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  • L’apôtre bien-aimé Jean écrit sur l’amour

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  • L’apôtre bien-aimé Jean écrit sur l’amour
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1977
w77 1/2 p. 92-94

L’apôtre bien-aimé Jean écrit sur l’amour

TEL un semeur, Jésus a, lui aussi, “semé de l’excellente semence dans son champ”. Mais à mesure que les années passaient, ce champ de blé chrétien devenait semblable à un champ de mauvaises herbes (Mat. 13:24-43). Ce que Paul avait annoncé dans Actes 20:29, 30 se réalisait : des loups tyranniques pénétraient dans le troupeau et causaient des ravages. À la fin du premier siècle de notre ère, Jean s’aperçut qu’un grand nombre d’antichrists se levaient parmi le troupeau. L’apôtre fut alors convaincu que c’était la “dernière heure” pour le christianisme pur. — I Jean 2:18.

Cela faisait déjà plus de cinquante ans que, pour la première fois, un disciple de Jésus avait écrit sous l’inspiration divine. De nature, Jean n’était peut-être pas un écrivain et, comme il était l’un des hommes non lettrés et ordinaires dont parle Actes 4:13, il ne pensait peut-être pas qu’un jour, à l’exemple de Matthieu, de Marc et de Luc, il rédigerait un Évangile sur la vie de Jésus.

Pourtant, tandis qu’il se trouvait prisonnier sur l’île de Patmos pour avoir rendu témoignage à Jésus, il reçut des instructions particulières pour composer la Révélation. Il semble que ce commandement fortifia Jean, à tel point que cela le poussa à rédiger son Évangile et ses trois lettres.

Que Jean soit l’auteur de la première de ses trois lettres, cela ne fait aucun doute (bien que son nom n’y figure pas.) De tout temps il a été reconnu comme tel. En outre, sa lettre contient de nombreuses preuves intrinsèques. Quand on entend au téléphone une voix familière, on ne demande pas : “Qui est à l’appareil ?” Il en est de même pour la première lettre de Jean. Quiconque connaît bien son Évangile, reconnaît facilement Jean dans sa lettre, aussi bien à son style qu’à la construction de ses phrases, à son vocabulaire et au thème de son argumentation. Par exemple, Jean est le seul à parler de Jésus comme de “la Parole”. — Jean 1:1 ; I Jean 1:1 ; Rév. 19:13.

Quand Jean a-​t-​il écrit sa première lettre ? Le fait qu’il parle de l’apparition de nombreux adversaires ou antichrists prouve qu’il a dû l’écrire assez tard. Une comparaison entre cette lettre et la Révélation nous sera très utile. Bon nombre de preuves indirectes désignent l’an 96 comme date de la rédaction de la Révélation. De plus, comme l’apôtre mourut vers l’an 100, il est logique de penser que son Évangile et ses lettres datent de l’an 98.

À qui Jean destinait-​il sa première lettre ? Dans toute son épître, il ne fait nullement mention d’un groupe de personnes ni de quelqu’un en particulier. Mais tout laisse à penser qu’il devait avoir certains chrétiens présents à l’esprit. En effet, il dit : “Je vous écris, petits enfants.” “Je vous écris, pères.” “Je vous écris, jeunes hommes.” (I Jean 2:13, 14). En outre, il s’adresse aux destinataires de sa lettre en les appelant six fois “bien-aimés” et sept fois “petits enfants”.a

