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  • Une grande porte menant à l’activité s’ouvre

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  • Une grande porte menant à l’activité s’ouvre
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1974
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1974
w74 1/2 p. 85-90

Une grande porte menant à l’activité s’ouvre

Raconté par George Fredianelli

DEPUIS que je suis devenu un serviteur de Dieu, ma vie peut très bien se résumer par les paroles suivantes de l’apôtre Paul : “Une grande porte qui mène à l’activité m’a été ouverte, mais il y a beaucoup d’adversaires.” (I Cor. 16:9). En fait, j’ai rencontré des adversaires peu de temps après avoir franchi la porte menant à l’activité pour prêcher la Parole de Dieu. C’était en juillet 1940, alors que je présentais les périodiques dans les rues de San Rafael, en Californie. Un officier m’a interrompu et a voulu inciter la foule à me chasser hors de la ville.

Exaspéré par la position de neutralité adoptée par les témoins de Jéhovah à l’égard de la guerre, l’homme s’est mis à vociférer des obscénités et des insultes contre moi. Tandis qu’il continuait, un attroupement s’est formé. À son instigation, la foule s’est faite de plus en plus menaçante. J’ai alors prié Jéhovah en silence, implorant son aide pour lui rester fidèle quoi qu’il arrivât.

À peine ma prière était-​elle achevée que deux hommes se sont frayés un chemin à travers la foule et se sont placés entre elle et moi. Ils se sont mis à raisonner les gens, disant : “Pourquoi faire la guerre contre des étrangers, ennemis de la liberté, si, ici, chez nous, nous supprimons nous-​mêmes cette liberté ?” La foule s’est calmée, et un à un les gens ont quitté la rue, jusqu’à ce que l’officier demeurât seul. Vivement déçu, il me menaça du poing tout en maugréant, et poursuivit son chemin.

Bien que mon entrée par la ‘grande porte menant à l’activité’ m’ait suscité des adversaires, comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul, elle m’a aussi apporté d’innombrables bénédictions. Mais comment la vérité de Dieu est-​elle entrée dans ma vie, et comment la ‘grande porte menant à l’activité’ s’est-​elle ouverte ?

J’apprends la vérité de Dieu

Un soir, mon frère Bruno est rentré du travail avec plusieurs livres aux couleurs vives. Mon frère Charles et moi étions curieux. Mais Bruno les enferma, disant qu’il s’agissait de livres “protestants”, donc pas pour nous.

C’est que nous étions des Italiens catholiques, mes parents ayant immigré en Amérique au début du vingtième siècle. Le dimanche nous assistions à la messe. Je serais probablement resté esclave de cette routine si mon frère Bruno n’avait pas apporté ces livres à la maison, au début des années 1930.

Quelques années après avoir introduit chez nous des livres de la Société Watch Tower, Bruno a commencé à nous parler de leur contenu, nous encourageant à en prendre connaissance. Mon frère Charles et moi avons lu quelques-uns de ces ouvrages. Le message de la Bible nous a paru logique, et il offrait un merveilleux espoir pour l’avenir.

Aussitôt, à l’école, je me suis mis à parler de la vérité de la Bible à tous mes camarades catholiques, m’attendant à ce qu’ils la jugent tout aussi logique et merveilleuse que moi. Quelle erreur ! Ils se sont fortement opposés à ma prédication et m’ont adressé des injures. Je n’avais pas pensé que des vérités si merveilleuses rencontreraient tant d’adversaires et, finalement, cédant à la pression, j’ai cessé de lire la vérité de la Bible et d’en parler. Ce ne fut que cinq ans plus tard, en 1938, que mon intérêt pour la vérité s’est réveillé.

Mon père est mort cette année-​là, après une longue maladie. Avant sa mort, la nuit, les membres de notre famille se relayaient à son chevet pour le veiller. Durant ces moments-​là, j’ai lu plusieurs publications de la Société Watch Tower. Ce que je lisais touchant l’amour et le nom de Jéhovah éveillait en moi un profond sentiment de gratitude envers le vrai Dieu pour les dispositions qu’il a prises en vue d’assurer notre bonheur et notre salut. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est la vérité selon laquelle la justification de Jéhovah est encore plus importante que le salut de l’homme. Un immense désir de participer à la réhabilitation du nom de Jéhovah est né en moi.

