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  • La morale chrétienne
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 15/5 p. 310-317

La morale chrétienne

“Le souci de la chair signifie la mort, mais le souci de l’esprit signifie la vie et la paix.” — Rom. 8:6.

1. En envoyant son propre Fils bien-aimé sur la terre, quel grand changement Dieu a-​t-​il opéré, et pourquoi ?

LES descendants charnels d’Abraham n’ayant cessé d’abandonner les justes règles que Dieu leur avait données pour diriger leur vie, Jéhovah les rejeta en tant que possession spéciale, et il commença à rassembler ceux qui voudraient bien former une nouvelle nation pour sa louange. Pour former la nouvelle nation de ses adorateurs, il n’a pas employé un serviteur humain ordinaire comme Moïse, mais, cette fois-​ci, il envoya son propre Fils des cieux “dans la ressemblance de la chair pécheresse”. (Rom. 8:3.) En la personne de Jésus, il fournit le moyen de libérer les hommes du pouvoir du péché et de la mort ainsi que le modèle parfait dont tous les autres hommes pourraient suivre les traces. — I Pierre 2:21.

2. Que signifie le fait que Jésus était “dans la ressemblance de la chair pécheresse”, et pourquoi cela était-​il approprié au dessein divin ?

2 Le fait que son Fils fût “dans la ressemblance de la chair pécheresse” ne signifie pas que “les deux principes absolument opposés de l’ignorance et de l’imperfection humaines d’une part, et de l’omniscience et de la perfection divines d’autre part”, se trouvaient réunis en Christ Jésus comme l’affirmait le catholique romain Thomas d’Aquin. Non, car Jésus n’était pas un homme-dieu. “Il se vida de lui-​même et, prenant la forme d’un esclave, il devint selon la ressemblance des hommes”, mais nous avons l’assurance qu’en tant que tel, il était “innocent, sans souillure, séparé des pécheurs”. (Phil. 2:7 ; Héb. 7:26.) Étant un homme parfait, l’obéissance et l’intégrité de Jésus pouvaient être soumises à la même épreuve que celle que subirent Adam et Ève. La ligne de conduite qu’il adopterait révélerait son attitude à l’égard des règles justes de Jéhovah.

3. Avant la venue de Jésus, à quelle sorte d’empire la famille humaine était-​elle soumise ?

3 Lorsque Jésus est apparu, la famille humaine était depuis longtemps sous la domination tyrannique du péché. L’apôtre Paul exprima cette pensée en disant que ‘le péché continuait de régner dans leur corps mortel’. (Rom. 6:12.) Point n’est besoin de démontrer que le corps mortel, avec ses sentiments ou sensations, peut dominer et domine la plupart des hommes. Pensez seulement à la puissante influence qu’exercent sur l’homme les organes des sens qui gouvernent le toucher, le goût, l’odorat, la vue et l’ouïe !

4. Comment les sens physiques dominent-​ils les hommes imparfaits ?

4 Les sensations charnelles libérées de toute retenue, sont capables de donner naissance à des gloutons, à des ivrognes et à des amis du luxe et de l’oisiveté. Il y a l’œil jaloux qui convoite tout ce qu’il voit et qui impose à son propriétaire la voie du matérialisme (Eccl. 4:8). Le sens du toucher peut, si on le laisse dominer nos facultés de penser, nous amener à pratiquer des choses impudiques et obscènes (Mat. 5:30). Même l’oreille peut nous tromper si elle ne recherche que les sons agréables et se ferme à toute parole plus dure, telle qu’un conseil raisonnable ou une correction salutaire. — Zach. 7:11.

5. Quel était le dessein de Dieu en accordant à ses créatures humaines ce pouvoir sensoriel ?

5 Il est évident que le Créateur, parfait en sagesse, ne nous a pas dotés de ces organes sensoriels puissants pour que ceux-ci nous dictent notre conduite. Pleinement conscient de l’influence puissante que les sensations charnelles exerceraient sur l’homme et la femme, Jéhovah fit en sorte que l’intelligence nourrie de la sagesse divine rétablisse l’équilibre. C’est pourquoi, dans sa Parole, il donne le conseil suivant : “Mon fils, sois attentif à ma sagesse, prête l’oreille à mon intelligence, afin que tu conserves la réflexion, et que tes lèvres gardent la connaissance.” — Prov. 5:1, 2.

JÉSUS NOUS CONDUIT DANS LA VOIE DROITE

6. a) Avec quelle expérience présente à la pensée, le tentateur allait-​il aborder l’homme parfait Jésus ? b) Quel en fut le résultat ?

