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  • Les quarante meilleures années de ma vie

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  • Les quarante meilleures années de ma vie
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1976
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1976
w76 1/12 p. 709-714

Les quarante meilleures années de ma vie

ALORS que je n’avais que cinq ans, j’avais déjà quatre frères et sœurs plus jeunes que moi et six plus âgés. Cette année-​là, en 1907, ma mère est décédée. Je crois que le fait d’avoir eu onze enfants cour sur coup y était pour quelque chose.

Mon père, un Italien dur au travail qui avait émigré aux États-Unis, a été obligé de mettre ses cinq plus jeunes enfants, dont moi-​même, en pension. Étant l’aîné des cinq, je devais surveiller les autres. Il m’est arrivé très souvent d’être fouetté pour des choses dont je n’étais pas responsable, par exemple quand mon petit frère faisait pipi dans sa culotte. J’étais censé l’en empêcher.

Lors de ses visites régulières mon père se rendait compte que nous étions malheureux, et cela lui déchirait le cœur. Environ un an plus tard, il s’est remarié, et toute la famille a de nouveau été réunie. C’était beaucoup mieux pour moi, mais cette triste expérience m’avait profondément marqué. Je crois que cela m’a rendu plus sensible aux petits péchés que tout le monde semblait commettre, comme le mensonge et la tromperie.

LA RELIGION ÉTAIT-​ELLE LA SOLUTION ?

Bien que mon père et ma mère fussent croyants, je ne me rappelle pas les avoir vus aller à l’église. Je n’y suis d’ailleurs jamais allé moi-​même. Mon père était trop occupé à gagner de quoi faire vivre toute sa famille. Mais je crois qu’il avait une raison beaucoup plus profonde de ne pas y aller. Je me souviens en effet de l’avoir entendu dire : “Les prêtres n’ont aucun principe.”

Mon père était choqué par la façon qu’avaient les prêtres de s’approcher de sa charrette à cheval pour se choisir les plus beaux fruits. Ensuite, il les leur apportait chez eux. Dans leur cave, il voyait qu’ils avaient le meilleur vin et toutes sortes d’autres choses parmi les meilleures. Il traduisait sa pensée en disant que ‘les prêtres vivent comme des coqs en pâte’. Je pense que ce sont de telles choses qui ont détourné mon père de la religion.

Ce sont sans doute aussi ses expériences passées avec la religion qui incitaient parfois mon père à agir au détriment des bons principes. Quand j’étais jeune garçon, je travaillais avec lui dans son commerce de fruits et légumes à New Haven, dans le Connecticut. Parfois il me disait : “Allez, fiston. Prends aussi ce cageot, emporte-​le”, alors que nous ne l’avions pas payé.

J’estimais que si c’était nécessaire pour arriver à joindre les deux bouts, je devais l’emporter. Je l’emportais donc, mais à contrecœur. J’étais heureux que cela n’arrive que rarement. Je me demandais souvent pourquoi il y avait tant d’injustice et d’hypocrisie dans le monde.

Alors que j’étais en cinquième année, après l’école j’allais travailler chez un homme et une femme âgés. Un jour que nous faisions du rangement, ils m’ont donné une Bible (la Version du roi Jacques), dont ils voulaient se défaire, ainsi qu’un livre de Charles Chiniquy, un ancien prêtre, intitulé Cinquante ans dans l’Église de Rome (angl.). Je n’avais jamais vu une Bible, mais je désirais me renseigner sur la religion.

Bien que très jeune, j’ai lu le livre de cet ancien prêtre avec beaucoup d’intérêt. Cette lecture, qui faisait se dresser les cheveux de ma petite tête d’enfant, m’a fait perdre toute estime pour les Églises. C’est avec joie et enthousiasme que je lisais et relisais la Bible, qui était devenue mon livre préféré. Sa lecture me faisait déjà réfléchir comme un adulte, et je m’intéressais de plus en plus aux questions spirituelles et aux problèmes de la vie. Quand j’ai lu que Satan le Diable, créature méchante et suprahumaine, influence les hommes, j’ai compris pourquoi il y avait tant d’injustice dans le monde.

J’aimais tout particulièrement le chapitre quatre de Matthieu qui relate comment, à trois reprises, Satan a tenté Jésus. Chaque fois, Jésus a repoussé la tentation de Satan en citant la Parole de Dieu et en disant : “Il est écrit.” (Mat. 4:3-10 ; Deut. 8:3 ; 6:16 ; 5:9) Ce récit m’impressionnait beaucoup. Je me disais : “Si Jésus, le Fils parfait de Dieu, a cité trois fois la Parole de Dieu pour répondre à Satan, peut-​il y avoir un meilleur livre que la Bible ? Quel autre livre pourrais-​je utiliser ?”

Cette connaissance a suffi pour que je croie fermement à la Bible et pour que je désire la connaître davantage. Cependant, à la maison, quand quelqu’un me voyait lire la Bible, il se moquait de moi et me traitait de bigot. On m’a même assuré que si je la lisais trop je deviendrais fou.

JE CHOISIS MA VOIE

Tout n’allait pas très bien dans ma famille. Aussi quand mes deux sœurs et mon frère aînés eurent quitté la maison pour se marier, ils me prirent à tour de rôle chez eux. Alors que je n’étais encore qu’un adolescent, j’ai donc dû choisir ma voie.

Je n’ai jamais oublié mon premier emploi dans une fabrique de corsets. Je gagnais dix cents [environ 50 centimes français] de l’heure et travaillais dix heures par jour. Après cela, j’ai fait quantité de travaux divers : de manœuvre jusqu’à conducteur de machines en tous genres. Avec le temps, je suis devenu contremaître dans une usine, puis inspecteur principal et directeur des ventes. J’ai même été directeur d’une chaîne de magasins et je me suis mêlé de politique.

Mais j’étais tourmenté par ce que je voyais autour de moi. D’un côté, il y avait des employés qui volaient et, de l’autre, des hommes d’affaires et des politiciens sans scrupules. J’étais irrité de voir que les choses allaient souvent mal pour ceux qui désiraient toujours faire le bien, alors que tout semblait réussir à ceux qui agissaient mal. Aussi ces questions agaçantes revenaient-​elles toujours : Pourquoi suis-​je sur la terre ? Que me réserve l’avenir ?

UN TOURNANT DANS MA VIE

Entre-temps, en 1925, j’avais épousé une jeune fille catholique de Meriden. Je lui ai expliqué quels étaient mes sentiments sur la religion catholique et que je croyais à la Bible, bien que ma connaissance des Écritures fût bien limitée. Dans les quatre premières années de notre vie commune, nous eûmes deux beaux garçons, puis un troisième en 1935. Mais avant la naissance du troisième, il s’est passé quelque chose qui marqua un tournant dans ma vie.

En 1933, ma femme fit l’acquisition de quelques brochures bibliques. J’ai passé plusieurs nuits, ne dormant pratiquement pas, à lire ces brochures et à vérifier dans ma propre Bible les textes bibliques qu’elles citaient. C’était exactement ce que j’attendais ! Ma femme m’appelait pour me demander si je me rendais compte de l’heure, mais j’étais si absorbé par ma lecture que je n’en étais pas conscient. Je ne m’en souciais même pas.

Ce que les Églises enseignent sur la mort et sur la condition des morts m’avait toujours semblé erroné. Elles prétendent en effet que nous avons une âme immortelle qui quitte notre corps à notre mort et que, si nous avons mené une “mauvaise” vie, notre âme sera tourmentée éternellement dans un enfer de feu. Ma lecture m’a montré que selon la Bible l’âme peut mourir et qu’elle meurt effectivement. La Bible n’a jamais dit que l’âme est immortelle ni qu’elle continue de mener une vie consciente après la mort du corps — Ézéch. 18:4 ; Eccl. 9:5, 10.

