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Étude numéro 8 : Avantages de la “ Traduction du monde nouveau ”« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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LA TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU EN D’AUTRES LANGUES
19. a) Comment a-t-il été possible à un nombre croissant d’habitants de la terre de bénéficier des avantages de la Traduction du monde nouveau ? b) En 1996, combien d’exemplaires de la Bible la Société Watch Tower avait-elle imprimés ?
19 En 1961, on a annoncé que la Société Watch Tower allait faire paraître la Traduction du monde nouveau en six autres langues, parmi les plus courantes : l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien, le néerlandais et le portugais. Ce travail a été confié à des traducteurs expérimentés et voués à Dieu qui ont travaillé tous ensemble au siège de la Société Watch Tower à Brooklyn, New York. Ils ont formé un comité international qui a travaillé sous la direction de conseillers compétents. C’est en juillet 1963, à l’occasion de l’assemblée “ La bonne nouvelle éternelle ” tenue par les Témoins de Jéhovah à Milwaukee (Wisconsin, États-Unis) que les premiers fruits de ce travail ont été présentés avec la parution simultanée, dans les six langues mentionnées, des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. Désormais, les habitants de la terre parlant d’autres langues que l’anglais allaient pouvoir profiter des avantages de cette traduction moderne. Depuis, le travail de traduction s’est poursuivi, si bien qu’en 1996 Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau étaient disponibles en 27 langues et on en avait imprimé plus de 76 800 000 exemplairesf.
GRATITUDE POUR CE PUISSANT INSTRUMENT
20, 21. De quelles façons remarquables cette traduction des Écritures inspirées est-elle utile au chrétien ?
20 Assurément, la Traduction du monde nouveau est un puissant instrument servant à démontrer que “ toute Écriture est inspirée de Dieu et utile ”. Les points examinés dans cette étude nous assurent de l’exactitude et de la fidélité de cette traduction, ainsi que de la joie véritable qu’elle procure au lecteur qui désire entendre Dieu parler avec affection aux hommes, dans un langage moderne et vivant. Le langage de la Traduction du monde nouveau stimule spirituellement le lecteur et lui fait immédiatement apprécier le dynamisme des Écritures originales inspirées. Il n’y a plus lieu de lire et de relire certains versets pour saisir le sens des phrases obscures. Le texte est puissant et clair dès la toute première lecture.
21 Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau sont une traduction fidèle de la Parole de Dieu, “ l’épée de l’esprit ”. Elles constituent donc une arme redoutable dans la guerre spirituelle du chrétien, une arme pour ‘ renverser des enseignements puissamment enracinés et des raisonnements qui se dressent contre la connaissance de Dieu ’. Elle nous équipe parfaitement pour annoncer, avec une meilleure intelligence, les choses utiles et stimulantes, les choses glorieuses se rapportant au Royaume juste de Dieu, oui, les “ choses magnifiques de Dieu ” ! — Éph. 6:17 ; 2 Cor. 10:4, 5 ; Actes 2:11.
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Étude numéro 9 : L’archéologie et le texte inspiré« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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Études des Écritures inspirées et de leur contexte
Étude numéro 9 — L’archéologie et le texte inspiré
Un examen des découvertes archéologiques et des documents historiques de l’Antiquité qui confirment le texte biblique.
1. a) Qu’entendons-nous par archéologie biblique ? b) Quel genre d’objets a-t-on mis au jour ?
PAR ‘ archéologie biblique ’, on entend l’étude des peuples et des événements des temps bibliques à partir des écrits, des outils, des bâtiments et autres vestiges découverts dans le sol. Pareille recherche de ruines ou d’objets sur d’anciens sites bibliques a exigé de nombreuses explorations et l’excavation de millions de tonnes de terre. Ces objets antiques témoignent du travail et de l’habileté de l’homme et établissent la preuve de son existence et de son activité. Il peut s’agir de poteries, des ruines de bâtiments, de tablettes d’argile, d’inscriptions, de documents, de monuments et de chroniques gravées sur la pierre.
2. De quel intérêt est l’archéologie biblique ?
2 Au début du XXe siècle, l’archéologie était devenue un domaine de recherches sérieuses, et des expéditions dans les pays bibliques étaient parrainées par les principaux musées et universités d’Europe et d’Amérique. Ainsi, les archéologues ont mis au jour une mine d’informations qui nous renseignent sur la vie aux temps bibliques. Parfois, les découvertes archéologiques ont attesté l’authenticité de la Bible, soulignant son exactitude jusque dans les moindres détails.
L’ARCHÉOLOGIE ET LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
3. Quels ruines et documents anciens confirment l’existence de ziggourats dans l’antique Babylone ?
3 La tour de Babel. D’après la Bible, la tour de Babel était une construction imposante (Gen. 11:1-9). Fait intéressant, les archéologues ont découvert sur l’emplacement et autour des ruines de la Babylone antique les sites de plusieurs ziggourats, ou temples en forme de tours pyramidales à étages, notamment les ruines du temple d’Etemenanki, situé dans l’enceinte de Babylone. Les documents anciens relatifs à ces temples renferment souvent ces mots : “ Son sommet atteindra les cieux. ” Le roi Neboukadnetsar aurait dit : “ J’ai élevé le sommet de la tour à étages à Etemenanki de sorte que son sommet rivalise avec les cieux. ” Un fragment relate en ces termes la chute d’une telle ziggourat : “ La construction de ce temple offensa les dieux. En une nuit, ils abattirent ce qui avait été construit. Ils les dispersèrent et rendirent leur langage étrange. Ils entravèrent la progression [de l’ouvrage]a. ”
4. Quelles découvertes archéologiques ont été faites à Guihôn, et quel rapport ont-elles avec le récit biblique ?
4 Les tunnels adducteurs. En 1867, aux alentours de Jérusalem, Charles Warren a découvert un tunnel adducteur qui partait de la source de Guihôn, traversait la colline et aboutissait à un puits vertical dans la ville de David. On pense que c’est par cette voie que les hommes de David pénétrèrent dans la ville (2 Sam. 5:6-10). En 1909-11, tout le système des tunnels reliés à la source de Guihôn a été dégagé. Un tunnel imposant d’une hauteur moyenne de 1,80 mètre était creusé dans le roc sur une longueur de 533 mètres. Partant de Guihôn, il menait à la piscine de Siloam dans la vallée du Tyropœôn (à l’intérieur de la ville) ; il semble que ce soit le tunnel percé par Hizqiya. Une inscription en hébreu archaïque, trouvée sur la paroi de l’étroit tunnel, dit en partie : “ Voici (?) la percée et telle fut l’histoire de la percée. Alors que les mineurs (?) maniaient le pic l’un vers l’autre et alors qu’il n’y avait plus que trois coudées à percer, on entendit la voix de chacun appelant l’autre, car il y avait de la résonance dans le rocher venant du sud et du nord. Au jour de la percée les mineurs frappèrent l’un à la rencontre de l’autre, pic contre pic. Alors coulèrent les eaux depuis la source jusqu’au réservoir sur mille deux cents coudées et de cent coudées était la hauteur du rocher au-dessus de la tête des mineursb. ” Quelle brillante réalisation technique pour l’époque ! — 2 Rois 20:20 ; 2 Chron. 32:30.
5. Quelle preuve archéologique découverte à Karnak confirme l’invasion de Shishaq ainsi que les lieux mentionnés dans la Bible ?
5 Le relief de la victoire de Shishaq. Shishaq, roi d’Égypte, est cité à sept reprises dans la Bible. Le roi Rehabam ayant abandonné la loi de Jéhovah, Jéhovah autorisa Shishaq à envahir Juda en 993 av. n. è., sans toutefois le supprimer complètement (1 Rois 14:25-28 ; 2 Chron. 12:1-12). Il n’y a pas si longtemps, il semblait que seule la Bible relatait cette invasion. C’est alors qu’on a découvert un important document du pharaon nommé Shishaq (Sheshonq Ier) dans la Bible. Il s’agit d’un relief imposant recouvert de hiéroglyphes et de figures sur le mur sud d’un grand temple égyptien à Karnak (ancienne Thèbes). Cette gigantesque sculpture représente le dieu égyptien Amôn tenant dans sa main droite une épée en forme de faucille. Il amène au pharaon Shishaq 156 prisonniers palestiniens enchaînés et attachés à sa main gauche par des chaînes. Chacun d’eux représente une ville ou un village dont le nom est inscrit en écriture hiéroglyphique. On a pu lire les noms suivants : Rabbith (Jos. 19:20) ; Taanak, Beth-Shéân et Meguiddo (Jos. 17:11), Shounem (Jos. 19:18) ; Rehob (Jos. 19:28) ; Hapharaïm (Jos. 19:19) ; Guibéôn (Jos. 18:25) ; Beth-Horôn (Jos. 21:22) ; Ayyalôn (Jos. 21:24) ; Soko (Jos. 15:35) et Arad (Jos. 12:14). Le document fait aussi référence au “ champ d’Abram ” ; il s’agit là de la plus ancienne mention du patriarche dans les textes égyptiensc.
6, 7. Quelle est l’histoire de la Stèle de Mésha, et que dit-elle à propos de la guerre entre Israël et Moab ?
6 La Stèle de Mésha. En 1868, un missionnaire allemand, F. Klein, a fait la remarquable découverte d’une inscription ancienne à Dhibân (Dibôn). On l’a appelée la Stèle de Mésha. Un estampage des caractères a été fait, mais la pierre elle-même a été brisée par des Bédouins avant qu’on ait pu la transporter. Fort heureusement, la plupart des morceaux ont été rassemblés et la pierre est actuellement conservée au musée du Louvre à Paris, tandis qu’un moulage est exposé au British Museum à Londres. À l’origine, la stèle était dressée à Dibôn, en Moab ; elle présente la version du roi Mésha de sa révolte contre Israël (2 Rois 1:1 ; 3:4, 5). Il dit entre autres : “ Je suis Méscha, fils de Kemosh [...], roi de Moab, le Dibonite. [...] Omri était roi d’Israël et il opprima Moab durant de nombreux jours, car Kamosh était en colère contre son pays. Et son fils lui succéda et il dit : ‘ J’opprimerai Moab. ’ Dans mes jours il avait parlé ainsi, mais je triomphai de lui et de sa maison. Et Israël fut ruiné à jamais. [...] Kamosh me dit : ‘ Va, prends Nebo sur Israël. ’ J’allai de nuit et je combattis contre elle depuis la pointe de l’aurore jusqu’à midi. Je la pris et je tuai tout [...]. De là je pris les vases (?) de Yahvé et je les traînai devant Kamoshd. ” Notez la mention du nom divin dans la dernière phrase. On le voit figurer sur la gravure représentant la Stèle de Mésha, sous la forme du Tétragramme, vers la droite et à la 18e ligne.
7 La Stèle de Mésha mentionne également les lieux bibliques suivants : Ataroth et Nebo (Nomb. 32:34, 38) ; l’Arnôn, Aroër, Médeba et Dibôn (Jos. 13:9) ; Bamoth-Baal, Beth-Baal-Méôn, Yahats et Qiriathaïm (Jos. 13:17-19) ; Bétser (Jos. 20:8) ; Horonaïm (Is. 15:5) ; Beth-Diblathaïm et Qeriyoth (Jér. 48:22, 24). Ce témoignage vient confirmer l’historicité de ces lieux.
8. Que dit la Bible au sujet de Sennakérib, et qu’ont révélé les fouilles entreprises dans son palais ?
8 Le Prisme du roi Sennakérib. La Bible relate avec force détails l’invasion des Assyriens en 732 av. n. è. sous la conduite de Sennakérib (2 Rois 18:13–19:37 ; 2 Chron. 32:1-22 ; Is. 36:1–37:38). De 1847 à 1851, l’archéologue anglais Austen Layard a mis au jour les ruines du grand palais de Sennakérib à Ninive, dans le territoire de l’Assyrie antique. La demeure comptait 70 pièces dont les murs étaient décorés par plus de 3 000 mètres de dalles sculptées. Les annales du roi Sennakérib étaient gravées sur des cylindres d’argile ou prismes. La dernière édition de ces annales, achevée semble-t-il peu avant sa mort, apparaît sur le prisme dit “ de Taylor ”, qui est conservé au British Museum ; toutefois, l’Institut oriental de l’université de Chicago possède une meilleure copie d’un prisme découvert près du site de l’ancienne Ninive, capitale de l’Empire assyrien.
9. En quoi les annales de Sennakérib sont-elles en conformité avec la Bible, mais qu’omettent-elles de mentionner, et pourquoi ?
9 Dans ces dernières annales, Sennakérib propose sa version fanfaronne de l’invasion de Juda : “ Quant à Hazaqiyaʼu du pays (variante : de la ville) de Yaʼudu, qui ne s’était pas soumis à mon joug, j’assiégeai (et) je conquis 46 villes fortes à remparts lui (appartenant) et les innombrables petites villes de leurs environs au moyen d’entassement de rampes et d’approche de béliers, d’attaque de fantassins, de forages, de brèches et (de l’utilisation) d’instruments de siège ; j’en fis sortir et comptai pour butin 200 150 personnes, petits (et) grands, hommes et femmes, des chevaux, des mulets, des ânes, des chameaux, des bœufs et du petit bétail sans nombre. (Quant à) lui, je l’enfermai dans Ursalimmu sa ville royale comme un oiseau en cage. [...] Je retranchai de son pays les villes que j’avais razziées et je (les) donnai à Mitinti, roi d’Asdudu, à Padî, roi d’Amqarruna et à Çilbêl, roi de Hazatu (Gaza) [...]. (Quant à) lui, Hazaqiyaʼu, [...] il envoya derrière moi à Ninâ (Ninive), ma ville seigneuriale, [...] avec 30 talents d’or, 800 talents d’argent, de l’antimoine de choix, des grands blocs de cornaline (?), des lits d’ivoire, des fauteuils d’ivoire, de la peau d’éléphant, de l’ivoire, de l’ébène, du buis (?), toutes sortes de choses, un lourd trésor, et ses filles, des femmes de son palais, des chanteurs, des chanteuses ; et il dépêcha un sien messager à cheval pour livrer le tribut et faire (acte d’) allégeancee. ” Pour ce qui est de ce tribut imposé à Hizqiya par Sennakérib, la Bible confirme les 30 talents d’or, mais elle ne mentionne que 300 talents d’argent. De surcroît, elle précise que le versement eut lieu avant que Sennakérib ne menace d’assiéger Jérusalem. Dans son récit tendancieux de l’histoire de l’Assyrie, Sennakérib a intentionnellement omis sa cuisante défaite en Juda, quand, en une seule nuit, l’ange de Jéhovah a détruit 185 000 de ses soldats, le forçant ainsi à se retirer à Ninive, comme un chien battu. Néanmoins, ce Prisme de Sennakérib, document plein de vantardise, fait référence à une grande invasion des Assyriens en Juda avant que Jéhovah ne les renvoie après qu’ils eurent menacé Jérusalem. — 2 Rois 18:14 ; 19:35, 36.
10, 11. a) Que sont les Lettres de Lakish, et que révèlent-elles ? b) Comment confirment-elles les écrits de Jérémie ?
10 Les Lettres de Lakish. La célèbre ville fortifiée de Lakish est citée plus de 20 fois dans la Bible. Elle était située à 45 kilomètres à l’ouest-sud-ouest de Jérusalem. Les ruines de cette ville ont été en grande partie mises au jour. En 1935, dans la salle de garde d’une double loge, on a trouvé 18 ostraca ou tessons de poteries couverts d’écriture (on en a découvert encore 3 autres en 1938). Il s’agit de lettres écrites en caractères hébreux archaïques. Cette collection de 21 ostraca est connue sous le nom de Lettres de Lakish. Lakish fut l’une des dernières forteresses de Juda à résister à Neboukadnetsar, mais elle fut réduite en un monceau de ruines entre 609 et 607 av. n. è. Les lettres révèlent le caractère alarmant de la situation. Elles semblent avoir été écrites depuis un poste avancé des troupes de Judée à l’adresse de Yaosh, commandant militaire de Lakish. Voici un extrait de l’une de ces lettres (numéro IV) : “ Que Yahvé [YHWH, Jéhovah] fasse entendre à mon seigneur aujourd’hui même des nouvelles de bonheur ! [...] nous observons le feu-signal de Lakish selon tous les signes qu’a donnés mon seigneur, mais nous ne voyons pas Azéqah. ” C’est là une étonnante confirmation de Jérémie 34:7, où il est question de Lakish et d’Azéqa comme des deux dernières villes fortifiées. Selon cette lettre, Azéqa était déjà tombée. Le nom divin, sous la forme du Tétragramme, apparaît fréquemment dans les Lettres de Lakish, ce qui prouve que le nom de Jéhovah était quotidiennement employé par les Juifs de l’époque.
11 Une autre lettre (numéro III) débute ainsi : “ Que Yahvé [YHWH, Jéhovah] fasse entendre à mon seigneur des nouvelles de paix [...]. Et à ton serviteur on a transmis ceci : ‘ Le chef d’armée, Konyahu [Konia], fils d’Elnatan, est descendu pour aller en Égypte ’ et Hodawyahu [Hodavia], fils d’Ahiyahu [Ahiya], et ses hommes il (les) a envoyés prendre [des vivres] d’ici. ” Cette lettre semble confirmer que Juda est allé demander du secours en Égypte, en violation du commandement de Jéhovah et pour sa propre destruction (Is. 31:1 ; Jér. 46:25, 26). Les noms Elnatan [Elnathân] et Hoshiyahu [Hoshaïa], qui apparaissent dans le texte intégral de cette lettre, figurent aussi en Jérémie 36:12 et 42:1. Trois autres noms mentionnés dans les Lettres de Lakish se trouvent également dans le livre biblique de Jérémie ; ce sont Guemaria, Néria et Yaazania. — Jér. 32:12 ; 35:3 ; 36:10f.
12, 13. Que décrit la Chronique de Nabonide, et pourquoi a-t-elle une valeur particulière ?
