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  • km 4/73 p. 3-6
  • “Pur du sang de tous les hommes”

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  • “Pur du sang de tous les hommes”
  • Le ministère du Royaume 1973
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Le ministère du Royaume 1973
km 4/73 p. 3-6

“Pur du sang de tous les hommes”

À MILET, ville située sur la côte occidentale de l’Asie Mineure, l’apôtre Paul a rencontré les aînés de la congrégation d’Éphèse. Dans ses paroles d’adieu, il leur déclara: “Je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous parmi lesquels j’ai passé prêchant le royaume. C’est pourquoi je vous prends aujourd’hui à témoin que je suis pur du sang de tous les hommes, car je ne me suis pas retenu de vous dire tout le conseil de Dieu.” — Actes 20:25-27.

L’apôtre Paul n’a pas craint d’avoir échoué dans sa mission consistant à proclamer la “bonne nouvelle du royaume”. Il savait qu’il avait bien employé son temps, que ce soit pour subvenir à ses besoins en travaillant de ses mains ou pour enseigner à ses semblables la volonté divine. Il était convaincu que l’enseignement qu’il avait donné en paroles et en actes allait complètement équiper d’autres personnes pour servir Jéhovah en tant que fidèles disciples du Seigneur Jésus-Christ. Si certains abandonnaient le vrai culte, on ne pouvait en faire rejaillir la faute sur Paul. Leur sang retomberait sur leurs têtes. — Actes 20:31-35.

Aujourd’hui, pouvons-​nous posséder la même conviction? Sans aucun doute, pourvu qu’à l’exemple de Paul, nous accomplissions la volonté divine de toute notre âme. Bien sûr, il convient de nous assurer que nous comprenons tous les aspects essentiels de cette question.

Envisagez le service de pionnier

À l’exemple de Paul, nous devrions manifester le désir d’aider autant de personnes que possible à obtenir une connaissance exacte de la vérité, et vouloir lever les obstacles qui pourraient restreindre notre activité dans le ministère. Cependant, vous trouverez sans doute utile de parler aux aînés de la congrégation de l’éventualité que vous entrepreniez le service de pionnier. En constatant que certains aspects de votre situation actuelle limitent votre participation au ministère du champ, vous pourriez alors vous demander: “Suis-​je en mesure d’améliorer ma situation? Vais-​je plaire à Jéhovah en agissant ainsi? Puis-​je participer davantage à l’œuvre consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples tout en assumant convenablement les autres responsabilités qui me sont imposées par les Écritures? Puis-​je entreprendre le service de pionnier temporaire ou ordinaire?”

À coup sûr, vous aimeriez l’effectuer, à condition que cela vous soit possible. De toute évidence, il est impossible qu’un témoin de Jéhovah voué et baptisé ait la conscience parfaitement nette s’il sait qu’il pourrait participer davantage à étendre la “bonne nouvelle” mais se retient de le faire. S’il perd son temps dans des actions inutiles au lieu de le consacrer à aider ses semblables à obtenir la connaissance exacte de la Parole de Dieu qui procure la vie, lui sera-​t-​il facile de déclarer: “Je suis pur du sang de tous les hommes.”

Bien sûr, tout le monde ne peut être pionnier, et personne ne devrait éprouver un sentiment d’infériorité parce que sa situation l’en empêche. Jéhovah Dieu et son Fils se réjouissent du service qu’effectuent de toute leur âme les véritables chrétiens.

Cependant, il peut parfois nous arriver de penser que nous sommes incapables d’effectuer telle ou telle chose, pour constater plus tard que nous y arrivons. C’est pourquoi nous pouvons tirer profit de l’exemple des autres. Ce qu’ils ont accompli peut nous aider à élargir notre participation à l’œuvre consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples.

Lorsque vous examinez les rapports de prédication de ceux qui ont entrepris le service de pionnier, réfléchissez à votre situation et voyez si vous pouvez vous joindre à eux dans cette activité.

