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  • Évitons le piège qui consiste à “sauver la face”

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  • Évitons le piège qui consiste à “sauver la face”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 1/1 p. 28-30

Évitons le piège qui consiste à “sauver la face”

SI L’ON vous disait de venger votre honneur en vous faisant hara-kiri, quelle serait votre réaction ? Il est évident que vous ne seriez pas d’accord. Et pourtant il n’y a pas si longtemps, cette coutume consistant à “sauver la face” se pratiquait encore en Orient. De nos jours, ce genre de suicide n’est peut-être plus de mode, mais l’habitude de “sauver la face” continue à être observée dans une large mesure et de maintes façons, tant dans les pays de l’Est que de l’Ouest. C’est une habitude impie et contraire aux Écritures, et si elle est observée au sein de la congrégation chrétienne, elle suscite des troubles, crée la désunion, et sur le plan individuel, elle mène au suicide spirituel.

D’après le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, par Robert, “sauver la face” veut dire “sauvegarder son prestige, sa dignité en dépit de la défaite, de l’échec qu’on vient de subir”, et cela sous un prétexte quelconque. Cela équivaut à un mensonge. Par orgueil, par crainte de mortifier le “moi”, on “sauve la face”. On refuse de reconnaître une faute ou d’affronter un problème. On nie avoir besoin de la correction ou de la discipline. On a raison, peu importent les circonstances. Cette façon de faire, consistant à “sauver la face”, prend sa source dans l’émotion et non dans les principes, et elle amène souvent la personne à se replier sur elle-​même ou à fuir la compagnie d’amis qui seraient réellement qualifiés pour l’aider dans les moments difficiles. Comment éviterons-​nous ce piège consistant à “sauver la face” ?

“NE CONTINUEZ PAS DE COURIR AVEC EUX”

Aux chrétiens qui avaient renoncé à penser et à se conduire comme leurs semblables païens, l’apôtre Pierre écrivit : “Parce que vous ne continuez pas de courir avec eux dans cette voie, vers le même bourbier de débauche, ils sont intrigués et ne cessent de parler en mal de vous.” (I Pierre 4:4). Aujourd’hui, la coutume veut encore qu’on “suive la foule”, et nombreux sont ceux qui se feront malhonnêtes pour garder une sorte de respectabilité extérieure au sein de la communauté. Il leur faut à tout prix “sauver la face et les apparences” aux yeux de leurs voisins et de leurs semblables.

Toutefois, que fera le chrétien qui a été délivré “du présent système de choses mauvais” ? Il lui a fallu se dépouiller de “l’ancienne personnalité” qui se conforme à sa conduite passée. À présent, il doit vivre, penser et agir en accord avec “la nouvelle personnalité qui a été créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la loyauté véritables”. (Gal. 1:4 ; Éph. 4:22-24.) Notons ces paroles : “La justice et la loyauté véritables.” Ce qui compte désormais pour le chrétien, c’est non le pharisaïsme, mais la justice de Dieu et la loyauté avec laquelle il accomplit la volonté divine. — Rom. 12:1, 2.

Quelle sera donc son attitude si, dans sa localité, la coutume veut qu’on “sauve la face” et suive la foule ? Par exemple, est-​il tenu de sauvegarder sa “respectabilité” en faisant des dettes ? Est-​il obligé d’imiter la communauté en faisant un mariage en grande pompe, en célébrant certains jours de fête, celle des enfants et des fêtes religieuses ? Lui faudra-​t-​il “sauver la face” vis-à-vis de ses parents en participant à des mariages païens, voire même en consentant à prendre un conjoint incroyant ? Non, évidemment ! De plus, “la justice et la loyauté véritables” l’empêcheront de délaisser la congrégation chrétienne, ou même de l’abandonner quand il aura à faire face à des problèmes qui, en réalité, pourraient être résolus grâce à l’aide compréhensive de ses frères chrétiens.

CONFESSER ET COMBATTRE LE “PÉCHÉ”

L’attitude orgueilleuse consistant à “sauver la face” naît souvent du refus de reconnaître et d’affronter ce problème qu’est le “péché”. À notre époque beaucoup se refusent à reconnaître le “péché” pour ce qu’il est. Ils se justifient dans leur conscience. Ils embrouillent les questions ou cherchent à rejeter le blâme sur les autres. Comme ils persistent à se justifier, leur esprit s’endurcit, comme marqué au fer rouge, de sorte qu’ils ne peuvent plus discerner le bien du mal. — I Tim. 4:2.

Nous sommes tous enclins au péché. “Nous trébuchons tous bien des fois. Si quelqu’un ne trébuche pas en paroles, c’est un homme parfait, capable de mettre aussi un frein à tout son corps.” (Jacq. 3:2). Alors, que faire si nous commettons un péché ? Devrions-​nous chercher à nous justifier, en jetant un voile sur notre mauvaise action ou en la dissimulant ? Au lieu de “sauver la face”, il vaut mieux suivre cet autre conseil de Jacques : “Confessez donc ouvertement vos péchés l’un à l’autre et priez l’un pour l’autre, afin que vous soyez guéris.” (Jacq. 5:16). Et une fois guéris, qu’est-​il besoin de nous laisser encore tourmenter par des remords ? Ce péché appartient au passé. Tendons maintenant vers les choses qui sont en avant. — Phil. 3:13.

Ne négligeons pas le fait qu’aussi longtemps que nous vivrons dans cette chair imparfaite, nous commettrons des péchés. “Si nous déclarons : ‘Nous n’avons pas de péché’, nous nous abusons nous-​mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.” (I Jean 1:8 à 2:2). Si nous voulons être honnêtes avec Dieu, avec nos frères et avec nous-​mêmes, nous reconnaîtrons nos péchés et nos manquements. Nous ne devrions jamais “sauver la face” en prétendant que nous ne péchons pas.