12 La Chronique de Nabonide. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, des fouilles entreprises près de Bagdad ont mis au jour quantité de tablettes et de cylindres d’argile qui ont jeté une vive lumière sur l’histoire de la Babylone antique. L’un de ces précieux documents est connu sous le nom de Chronique de Nabonide, actuellement conservée au British Museum. Le roi Nabonide de Babylone était le père de Belshatsar, son vice-roi. Il survécut à son fils qui fut tué la nuit où l’armée de Cyrus le Perse prit Babylone, le 5 octobre 539 av. n. è. (Dan. 5:30, 31.) La Chronique de Nabonide, remarquable document daté avec précision et relatant la chute de Babylone, permet de déterminer le jour où l’événement eut lieu. Voici la traduction d’un extrait de la Chronique de Nabonide : “ Au mois de Tes̆rit [Tishri (septembre-octobre)], Cyrus ayant livré bataille à l’armée d’Akkad à Upû [Opis], sur la rive du Tigre, le peuple d’Akkad reflua. [...] Le 14, Sippar fut prise sans combat. Nabonide s’enfuit. Le 16 [11 octobre 539 av. n. è., calendrier julien, ou 5 octobre, calendrier grégorien], Ugbaru [Gobryas], gouverneur du Gutium, et l’armée de Cyrus firent, sans combat, leur entrée dans Babylone. Plus tard, étant revenu, Nabonide fut pris dans Babylone. [...] Au mois d’[Arahsamnu] [Marchesvân (octobre-novembre)], le 3e jour [28 octobre, calendrier julien], Cyrus entra dans Babylone. On emplit devant lui les chalumeaux (à boire) (?). La paix régna dans la ville ; Cyrus décréta la paix pour Babylone tout entière. Il installa Gubaru comme gouverneur de tous les gouverneurs, à Babyloneg. ”
13 On aura noté que Darius le Mède n’est pas mentionné dans cette chronique, et à ce jour on n’a trouvé son nom sur aucune inscription non biblique ; il n’est pas davantage cité dans les documents historiques profanes antérieurs à l’époque de Josèphe (historien juif du Ier siècle). Des critiques ont donc laissé entendre qu’il pourrait être le Gobryas nommé dans le récit susmentionné. Bien que les renseignements disponibles concernant Gobryas semblent correspondre à ceux qui touchent Darius, on ne peut toutefois pas affirmer qu’il s’agit d’un seul et même personnageh. Quoi qu’il en soit, l’histoire profane établit clairement que Cyrus joua un rôle de premier plan dans la conquête de Babylone et que, par la suite, il y régna comme roi.
14. Que relate le Cylindre de Cyrus ?
14 Le Cylindre de Cyrus. Quelque temps après avoir commencé à régner comme monarque de la Puissance mondiale perse, Cyrus fit consigner sur un cylindre d’argile sa prise de Babylone en 539 av. n. è. Ce remarquable document est également conservé au British Museum. Voici la traduction d’un extrait : “ Moi, Kurash (Cyrus), roi de l’univers, grand roi, roi fort, roi de Babylone, roi du pays de Sumer et d’Akkad, roi des quatre contrées (du monde), [...] [Dans certaines] localités saintes [énumérées auparavant] [au-de]là du Tigre dont le siège était fondé depuis toujours, je ramenai à leur place les dieux qui y avaient habité et je (les) fis résider en une demeure perpétuelle ; je rassemblai tous leurs gens et je les ramenai à leurs localitési. ”
15. Que révèle le Cylindre de Cyrus au sujet de ce roi, et en quoi s’harmonise-t-il avec la Bible ?
15 Le Cylindre de Cyrus révèle donc la volonté du roi de renvoyer les captifs dans leur pays. En conséquence, Cyrus promulgua un décret autorisant les Juifs à retourner à Jérusalem et à y rebâtir la maison de Jéhovah. On notera avec intérêt que 200 ans auparavant Jéhovah avait prophétiquement annoncé, en le nommant par son nom, que Cyrus prendrait Babylone et ferait retourner son peuple dans son pays. — Is. 44:28 ; 45:1 ; 2 Chron. 36:23.
L’ARCHÉOLOGIE ET LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES
16. Qu’a mis au jour l’archéologie à propos des Écritures grecques ?
16 Il en est des Écritures grecques chrétiennes comme des Écritures hébraïques ; l’archéologie a mis au jour de nombreux objets intéressants qui corroborent le récit des Écritures grecques.
