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  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
w72 1/4 p. 216-220

Reconnaissants envers nos frères plus âgés

Raconté par Don et Earlene Steele

NOUS sommes le 29 juin 1970, trentième anniversaire de notre mariage. Earlene et moi sommes assis dans notre chambre confortable, au siège de la filiale de la Société Watch Tower, à Séoul, en Corée. Nous évoquons le souvenir des années que nous avons passées ensemble, dont vingt-sept dans le ministère à plein temps au service du Royaume de Dieu, les vingt et une dernières dans des territoires étrangers.

“Don, tes souvenirs touchant l’organisation du peuple de Jéhovah et les hommes et les femmes fidèles qui la composent doivent remonter loin, n’est-​ce pas ?”

“En effet, Earlene ; je n’avais que deux ans quand ma mère a accepté le message du Royaume ; elle a fait de son mieux pour que ses garçons soient élevés dans la voie qui les rendrait propres au ministère. Elle-​même consacrait la plus grande partie de l’année au service à plein temps.”

“C’est merveilleux ! En ce moment même, elle est toujours engagée dans l’activité missionnaire à Porto Rico. Mais n’as-​tu pas d’autres souvenirs de ces premiers temps ?”

“Si. Ma mère veillait à ce que mes frères et moi prenions l’habitude d’écouter très attentivement à l’‘ecclésia’, comme on appelait alors nos réunions d’étude biblique. Elle ne manquait pas de nous entourer de visiteurs et compagnons voués au service de Jéhovah. De plus, chacun de nous a participé au ministère de porte en porte dès qu’il a compris que c’était ce qu’on attendait de lui. Je me revois prêchant avec ma mère alors que je n’avais pas encore dix ans ; elle était d’un côté de la rue et moi de l’autre, offrant sept brochures traitant de sujets bibliques différents. Lorsque j’ai placé ma première série de brochures, je ne sais qui de nous deux était le plus heureux.”

“Cela se passait dans le Kansas, je crois.”

“Oui, je me souviens nettement aussi de plusieurs de nos activités au cours des années 1930 à Wichita, dans le Kansas. Nous organisions des sorties en groupe avec plusieurs voitures, afin de visiter de porte en porte les habitants des villes et des villages de cet État. En 1934 et en 1936, nous sommes allés de maison en maison pour recueillir le plus grand nombre possible de signatures pour une pétition réclamant qu’on mette fin au boycottage interdisant à J. F Rutherford, président de la Société Watch Tower, de parler à la radio. D’autre part, nous avons utilisé des cartes de témoignage imprimées pour expliquer et présenter le message biblique de porte en porte ; plus tard, nous nous sommes servis du phonographe.”

“Tu m’as souvent parlé des premières assemblées. Comme elles devaient être passionnantes pour les assistants !”

“En effet, Earlene. D’abord, maman ne manquait jamais de nous communiquer toutes les nouvelles, telles que l’adoption du nom ‘témoins de Jéhovah’ en 1931 et les explications concernant la ‘grande foule’ en 1935. Mais c’est à Columbus (Ohio), en 1937, que j’ai assisté pour la première fois à une assemblée. Je séjournais avec des amis dans un camp de caravanes installé sur les Fair Grounds. Comme j’aimais écouter mes frères chrétiens plus âgés nous relater leurs faits de prédication, le soir après les sessions !”

“Ainsi donc, une fois engagé dans le ministère, tu n’as jamais été inactif dans l’œuvre du Seigneur.”

“En 1939, je me suis laissé absorber par le travail profane, en compagnie des gens de ce monde, au point de devenir inactif. Je n’oublierai jamais l’aide affectueuse que m’a apportée notre ‘serviteur de groupe’, comme on appelait alors le surveillant de congrégation. Il était coiffeur, et chaque fois que je m’asseyais dans son fauteuil, il en profitait pour me rappeler avec tact ma responsabilité envers Jéhovah. Puis je t’ai rencontrée. Te souviens-​tu qu’il avait pris l’habitude de nous inviter à dîner et qu’il entamait d’agréables discussions bibliques pour notre bien ?”

“Oui ; c’était quelque temps avant notre mariage, en 1940. Nous hésitions alors à entreprendre le service à plein temps en qualité de pionniers ; nous nous imaginions qu’il nous fallait d’abord mettre un peu d’argent de côté.”

