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  • La crainte de la colère divine est la voie de la sagesse

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  • La crainte de la colère divine est la voie de la sagesse
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
w71 15/12 p. 760-763

La crainte de la colère divine est la voie de la sagesse

L’IDÉE de Dieu se mettant en colère ne laisse pas de paraître étrange à de nombreux membres de la chrétienté. En fait, ces personnes désapprouvent les témoins chrétiens de Jéhovah qui leur annoncent la prochaine manifestation de la colère divine lors de la guerre universelle d’Harmaguédon. “Comment cela se pourrait-​il ? disent-​elles. La Bible n’enseigne-​t-​elle pas que Dieu est amour ?”

C’est vrai, la Bible nous apprend que Dieu est amour dans I Jean 4:8, 16. Dieu est amour, c’est-à-dire la personnification du véritable amour, comme en témoignent la magnificence de la création qui nous entoure et sa Parole, la sainte Bible. Il n’en est pas moins vrai qu’il est parlé de sa colère quelque deux cents fois de l’Exode à la Révélation, sans compter les nombreuses fois où il est fait mention de sa rage, de son courroux, de sa fureur et de son indignation.

De plus, la colère divine est une chose avec laquelle il faut compter, eu égard notamment aux avertissements tels que ceux-ci : “Avant que vienne sur vous la colère de Jéhovah, avant que fonde sur vous le jour de l’indignation [la colère, Sg] de Jéhovah, cherchez Jéhovah.” (Soph. 2:2, 3, AC). D’autre part, la Bible nous apprend que “Dieu est un feu dévorant” pour ceux qui méritent sa colère. — Deut. 4:24.

Il est donc de notre intérêt d’examiner la nature, c’est-à-dire les caractéristiques ou principes fondamentaux de la colère de Dieu, la façon dont il la manifeste, pourquoi et comment son courroux s’harmonise avec son amour. Alors, nous comprendrons mieux pourquoi la crainte de Dieu, celle de lui déplaire ou de provoquer sa juste indignation, est la voie de la sagesse. — Ps. 111:10 ; Prov. 9:10.

Principes régissant la colère de Dieu

Premièrement, Dieu exprime toujours sa colère en accord avec sa sagesse fondée sur une connaissance parfaite de tous les faits. “Il n’y a pas de création qui ne soit manifeste à son regard, mais toutes les choses sont nues et ouvertement exposées aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.” — Héb. 4:13.

Les créatures humaines peuvent se tromper dans l’expression de la colère, mais ce n’est pas le cas de Jéhovah Dieu. Grâce à son infinie sagesse, il est capable de manifester son indignation en temps et lieu et de la meilleure manière possible. Nous devrions être heureux de savoir qu’il ne commet jamais d’erreur. Toutefois, ce fait nous inspire aussi de la crainte, car rien ne peut être caché à sa vue. Acan, qui vécut à l’époque de Josué, l’a constaté à son grand chagrin quand, lors de la destruction de Jéricho, il déroba une partie du butin, violant ainsi les instructions divines. À son exemple, d’autres agirent comme s’ils pouvaient cacher quelque chose aux regards de Dieu et durent en subir les conséquences ; citons, entre autres, Ananias et Sapphira, au temps des apôtres chrétiens. — Josué 7:16-26 ; Actes 5:1-11.

Deuxièmement, Dieu exprime toujours sa colère en accord avec sa justice. En effet, “il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justes ; c’est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit”. (Deut. 32:4.) Quand, dans sa colère, Jéhovah résolut de détruire les villes iniques de Sodome et de Gomorrhe, Abraham mit en doute la justice de cet acte, disant : “Faire mourir le juste avec le méchant, (...) loin de toi cette manière d’agir ! (...) Celui qui juge toute la terre n’exercera-​t-​il pas la justice ?” Toutefois, Abraham comprit qu’il lui serait impossible de contester la justice divine lors de la destruction des deux villes s’il ne s’y trouvait même pas dix justes. — Gen. 18:25.