17. Comment l’archéologie confirme-t-elle la discussion de Jésus au sujet de l’impôt ?
17 Le denier avec une inscription de Tibère. La Bible indique clairement que Jésus effectua son ministère pendant le règne de Tibère César. Des adversaires de Jésus tentèrent de lui tendre un piège à propos du paiement de l’impôt dû à César. Le récit biblique dit à ce sujet : “ Discernant leur hypocrisie, il leur dit : ‘ Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve ? Apportez-moi un denier, pour que je l’examine. ’ Ils en apportèrent un. Et il leur dit : ‘ Cette image et cette inscription, de qui sont-elles ? ’ Ils lui dirent : ‘ De César. ’ Alors Jésus dit : ‘ Rendez les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. ’ Et ils s’étonnaient à son sujet. ” (Marc 12:15-17). Or, les archéologues ont découvert un denier en argent à l’effigie de Tibère César ! Cette pièce fut mise en circulation vers 15 de n. è. Cela concorde avec le règne de l’empereur Tibère, qui débuta en 14 de n. è., et confirme de surcroît le récit biblique selon lequel Jean le baptiseur commença son ministère dans la 15e année de Tibère, soit au printemps 29 de n. è. — Luc 3:1, 2.
18. Qu’a-t-on découvert à propos de Ponce Pilate ?
18 L’inscription de Ponce Pilate. C’est en 1961 qu’on a découvert la première inscription faisant référence à Ponce Pilate. Son nom figure en latin sur une dalle de pierre mise au jour à Césarée.
19. Quel lieu à Athènes confirme le texte d’Actes 17:16-34 ?
19 L’Aréopage. Paul prononça l’un de ses plus célèbres discours à Athènes (Grèce) en 50 de n. è. (Actes 17:16-34.) Après s’être saisis de lui, des Athéniens l’avaient conduit à l’Aréopage. Aréopage ou Colline d’Arès (Colline de Mars) est le nom d’une colline nue et rocailleuse qui s’élève à 113 mètres tout à côté de l’Acropole d’Athènes, au nord-ouest. Des marches creusées dans le roc conduisent au sommet où on peut voir aujourd’hui encore des bancs grossiers, taillés dans la pierre et formant trois côtés d’un carré. L’Aréopage a subsisté jusqu’à nos jours, confirmant le récit biblique qui en fait le cadre du discours historique de Paul.
20. Quel témoignage l’Arc de Titus porte-t-il toujours, et comment ?
20 L’Arc de Titus. Jérusalem et son temple furent détruits en 70 de n. è. par les Romains placés sous le commandement de Titus. L’année suivante, à Rome, Titus célébrait sa victoire en compagnie de son père, l’empereur Vespasien. On désigna 700 prisonniers juifs que l’on fit marcher dans le cadre du triomphe de Titus. On fit également défiler une grande partie du butin de guerre, y compris les trésors du temple. Titus lui-même devint empereur et régna de 79 à 81 de n. è. Après sa mort, on acheva un grand monument commémoratif, l’Arc de Titus, qui porte cette dédicace : divo Tito (à Titus le divin). Son triomphe est représenté sur des bas-reliefs, gravés à l’intérieur de l’arc, de chaque côté. D’un côté sont représentés les soldats romains couronnés de lauriers, tenant des lances étêtées et portant les ustensiles sacrés du temple de Jérusalem, dont le chandelier à sept branches et la table des pains de proposition sur laquelle reposent les trompettes sacrées. De l’autre côté, le bas-relief représente Titus, victorieux, se tenant sur un char tiré par quatre chevaux et conduit par une femme symbolisant la ville de Romej. Chaque année, des milliers de visiteurs contemplent cet Arc de Titus triomphant situé à Rome, témoin silencieux de la réalisation de la prophétie de Jésus et de l’exécution du terrible jugement de Jéhovah sur la Jérusalem rebelle. — Mat. 23:37–24:2 ; Luc 19:43, 44 ; 21:20-24.
21. a) En quoi l’archéologie peut-elle être rapprochée de la découverte des manuscrits anciens ? b) Quelle attitude convient-il d’avoir à l’égard de l’archéologie ?