Des ménagères et des mères de famille sont pionniers

Êtes-​vous maîtresse de maison ou mère de famille? C’est la situation d’un grand nombre de sœurs qui sont engagées dans le service de pionnier temporaire ou ordinaire. Comment s’y prennent-​elles?

Une sœur d’Hawaii rapporte comment elle arrive à faire le service de pionnier tout en ayant trois enfants à s’occuper et un mari incroyant. Elle déclare: “Après l’école, chaque enfant doit effectuer sa tâche ménagère. Je prends à cœur d’être rentrée à la maison au moins une heure avant la fin des cours. Si je ne peux pas être de retour avant que les enfants ne rentrent de l’école, je prends des dispositions pour qu’ils restent chez leur grand-mère jusqu’au moment où je peux les reprendre, après le service du champ.”

Une autre mère de famille, pionnier à Hawaii, s’exprime ainsi: “Être pionnier, femme et mère exige de nombreux changements et une bonne coopération de chaque membre de la famille. Cinq jours par semaine, je consacre du temps au service du champ. Le lundi je m’occupe des affaires familiales et réserve les soirées à l’étude individuelle et à la vie en famille. Étant donné que j’ai entrepris le service de pionnier alors que mes enfants étaient encore petits, cela les a également incités à faire du service de pionnier le but de leur vie. En effectuant cette activité, j’ai eu d’excellentes occasions d’emmener plus souvent mes enfants dans le champ, et cela les a fortifiés spirituellement. De plus, en accordant une attention individuelle à mes enfants, et en étant en leur compagnie dans le service, nos rapports de parents à enfants en ont été grandement améliorés. Pour moi, être pionnier s’est avéré une protection, car cela m’a aidée à m’affranchir des ambitions égoïstes.”

Le rapport suivant provient de la filiale du Japon: “Un grand nombre de pionniers du Japon sont des ménagères. Grâce à un bon emploi du temps, elles ne connaissent que peu de difficultés à maintenir propre leur foyer modeste. Elles consacrent le maximum de temps au service du champ pendant que les enfants sont à l’école. Une sœur pionnier participe au service avec ses jumeaux de trois ans qu’elle tient par la main. Une autre fait le service à bicyclette; elle met un enfant sur un siège avant, et l’autre à l’arrière. Les mères de famille dont les enfants sont d’âge scolaire s’organisent souvent pour rentrer au même moment que leurs enfants et pour que les personnes qui étudient la Bible viennent chez elles à cette heure-​là, ou pour emmener leurs enfants avec elles dans des études. Au cas où ces amis de la vérité auraient un enfant, l’enfant du pionnier pourrait lui faire l’étude.”

Le surveillant de la filiale de Corée écrit que les ménagères comptent parmi les pionniers les plus efficaces de ce pays, à telle enseigne que d’habitude, elles conduisent un plus grand nombre d’études bibliques que les autres pionniers ordinaires. Expliquant la situation générale de ces ménagères, le surveillant de filiale écrit ce qui suit:

“La plupart de nos frères coréens vivent dans de modestes maisons, ne comprenant qu’une pièce ou deux. Il y a donc moins de ménage à faire. Néanmoins, ne disposant pas d’appareils modernes, les soeurs doivent consacrer davantage de temps à la préparation des repas et aux courses, à faire une ou deux fois par jour. La plupart des sœurs ne possèdent pas de machines à laver. Elles se lèvent tôt et accomplissent leurs travaux domestiques afin d’être dans le service du champ dès 9 heures. Elles consacrent leur temps au service pendant que les autres membres de la famille sont au travail ou à l’école.”

Qu’est-​ce qui incite tant de ménagères et de mères de famille à entreprendre le service de pionnier et à en tirer une joie véritable? À coup sûr, l’amour de Jéhovah Dieu et le désir sincère d’aider leurs semblables à trouver le chemin qui conduit à la vie éternelle. Leurs efforts ont été largement récompensés. Un amour semblable vous incite-​t-​il à faire le maximum pour annoncer la “bonne nouvelle”? Même si votre situation ne vous permet pas d’être pionnier ordinaire, pouvez-​vous connaître certaines joies du service en étant pionnier temporaire? Votre cœur vous pousse-​t-​il à agir ainsi parce que vous vous intéressez aux habitants de votre territoire?