SITUATIONS INATTENDUES

Il peut arriver qu’un chrétien se trouve tout à coup dans une situation qui mette à l’épreuve son intégrité. Il s’agira peut-être d’une réunion où l’un des assistants portera un “toast”, pratique dont le chrétien n’ignore pas l’origine païenne, ou de funérailles au cours desquelles tous les participants défileront pour offrir de l’encens ou s’incliner devant le portrait du défunt, coutumes païennes se rattachant à la fausse doctrine de l’immortalité de l’âme. Ou encore, mêlé à la foule, il verra tous les gens qui l’entourent se lever comme un seul homme aux premières notes de l’hymne national, alors que le chrétien a voué une fidélité sans partage au Royaume de Dieu. Il est préférable d’éviter de se trouver dans de telles situations, car elles pourraient amener le croyant à faire des compromis. Toutefois, si un cas semblable surgit inopinément, le chrétien mûr gardera fermement son intégrité à l’exemple de Jésus-Christ, des trois jeunes Hébreux, de Daniel et d’autres serviteurs de Dieu qui restèrent intègres dans l’épreuve. — Mat. 4:1-11 ; Dan. 3:14-18 ; 6:6-11.

Dans le cas d’un péché grave, qui jette l’opprobre sur le nom de Jéhovah et sur la congrégation chrétienne, la conduite salutaire à suivre par le coupable consistera à confesser sa mauvaise action aux frères responsables de la congrégation (Jacq. 5:14-16). Mais comment devrait-​on considérer ces serviteurs au sein de l’organisation divine ? Comme des juges redoutables ? Loin de là ! Le comité de la congrégation est là pour édifier, encourager et porter les faiblesses des autres. — Rom. 15:1, 2.

‘RÉTABLIR (...) DANS UN ESPRIT DE DOUCEUR’

Les surveillants et les serviteurs ministériels de la congrégation chrétienne devraient être abordables, et généralement ils le sont. Cette qualité même devrait encourager les membres faibles du troupeau à ne pas essayer de “sauver la face”. Si dans la congrégation quelqu’un a un problème, il devrait immédiatement aller trouver le surveillant ou un frère mûr, et non pas une personne manquant de maturité, qui s’attendrirait facilement et le flatterait. Les frères responsables sont des “dons en hommes” qui ont été désignés pour aider tous les membres de la congrégation à parvenir à l’unité dans la foi, “afin que nous ne soyons plus des tout-petits ballottés comme par des vagues”. (Éph. 4:8, 13, 14.) Ils sont notre “abri contre le vent” dans les moments difficiles et orageux (És. 32:2). Le véritable surveillant est toujours prêt à aider, à édifier, conformément au conseil suivant de Paul : “Frères, même si un homme fait un faux pas avant qu’il s’en rende compte, vous qui avez des qualifications spirituelles essayez de rétablir un tel homme dans un esprit de douceur.” — Gal. 6:1.

Ainsi donc, les surveillants et les serviteurs ministériels sont chargés, non pas de rudoyer les membres faibles du troupeau, mais de les “rétablir” et de les édifier. Lorsqu’ils donnent des conseils, même dans le cas où des péchés graves ont été commis, ces serviteurs ne doivent jamais faire des reproches ou se mettre en colère. Ils donneront plutôt le bon exemple en manifestant “le fruit de l’esprit” qui comprend “la bonté (...), la douceur, la maîtrise de soi”. (Gal. 5:22, 23.) Les membres du troupeau qui comprennent cela devraient marquer un grand empressement à aller vers ces serviteurs pour demander leur aide au lieu de “sauver la face” en délaissant la congrégation chrétienne.

Dans la plupart des cas, ce sont les pécheurs impénitents qui persistent à ‘pratiquer le péché’, qui sont exclus ou excommuniés de l’organisation de Dieu (I Jean 3:4 ; I Cor. 5:11). ‘Si un homme fait un faux pas avant qu’il s’en rende compte’, il ne tombe pas pour autant dans la classe de ces pécheurs incorrigibles. Toutefois, il peut arriver que, à cause de la gravité de la faute, le comité de la congrégation juge nécessaire de placer le coupable sous surveillance, cette disposition constituant une mesure salutaire de correction. Cette épreuve ne doit pas être considérée comme un jugement défavorable, une atteinte mortelle à “l’honneur”, un châtiment contre lequel il faut se révolter. C’est plutôt une disposition pleine d’amour, destinée à donner au coupable l’occasion de prouver la sincérité de son repentir et en même temps à l’aider à recouvrer sa spiritualité et sa force. Les bons conseils donnés pendant la période d’épreuve édifieront cette personne de sorte qu’elle cessera de ‘pratiquer’ le péché. Au lieu de chercher à “sauver la face” en protestant contre cette épreuve et en essayant d’entraîner les autres dans cette affaire en faisant appel à leurs sentiments, celui qui a commis un péché devrait être heureux de cette disposition bienveillante qui le rétablira.

Tous les chrétiens voués devraient mettre entièrement leur confiance en Jéhovah. C’est Jéhovah qui dit : “J’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.” (I Sam. 2:30). Ceux qui honorent Jéhovah ne rechercheront pas à être honorés parmi les hommes. Au lieu de s’attacher aux pensées hautaines, au désir de “sauver la face”, choses qui animent les hommes, les vrais chrétiens rechercheront les pensées de Jéhovah et se laisseront guider par les principes qu’il a si clairement définis dans sa Parole.

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