Jean était le disciple pour qui Jésus avait une affection particulière. Il est aussi le seul écrivain biblique à parler autant de l’amour dans ses écrits. Toutefois, il serait erroné de conclure que Jean était un homme sentimental et faible. Loin de là ! En raison de son amour ardent pour son Maître et pour la justice, Jean fut l’un de ceux que Jésus a appelé “Fils du Tonnerre”. (Marc 3:17.) Le mot “menteur(s)”, qui est utilisé quinze fois dans la Bible, se rencontre neuf fois rien que dans les écrits de Jean. Dans sa lettre, il déclare que si nous prétendons ne pas pécher, nous faisons passer Dieu pour un menteur, que si nous disons connaître Dieu et que nous n’obéissions pas à ses commandements, nous mentons, que ceux qui nient que Jésus est le Christ sont menteurs, que quiconque prétend aimer Dieu mais hait son frère est un menteur, et que si nous refusons d’ajouter foi à la Parole de Dieu, nous traitons Dieu de menteur. — I Jean 1:10 ; 2:4, 22 ; 4:20 ; 5:10.

Son amour intense pour la justice incite Jean à prévenir ses “enfants” contre les antichrists. “Je vous écris ces choses à propos de ceux qui cherchent à vous égarer”, dit-​il. En effet, certains hommes qui se passionnaient pour la sagesse et la philosophie du monde, s’étaient glissés dans la congrégation chrétienne et niaient que Jésus Christ soit le Fils de Dieu et qu’il soit venu dans la chair. Si de tels hommes ‘avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais ils sont sortis parce qu’ils n’en étaient pas’. Jean leur demande instamment d’éprouver toute parole inspirée pour voir si elle provient de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde. — I Jean 2:18-26 ; 4:1-3.

De plus, poussé par son amour de la justice, Jean nous apporte quelques éclaircissements sur la façon dont Dieu considère le péché : a) nous péchons tous ; si nous prétendons ne pas pécher, nous faisons de Dieu un menteur ; b) il nous faut lutter contre le péché ; c) Dieu a prévu que nous obtenions le pardon de nos péchés grâce au sacrifice propitiatoire du Christ, dont les bienfaits seront appliqués, non seulement en faveur de la congrégation chrétienne, mais du monde entier ; d) il y a deux sortes de péchés : le péché qui peut être pardonné et le péché volontaire. Ce dernier ne peut être pardonné, et nous ne pouvons prier pour ceux qui le commettent ; e) les vrais chrétiens ne pratiquent pas le péché. — I Jean 1:8-10 ; 2:1, 2 ; 3:4-10 ; 5:16-18.

L’“AGAPÊ”, L’AMOUR BASÉ SUR DES PRINCIPES

Naturellement, l’amour est le thème principal de la lettre de Jean. Par deux fois il nous dit : “Dieu est amour.” (I Jean 4:8, 16). Il nous rappelle comment Dieu a démontré son amour en envoyant son Fils sur la terre afin qu’il meure pour nos péchés et en permettant que les disciples du Christ deviennent enfants de Dieu (I Jean 3:2 ; 4:10). Dieu nous a témoigné tant d’amour que nous sommes tenus d’aimer nos frères (I Jean 4:11). L’amour de Dieu signifie observer ses commandements (I Jean 2:4 ; 5:2, 3). L’amour parfait de Dieu jette dehors la crainte, parce qu’une telle crainte est une entrave (I Jean 4:17, 18). L’amour pour nos frères ne s’exprimera pas seulement avec des mots mais aussi par des actes, en les aidant quand ils sont dans le besoin (I Jean 3:17, 18). Allant plus avant dans son argumentation, Jean montre que l’on ne peut aimer Dieu, que nous ne voyons pas, si nous n’aimons pas les enfants de Dieu, que nous voyons. Quiconque prétend aimer Dieu, mais hait son frère, est un menteur, et même un homicide, comme le Diable et comme Caïn, qui était issu du Diable (I Jean 3:10-16). Finalement, Jean nous conseille sur ce que nous ne devons pas aimer, notamment le monde et les choses qui sont dans le monde, comme le désir des yeux et celui de la chair, et l’exhibition de ses ressources. — I Jean 2:15-17.

Oui, vraiment, l’amour agapê, l’amour désintéressé et basé sur des principes, revêtait une grande importance pour l’apôtre bien-aimé Jean. D’ailleurs, de tous les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes, Jean est de loin le seul, dans son Évangile et sa première lettre, à s’étendre aussi longuement sur ce sujet.