Nous entrons dans le ministère à plein temps

“Comme je suis heureux que nous nous soyons débarrassés de cette idée ! Alors, nous avons écrit à la Société pour lui annoncer que nous avions économisé assez d’argent pour rester dans le service au moins pendant deux mois. J’ai reçu ma nomination de pionnier, accompagnée d’une lettre nous exhortant à ne pas ‘nous mettre en souci’ pour les nécessités de la vie (Mat. 6:25-33). J’ai commencé mon service en février 1943 ; ta nomination est arrivée un mois plus tard. Finalement, avec l’aide de Jéhovah, nous nous sommes arrangés pour continuer dans le ministère non pas pendant deux mois, mais pendant vingt-sept ans !”

“Comme nous étions heureux ! Évidemment, sur le moment, nous n’avons pas compris que notre attachement à Jéhovah serait souvent mis à l’épreuve.”

“C’est vrai. Peu de temps après, la question de la neutralité s’est posée pour mes frères et pour moi. J’ai d’abord été ajourné, parce que je m’étais marié avant Pearl Harbour. Plus tard, on m’a classé parmi les ‘objecteurs de conscience’ au lieu de me ranger parmi les ‘ministres’ comme je l’avais demandé. Je n’ai pas tardé à aller rejoindre mes frères et une soixantaine d’autres témoins à la prison de Leavenworth. Même là, nous tenions nos études bibliques et nos réunions ; je n’oublierai jamais les visites de A. H. Macmillan, représentant spécial de la Société, dont les conseils et les encouragements ont fait beaucoup pour nous soutenir tous spirituellement.”

“Tu m’as bien manqué pendant tout ce temps.”

“En effet, ce fut un des moments de notre vie où il nous a fallu supporter la séparation à cause de la bonne nouvelle, mais cela n’a fait qu’augmenter l’attachement que nous avions l’un pour l’autre. Cette fois-​là, notre séparation a duré vingt-cinq mois. Cependant, ce qui a contribué à me la rendre moins pénible, c’était ta persévérance fidèle dans l’œuvre de prédication.”

“Cela n’a pas toujours été facile, d’autant moins que je n’avais pas souvent la possibilité d’aller te voir. Mais je me suis entendue avec Dave et Pauline Hasty, ainsi que Bud, leur jeune fils, pour aller dans un territoire non attribué ayant grand besoin de recevoir le message du Royaume. Lors d’une assemblée à Denver, dans le Colorado, nous avons rencontré sœur Glass, qui nous a encouragés à venir à Glenwood Springs et à Aspen, dans les montagnes. Je n’oublierai jamais la bonté qu’elle nous a témoignée alors, ainsi que dans les années suivantes. Plus tard, la famille McLain, de Wichita, nous a rejoints, et nous avons installé nos caravanes près de Palisade, dans le Colorado. En groupe, avec une seule voiture, nous avons prêché la Parole de Dieu dans toute cette région accidentée. Nous avions l’impression de devoir dépenser jusqu’au dernier centime l’argent que nous obtenions pour que la voiture continue de rouler.”

“C’est là que je suis allé te rejoindre après ma libération. Je me rappelle l’une des premières questions que tu m’as posées : ‘Combien d’argent as-​tu ?’ La voiture paraissait avoir grand besoin de réparations.”

“Reconnais toutefois que nous avons passé quelques-unes des années les plus heureuses de notre vie à prêcher dans cette magnifique région et à fréquenter les merveilleux amis que nous avons toujours là-bas.”

“Te rappelles-​tu l’assemblée de Cleveland qui eut lieu peu de temps après, en 1946 ? Je crois que c’était ta première grande assemblée, n’est-​ce pas Earlene ?”

“C’est vrai, et j’ai été affectée au service des volontaires avec Mabel Haslett. Nous ne savions pas à ce moment-​là quelle excellente influence son mari et elle allaient exercer sur notre vie ; d’ailleurs nous l’ignorions encore quand nous avons appris qu’ils étaient appelés à faire partie de la même classe que nous à Galaad, l’École de la Société.”