Au Portugal, où l’œuvre des témoins de Jéhovah est interdite, une sœur nous apprend ce qui l’a incitée à entreprendre le service de pionnier temporaire: “Lors d’une assemblée de circonscription, j’ai assisté à la réunion prévue pour ceux qui s’intéressent au service de pionnier. Les remarques du surveillant de district m’ont réellement fait réfléchir. Il a dit: ‘Quand vous aimez vraiment quelqu’un, n’êtes-​vous pas heureux de faire quelque chose pour le lui prouver? Comment montrons-​nous notre amour pour Jéhovah? Nous pourrions peut-être participer plus pleinement au service en étant pionniers temporaires.’ L’ayant toujours désiré, j’ai décidé de discuter de cette question avec mon mari. J’ai trois jeunes enfants, respectivement de trois, cinq et sept ans. Cependant, nous avons mis au point un emploi du temps pour que ma mère, qui vit avec nous, arrive à s’occuper des enfants pendant un mois. Bien que notre famille ne dispose que de ressources limitées, nous avons décidé que ma jeune sœur de quinze ans ainsi qu’une autre sœur plus âgée de la congrégation et moi-​même pourrions servir pendant un mois en tant que pionniers temporaires dans un territoire isolé. En effet, un couple d’amis de la vérité avec lesquels j’avais étudié s’étaient installés dans cette région et nous offraient le logement.”

Les efforts de cette sœur et de ceux qui ont participé avec elle au service de pionnier temporaire ont-​ils été récompensés? Elle poursuit en ces termes: “Nous avons passé des moments merveilleux! Essayez d’imaginer notre joie en voyant des gens venir nous chercher dans la maison où nous étions pour nous dire: ‘Je suis venu avec mes voisins pour qu’ils entendent ce que vous m’avez expliqué, car ils n’étaient pas là hier, quand vous êtes venus.’ Au cours de ce mois où nous avons été pionniers temporaires, nous avons parlé des merveilleuses bénédictions du Royaume de Dieu à des centaines de personnes, au beau milieu des rues et des routes. Nous avons connu le privilège de commencer neuf études bibliques à ce moment-​là. Voilà quelques jours, j’ai été heureuse de recevoir une lettre d’une femme avec laquelle j’avais commencé à étudier. On y lisait entre autres: ‘Chère amie, plus j’en apprends sur sa Parole, plus je remercie Dieu de vous avoir envoyée chez moi. Mon mari lit tous les jours un passage des livres que vous nous avez laissés et il désire beaucoup en savoir plus long sur les desseins divins.”’

Une bonne coopération familiale est précieuse

Tout comme cette sœur portugaise a pu entreprendre le service de pionnier temporaire grâce à la gentillesse de sa mère qui a bien voulu s’occuper des enfants pendant un mois, de même, d’autres chrétiens ont pu s’engager dans le service de pionnier grâce à une bonne coopération familiale.

Aux Philippines, un grand nombre de frères sont cultivateurs. Au moment où il faut planter ou moissonner, ils sont très occupés. Mais lorsque ce travail est terminé, beaucoup participent au service de pionnier temporaire. Un surveillant rapporte le cas d’une famille dans laquelle chaque membre entreprend ce service à tour de rôle. Avez-​vous jamais examiné ce que vous pourriez faire pour aider divers membres de votre famille à être pionniers temporaires à différents moments de l’année?