Si grande soit la valeur que Jean accorde à l’amour, il n’en oublie pas pour autant la foi, qualité qui vient peut-être immédiatement après l’amour dans l’ordre d’importance. C’est ainsi qu’il écrit : “Voici son commandement : que nous ayons foi au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions les uns les autres.” — I Jean 3:23 ; 5:4, 10.

LA DEUXIÈME ET LA TROISIÈME LETTRE DE JEAN

La deuxième et la troisième lettre de Jean sont les plus courts des soixante-six “livres” de la Bible. Pour chacune de ces lettres, une seule feuille de papyrus suffisait. Ce n’est pas sans raison que l’on attribue ces lettres à l’apôtre Jean. En effet, elles présentent toutes deux des marques distinctives que l’on retrouve dans l’Évangile et la première lettre de Jean, ce qui démontre que l’apôtre bien-aimé en est l’auteur. C’est ce qu’attestent les mots “vérité” et “amour” que l’on rencontre assez fréquemment dans ces écrits. Il y a toute raison de croire qu’il écrivit ces deux lettres à la même époque que la première, soit vers l’an 98, et qu’il habitait à ce moment-​là Éphèse.

La seconde lettre est destinée à “la dame élue”. Qui était-​elle ? On ne peut répondre à cette question d’une façon absolue. Il pouvait s’agir d’une femme chrétienne que Jean félicitait pour avoir éduqué ses enfants dans la voie de la vérité. Cette sœur pouvait s’appeler Kyria, nom grec qui signifie “dame”. Ou alors, Jean a peut-être usé d’une image pour désigner une congrégation chrétienne de l’époque.

Dans cette lettre, Jean met l’accent sur la vérité et sur le commandement que nous avons appris dès le commencement, c’est-à-dire “que nous nous aimions les uns les autres”. Comme dans sa première lettre, il stigmatise les adversaires en les qualifiant d’“antichrists”. (Comparer II Jean 7 avec I Jean 4:3.) Les chrétiens ne doivent pas recevoir chez eux ni même saluer ces apostats qui enseignent de fausses doctrines. Dans cette lettre, tout en exprimant une juste indignation contre les méchants, Jean insiste sur la nécessité de manifester l’amour.

Jean adresse sa troisième lettre à Gaïus. Là encore, nous ne pouvons affirmer avec certitude de qui il s’agit. L’apôtre se réjouit beaucoup de voir Gaïus marcher dans la vérité. Il le félicite pour l’hospitalité et l’amour qu’il manifeste pour les frères, sans doute ceux qui étaient envoyés pour affermir les différentes congrégations. C’est certainement pour lui recommander de pourvoir aux besoins matériels de ces frères que Jean dit à Gaïus de les faire partir “par leur chemin d’une manière digne de Dieu”. Là encore, l’apôtre ne se borne pas à mettre l’accent sur l’amour, mais il exprime aussi sa juste indignation contre Diotrèphe, homme fier, égoïste et rebelle, qu’il se propose de réprimander quand il viendra visiter Gaïus.

Assurément, les lettres de Jean sont appropriées pour notre époque. En effet, plus que jamais il importe que les chrétiens se témoignent de l’amour les uns aux autres et soient en garde contre ceux qui voudraient les éloigner du culte pur de Jéhovah Dieu.

[Note]

a Cette expression “petits enfants” pourrait être traduite plus librement par “chers enfants” ou par “enfants bien-aimés” car ce diminutif est utilisé pour exprimer l’affection. Ainsi le mot grec tekna signifie “enfants” alors que teknia veut dire “petits enfants” ou “chers enfants”. Cette expression, qui est toujours employée dans un sens figuré, apparaît neuf fois dans les Écritures grecques chrétiennes. Jésus s’en est servi une fois, Paul une fois et Jean sept fois.

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