J’ai fait connaître ce désir à Bruno le jour de l’enterrement de mon père. De son côté, mon jeune frère Charles a exprimé, lui aussi, le désir de servir Jéhovah. Il s’est trouvé que le jour même où j’étais attristé par la mort de mon père, mon cœur s’est rempli de l’espoir et de la joie que procure la connaissance de la vérité de Dieu.

‘La grande porte s’ouvre’

Un mois plus tard, le 17 mars, j’entrais allégrement par la ‘grande porte’ qui devait me conduire dans un merveilleux champ d’activité au pays de mes ancêtres, en Italie. Ce jour-​là, j’ai commencé à prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu de maison en maison. Après cela, chaque semaine, mon bonheur n’a cessé d’augmenter au fur et à mesure que je partageais régulièrement les vérités divines avec mes semblables. La participation à l’œuvre de prédication me délassait après une semaine passée avec mes collègues de travail.

Bruno, Charles et moi consacrions nos soirées à parler de la vérité biblique et du bonheur qu’elle nous avait procuré. C’est en réfléchissant aux bienfaits de Jéhovah que nous en sommes venus à prendre une décision importante. Nous nous disions que si trois ou quatre heures de prédication par semaine pouvaient nous rendre heureux, quel ne serait pas notre bonheur en devenant pionniers ou ministres à plein temps ! C’est pourquoi, après avoir quitté notre emploi et obtenu un territoire de la Société Watch Tower, nous avons pris des dispositions afin de quitter notre maison à Pittsburgh et de nous rendre dans notre premier territoire de pionnier, à Clay Country, en Caroline du Nord.

En route vers un plus grand bonheur

En avril 1939, nous nous sommes mis en route pour le sud. Très émus, nous nous demandions ce que serait ce premier territoire. Les Coffey étaient la seule famille marchant dans la vérité à Clay Country. Je n’oublierai jamais leur accueil chaleureux, leur bonté et leur hospitalité. C’était un territoire rural ; les gens, pauvres mais hospitaliers, avaient un grand respect pour la Bible. Ils ont écouté avec joie le message de la Parole de Dieu jusqu’au moment où le clergé de la localité les a retournés contre nous en racontant que nous étions contre l’enfer. Je me souviendrai toujours de cette femme qui, brandissant un balai, m’a demandé : “Croyez-​vous à l’enfer ?” Quel soulagement quand, lui ayant répondu que je croyais à l’enfer de la Bible, elle a laissé tomber son balai et m’a permis de lui parler du Royaume de Dieu.

Plus tard, tandis que j’accomplissais mon ministère à San Francisco et dans les environs, un événement très important est survenu dans ma vie. De retour à la maison, après avoir participé au ministère du champ, mes frères et moi avons trouvé une lettre de la Société Watch Tower. Quelles merveilleuses nouvelles elle contenait ! La Société s’apprêtait à ouvrir une école destinée à la formation de missionnaires pour les pays étrangers. Nous étions invités à suivre les cours de la première classe, en février 1943.

Les cinq mois passés à Galaad sont des souvenirs impérissables. Quels heureux moments nous avons passés à préparer ensemble, chaque soir, nos leçons pour le lendemain ! Les week-ends nous donnaient l’occasion de mettre en pratique dans le champ ce que nous apprenions en classe. Souvent, le samedi soir était consacré à la relation de nos nombreux faits de prédication. Ces jours-​là ont passé si vite que le 23 juin 1943, jour de la remise des diplômes, est arrivé sans que nous nous en apercevions.