Il était également merveilleux d’apprendre que l’“enfer” de la Bible est tout simplement la tombe commune à tous les hommes. C’était si évident ! J’ai lu dans la Bible le passage où Jacob, qui pleure son fils qu’il croit mort, déclare : “Je descendrai pleurant vers mon fils dans l’enfer.” J’ai lu aussi la prière du fidèle Job qui subissait de grandes souffrances ; il demandait à Dieu : “Qui me donnera que vous me protégiez dans l’enfer, et que vous me cachiez jusqu’à ce que votre fureur soit passée ?’ (Gen. 37:35 ; Job 14:13 ; Bible de Glaire). De toute évidence, si Job souhaitait aller dans l’enfer, ce ne devait pas être un lieu de tourments.

Quel bonheur également que d’acquérir une meilleure intelligence sur Dieu ! Comme j’ai pu le lire dans la Version du roi Jacques, il a un nom personnel : “Pour qu’on sache que toi, dont le nom est JÉHOVAH, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre.” (Ps. 83:18). Oui, Jéhovah est le nom du Dieu Tout-Puissant, tandis que Jésus Christ est le Fils de Jéhovah, qu’il a envoyé sur la terre. Jésus est donc une personne tout à fait différente de Dieu et inférieure à lui. Comme j’étais heureux d’apprendre que la doctrine si confuse de la trinité, selon laquelle Jésus et Dieu seraient égaux en substance, en puissance et en éternité, n’a aucune base biblique, mais tire son origine de religions non chrétiennes !

Ces vérités bibliques ont complètement changé ma vie, surtout quand j’ai compris que Jéhovah a pour dessein de ressusciter les morts, conformément à cette promesse des Écritures : “Il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes.” (Actes 24:15). J’ai également commencé à comprendre de quelle manière Dieu réalisera son dessein originel, qui est de faire de la terre un paradis soumis à un gouvernement céleste juste, donnant ainsi à tous les humains la possibilité de recevoir des bénédictions (Mat. 6:9, 10 ; Rév. 21:3, 4). J’étais très reconnaissant à Dieu de m’avoir permis de connaître ces choses. Mais comment allais-​je pouvoir lui prouver ma gratitude ?

DES DÉCISIONS IMPORTANTES

Tout d’abord, j’ai décidé de rechercher les gens qui m’avaient procuré ces informations : les Témoins de Jéhovah. Environ vingt-cinq d’entre eux se réunissaient dans une petite pièce à l’étage dans une maison du centre de New Haven. J’ai commencé à fréquenter ces réunions, et ma famille n’a pas tardé à se joindre à moi. Conscient de la joie que me procurait la connaissance de ces vérités, je me suis mis à les prêcher aux gens en les visitant chez eux, comme le faisaient Jésus et ses apôtres. — Luc 10:2-11.

Le début des années trente fut une époque de crise économique très difficile. Les banques ayant fait faillite, je perdis tout mon argent, et finalement mes biens furent saisis. C’est alors que mon frère, avocat réputé, me proposa un nouveau départ sur le plan financier en me promettant une belle maison à la campagne et plusieurs milliers de dollars. Mais à une condition : “Tu renonces à cette idée stupide de devenir Témoin de Jéhovah.”

Tandis qu’il me parlait ainsi, je pensais à la tentation de Jésus par Satan. En réalité, ma décision ne fut pas difficile à prendre. J’ai répondu à mon frère que je ne pouvais accepter son offre, car Jésus a dit : “C’est Jéhovah, ton Dieu, que tu devras adorer, et c’est lui seul que tu devras servir par un service sacré.” (Mat. 4:10). En fait, tout l’argent du monde n’aurait pu me faire changer d’avis. J’avais pris la décision de me vouer à Dieu pour le servir. En mai-​juin 1935, l’assemblée que les Témoins de Jéhovah organisèrent à Washington me fournit l’occasion de symboliser mon vœu par le baptême.

L’année suivante j’étais nommé surveillant-président de la petite congrégation de New Haven. Mais il me fallait prendre une autre décision : Comment allais-​je employer ma vie ?

J’avais trente-quatre ans. Mon expérience dans les affaires et mes relations allaient peut-être me permettre de mener une vie aisée. Toutefois, j’étais conscient que beaucoup de gens vivaient, comme moi naguère, dans l’ignorance du merveilleux dessein de Dieu. J’ai donc prié Jéhovah pour lui dire que mon désir le plus profond était d’aider le plus grand nombre possible de personnes à le connaître et à le servir.