Troisièmement, Dieu soutient toujours sa colère de son infinie puissance. Il dispose de tous les moyens lui permettant d’exprimer tout degré de colère, selon son désir et de la manière qui lui plaît. Il ne se sent jamais frustré, car, lorsqu’il est animé d’une juste colère, il est en mesure de remédier à la situation. À ce propos, le roi Josaphat a dit de Jéhovah : “N’est-​ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister ?” — II Chron. 20:6.

Quatrièmement, l’expression du courroux de Dieu s’harmonise toujours avec son amour. Bien que Jéhovah ait prévu la peine de mort pour le meurtrier volontaire, il avait néanmoins pris des dispositions bienveillantes en faveur des meurtriers involontaires, en établissant des “villes de refuge”. (Nomb. 35:9-34.) Parfois, le sujet de son mécontentement est moins grave, et le châtiment qu’il inflige au coupable est seulement destiné à le discipliner et à l’amender ; c’est une preuve de son amour (Héb. 12:5-11). Il est vrai que Dieu détruit les méchants, mais il montre par là son amour pour les justes, à qui, dans sa miséricorde, il apporte le soulagement et la délivrance. — Ps. 145:20 ; II Thess. 1:6-9.

Exprimée de différentes manières

Dieu a utilisé divers moyens pour exprimer sa colère. Parfois, il s’est servi de phénomènes surnaturels, tel le déluge universel de l’époque de Noé qui détruisit les méchants. Du ciel il a fait pleuvoir du feu sur les villes iniques de Sodome et de Gomorrhe. Par divers miracles, il a frappé de dix plaies successives les Égyptiens et détruit Pharaon et son armée dans la mer Rouge. — Gen. 6:5-7 ; 7:1, 11-23 ; 19:24, 25 ; Ex. 7:1 à 15:21.

Par ailleurs, il fait agir les lois naturelles de la rétribution, de cause à effet, qui contribuent indirectement, peut-​on dire, à l’expression de sa colère. Ainsi donc, si des individus transgressent les lois morales de Dieu, ils doivent en subir les conséquences. Ils moissonnent ce qu’ils ont semé (Gal. 6:7, 8). Par exemple, l’abus des boissons alcooliques, les rapports sexuels avec n’importe qui, l’usage de la marijuana et d’autres stupéfiants sont nuisibles sur le plan mental comme sur le plan physique. C’est là une des manières indirectes dont Dieu exprime sa colère. La déclaration inspirée selon laquelle les lesbiennes et les autres homosexuels reçoivent “en eux-​mêmes la pleine rétribution que méritait leur égarement” prouve clairement que c’est là le point de vue qu’il faut avoir sur ces mauvaises actions. — Rom. 1:24-27.

D’autre part, Dieu peut se servir de différents instruments humains pour exprimer sa colère. Il employa les armées d’Israël sous la direction de Josué pour répandre sa colère sur les Cananéens impies et dépravés dont l’‘iniquité était à son comble’. Moïse rappela ce fait à son peuple en ces termes : “C’est à cause de la méchanceté de ces nations que Jéhovah, ton Dieu, les chasse de devant toi.” — Deut. 9:5, AC ; Gen. 15:16.

Mais des siècles plus tard, les Israélites eux-​mêmes commirent la faute de ‘se moquer des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles et se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de Dieu s’élevât contre son peuple et qu’il n’y eût plus de remède’. Jéhovah se servit des armées étrangères de Nébucadnetsar comme instruments de sa colère. Elles dévastèrent le pays, détruisirent Jérusalem et son temple, et emmenèrent captifs les habitants. — II Chron. 36:16-21, AC.

Dieu permet aux gouvernements, à “César”, d’être les instruments de sa colère pour châtier les individus qui transgressent les bonnes lois humaines qui sont en accord avec celles de Dieu. Au sujet de l’autorité exercée par ces gouvernements, nous lisons : “Si tu fais ce qui est mal, sois dans la crainte : car ce n’est pas sans dessein qu’elle porte l’épée ; car elle est ministre de Dieu, vengeur pour exprimer le courroux sur celui qui pratique ce qui est mal.” — Rom. 13:1-4.