Ce qui explique le grand nombre de pionniers de Corée comparé à celui des proclamateurs, c’est la bonne coopération familiale. Le surveillant de filiale fait la remarque suivante: “Plusieurs familles collaborent afin qu’un ou plusieurs de leurs membres puissent être pionniers. La plupart des Coréens sont mariés et chargés de famille. Il est très rare de voir quelqu’un choisir le célibat. Cependant, après leur mariage, les conjoints essaient fréquemment de prendre des dispositions pour que l’un d’eux soit pionnier. Ils y arrivent plus souvent quand ils tiennent une boutique que lorsque le mari travaille pour un employeur. Il y a une pénurie de main-d’œuvre. Si quelqu’un est employé par un patron, cela veut dire qu’il devra en général travailler douze heures ou plus par jour, sans arrêt.”

Concernant une bonne coopération familiale, un frère du Portugal écrit ce qui suit: “Ma femme et moi nous levons chaque matin et suivons le programme de la famille du Béthel. De sept à neuf heures, ma femme fait la plupart des travaux domestiques, prépare les repas, etc. Nous avons attribué des tâches régulières à nos deux garçons. Ils doivent par exemple faire leur lit, ranger leur chambre et, au moment des repas, l’un d’eux met la table tandis que l’autre fait la majeure partie des achats. Au cours de notre carrière de pionnier, on nous a proposé bien souvent des emplois lucratifs, presque à chaque fois au moment où nous devions surmonter un problème pécuniaire. On m’a proposé de bons salaires en Suisse et en France. Rien que l’autre jour, un bijoutier local m’a demandé de travailler pour lui en m’offrant une forte rémunération. Les membres de notre famille sont satisfaits d’avoir les nécessités de la vie et nous sommes heureux de suivre l’excellent conseil contenu dans Matthieu 6:19-21.”

Sans aucun doute, quand différents membres de la famille se partagent le travail, cela permet de disposer d’un temps supplémentaire suffisant pour qu’au moins un membre de la famille puisse être pionnier. Ne serait-​ce pas un merveilleux résultat dû à la bonne coopération familiale?

Il faut savoir faire des sacrifices

Ceux qui désirent être pionniers ont souvent besoin de quelque chose de plus qu’une bonne coopération familiale. Ils doivent peut-être modifier leur situation afin de se libérer en vue du service de pionnier. Un surveillant vivant à Nagoya, au Japon, a quitté un emploi à plein temps pour distribuer le lait, en commençant à 5 heures du matin. Cela lui laisse largement le temps de s’occuper de sa femme et de son enfant tout en étant pionnier pendant le reste de la journée. L’infirmière en chef du service chirurgical de l’hôpital Fukuyama a pu prendre un emploi d’infirmière à mi-temps dans un autre hôpital, ce qui lui a permis d’être pionnier temporaire dès son baptême en attendant le moment où elle sera qualifiée pour être pionnier ordinaire. Un certain nombre de jeunes médecins travaillent une journée ou deux dans un hôpital pour subvenir à leurs besoins matériels, et consacrent le reste de leur temps au service de pionnier. Quelques pharmaciens s’organisent également pour travailler à mi-temps afin de subvenir à leurs besoins dans le service de pionnier. D’autres pionniers gagnent suffisamment bien leur vie en effectuant des travaux que d’ordinaire les gens n’acceptent pas, tels que distribuer les journaux tôt le matin, nettoyer les boulodromes et les bureaux. Parfois, deux pionniers se partagent le même travail à mi-temps.

À Hawaii, une famille avec deux enfants a vendu un élevage de volaille et est allée s’installer sur une autre île pour entreprendre le service de pionnier pendant que les enfants étaient encore jeunes. Ils expriment leurs sentiments en ces termes: “Jouant le rôle d’exemple pour nos enfants, le service de pionnier a été le meilleur héritage que nous pouvions leur donner.” Le père a été conducteur d’un autocar scolaire et a effectué des travaux de charpente à mi-temps afin de soutenir sa famille sur le plan financier, tout en étant surveillant-président et pionnier ordinaire. Au cours des mois d’été, les enfants ont été pionniers temporaires avec leurs parents.