Après avoir réfléchi dans la prière, je me suis engagé dans l’œuvre de prédication à plein temps, ce que les Témoins de Jéhovah appellent le service de pionnier. Aujourd’hui je puis affirmer que les quarante dernières années que j’ai passées dans ce service ont été les meilleures années de ma vie. En 1937, quand a été inauguré le service de pionnier spécial, j’étais parmi les quelque 200 pionniers qui furent choisis pour commencer cette œuvre. J’ai servi comme pionnier spécial pendant dix-neuf ans.

Nous ne sommes certainement pas riches, mais durant toutes ces années j’ai pu travailler à mi-temps et pourvoir ainsi aux besoins de ma famille. Ces dix dernières années, je me suis occupé de l’entretien d’une petite fabrique d’outillage. Voyant notre humble situation, on m’a parfois demandé : “Comment pouvez-​vous être heureux, alors qu’après tant d’années de travail vous avez si peu d’argent ?”

J’AIDE LES AUTRES

Mais réfléchissez ! Qu’est-​ce qui vous rend heureux : les richesses ? Dans une certaine mesure peut-être, mais beaucoup de riches ne sont-​ils pas malheureux ? Jésus a déclaré : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” (Actes 20:35). Eh bien, si ces quarante dernières années m’ont procuré tant de joies, c’est justement parce que j’ai pu donner largement, c’est-à-dire donner à beaucoup de gens un trésor qui les a rendus plus heureux que des millions de dollars. Comment est-​ce possible ?

Pourtant, c’est bien ce que la Bible dit : “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui acquiert le discernement, car la posséder comme gain vaut mieux que posséder comme gain l’argent, et la posséder comme produit vaut mieux que l’or.” Au cours de toutes ces années, j’ai donc eu la joie d’aider quantité de gens à acquérir la sagesse et le discernement, dont la valeur est incomparable. — Prov. 3:13-18.

Nombreux sont ceux qui m’ont remercié de les avoir aidés à acquérir ce trésor. En février 1972, j’ai commencé une étude biblique avec un étudiant en médecine à l’Université Yale. En 1970, il était capitaine de l’équipe de football de l’université. Après quelques mois d’étude de la Bible, il a compris toute la valeur de ce qu’il apprenait. Dans le même temps, sa future femme étudiait aussi la Bible. Tous deux se sont voués à Jéhovah Dieu pour le servir peu de temps après. Un jour, Richard m’a dit : “Frère Arpaia, tu es plus qu’un père pour moi. Vraiment, tu m’as beaucoup aidé.” Ce sont des choses comme celles-là qui ont rendu ma vie vraiment heureuse.

Bien que j’aie toujours vécu dans la région de New Haven, j’ai eu le plaisir d’aider de nombreuses personnes à faire leurs premiers pas dans la prédication du Royaume et de les voir ensuite servir dans de nombreuses régions du monde. Au début de cette année, des sessions de l’École du ministère du Royaume, école qui a pour but de donner une formation aux anciens des Témoins de Jéhovah, ont eu lieu à New Haven. Dans les deux classes de ce printemps, il y avait cinq chrétiens que j’avais eu le plaisir d’enseigner par une étude biblique.

Par quel autre travail pourrait-​on aider autant de personnes à opérer des changements si bénéfiques dans leur vie ? Quel bonheur de voir des gens changer et développer une belle mentalité ! Voici un exemple : En 1955, je me trouvais à Londres où avait lieu une assemblée chrétienne. L’homme chez qui je logeais se disait athée. Un soir, après que sa femme et ses enfants se furent couchés, il m’a dit : “Répondez-​moi à une seule question, et alors je vous écouterai peut-être.”

“Quelle est cette question ?” lui ai-​je demandé.

“Quelle est l’origine de Dieu ?”

“C’est une question très facile.”

Il m’a regardé avec surprise et a ajouté : “Une question facile ? Qu’entendez-​vous par là ?”