6 Satan le tentateur savait très bien comment les hommes pouvaient être influencés par leurs sens physiques ; c’est pourquoi, cherchant à inciter Jésus à se départir de son intégrité vis-à-vis de son Dieu, il suggéra au Fils de Dieu qui était affamé de faire appel à la puissance de son Père pour apaiser sa faim. Jésus allait-​il alors se soucier de la chair, c’est-à-dire prêter attention à la demande de celle-ci avec l’intention d’y obéir, ou bien allait-​il plutôt se soucier de l’esprit, c’est-à-dire prêter attention à la direction spirituelle venant de son Père dans les cieux ? À la grande déception de Satan, il opta pour la dernière solution, disant : “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah.” (Mat. 4:4). Jésus s’est soumis aux règles morales justes.

7. De quelle façon Jésus a-​t-​il montré qu’il avait une compréhension exacte de la faiblesse de l’homme ?

7 Montrant qu’il était conscient de l’influence dangereuse que les membres et les organes de notre corps peuvent exercer sur notre vie, Jésus donna cet avertissement : “Moi je vous dis que quiconque ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur. Si donc ton œil droit est pour toi une cause d’achoppement, arrache-​le et jette-​le loin de toi. Car il t’est plus avantageux de perdre un seul de tes membres que de voir ton corps entier jeté dans la Géhenne [d’où il ne peut y avoir de résurrection]. Encore : si ta main droite est pour toi une cause d’achoppement, coupe-​la et jette-​la loin de toi. Car il t’est plus avantageux de perdre un seul de tes membres que de voir ton corps entier aller dans la Géhenne.” — Mat. 5:28-30.

8. Comment peut-​on être certain que Jésus n’enseignait pas la mutilation volontaire ?

8 Il est bien évident que Jésus n’enseignait pas ici la mutilation volontaire, ce qui aurait été contraire aux principes contenus dans la Loi que Dieu avait donnée aux Juifs. Toutefois, il savait que l’œil est capable d’allumer la convoitise et que la main peut servir à satisfaire des désirs égoïstes. Mais il n’ignorait pas non plus que lorsque ces deux organes sont contrôlés par un esprit nourri de l’enseignement de Dieu, ils sont très utiles pour accomplir de nombreuses activités prévues par Jéhovah. Nos membres charnels ne doivent pas diriger nos pensées, mais celles-ci doivent plutôt maintenir ces organes sous leur contrôle.

9. En une autre occasion, en quels termes Jésus a-​t-​il énuméré les souillures les plus basses et leur source ?

9 En une autre occasion, Jésus affirma à ses disciples que “ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille un homme ; mais c’est ce qui sort de la bouche qui souille un homme”. (Mat. 15:11.) À ses disciples qui lui demandaient des éclaircissements, Jésus fit cette réponse : “Ne voyez-​vous pas que tout ce qui entre dans la bouche passe dans les intestins puis s’évacue dans l’égout ? Cependant les choses qui sortent de la bouche viennent du cœur, et ce sont ces choses-​là qui souillent un homme. Par exemple, du cœur viennent les raisonnements mauvais, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont là les choses qui souillent un homme.” — Mat. 15:17-20.

10. Comment les mauvaises choses en viennent-​elles à être dans le cœur, avec quelles terribles conséquences ?

10 Par contre, les mauvaises choses pénètrent dans le cœur et l’esprit de l’homme par l’entremise de ses organes sensoriels, tels que l’œil, la main, la langue, etc. Non pas que ces organes soient mauvais en eux-​mêmes, mais plutôt qu’ils empiètent sur le contrôle des facultés de réflexion et évincent de l’esprit de l’homme les bons conseils venant de Dieu. La créature humaine est finalement conduite dans une voie immorale, bravant la loi, parce que “le souci de la chair signifie inimitié pour Dieu, car il n’est pas soumis à la loi de Dieu”. — Rom. 8:7.

11. Comment le rédacteur biblique Jacques explique-​t-​il le processus menant à la mort, et qu’est-​ce qui est donc vital pour toute personne craignant Dieu ?