Après le discours qu’il prononça devant les étudiants, N. H. Knorr, président de la Société, révéla le territoire attribué à chacun de nous. Nombre d’entre nous ne sont pas partis aussitôt dans des pays étrangers, car la guerre n’était pas finie. Quelle émotion néanmoins d’apprendre que j’allais avoir le privilège de visiter et d’encourager les congrégations de témoins de Jéhovah en Nouvelle-Angleterre, en qualité de surveillant de circonscription ! Charles et Bruno ont également été nommés surveillants itinérants, Charles au Texas, et Bruno dans le Minnesota. Nous allions être séparés pour la première fois de notre vie.

En ces jours-​là, les visites du surveillant de circonscription aux congrégations étaient très différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. Mon programme était le suivant : Je consacrais un jour aux congrégations de un à vingt proclamateurs, deux jours aux congrégations de vingt à quarante proclamateurs et trois jours aux congrégations de plus de quarante proclamateurs. Je me souviens qu’un certain mois j’ai visité trente congrégations ! D’ordinaire, je passais la nuit à voyager ; je quittais une congrégation le soir, après la réunion, pour arriver dans une autre de bonne heure le lendemain matin.

En Italie

En mars 1946, j’ai reçu une lettre de la Société m’invitant à me rendre en Italie en qualité de missionnaire. Le 30 septembre 1946, à New York, je prenais un bateau, qui avait servi au transport des troupes, en partance pour l’Italie. Le 19 octobre, je débarquais à Naples. Dans cette ville, dont la population grouillante est de plus d’un million d’habitants, où il n’y avait pas un seul prédicateur de la bonne nouvelle du Royaume, j’ai pris conscience de l’immense étendue du champ de prédication que représentait l’Italie. En vérité, j’étais entré par “une grande porte qui mène à l’activité”.

De Naples, je suis allé à Milan, où se trouvait le bureau de la filiale de la Société. Je n’oublierai jamais la première réunion à laquelle j’ai assisté en Italie : C’était l’étude de La Tour de Garde, tenue le dimanche, le lendemain de mon arrivée à Milan. Nous étions sept à cette réunion, présidée par frère Giuseppe Tubini, qui sert actuellement au bureau de la filiale de la Société, à Rome.

Je devais servir en qualité de surveillant de circonscription. Quelle était l’étendue de ma circonscription ? Elle couvrait toute l’Italie, y compris les îles de Sicile et de Sardaigne ! Le but immédiat de ce qu’on pourrait appeler mon premier voyage missionnaire consistait à visiter les quelques congrégations déjà établies, d’en organiser de nouvelles et d’aller voir les personnes ayant manifesté de l’intérêt pour la vérité.

Durant ce premier tour d’Italie, j’ai eu le privilège de rencontrer des frères chrétiens qui avaient soutenu fermement le vrai culte pendant les dures années du fascisme.

Mes années de service en Italie ne se sont pas écoulées sans rencontrer de nombreux obstacles. D’abord, la langue italienne a été un problème pour moi. Certes, mes parents étaient Italiens, mais la langue que j’avais apprise par leur intermédiaire était un italien hybride comprenant des mots anglais italianisés. Je revois l’air embarrassé des gens quand j’essayais d’utiliser quelques-uns de ces mots. J’ai cru pouvoir résoudre mon problème en écrivant entièrement mes discours. Mais mon initiative n’a pas été très heureuse. En général, les frères étaient très fatigués après une dure journée de travail, du lever au coucher du soleil. Aussi, quand je lisais mon manuscrit, beaucoup d’entre eux dormaient. J’ai donc abandonné le manuscrit et me suis mis à improviser, demandant à ceux qui m’écoutaient de m’aider chaque fois que j’étais arrêté par une difficulté. Nous nous en sommes tous bien trouvés, eux comme moi, car cela les tenait éveillés et j’ai pu faire des progrès dans la langue, de sorte que maintenant je m’exprime plus facilement en italien qu’en anglais.

