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  • w71 15/3 p. 188-189
  • Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa protection

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  • Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa protection
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
w71 15/3 p. 188-189

Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa protection

La lettre suivante a été écrite par un adolescent qui a respecté la loi divine relative au sang

Cher David,

Pour la première fois, je peux affirmer que je me sens bien. Je viens de passer six mois sous la surveillance d’une équipe de médecins spécialistes des maladies rénales dans cet hôpital de Californie. Quand je revois ce qui m’est arrivé, je me rends compte avec bonheur que j’étais sous la surveillance protectrice de Jéhovah.

Au cours des sept premières semaines, j’ai subi une série de tests qui ont révélé que je souffrais d’une anomalie congénitale : la sténose d’une artère, affectant le rein droit. Il s’agissait de l’artère principale assurant la nutrition du rein. Ce conduit, normalement de la grosseur d’un crayon, était, pour ce qui me concerne, à peine de l’épaisseur d’une épingle.

Le Créateur a prévu à l’intérieur du rein un merveilleux mécanisme permettant la distribution de la quantité voulue de sang pour chaque situation particulière. Le rein produit une puissante hormone, la rénine, dont la sécrétion varie d’intensité selon qu’elle doit activer ou ralentir l’écoulement du sang. Mais cela s’effectue si insensiblement que l’individu n’en est pas conscient. Toutefois, il arrive que ce mécanisme fonctionne trop. C’était le cas pour ce qui me concerne. Par exemple, mon rein droit sécrétait une quantité extraordinaire de rénine, trois fois plus élevée que la normale, ce qui faisait monter la pression du sang jusqu’à 20/16, alors que, normalement, elle aurait dû être de 12/7.

Les médicaments ne parvenaient pas à faire baisser ma tension. En fait, elle continuait d’augmenter et ma vue en fut si affectée que j’ai été obligé de porter des lunettes. Un des remèdes prescrits affaiblissait considérablement ma mémoire. Un autre me plongeait dans une sorte de léthargie. Il m’a fallu abandonner l’école. Le fonctionnement de mon organisme s’était à ce point accéléré que je dormais d’un sommeil profond pendant seize heures par jour et souvent, quand j’en sortais, j’étais pris de violents maux de tête. Trois ou quatre fois par jour, je saignais abondamment du nez. La fièvre et l’absorption de doses médicamenteuses élevées me plongeaient dans une continuelle léthargie.

Une décision difficile

L’opération se révélait être le moyen le mieux indiqué pour me soulager. L’urologue, un interne de l’hôpital, me proposa, soit de réparer l’artère et de sauver la moitié du rein grâce à des transfusions sanguines, soit de procéder à l’ablation du rein sans utiliser de sang. La réparation de l’artère provoquerait d’abondantes hémorragies postopératoires. D’autre part, il me serait possible de survivre et de guérir avec un seul rein sain. J’ai choisi la seconde solution.

La veille de l’opération, le chef de l’équipe des médecins spécialistes des transplantations du rein m’a demandé si je consentais à donner mon rein pour un jeune malade dont les reins ne fonctionnaient plus. Il semble que, bien que l’artère communiquant avec le rein fût défectueuse, l’organe lui-​même était en bonne condition. Le médecin tenait beaucoup à avoir mon rein, mais je lui ai expliqué qu’étant témoin de Jéhovah je devais respecter la loi divine sur cette question. Je lui ai dit que je lui donnerais une réponse franche et définitive après avoir eu avec ma famille une discussion biblique à ce sujet.

Un peu plus tard, le même jour, nous lui avons fait connaître notre position ; c’était celle que la Bible indiquait en ce qui concerne la chair humaine et l’usage qu’on doit en faire ; je lui ai cité les textes bibliques qui justifiaient notre conduite. Il m’a demandé si je pourrais conserver une bonne conscience après avoir refusé de donner mon rein à son jeune patient. Je lui ai répondu qu’il ne m’appartenait pas de donner cet organe, qui devait être utilisé conformément à la volonté de Celui qui l’avait créé. Il fut contraint de reconnaître que, même avec mon rein, il n’était pas sûr de guérir son malade. Je lui ai fait remarquer que ma vie future et celle de son malade par une résurrection dépendaient de notre obéissance aux principes divins consignés dans les Écritures.

Je m’appuie sur Jéhovah

Ensuite, l’anesthésiste est venu me voir. Dans cet hôpital, si je ne me trompe pas, l’anesthésiste a une très grande autorité. Il peut ordonner une transfusion sanguine sans se préoccuper de ce qui a été convenu entre le malade et le chirurgien. Il m’a présenté un papier à signer, contenant un paragraphe dans lequel il déclarait que mes convictions religieuses lui faisaient perdre une partie de ses moyens et que, de ce fait, à son avis, je courrais un risque grave. Il demandait à être déchargé de toute responsabilité au cas où je mourrais. Il était tard, et mes parents n’étaient pas là pour me conseiller. Silencieusement, j’ai prié Jéhovah de veiller sur moi au cours de cette épreuve. J’ai signé cette déclaration.

Cet homme était irrité de se voir placé après Dieu, et il a permis à ses sentiments de gêner la bonne exécution du travail courant. Tandis que j’attendais à l’extérieur de la salle d’opération, je l’entendais qui essayait de persuader ses collègues de tenir tête au chirurgien. De nouveau, j’ai imploré l’aide de Jéhovah. C’est alors que le chirurgien est entré Qu’allait-​il faire ? Il a refusé catégoriquement de passer outre à l’engagement qu’il avait pris envers moi, déclarant qu’il n’appartenait à aucun homme de me critiquer ou de critiquer toute autre personne quand il s’agissait de convictions religieuses légitimes.

À contrecœur, l’anesthésiste a consenti à faire son travail. Il a été très brusque et dur avec moi pendant qu’il me préparait. Ses gestes pour accomplir une tâche courante étaient maladroits. Ses erreurs, devenues manifestes, trahissaient sa colère, qui ne cessait de croître. Finalement, après qu’il eut commis plusieurs fautes graves, le professeur d’anesthésie, chargé de surveiller l’opération, est intervenu et a fait lui-​même le travail.

Le succès de l’opération a été dramatique. Dans les deux minutes qui ont suivi l’ablation du rein, la tension a commencé à baisser puis, ayant atteint le degré normal, s’est stabilisée. J’ai quitté l’hôpital, mais une nouvelle augmentation dangereuse de la tension m’a obligé à y retourner. Sept jours plus tard, je commençais à aller mieux. De toute évidence, il s’était produit dans mon corps une réaction postopératoire due au fait que mon organisme, autrefois chargé d’une grande quantité de rénine, devait maintenant s’habituer à une sécrétion moindre. À présent, tout est fini ; je ne me suis jamais senti aussi bien.

Depuis ma guérison, il m’a fallu réapprendre beaucoup de choses. Il semble que c’est surtout ma mémoire qui a beaucoup souffert au cours des trois dernières années. Mais quel privilège de retrouver des fonctions normales ! Et comme je suis heureux que Jéhovah m’ait protégé pendant cette épreuve si difficile ! J’espère qu’il me sera possible d’arranger mes affaires pour devenir prédicateur à plein temps du Royaume promis par Dieu, Royaume qui apportera la santé et la paix à ceux qui mettent leur confiance en Jéhovah.

À tes côtés, cher compagnon, pour louer Jéhovah,

D. B.

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