11 Jacques, un des rédacteurs inspirés par Dieu pour écrire la Bible, décrit le processus qui mène à une ligne de conduite contraire à la loi et dont l’aboutissement est la mort. Il écrit : “Chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir. Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché ; de son côté, le péché, quand il a été accompli, engendre la mort.” (Jacq. 1:14, 15). Ainsi donc, les mauvaises choses prennent racine dans le cœur (le siège des affections) qui est influencé par les membres du corps aimant les sensations. Combien il est donc vital que nous préservions notre cœur et le nourrissions des excellentes pensées de notre Dieu, pensées qu’il nous transmet généreusement par l’intermédiaire de sa Parole écrite !

LES APÔTRES GARDENT L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS

12. Quel conseil donne l’apôtre Paul, et à cause de quelles inclinations de la chair ?

12 L’apôtre Paul recommande à tous ceux qui désirent se garder des souillures et des pratiques immorales si fréquentes dans ce monde, de remplir leur esprit de bonnes choses et notamment de “celles qui sont chastes”. (Phil. 4:8.) Cela signifie sans doute accorder de plus en plus de temps à l’étude de la Bible, car le contenu de ce livre unique est “utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice”. (II Tim. 3:16.) Étant donné la mauvaise inclination de la chair, nous avons tous besoin d’être constamment repris et disciplinés.

13. Dans quel domaine est-​il bien de demeurer un enfant, mais dans quel domaine est-​il préférable de devenir un adulte ?

13 Montrant de nouveau la nécessité de bien nourrir notre esprit, l’apôtre donne cet excellent conseil : “Frères, ne devenez pas de petits enfants dans les facultés intellectuelles, mais soyez des tout-petits quant à la méchanceté ; cependant devenez adultes dans les facultés intellectuelles.” (I Cor. 14:20). Il est vrai que nous sommes venus au monde avec le handicap de l’imperfection et d’un caractère obstiné hérités de nos ancêtres, mais nous ne sommes pas obligés de parvenir à l’état adulte à la manière de ce monde méchant. Nous pouvons nous détourner des pratiques de celui-ci en acceptant la direction de la Parole de Dieu qui est remplie de l’esprit de Jéhovah.

14. Contre quoi l’apôtre met-​il en garde ses compagnons chrétiens, et pourquoi ?

14 L’apôtre n’ignorait pas non plus que nos fréquentations nous influenceraient, nous dirigeant soit vers “le souci de l’esprit”, soit vers “le souci de la chair”. Il mit en garde ses compagnons chrétiens, leur disant : “Ne vous abusez pas. Les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles.” (I Cor. 15:33). Cela est vrai, que nous soyons réellement en compagnie de personnes qui ont pour dieu leur ventre, ou que nous les fréquentions en lisant leurs livres ou en allant au cinéma (Phil. 3:19). Il est certain que si nous obéissons à cette exhortation nous enjoignant de ne pas fréquenter ceux dont l’appétit pour les plaisirs charnels est devenu le dieu, nous ne pouvons pas lire ce qu’ils écrivent ni suivre des yeux leurs actions, de peur que certaines de leurs pensées ne déteignent sur nous.

15. Expliquez pourquoi il est dangereux de se croire suffisamment fort pour s’exposer aux mauvaises compagnies.

15 Nous ne devrions pas non plus penser que nous avons suffisamment de force spirituelle pour nous exposer sans danger aux fréquentations des gens du monde. Les apôtres ne se contentaient pas d’exhorter leurs compagnons chrétiens plus jeunes à fuir l’idolâtrie et les passions de la jeunesse, mais eux-​mêmes s’écartaient de ces dangers ; l’apôtre donne cet avertissement. “Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.” (I Cor. 10:12). Il reconnaissait même ses propres limitations dans le domaine de la maturité et, parlant de la récompense de la fidélité, il écrivit : “Frères, je ne me regarde pas encore comme l’ayant saisi.” Non, lui-​même devait rester vigilant quant à ce qui pourrait l’entraîner à l’infidélité et à l’immoralité. — Phil. 3:13.

16. Quel conseil l’apôtre Paul donne-​t-​il ? Quelles questions pertinentes cela soulève-​t-​il ?

16 Pierre, un autre apôtre de Jésus, avait appris par expérience que celui qui décide de se soumettre à la direction de l’esprit de Dieu plutôt qu’à la chair et à ses désirs, devient semblable à un étranger aux yeux des personnes charnelles. Il pouvait donc exhorter d’une manière appropriée ses compagnons adorateurs de Dieu, ‘comme étrangers et résidents temporaires, à ne cesser de s’abstenir des désirs charnels, qui livrent combat à l’âme’. (I Pierre 2:11.) Il faut donc toujours se méfier des désirs de la chair. Sont-​ils opposés aux principes justes ? Sont-​ils un obstacle au service de Jéhovah ? Sont-​ils une incitation à l’immoralité sexuelle ? Pour notre propre sauvegarde, ces désirs doivent être maintenus sous une étroite surveillance.