Il existe encore un autre instrument humain dont Dieu se sert pour exprimer son courroux ; il s’agit du comité judiciaire responsable du bonheur spirituel de la congrégation chrétienne. Quand, dans l’exercice de ses fonctions, ce comité exclut une personne qui pratique volontairement le mal, il exprime la colère de Dieu contre le coupable. Ce fait a un précédent rapporté dans la Bible, dans I Corinthiens 5:1-13, où il est donné l’ordre suivant à la congrégation chrétienne : “Enlevez l’homme méchant du milieu de vous.”

Jésus-Christ et son armée angélique sont les principaux instruments dont Jéhovah Dieu se sert pour exprimer sa colère. Ils agiront en cette qualité notamment lors de “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-puissant”, qui sera livrée à Harmaguédon (Rév. 16:14, 16 ; 19:11-21). Il est bien évident que Jéhovah Dieu dispose de moyens nombreux et efficaces pour exprimer son courroux ; c’est une raison de plus pour que nous fassions preuve de sagesse en craignant d’encourir son déplaisir.

Causes motivant la colère divine

Le faux culte et l’apostasie sont parmi les principales causes motivant l’expression de la colère divine. Dieu étant le Souverain universel, le Très-Haut et le Créateur de toutes choses, visibles et invisibles, il a droit à l’attachement exclusif de toutes ses créatures intelligentes. Lui-​même déclara à ce sujet : “Je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu jaloux [exigeant un attachement exclusif, NW].” Ceux qui ne lui rendent pas cet attachement exclusif excitent à juste titre sa colère. — Ex. 20:5.

Tout mépris de la loi, toute impureté sexuelle ou autre, soulèvent la colère de Dieu. C’est pourquoi nous lisons que ‘le courroux de Dieu vient à cause de ces choses, c’est-à-dire la fornication, l’impureté, l’appétit sexuel, le désir mauvais, et la convoitise’. (Col. 3:5, 6 ; Éph. 5:3-6.) Étant donné le grand respect de Dieu pour le sang et la vie humaine, les meurtriers volontaires ou ceux qui font un mauvais usage du sang peuvent s’attendre également à ressentir les effets de la colère divine. — Gen. 9:3-6 ; Lév. 17:10 ; És. 26:21 ; Actes 15:20, 29 ; Rév. 16:6 ; 18:24.

Une autre cause motivant l’expression de la colère divine est l’opposition manifestée à l’égard de ses serviteurs, soit en les opprimant, soit en se rebellant contre ceux que Dieu a revêtus d’autorité. Dieu frappa l’Égypte de dix plaies parce qu’elle opprimait son peuple, et finalement il engloutit Pharaon et son armée dans la mer Rouge (Ex. 14:26-28 ; 15:7). Pendant le voyage d’Israël dans le désert, Koré, Dathan et Abiram se rebellèrent ouvertement contre Moïse, serviteur de Dieu. Dieu manifesta son courroux contre les rebelles : la terre s’ouvrit sous leurs pieds et les engloutit, eux et leurs familles, tandis que Koré et deux cent cinquante de ses partisans étaient consumés par le feu. — Nomb. 16:1-35 ; 26:9-11.

Par ailleurs, les Écritures montrent clairement que les persécuteurs des disciples du Christ connaîtront, eux aussi, les effets de la colère divine. Nous lisons : “Il est juste de la part de Dieu de rendre la tribulation à ceux qui vous infligent la tribulation.” — II Thess. 1:6-9 ; I Thess. 2:16.