Galaad et l’activité missionnaire

“C’était la onzième classe, la deuxième classe internationale, comme on l’a appelée, parce qu’environ un tiers seulement des élèves étaient Américains. Quel privilège que de fréquenter étroitement des frères mûrs venus d’Angleterre, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et d’Europe !”

“Te souviens-​tu qu’à la fin du premier trimestre, N. H. Knorr, président de la Société, a demandé des volontaires pour accompagner au Japon Don et Mabel Haslett ainsi qu’un groupe de frères hawaïens d’origine japonaise ? Environ 75 pour cent des élèves étaient disposés à partir ; nous avons été parmi les seize qui ont été choisis. Il nous a fallu aussitôt commencer d’apprendre le japonais !”

“Après la remise des diplômes, notre activité a consisté pendant environ un an à visiter et à aider les congrégations d’une circonscription de Californie. Puis nous avons reçu une lettre du président Knorr nous annonçant que nous étions désignés pour aller en Corée au lieu du Japon, si toutefois nous acceptions. Bien sûr, nous avons accepté et en août 1949 nous avons quitté l’aéroport de Los Angeles en direction de la Corée. Notre avion est arrivé à Tokyo où Don Haslett s’est arrangé avec les autorités d’occupation pour que nous puissions rester quelques jours. Il en a profité pour nous offrir d’excellents conseils sur la manière de nous adapter à un territoire oriental.”

“Je m’en souviens, Don. Je me rappelle également que lorsque nous sommes arrivés à Séoul, une vingtaine de personnes se réunissaient chaque semaine pour étudier La Tour de Garde. Un témoin traduisait les articles de l’anglais et les recopiait en plusieurs exemplaires sur de minces feuilles de papier. Ce travail assidu ne fournissait que huit copies ; aussi, le soir de l’étude, quatre ou cinq personnes se serraient autour d’un seul exemplaire de La Tour de Garde.”

“C’est vrai. Nous ne disposions que d’un petit nombre d’écrits bibliques. En venant en Corée, nous avions apporté vingt brochures Où sont les morts ?, en coréen. Au cours de notre ministère, nous les prêtions aux gens et nous les reprenions lors de la nouvelle visite. Ce mois-​là, huit témoins du pays se sont joints à nous dans le service du champ. Earlene, n’as-​tu pas d’autres souvenirs de ces premiers temps ?”

“Si. Je me souviens de l’arrivée de six nouveaux missionnaires en mars 1950. Dès le mois de mai, nous avions atteint un maximum de soixante et un proclamateurs, y compris les huit missionnaires. Les premiers témoins actifs dans ce pays avaient passé cinq à sept années en prison sous l’occupation japonaise. Presque tous sont restés fidèles jusqu’à la mort ; quant aux survivants, ils sont encore maintenant des prédicateurs de la bonne nouvelle.”

La guerre de Corée

“Puis la guerre a éclaté. Je sais que tu n’as pas oublié la conférence publique que nous avons tenue dans une salle d’école, le 25 juin 1950. Lorsque la réunion a été terminée, la police nous a annoncé l’attaque lancée par la Corée du Nord communiste et l’instauration du couvre-feu. Tous les assistants ont dû se hâter de rentrer chez eux.

“La première nuit, nous avons observé les combats du toit de la maison. Le troisième jour, les forces communistes ont envahi les faubourgs de la ville. Tous les citoyens américains et européens ont alors reçu l’ordre de se présenter à leur ambassade respective pour être évacués sur-le-champ. Quand nous avons obéi, nous ignorions que les hostilités allaient dégénérer en un conflit plus important. Tu n’oublieras jamais ces jours-​là, n’est-​ce pas, Earlene ?”

“Non, jamais ! Une de nos sœurs chrétiennes et moi étions malades à ce moment-​là, et nous ne disposions que d’une trentaine de minutes pour faire nos valises. Le consul américain était bouleversé quand il a appris que six Américaines se trouvaient encore dans la ville. Nous n’avions pas identifié les avertissements qui avaient été diffusés en code par la radio dès les premières heures. Toutefois, cela a été à notre avantage, car les avions qui nous ont emportés furent les derniers à quitter l’aéroport de Kimpo ; les autres femmes et les enfants, qui avaient été évacués la veille sur des bateaux servant au transport des engrais, n’ont retrouvé leurs maris ou leurs pères que bien longtemps après.

