BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w82 15/9 p. 31
  • Questions des lecteurs

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Questions des lecteurs
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
  • Document similaire
  • Sangsue
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Respectez le caractère sacré du sang
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
  • Les Témoins de Jéhovah et la question du sang
    Les Témoins de Jéhovah et la question du sang
  • Faut-il accepter ou refuser une transfusion ?
    Réveillez-vous ! 1975
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
w82 15/9 p. 31

Questions des lecteurs

◼ Serait-​il bien, pour un chrétien qui a besoin d’une saignée, de se faire poser des sangsues?

La Parole de Dieu n’interdit pas de recourir à des techniques médicales pour prélever du sang et le jeter ensuite. En revanche, l’usage des sangsues ne s’harmonise pas avec ce que la Bible dit. Comme chacun le sait, cette façon de saigner n’est plus très courante aujourd’hui. Il n’empêche que l’usage des sangsues continue de poser certains problèmes, surtout en Europe. Pour savoir ce qu’il faut penser de ce traitement, revoyons ce que la Bible dit au sujet du sang.

Pendant des siècles on a cru que les saignées étaient un moyen de soulager de nombreux maux. Les chirurgiens-barbiers du moyen âge pratiquaient cette méthode, comme en témoigne encore l’enseigne des coiffeurs (un bâton rayé de rouge et de blanc) dans certains pays. Mais les médecins aussi pratiquaient la saignée. En 1799, ce furent sans doute des saignées répétées qui hâtèrent la mort de George Washington, le premier président des États-Unis d’Amérique. Même si elle ne tuait pas toujours les malades, cette pratique laissait de nombreux patients en état d’anémie.

En Europe, il était courant de procéder à une sorte de saignée en appliquant une grande quantité de sangsues sur la peau du malade. Le docteur L. Altman, de Mayence, en Allemagne, a écrit: “En 1850, à l’époque où des gens atteints de maladies très variées se posaient jusqu’à quatre-vingts sangsues à la fois, il s’en est vendu environ cent millions rien qu’en France. Encore en 1953, Staline fut soigné avec des sangsues peu avant de mourir.” — New York Times du 17 février 1981.

Le docteur Altman précise que, même en médecine moderne, certains docteurs d’Europe et des États-Unis se servent de sangsues dans des cas particuliers. Par exemple, on les utilise pour résorber des caillots sanguins en chirurgie plastique ou pour évacuer le sang qui s’accumule dans des doigts que l’on a replanté par la microchirurgie.

Que pense le chrétien de tels prélèvements de sang, et convient-​il d’utiliser des sangsues à cette fin?

Après le déluge des jours de Noé, Dieu modifia le régime végétarien qu’il avait fixé aux animaux et aux humains dans le jardin d’Éden. Il déclara: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Genèse 9:3, 4; 1:30). Dieu apporta d’autres éclaircissements lorsqu’il donna la Loi mosaïque. Il déclara que le sang représentait la vie, c’est-à-dire un don de Dieu, et qu’il était donc sacré. Que devait-​on faire du sang d’un animal que l’on offrait en sacrifice? Il ne devait pas être utilisé comme engrais, comme aliment pour le bétail ni d’aucune autre manière. Il devait être répandu sur le sol et recouvert de poussière; de la sorte, on pouvait dire qu’il retournait à Dieu. — Lévitique 17:10-14.

Les chrétiens doivent s’efforcer de montrer qu’ils reconnaissent le caractère sacré du sang (Actes 15:28, 29). Si l’on prélève du sang de leur corps, le liquide doit donc être jeté, de la même façon que les Israélites répandaient le sang sur le sol.

Les docteurs ont parfois des raisons médicales de prescrire une saignée (phlébotomie). Par exemple, lorsqu’une personne est atteinte de polyglobulie essentielle (le contraire de l’anémie) et qu’elle a trop de globules rouges, le sang qui s’épaissit peut former des caillots et accroître le risque d’embolie ou de crise cardiaque. Il y a différentes façons de traiter ce problème, mais on recourt souvent à la phlébotomie, qui consiste à prélever une certaine quantité de sang dans une veine. La Parole de Dieu n’interdit pas de procéder ainsi, pour autant que le sang prélevé soit ensuite jeté. Dans le même ordre d’idées, de nombreux chrétiens se sont sentis autorisés par leur conscience à se soumettre à des prises de sang en vue de certains examens médicaux, sachant qu’une fois les examens effectués, le sang serait jeté.

En revanche, bien qu’il soit actuellement dans la nature des sangsues de se fixer en parasites sur des êtres vivants et de sucer leur sang, un chrétien ne devrait pas permettre que son sang soit absorbé par de tels animaux (Proverbes 30:15). Même si des raisons médicales réclamaient l’usage de sangsues et que ces dernières soient ensuite jetées, cela reviendrait à nourrir volontairement des créatures avec du sang. Une telle action serait en conflit avec la Bible, qui dit que le sang, étant sacré et le symbole de la vie, doit être jeté lorsqu’il quitte le corps.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager