Regard sur l’actualité
Les Anglais et la Bible
‘Actuellement, 60 pour cent des Anglais n’ont même pas une connaissance rudimentaire des Écritures’, déplore Tom Houston, un des responsables de la Société biblique d’Angleterre. Citant un sondage effectué récemment à l’échelle nationale, il ajoute: ‘La moitié de la population ignore jusqu’au contenu des Évangiles, sans parler de l’Ancien Testament.’ Un tiers des moins de 25 ans n’ont jamais lu la Bible. Comment explique-t-on cet état de choses?
Certains disent que les gens se détournent de la religion pour la simple raison qu’ils n’y trouvent aucun intérêt. ‘Plus de 40 pour cent des personnes interrogées pensent que l’Église doit changer son image de marque si elle veut attirer du monde.’ D’après cette enquête, 56 pour cent des Anglais ne vont à l’église que pour les mariages, les enterrements et les baptêmes, si tant est qu’ils y aillent.
Cette sécheresse spirituelle ne touche pas seulement l’Angleterre, mais le monde entier. Les Écritures l’avaient prédite en ces termes: “J’enverrai [c’est Jéhovah qui parle] une famine dans le pays, une famine, non pas de pain, et une soif, non pas d’eau, mais d’entendre les paroles de Jéhovah.” (Amos 8:11). En revanche, les Témoins de Jéhovah ont été introduits dans un paradis spirituel (Ésaïe 65:13, 14). La preuve en est que le nombre des Témoins actifs en Grande-Bretagne ne cesse d’augmenter (de 5 pour cent l’année dernière), et qu’ils enregistrent 110 pour cent d’assistance à leurs rassemblements hebdomadaires. De plus, leurs réunions ont toujours un solide fondement biblique. Quand ils font des disciples, les Témoins leur enseignent tout ce que Jésus a commandé. — Matthieu 28:19, 20.
La délinquance — Causes et prévention
Est-ce par suite d’une prédisposition héréditaire ou d’une tendance acquise que certains jeunes deviennent délinquants? Une école de pensée pointera un doigt accusateur vers ce qui lui paraît être la cause principale: le facteur génétique. Une autre dénoncera l’environnement social. Sans doute ces deux choses jouent-elles un rôle dans l’apparition de la délinquance. Celle-ci, toutefois, dépend beaucoup du milieu familial, qui peut soit la favoriser, soit la décourager. La revue “Adolescence” (angl.) a récemment publié un article du docteur Steven Anolik, psychologue au St Francis College de Brooklyn (New York), qui faisait cette remarque: “Qu’on explique un comportement asocial par des mécanismes biologiques ou par l’influence de la société, il n’en demeure pas moins que le milieu familial est toujours considéré comme une des causes de la délinquance.” Des études effectuées au cours des 30 dernières années décrivent les parents des délinquants comme étant souvent durs, inconséquents et brutaux dans leur façon de discipliner leurs enfants.
À notre époque marquée par la désobéissance des enfants aux parents et par l’absence d’“affection naturelle” au sein du foyer, les sages conseils de la Bible sont toujours valables (II Timothée 3:1-3). C’est en aimant les enfants qu’on leur apprend à aimer; de plus, le bonheur dépend aussi bien de l’amour qu’on donne que de celui qu’on reçoit (Actes 20:35). Certes, les jeunes ont besoin de discipline et de restrictions, mais les Écritures rappellent aux parents qu’ils ne doivent pas dépasser la mesure en les corrigeant au point de les irriter ou même de les harceler. Elles leur adressent cette recommandation: “N’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.” — Colossiens 3:21; Éphésiens 6:4.
Le poids des “pressions économiques”
“Le monde est à la veille d’une catastrophe sociale et politique.” Voilà ce qu’on pouvait lire dans le “Guardian” sous la plume de Charles Maynes, rédacteur en chef du magazine “Foreign Policy” et ancien membre du gouvernement américain. Maynes estime que l’énorme dette mondiale soumet la structure politique des pays du tiers monde à des tensions susceptibles de déclencher des révolutions violentes. “Les nations en voie de développement subissent des pressions économiques qui réduisent à néant des dizaines d’années d’efforts, explique-t-il. Les pays qui ont accédé à l’indépendance au début des années soixante et qui ont amorcé un processus de modernisation dans la première partie des années soixante-dix sont en train de régresser. Les projets d’investissement ont tourné court, les enfants ne reçoivent aucune instruction, les maladies gagnent du terrain, les mendiants courent les rues alors qu’ils en étaient absents depuis des décennies, les gens pillent les magasins d’alimentation... Des continents entiers ont vu leurs espoirs s’évanouir.”
Dans les temps critiques que nous traversons, nous avons tout intérêt à écouter cette sage mise en garde du psalmiste: “Aux richesses qui s’accroissent n’attachez pas votre cœur.” Nous voudrons imiter son attitude, qu’il décrit en ces termes: “En Dieu seul, ô mon être, cherche le repos, car de lui vient mon espoir.” — Psaume 62:6, 11 62:5, 10, “Votre Bible”.