“Je me souviendrai toujours comment les avions communistes ont mitraillé les autocars qui nous emmenaient à l’aéroport. Plus tard, tandis que nous étions sur la piste, ils nous ont de nouveau bombardés ; il a fallu qu’on nous entasse dans un sous-sol exigu. Finalement, on nous a fait monter, nous les femmes, dans le premier avion en partance. Deux avions communistes qui cherchaient à nous atteindre ont été abattus par les avions qui nous escortaient. Nous avons appris plus tard, par les informations, que ces deux appareils avaient été les premiers à être abattus durant la guerre de Corée. Les personnes évacuées, au lieu d’être dirigées vers une autre région de Corée, ont été emmenées à Itazuke dans l’île de Kyushu, au sud du Japon. Quelle joie, en arrivant, de vous retrouver, vous les hommes !”

“C’est vrai, Earlene, et ce n’est que plus tard que nous avons compris qu’il ne fallait pas s’attendre à une fin prochaine du conflit coréen. La ville de Séoul est tombée deux fois aux mains des communistes. Alors, la Société nous a désignés, les huit missionnaires de Corée, pour aller à Nagoya, au Japon. Il n’y avait pas un seul témoin dans cette ville à l’époque ; toutefois, un an plus tard, plus de soixante personnes y proclamaient la bonne nouvelle.”

Retour en Corée

“Au cours de l’année suivante, le bureau de la filiale de la Société à Tokyo a essayé à maintes reprises d’obtenir qu’au moins l’un de nous puisse retourner en Corée. Finalement, cette autorisation a été accordée par le commandant suprême des forces alliées. Le président de la Société m’a écrit pour me demander de retourner en Corée pour un mois au minimum. Il s’est trouvé que j’ai pu y demeurer ; toutefois, aucun autre missionnaire n’a eu le droit d’entrer dans le pays. C’est pourquoi j’y suis resté. J’étais revenu en novembre 1951, mais tu n’as été autorisée à me rejoindre qu’en octobre 1952.”

“Comme je m’en souviens ! Tu étais si heureux que je sois de retour pour te préparer un vrai repas. Je crois que les repas froids, composés de rations de l’armée qui étaient vendues sur le marché, ont dû être plus nombreux que tu veux bien le reconnaître, n’est-​ce pas, Don ?”

“Cette année a été difficile, parce que nous avons encore été séparés, mais quelle merveilleuse progression pour l’œuvre du Royaume ! Nos frères chrétiens s’étaient dispersés dans le sud avec les réfugiés pendant les durs combats. En novembre 1951, trente-cinq personnes seulement ont remis un rapport de service dans le ministère du champ, bien que le nombre réel des prédicateurs ait été plus élevé. En décembre et en janvier, j’ai effectué une tournée pour visiter ces témoins, et six congrégations ont été organisées. Dès lors, l’expansion a été si rapide que nous avons eu de la peine à en suivre le rythme. À la fin de l’année 1952, le nombre des proclamateurs ayant remis un rapport s’élevait à 192 ; à la fin de l’année de service de 1954, il était passé à 1 065. Bien que la guerre de Corée ait été un désastre pour le peuple, la dispersion des témoins de Jéhovah a permis aux habitants des régions qui les hébergeaient de recevoir le message beaucoup plus tôt. Assurément le mérite en revient à nos chers frères coréens qui ‘ont fait de vigoureux efforts’ pour tirer parti de la situation.”

“Il faut reconnaître, Don, que nous avons connu bien des difficultés ces jours-​là, mais je suis heureuse quand je songe aux excellentes qualités de nos frères coréens et à la direction de Jéhovah qui ont permis d’obtenir cet accroissement. Certes, les choses ont paru de temps à autre difficiles. Par exemple, à notre retour à Séoul, après un séjour de deux ans à Pusan, nous nous sommes installés dans la partie de l’actuel Béthel que nous appelons le ‘vieux bâtiment’ ; les murs étaient criblés de balles ; il n’y avait plus de fenêtres ; les plâtres étaient tombés ; nous étions privés d’eau et d’électricité ; etc. Pendant dix ans, les conduites d’eau n’étant pas rétablies, il nous a fallu transporter l’eau dans des seaux sur les épaules. Aujourd’hui, nous disposons d’un magnifique Béthel moderne. Il est difficile de concevoir ce qui s’est passé durant cette période.”