17. Que signifie “posséder son propre vase”, et quelles conséquences s’attirerait celui qui n’agirait pas ainsi ?

17 Il est dit également que celui qui parvient à contrôler les membres de son corps et à diriger celui-ci conformément aux règles de conduite justes établies par Dieu ‘possède son propre vase’. C’est pourquoi Paul fait avec instance la déclaration suivante à ceux qui veulent demeurer des disciples sincères du Christ : “C’est ce que Dieu veut, votre sanctification [frères et sœurs], que vous vous absteniez de la fornication ; que chacun de vous sache comment posséder son propre vase dans la sanctification et l’honneur, non dans l’appétit sexuel plein d’avidité tel que celui qu’ont aussi ces nations qui ne connaissent pas Dieu.” (I Thess. 4:3-5). La majorité des hommes n’ayant pas gardé présent à la pensée ce conseil inspiré par l’esprit, ils se sont exposés aux attaques rusées du Diable qui, comme il l’a fait pour Jésus, cherche à acquérir de l’emprise sur eux en faisant appel à leurs désirs charnels.

LES NATIONS SE MOQUENT DE LA MORALE CHRÉTIENNE

18. Que désirent absolument les nations impies, et quels sont les fruits produits par une telle attitude ?

18 Au cours des dernières décennies, le crime et l’immoralité ont augmenté d’une façon considérable dans le monde entier. Les fruits produits sont évidents lorsqu’on considère la vague de maux d’ordre social, tels que le mensonge, le vol, le meurtre et la perversion sexuelle. Tout comme aux jours des apôtres, les hommes de toutes nations se complaisent dans “les actes de conduite dissolue, les désirs, les excès de vin, les orgies, les soûleries et les idolâtries illégales” et se précipitent dans ce que l’apôtre Pierre appelle un “bourbier de débauche”. (I Pierre 4:3, 4.) Même de nombreuses personnes qui, dans beaucoup de pays, prétendent être chrétiennes, se joignent à la majorité en méprisant les règles justes établies par Dieu. Elles s’obstinent à ne vouloir faire que ce qui leur plaît. Elles désirent se débarrasser de règles de conduite qu’elles considèrent comme démodées.

19-21. Comment l’attitude du monde à l’égard de la morale chrétienne a-​t-​elle affecté la jeune génération des garçons et des filles ?

19 En Grande-Bretagne, des sondages récemment effectués parmi des garçons et des filles ont montré qu’un garçon sur cinq et une fille sur dix avaient eu des relations sexuelles dès l’âge de quinze ans. Il a été rapporté que dans une ville du nord de l’Angleterre, 700 jeunes filles souffraient de blennorragie. Dans une vaste région industrielle, au cours de la dernière décennie, les maladies vénériennes ont augmenté de 58 pour cent parmi les jeunes gens et de 346 pour cent parmi les jeunes filles. En Grande-Bretagne, les deux tiers de tous les enfants nés de femmes âgées de moins de vingt ans ont été conçus alors que celles-ci n’étaient pas mariées.

20 Des études effectuées en Suède indiquent que quelque 80 pour cent des garçons et 67 pour cent des filles de moins de dix-huit ans ont eu des relations sexuelles et que presque la moitié des enfants premiers-nés sont venus au monde en dehors du cadre du mariage. Près de 90 pour cent des Suédois acceptent maintenant l’idée selon laquelle la période des fiançailles implique le privilège des relations intimes. En Tchécoslovaquie, un enfant premier-né sur trois est conçu avant le mariage. En Allemagne de l’Ouest et au Danemark ce chiffre serait de un enfant sur deux. D’après les meilleures statistiques nationales disponibles aux États-Unis, 40 à 65 pour cent de toutes les jeunes femmes de ce pays auraient eu des relations sexuelles avant leur mariage.

21 Dans beaucoup de pays, un grand nombre de naissances illégitimes sont évitées par l’avortement. En Hongrie, le nombre des avortements légaux dépasse actuellement celui des naissances. On estime que dans certaines régions de Grèce, il y a 50 avortements pour 100 naissances. Au Japon, un million de mères interrompent chaque année une grossesse indésirable par l’avortement, qui est légal. Aux États-Unis, plus de 1 200 000 avortements ou tentatives d’avortement sont faits chaque année.