En réalité, si on n’exerce pas la foi en Jéhovah Dieu, on prouve qu’on doute de sa véracité, de sa puissance et de son empressement à réaliser ses promesses. Ainsi donc, un chrétien peut fort bien ne pas se livrer à l’idolâtrie ni à l’apostasie ni aux “œuvres de la chair” impures, ni s’opposer aux serviteurs nommés de Dieu, et pourtant mériter la colère divine et la destruction, s’il ‘recule’ et abandonne le sentier de la vraie foi. — Héb. 10:38, 39.

La colère de Dieu s’accorde avec son amour

Les Écritures indiquent clairement que la colère de Dieu s’accorde avec son amour. Il en est ainsi, d’abord, parce que la colère n’est pas le trait dominant de Dieu. En fait, sa Parole nous donne le conseil suivant : “Ne fréquente pas l’homme colère.” (Prov. 22:24). Dieu n’est pas “colère” ; chez lui, être en colère est plutôt une exception qu’une règle. C’est un “Dieu heureux”. (I Tim. 1:11.) Il est impossible d’être en même temps en colère et heureux. L’amour est la qualité dominante chez le Créateur ; Dieu est heureux quand il exprime son amour. Il est “lent à la colère”. Possédant une parfaite maîtrise de soi, il est en mesure de contenir son indignation aussi longtemps que ses principes le lui permettent. — Néh. 9:17 ; És. 42:14.

C’est la raison pour laquelle sa Parole nous dit : “Ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure (...) ; et pourquoi mourriez-​vous, maison d’Israël ?” D’autre part, pour redonner du courage à ceux qui se repentent, Dieu déclare par le truchement d’un autre prophète : “Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la miséricorde. Il aura encore compassion de nous.” — Ézéch. 33:11 ; Michée 7:18, 19.

Nous avons la preuve de ce qui précède dans le fait que Dieu a donné le plus cher trésor de son cœur, son Fils bien-aimé, pour racheter par sa mort les péchés de l’homme. Ce sacrifice a permis à Dieu d’offrir l’espoir de vivre éternellement et d’échapper à sa colère à tous ceux qui exerceront la foi en son Fils. — Jean 3:16, 36 ; Rom. 6:23.

La qualité dominante de Dieu est l’amour, et non pas la colère, comme le démontre le fait que l’expression de sa colère est de courte durée comparée à l’étendue de sa bonté et de sa bienveillance. Ainsi, la Bible nous parle du jour de sa vengeance et de l’année de sa bienveillance (És. 61:1, 2, NW). Pareillement, le psalmiste, le roi David, qui fut à trois reprises l’objet de la colère divine mais qui a reçu d’autre part des expressions vraiment uniques de la faveur, de la miséricorde et de la bonté du Créateur, déclara : “Car être sous sa colère, c’est pour un instant, être sous sa bienveillance c’est pour toute une vie.” — Ps. 30:5, NW.

Le roi David avait la bonne intelligence de la colère divine. En outre, il savait que Dieu ne savoure pas ni ne “nourrit” son courroux, mais qu’il prend un grand plaisir à témoigner sa bienveillance et sa bonté. Toutefois, David comprenait aussi que la crainte de la colère divine est vraiment la voie de la sagesse, comme cela ressort de cette autre déclaration qu’il fit :

“Jéhovah est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté. Ce n’est pas pour toujours qu’il réprimande, il ne garde pas à jamais sa colère. Il ne nous traite pas selon nos péchés, et ne nous châtie pas selon nos iniquités. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande envers ceux qui le craignent. Comme un père a compassion de ses enfants, Jéhovah a compassion de ceux qui le craignent. Mais la bonté de Jéhovah dure à jamais pour ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance, et se souviennent de ses commandements pour les observer.” Si nous avons la sagesse de craindre la colère divine tout en aimant notre Créateur pour sa bonté, nous pourrons joindre notre voix à celle de David pour dire : “Bénissez Jéhovah, vous toutes, ses œuvres, dans tous les lieux de sa domination ! Mon âme, bénis Jéhovah !” — Ps. 103:8-11, 13, 17, 18, 22, AC.

“Voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme (...). On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.” — Dan. 7:13, 14.

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