Mon cœur était touché par la grande pauvreté qui régnait dans le pays. Lors de certaines visites, il m’arrivait de rencontrer des gens qui n’avaient pas mangé ce jour-​là. J’achetais donc quelques vivres que je partageais avec eux, tout en les nourrissant spirituellement. Le zèle et la générosité de mes frères dans la foi étaient vraiment émouvants. Ils partageaient avec moi le peu de nourriture qu’ils avaient et insistaient souvent pour que je dorme dans leur lit, tandis qu’eux dormaient par terre, sans couverture. Pour atteindre le territoire, on allait à pied, et il fallait parcourir ainsi de nombreux kilomètres.

À cause de la guerre, les conditions d’hygiène étaient déplorables. J’ai passé bien des nuits sans dormir à cause des punaises et des cafards, parfois si nombreux que le plancher et les murs donnaient l’impression de bouger. En une certaine occasion, je me suis couché sur une table durant trois nuits, car il était impossible d’approcher le lit. Évidemment, les conditions ont bien changé depuis.

Pour me rendre à Caltanissetta, ville du centre de la Sicile, j’ai pris un train à vapeur. Il m’a fallu voyager de six heures du matin à dix heures du soir pour franchir une distance de moins de cent kilomètres. Comme j’étais heureux d’arriver à Caltanissetta, d’aller à l’hôtel, de prendre le bon bain dont j’avais grand besoin et de me coucher ! Mais il n’en fut pas ainsi. C’était la festa de “Saint” Michel, patron de la ville. Tous les hôtels étaient pleins, surtout de religieuses et de prêtres. Je suis retourné à la gare, pensant pouvoir m’allonger sur un banc que j’avais remarqué dans la salle d’attente. Mais la gare était fermée. Je n’ai eu d’autre ressource que de m’asseoir sur les marches de l’escalier de la gare pour tâcher de prendre un peu de repos.

“De nombreux adversaires”

Évidemment, la ‘grande porte de l’activité’ n’a pas été ouverte aux prédicateurs de la Parole de Dieu sans soulever de l’opposition. Cela s’est également vérifié ici, dans le grand champ d’activité italien. Le clergé a usé de divers moyens pour essayer d’empêcher les gens humbles d’entendre la vérité de Dieu. Il incitait la population et les autorités à entraver notre œuvre de prédication de maison en maison. Quand nous prêchions dans les petites villes, les habitants sortaient en foule de leurs maisons et nous encerclaient, nous criant de partir. Effrayé, le maître de maison avec qui nous parlions fermait sa porte ou se joignait à la foule pour nous harceler.

Durant notre prédication dans la petite ville de Monte Pagano, sur l’Adriatique, un autre témoin et moi avons été obligés de quitter la ville à quatre reprises. Chaque fois qu’on nous faisait sortir d’un côté, nous faisions le tour de la ville et rentrions par un autre côté. Nous pouvions alors visiter quelques foyers jusqu’au moment où la foule nous découvrait et nous obligeait à partir. Il est merveilleux de constater qu’en dépit de cette opposition il y a aujourd’hui des congrégations prospères dans la plupart des villes où cette méthode a été utilisée.

Dans la ville de Tarente, j’ai prononcé un discours pendant que, dehors, la foule proférait toutes sortes de blasphèmes, essayant même de démolir la porte. Mais Jéhovah m’a donné la force de faire mon discours jusqu’au bout, et les efforts de la populace pour l’interrompre ont été vains.

De merveilleuses bénédictions

Mais ces difficultés n’étaient rien comparées aux joyeux moments que j’ai connus au cours des années. Que de fois il m’est arrivé une aventure semblable à celle de l’apôtre Pierre, quand il visita l’officier Corneille, un Gentil ! Souvent, à mon arrivée chez une personne s’intéressant à la Bible, je trouvais la maison pleine de ‘parents et d’amis intimes’. — Actes 10:24.

Cela m’est arrivé, par exemple, dans la ville de Bisceglie. À la gare, Pasquale De Liddo m’attendait, accompagné d’une quarantaine de voisins et de parents désireux d’entendre la bonne nouvelle. Pendant toute la journée, ils m’ont posé des questions sur la Bible, et la vérité les a remplis de joie. Dans le nord de l’Italie, chez Battista Dialley, environ soixante personnes attendaient mon arrivée. Alors a commencé une session avec “questions et réponses” qui s’est terminée aux premières heures du matin, le lendemain.