22-24. Que fait le clergé de la chrétienté devant la morale de plus en plus basse des nations ?

22 Les soi-disant athées de l’Est et de l’Ouest ne sont pas les seuls à mépriser les règles de morale chrétienne. C’est également ce que des membres du clergé ainsi que des hommes de profession libérale qui se disent chrétiens encouragent et incitent les gens à faire. Par exemple, un ministre unitarien des États-Unis prétend que “l’État ne doit pas interdire ou punir les relations préconjugales entretenues volontairement par des personnes qui ont dépassé l’âge nubile légal”. Il y a également ce professeur de morale dans une école épiscopalienne de théologie qui fait cette déclaration : “On ne devrait pas interdire l’acte sexuel accompli par des personnes en mesure de donner leur consentement mutuel, à moins qu’il n’implique la séduction de mineurs ou l’offense de l’ordre public.”

23 Un groupe d’étude du Conseil des Églises d’Angleterre fit un rapport spécial sur “le sexe et la morale”, dans lequel il refusa de condamner l’adultère et adopta le point de vue selon lequel l’acte sexuel fortuit peut être un “plaisir futile ou une thérapeutique modérée”. Dans ce même rapport, il fait la déclaration suivante à propos de la masturbation : “Il ne nous semble pas que cette pratique puisse faire du mal lorsque, à défaut d’autres moyens, elle est utilisée pour soulager les tensions physiques.”

24 En Suède, l’éditeur d’un périodique religieux écrivit qu’“il existe de nombreux jeunes couples non mariés qui vivent maritalement sans pour autant pratiquer l’immoralité”. Dans le même temps, il déclara qu’il ne verrait aucune objection à ce qu’il appelle la “monogamie préconjugale”, et qui, en fait, consiste à vivre comme mari et femme sans être mariés.

25. Comment les hommes suppriment-​ils la vérité de manière injuste, et avec quelles conséquences pour eux-​mêmes ?

25 Dans toutes les nations, on fait disparaître aujourd’hui, d’une manière ou d’une autre, la vérité relative aux règles morales, justes et pures, données par Dieu. Certains la ridiculisent, disant qu’elle est démodée et qu’elle ne peut être mise en pratique à notre époque moderne. D’autres l’obscurcissent par des traditions religieuses qui ont tendance à la discréditer. Dans certains pays encore, elle est carrément rejetée comme ne faisant plus autorité. C’est pourquoi l’apôtre Paul déclare que le courroux de Dieu est sur les “hommes qui suppriment la vérité de manière injuste”. Il ajoute : “C’est pourquoi Dieu les a livrés à des appétits sexuels honteux, car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature, et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont violemment enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres.” — Rom. 1:18, 26, 27.

26. Quel sera le sort des nations dont la préoccupation est le “souci de la chair” ?

26 Toutes ces nations ont préféré “le souci de la chair” au “souci de l’esprit” ; c’est pourquoi elles doivent se préparer à perdre la paix et la vie. Leur sort final sera la mort. En suivant les désirs de la chair, elles se sont faites ennemies de Dieu, la seule source de la paix et de la vie. Le temps pendant lequel Dieu a toléré leurs pratiques impudiques et honteuses touche à sa fin. La destruction d’une génération immorale par le grand déluge de l’époque de Noé est un type de ce que Dieu fera à la génération actuelle débauchée.

ASSUREZ-​VOUS LA VIE ET LA PAIX

27. Quelle mauvaise conduite rejettent maintenant tous ceux qui ont l’approbation de Jéhovah, et comment peuvent-​ils être aidés à y parvenir ?

27 Combien il est vital d’abandonner nous-​mêmes la conduite et les pratiques immorales de ces nations condamnées ! C’est le seul moyen d’éviter de partager leur sort désastreux. Cela signifie que nous devons purifier nos pensées de toute idée malsaine que nous avions coutume de partager avec les gens de ce monde dont le souci est celui de la chair. L’apôtre Paul savait que beaucoup de ceux qui avaient été convertis au christianisme avaient ‘marché jadis selon le système de choses de ce monde’, se livrant à l’inconduite et à d’autres péchés. Il les exhorta ensuite en ces termes : “Soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” — Éph. 2:2 ; Rom. 12:2.