J’ai pris la Bible (il possédait la Version du roi Jacques) et lui ai lu le Psaume 90:2, qui dit : “Avant que fussent nées les montagnes, ou que tu eusses enfanté comme dans les douleurs la terre et le sol productif, oui, depuis des temps indéfinis jusqu’à des temps indéfinis tu es Dieu.”

Quand j’eus terminé la lecture de ce texte, l’homme exprima sa vive déception.

Puis, j’ai continué ainsi : “Bien. Nous sommes entre hommes. Cette réponse ne vous satisfait pas, n’est-​ce pas ? Mais supposons que votre garçon vous pose une question. Vous lui répondez, mais il n’est pas satisfait et il le montre par quelques mots désabusés. Seriez-​vous content ?”

Intrigué, il me dit : “Non, je suppose que je ne serais pas content. Mais où voulez-​vous en venir ?”

“À ceci : Vous m’avez demandé : ‘Quelle est l’origine de Dieu ?’ Je vous ai donné la réponse de Dieu lui-​même, réponse qu’il a fait écrire par des hommes. Vous n’appréciez pas cette réponse. Mais peut-être ne la comprenez-​vous pas. Pourtant, il est facile de l’accepter, à condition d’avoir la foi.”

“Pourquoi ?”, me demanda-​t-​il alors.

“Eh bien, supposons que Dieu ait répondu : ‘Un Tel m’a créé.’ Vous voudriez savoir qui a créé Un Tel. Mais supposons encore que Dieu dise : ‘Un Tel a créé Un Tel.’ On pourrait continuer ainsi indéfiniment. Cependant, Dieu vous dit qu’il a toujours existé et qu’il existera toujours, mais sa réponse ne vous plaît pas. Votre petit cerveau ne peut comprendre pleinement ce fait. Il ne peut l’accepter parce que vous voyez autour de vous différentes choses apparaître puis disparaître, y compris l’homme. Et comme vous ne pouvez comprendre pleinement que Dieu existe à toujours, vous n’êtes pas satisfait. C’est pourtant ce qu’il faut admettre avec foi. En effet, toute cette création merveilleuse est en elle-​même le fondement solide qui nous permet de croire en un Dieu éternel.”

Cet homme qui se disait athée réagit alors favorablement, ouvrit son esprit et devint comme un petit enfant. Il me demanda : “Parlez-​moi encore de la Bible.” Nous avons donc commencé à étudier les Écritures et, quand j’ai quitté Londres, j’ai confié cette étude à un autre Témoin. Ce sont des choses de ce genre qui font que les quarante dernières années ont été les meilleures de ma vie.

Quelle serait votre réaction si l’on vous faisait un don merveilleux ? Ne seriez-​vous pas plein de gratitude ? Eh bien, à mes yeux, la connaissance de Dieu et de son grand dessein est un don d’une valeur inestimable. Si ces quarante années ont été les meilleures de ma vie, c’est parce que j’ai participé à l’œuvre que Jésus Christ lui-​même a entreprise et qu’il a ordonné à ses disciples d’accomplir. Cette connaissance a affermi ma foi et ma confiance dans les promesses de Jéhovah, car, comme le disent les Écritures, “Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré à l’égard de son nom”. (Héb. 6:10.)

— D’un de nos lecteurs.

[Entrefilets, page 710]

“Cette connaissance a suffi pour que je croie fermement à la Bible”

“Ce que les Églises enseignent sur la mort et sur la condition des morts m’avait toujours semblé erroné.”

[Entrefilets, page 711]

“Tout l’argent du monde n’aurait pu me faire changer d’avis.”

“Ces vérités bibliques ont complètement changé ma vie.”

[Entrefilet, page 714]

“Vous m’avez demandé : ‘Quelle est l’origine de Dieu ?’ Je vous ai donné la réponse de Dieu lui-​même.”

[Illustration, page 712]

J’ai éprouvé une joie profonde en aidant d’autres personnes à acquérir la connaissance vitale de la Bible.

[Illustration, page 713]

L’instructeur de l’École du ministère du Royaume, moi-​même et cinq étudiants avec qui j’ai conduit une étude de la Bible.

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