Un autre frère d’Hawaii déclare: “J’ai éprouvé une vive reconnaissance pour le service de pionnier quand ma femme et mes deux fils l’ont entrepris. Depuis de nombreuses années, j’avais une bonne place dans la compagnie de téléphone. Après être resté pendant vingt ans dans cette compagnie, j’ai décidé de demander ma retraite anticipée, de prendre un travail à mi-temps et de remplir une demande pour rentrer dans les rangs des pionniers ordinaires. Jéhovah a déversé d’abondantes bénédictions sur nos efforts dans le service à plein temps. Mes deux fils servent actuellement au Béthel de Brooklyn, et je suis heureux d’être en compagnie de ma femme dans le service de pionnier.”

Après avoir appris la vérité, un couple du Portugal et leur fille de neuf ans se sont sentis si redevables à Jéhovah qu’ils ont fait du service de pionnier leur objectif. Cependant, cela ne semblait pas facile, puisque, en plus de leur fille, ils devaient s’occuper des parents de la femme ainsi que d’une tante âgée de quatre-vingts ans. Ne se laissant pas si vite décourager, ce couple a calculé la somme représentée par leurs biens matériels. Étant donné qu’ils étaient propriétaires d’un appartement, ils ont décidé d’en tirer avantage en le louant. Ainsi, leur maison est devenue un avantage pour le service de pionnier au lieu d’être un obstacle. Le loyer reçu allait largement aider à compenser les autres dépenses. Étant donné qu’ils possédaient des biens, ils ont décidé de les vendre et d’employer le revenu pour couvrir les dépenses du service de pionnier.

À peine venaient-​ils d’arrêter leurs projets que la compagnie étrangère où travaillait le mari l’a fortement encouragé à poursuivre, lui proposant même de l’avancement. Des parents exercèrent également sur eux des pressions difficiles à supporter, essayant de leur faire craindre pour l’avenir. Cependant, ils ont maintenu fermement leur décision. Trois années seulement après s’être voués à Dieu, ils connaissent de nombreuses bénédictions dans le service de pionnier spécial. Au total, ce couple conduit trente études bibliques à domicile. Leur fermeté à mettre les intérêts du Royaume à la première place a également incité neuf membres de leur famille proche à vouer leur vie à Jéhovah Dieu.

Sans aucun doute, ceux qui ont abandonné les biens matériels pour se consacrer plus pleinement à faire progresser les intérêts du Royaume en tant que pionniers ont reçu d’abondantes bénédictions. Un mari et sa femme, qui ont tous deux renoncé à des emplois bien rémunérés pour devenir pionniers, font la remarque suivante: “Les quatre dernières années, pendant lesquelles nous avons servi Jéhovah en tant que pionniers, ont été les plus heureuses, les plus bénies et les plus agréables de notre vie. Nous n’éprouvons aucun regret, car nous avons reçu des bénédictions à la fois sur le plan spirituel et matériel.”

Après avoir examiné votre situation, qu’envisagez-​vous? Le service de pionnier est-​il pour vous? Pouvez-​vous adapter votre situation pour y arriver, avec un peu moins sur le plan matériel? Les membres de votre famille pourraient-​ils collaborer afin qu’au moins l’un d’eux puisse être pionnier ordinaire? Ou, grâce à une bonne coopération familiale, serait-​il possible que différents membres de votre famille participent à tour de rôle au service de pionnier temporaire?

À la suite d’un examen attentif de cette question dans la prière, si vous constatez que vous pouvez augmenter votre participation au ministère du champ en tant que pionnier ordinaire ou temporaire, n’hésitez pas à vous fixer une date pour commencer ce service et travaillez dans ce sens.

En tant que serviteurs voués de Jéhovah Dieu, nous désirons certainement employer notre temps avec sagesse en ces “derniers jours”. Nous pouvons être convaincus que Jéhovah nous bénira si nous accomplissons son service de toute notre âme. Alors, nous pourrons dire à l’exemple de Paul: “Je suis pur du sang de tous les hommes.”

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