28. Quel exemple devons-​nous prendre le temps de considérer en toutes circonstances ?

28 En tant que disciples du Christ, nous devons suivre étroitement ses traces, agissant, parlant et pensant comme il le faisait lorsqu’il était sur la terre. Chaque fois que nous avons à faire face à une situation difficile, alors que chaque problème exige que nous prenions une décision juste, la voie du succès consiste à nous poser ces questions : “Quelle aurait été la réaction de Jésus ? Quelle aurait été sa décision ?” Par exemple, alors qu’il donnait le témoignage réconfortant du Royaume à la femme de Sychar, l’a-​t-​il disculpée ? A-​t-​il minimisé le fait qu’elle ne menait pas une vie chaste ? Non, il prit fermement position en faveur des règles de Dieu. — Jean 4:16-18.

29. En quels termes Jésus a-​t-​il clairement énoncé les conditions divines requises des personnes mariées ?

29 Remarquez également comment, d’une manière positive, Jésus a parlé des personnes mariées comme n’étant “plus deux, mais une seule chair”, ajoutant : “Donc, ce que Dieu a mis sous le même joug, qu’aucun homme ne le sépare.” Il n’y a pas lieu d’ergoter à propos d’excuses pour divorcer. “Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication, et en épouse une autre commet un adultère.” (Mat. 19:6-9). Jésus ajoute encore : “Celui qui épouse une femme divorcée d’avec son mari [pour une raison autre que la fornication] commet un adultère.” (Luc 16:18). Jésus n’a jamais et en aucune manière encouragé les autres à édulcorer les règles justes établies par Jéhovah à propos de la fidélité conjugale.

30. Comment peut-​on suivre les deux grands commandements de la vie ?

30 Résumant toute la Loi de Moïse ainsi que les enseignements des prophètes de Dieu, Jésus mit l’accent sur le respect des deux grands commandements suivants : “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit. (...) Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” (Mat. 22:37, 39). Ce n’est pas en méprisant et en transgressant les règles justes que Dieu a établies pour régir la conduite de l’homme que l’on démontre son amour pour lui. C’est plutôt en suivant étroitement le mode de vie dont Jésus-Christ nous a fourni l’exemple et en prêtant une plus grande attention à la direction donnée par l’esprit saint de Dieu qu’aux désirs de notre chair imparfaite.

31. Comment définissons-​nous notre prochain ?

31 Craignant que d’une façon ou d’une autre nous ayons un point de vue assez limité quant à savoir qui est notre prochain, Jésus a donné la parabole du bon Samaritain. À la fin de celle-ci, il pose cette question pertinente : “Lequel de ces trois te semble s’être fait le prochain de l’homme tombé au milieu des brigands ?” (Luc 10:36). Il s’agit donc d’être le prochain de tous nos semblables, de tous ceux d’entre eux qui ont besoin de notre aide sous une forme ou sous une autre. En pratiquant la fornication ou l’adultère, quelle sorte de prochain serions-​nous pour le père, le frère ou le mari de la personne avec qui nous aurions fauté ? Ou quelle sorte de prochain serions-​nous pour la personne à qui nous aurions fait perdre sa dignité suite à des relations sexuelles illégitimes ? La réponse est évidente.

32. Peut-​il y avoir des doutes quant aux règles morales imposées aux chrétiens ?

32 Alors qu’il était dans la chair, le propre Fils de Dieu a montré par son mode de vie quelles règles morales ses disciples devraient suivre. Il ne sert de rien pour quiconque se dit être “chrétien” d’adopter une ligne de conduite différente. Il se rendrait simplement hypocrite. Celui qui enseigne et pratique ce qui est contraire à l’enseignement que Jésus a reçu de son Père céleste se fait l’ennemi de Dieu, et la mort est la seule issue à la voie qu’il suit.

33. Comment les disciples de Jésus deviennent-​ils saints, tout comme leur Dieu est saint ?

33 Par contre, si nous sommes parvenus à connaître l’esprit de Dieu et du Christ, nous devons prêter une attention sage à cette exhortation importante : “Cessez de vous façonner selon les désirs que vous aviez jadis, dans votre ignorance, mais, comme le saint qui vous a appelés, vous aussi, devenez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit : ‘Vous devez être saints, parce que je suis saint.’” (I Pierre 1:14-16). Bien que nous ayons hérité d’Adam le péché et la faiblesse de la chair, nous pouvons devenir saints. Dieu ne nous demande pas une chose impossible. Et si, avec son aide, nous persévérons dans “le souci de l’esprit”, nous pourrons jouir dès à présent de la paix avec Dieu, dans l’attente de la vie paisible du nouvel ordre de choses.

[Illustration, page 315]

Le déluge, une image de ce que Dieu préserve à la présente génération impudique.

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