“En effet. En Corée, tout a beaucoup changé depuis, Earlene. Huit nouveaux missionnaires sont arrivés en 1955, après la guerre. Par ailleurs, les témoins du pays ont fait d’excellents progrès vers la maturité spirituelle. L’un des premiers Coréens avec qui j’ai étudié la Bible s’est fait baptiser en 1950 ; aujourd’hui, il est surveillant d’une des cinquante-deux congrégations de Séoul. Au moment où j’étudiais avec lui, il n’était pas encore marié, à présent, son deuxième fils nous aide ici, au Béthel. Cela nous vieillit, n’est-​ce pas ?”

“Ici, Don, nous sommes considérés comme le grand-père et la grand-mère de nos frères chrétiens. Ils emploient ces termes affectueux quand ils parlent de nous. Bien que nous ayons passé la cinquantaine, nous avons encore devant nous des années à dépenser dans l’œuvre qui reste à accomplir avant Harmaguédon. Sans aucun doute Jéhovah nous a bénis.”

“Earlene, te souviens-​tu qu’en 1948, lors de la remise des diplômes à Galaad, le président de la Société avait dit aux élèves de notre classe qu’il ne leur serait remis qu’un billet ‘aller’ pour se rendre dans leur territoire ? Toutefois, Jéhovah a été bon pour nous, car, en comptant notre retour en Corée après avoir passé nos vacances de 1969 chez nous, nous pouvons dire que nous avons traversé neuf fois le Pacifique et nous sommes retournés chez nous à quatre occasions différentes. En 1953, par exemple, pour assister à l’assemblée internationale qui se tenait à New York, nous avions prévu de faire le voyage par mer, mais les frères de notre ancienne circonscription de Californie nous ont envoyé l’argent nécessaire pour voyager par avion. Nous sommes retournés une seconde fois à New York pour assister à l’assemblée de 1958. Puis, en 1962, j’ai été invité à suivre un cours de dix mois à l’École de Galaad. À l’époque, comme tu avais des ennuis de santé, tu as été autorisée à passer ces dix mois dans le Colorado, afin d’y reprendre des forces. En 1969, nous avons eu la possibilité d’assister à l’assemblée qui se tenait à New York. Nos familles ont été généreuses pour nous ; nos amis aussi, car c’est grâce à eux que nous avons pu faire ces voyages, aussi sommes-​nous pleins de gratitude envers eux et envers la Société.”

“Don, je serai toujours très reconnaissante pour le congé supplémentaire qui m’a été accordé en 1962. Ma santé m’avait causé quelques ennuis au cours des années précédentes ; j’avais dû subir trois opérations chirurgicales, et je ne peux pas dire que les soins que j’ai reçus ici étaient moins bons qu’ailleurs. Aujourd’hui, je me sens physiquement mieux que durant les cinq ou six dernières années, et j’en rends grâces à Jéhovah.”

“Au cours de toutes ces années, nos frères se sont montrés bons et hospitaliers pour nous, n’est-​ce pas, Earlene ? D’autre part, ils nous ont démontré leur amour de bien des façons. Ils ont fait constamment nos délices. Au moment de la rédaction de ces lignes, le nombre de nos frères coréens ne cesse d’augmenter. Au cours de l’année de service 1970, il y a eu plus de 3 000 baptêmes, et nous avons atteint un maximum de 12 267 proclamateurs. Aucun ralentissement n’est en vue.

“Nous pouvons évoquer avec reconnaissance nos nombreux frères et sœurs plus âgés avec qui nous avons fait connaissance lorsque nous étions plus jeunes et qui, par leur conduite fidèle, ont exercé sur nous une très grande influence. Nombre d’entre eux étaient des disciples oints du Seigneur. Si l’on considère les bénédictions qui nous ont été accordées jusqu’à maintenant, nous pouvons encore nous attendre à goûter à d’autres joies merveilleuses dans le nouvel ordre de choses ainsi qu’à d’excellentes fréquentations.”

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