtre Paul, nous sommes partis, à quatre, pour Cuba afin d’y servir comme missionnaires. La fièvre qui s’empare aujourd’hui des diplômés de Galaad, l’École biblique de la Société Watch Tower, à la perspective d’aller servir dans les pays étrangers, nous gagnait alors. Je me rappelle très bien notre départ ; je nous vois entassant dans la voiture toutes les choses dont nous avions besoin pour le voyage. Nous l’avons effectué en voiture jusqu’en Floride, puis, de là, en bateau jusqu’à Cuba.

Je me souviens avec attendrissement d’un moment remarquable de notre vie de missionnaires à Cuba. Il s’agit d’une assemblée qui s’est tenue le 9 novembre 1932. Frère Rutherford a prononcé la conférence publique devant un auditoire maximum de dix personnes ! L’assemblée avait eu lieu dans une maison particulière de La Havane où nous avons passé ensemble de bons moments, nous réjouissant en Jéhovah et en sa bonté. Je me rappelle avec quelle énergie frère Rutherford a parlé des vérités bibliques. À cette époque-​là, il nous recommandait de répandre la bonne nouvelle partout dans l’île de Cuba, de visiter tout le territoire. Il nous recommandait aussi de ne pas négliger de parler aux gens influents du pays durant notre prédication.

Nous avons observé ces instructions et rendu témoignage aux politiciens, aux docteurs, aux avocats, aux hommes d’affaires, aux prêtres et aux religieuses, ainsi qu’aux prédicateurs protestants. Certains se montraient aimables, d’autres ne l’étaient pas. Mais, que l’on nous écoutât avec plaisir ou avec ennui, nous continuions de prêcher la bonne nouvelle. Je me souviens d’un prédicateur qui m’a dit que j’étais bien présomptueuse de venir aux portes avec un tel message. Je lui ai répondu que le message du Royaume était pour tout le monde et que je ne pensais pas être présomptueuse en venant chez lui. Ces rebuffades ne me décourageaient pas.

Jéhovah a continué de bénir notre activité à Cuba et, en fait, nous avons parcouru toute l’île, en voiture, offrant des guides bibliques comme La Harpe de Dieu, en espagnol. Je remercie le Seigneur de ces merveilleux moments que j’ai vécus à l’étranger. Mais Jéhovah avait encore d’autres privilèges pour nous, dans son service. Il nous a fait encore du “bien” en nous permettant de prendre part à une nouvelle forme d’activité.

SERVICE AU BÉTHEL

Le 23 octobre 1933, mon mari et moi avons rendu visite aux Van Amburgh au Béthel de Brooklyn, siège de la Société Watch Tower. Après le petit-déjeuner, le président de la Société a invité les frères Van Amburgh et Ilett à venir le rejoindre dans son bureau. Deux heures se sont ainsi écoulées. De quoi pouvaient-​ils bien parler ? Finalement, frère Rutherford est venu dans la chambre des Van Amburgh, où je me trouvais, et me regardant dans les yeux, comme il avait l’habitude de le faire quand il parlait à quelqu’un, il m’a dit sans détours : “Aimerais-​tu venir ici au Béthel pour y servir avec frère Ilett ? Il arrive parfois que des membres de notre chère famille tombent malades et nous avons besoin d’un médecin ici.” J’étais surprise car je ne m’attendais pas à une pareille proposition. “Si c’est la volonté de Jéhovah, dis-​je, je viendrai au Béthel.” Et c’est ainsi que tous deux nous avons commencé à goûter aux bienfaits du service au Béthel.

Les années que j’ai vécues au Béthel ont été pour moi un délice, et elles m’ont apporté de nombreux privilèges variés. Au cours des nombreuses années qui ont suivi, il m’est arrivé parfois de servir au bureau de la réception. Quel plaisir d’accueillir les membres du cher peuple de Jéhovah qui venaient visiter le siège de la Société ! Quelle joie et quelle satisfaction de répondre à leurs questions et de les guider dans les différentes parties du Béthel !

Ambroise, mon mari, a servi fidèlement au siège de la Société jusqu’à sa mort, en 1957. Bien qu’il me manque, je ne suis pas seule. Jéhovah me fait tant de “bien”, et le service à plein temps aide à compenser toutes les pertes d’ordre personnel que nous pouvons subir. Je vis en compagnie de près de huit cents autres témoins de Jéhovah, et je me réjouis de voir parmi eux les étudiants de l’École biblique de Galaad, très occupés à aller et venir, à étudier la Parole de Dieu afin de devenir à leur tour des missionnaires efficaces de la bonne nouvelle.

Quoique devenue faible, je ne songe pas à abandonner l’œuvre de témoignage du Royaume de Dieu. J’écris des lettres, j’envoie des publications bibliques, j’essaie de cultiver l’intérêt chez ceux qui sont favorablement disposés.

J’ai de tendres souvenirs remontant à l’époque où l’actuelle organisation visible de Jéhovah était plus jeune, mais je vis joyeusement dans le présent, étant reconnaissante envers Jéhovah pour la grande bonté qu’il me témoigne encore aujourd’hui, alors que je regarde vers l’avenir avec foi et confiance.

Comme je suis heureuse d’avoir fait graviter toutes mes décisions autour du don de ma personne à Jéhovah ! J’ai pu ainsi recevoir bienfait sur bienfait de la part de Jéhovah, dans son service. Jéhovah m’a ‘fait du bien’, aussi, à l’exemple de David, je peux demander et déclarer : “Que rendrai-​je à Jéhovah pour tous ses bienfaits à mon égard ! J’élèverai la coupe du salut et j’invoquerai le nom du Seigneur [Jéhovah]. J’accomplirai mes vœux envers Jéhovah en présence de tout son peuple.” — Ps. 116:12-14, AC.

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