Quel merveilleux privilège Jéhovah m’a accordé en me permettant d’être témoin de la grande expansion de l’œuvre du Royaume dans ce pays ! Dernièrement, j’ai tressailli de joie en apprenant que l’Italie signalait un maximum de 30 822 prédicateurs du Royaume en juin 1973. Quand j’évoque le jour de mon arrivée à Naples, où il n’y avait pas un seul proclamateur de la bonne nouvelle, et qui compte à présent onze congrégations de chanteurs de louanges à Jéhovah, mon cœur se gonfle de reconnaissance envers notre Créateur. Et que dire de Milan où, à mon arrivée en Italie, je me réunissais avec six autres témoins pour l’étude de La Tour de Garde ? La ville compte maintenant treize congrégations.

Le développement des congrégations a nécessité la nomination d’un surveillant de district à plein temps. Ce fut un autre champ d’activité que l’organisation de Jéhovah m’a confié en 1954. Comme au début de mon affectation en Italie, mon territoire couvrait tout le pays, des Alpes à la Sicile. À l’assemblée de circonscription d’Alexandrie, en 1954, j’ai rencontré Eva Celli, proclamateur à plein temps. L’année suivante, en juillet, nous nous sommes mariés. Après avoir voyagé seul pendant vingt-cinq ans, j’avais désormais une compagne. Les années 1950 ont été des années chargées, passées à visiter les congrégations, à servir aux assemblées de circonscription et, entre-temps, à préparer les assemblées de district et nationales.

En 1959, Jéhovah m’a accordé une nouvelle bénédiction, un autre privilège. J’ai été invité à l’École du ministère du Royaume, à South Lansing, dans l’État de New York, afin de me préparer à servir en qualité d’instructeur pour l’École du ministère du Royaume en Italie.

En 1961, j’ai commencé à instruire les surveillants de congrégations d’Italie. En janvier 1963, l’école a été momentanément fermée pour me permettre de superviser les préparatifs de l’assemblée “La bonne nouvelle éternelle” qui s’est tenue cette année-​là à Milan. À mon arrivée en Italie, environ dix-sept ans auparavant, je n’aurais jamais osé espérer que non seulement j’assisterais à une si grande assemblée, mais que j’aurais le privilège de l’organiser. Quelle joie de voir 20 000 personnes réunies dans le Vélodrome Vigorelli pour le discours public ! En 1973, ma joie a été encore plus grande d’être parmi les plus de 57 000 personnes réunies pour l’assemblée internationale “La victoire divine”, au Stade Flaminio, à Rome.

À la fin des années 1960, j’ai commencé à souffrir sérieusement des pieds, et ces ennuis se sont aggravés avec le temps. Comprenant qu’il m’était désormais impossible de m’acquitter convenablement de mon service dans le district, j’ai demandé au président de la Société à servir au bureau de la filiale à Rome. Grâce à Jéhovah et à son organisation, ma demande a été acceptée. Ma femme et moi sommes devenus membres de la famille du Béthel en avril 1970.

Je suis très reconnaissant à Jéhovah de m’avoir permis de participer à l’expansion du vrai culte en Italie. C’est aussi grâce à la bonté de Jéhovah que je vis en ce moment dans le nouveau et magnifique Béthel de Rome, construit l’année dernière. Je ne manque pas de travail, car l’expansion se poursuit en Italie. Quelle gratitude profonde j’éprouve pour Jéhovah qui n’a cessé de pourvoir à mes besoins durant toutes ces années passées en Italie ! Puisque Jéhovah m’a ouvert la ‘grande porte qui mène à l’activité’, je continuerai de me confier en lui pour accomplir avec endurance n’importe quel travail qu’il voudra bien me confier dans l’avenir.

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