21 De même que la découverte de manuscrits anciens a contribué à rétablir la pureté du texte original de la Bible, de même la découverte d’objets antiques en grand nombre a souvent démontré que le texte de la Bible est digne de foi jusque dans les moindres détails, tant sur les plans historique et chronologique que géographique. Toutefois, ce serait une erreur d’en conclure que l’archéologie corrobore la Bible en tous points. Il faut rappeler que l’archéologie n’est pas une science infaillible. Les découvertes sont sujettes aux interprétations humaines, lesquelles ont varié dans le cours du temps. Il arrive que l’archéologie apporte une confirmation non essentielle de la véracité de la Bible. De surcroît, comme l’a dit Sir Frederic Kenyon, qui a longtemps été directeur et conservateur en chef du British Museum, l’archéologie a rendu la Bible “ plus intelligible, en nous en faisant mieux comprendre le fond historique et le cadrek ”. Mais c’est dans la Bible qu’il faut avoir foi, non dans l’archéologie. — Rom. 10:9 ; Héb. 11:6.
22. Quelle preuve la prochaine étude apportera-t-elle ?
22 La Bible elle-même fournit la preuve irréfutable qu’elle est bel et bien l’authentique “ parole du Dieu vivant et qui subsiste ”, comme l’établira le chapitre suivant. — 1 Pierre 1:23.
[Notes]
a Bible and Spade, par S. Caiger, 1938, page 29.
b Textes du Proche-Orient ancien et Histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 118 ; Étude perspicace des Écritures, vol. 1, pages 1051-2, 1133.
c Light From the Ancient Past, par J. Finegan, 1959, pages 91, 126.
d Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, pages 90-1.
e Textes du Proche-Orient ancien et Histoire d’Israël, pages 120-1.
f Étude perspicace des Écritures, vol. 1, page 166 ; Textes du Proche-Orient ancien et Histoire d’Israël, pages 144, 143.
g Chroniques mésopotamiennes, par J.-J. Glassner, Paris, 1993, p. 204.
i Textes du Proche-Orient ancien et Histoire d’Israël, pages 153-5.
j La Bible à la lumière de l’archéologie, par J. Thompson, 1962, page 278-9.
k The Bible and Archaeology, 1940, page 279.
[Illustrations, page 333]
La Stèle de Mésha.
Agrandissement du Tétragramme tel qu’il apparaît, en caractères anciens, vers l’extrémité droite de la 18e ligne.
[Illustration, page 334]
Prisme du roi Sennakérib.
[Illustration, page 335]
La Chronique de Nabonide.
[Illustration, page 336]
Denier avec une inscription de Tibère.
[Illustration, page 337]
L’Arc de Titus.
[Crédits photographiques, page 336]
Crédits photographiques pour l’étude 9 :
page 333, Musée du Louvre, Paris ;
page 334, avec l’aimable autorisation de l’Institut oriental de l’université de Chicago ;
page 335, avec l’aimable autorisation des administrateurs du British Museum ;
page 336, avec l’aimable autorisation des administrateurs du British Museum.
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Étude numéro 10 : La Bible : authentique et véridique« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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Études des Écritures inspirées et de leur contexte
Étude numéro 10 — La Bible : authentique et véridique
L’histoire, la géographie et l’origine de l’homme à la lumière de la Bible ; exactitude de la Bible comparée à la science, aux cultures et aux coutumes ; franchise, harmonie, intégrité de ses rédacteurs ; ses prophéties.
1. a) Comment considère-t-on généralement la Bible ? b) Quelle est la raison fondamentale de la prééminence de la Bible ?
ON CONSIDÈRE généralement la Bible comme un chef-d’œuvre littéraire, d’une beauté poétique transcendante, une réalisation remarquable de la part de ses rédacteurs. Mais la Bible est bien plus que cela. Les écrivains eux-mêmes attestent que ce qu’ils ont écrit émanait de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, d’où la beauté d’expression de cet ouvrage et, plus important encore, sa valeur inégalée pour dispenser la connaissance et la sagesse qui donnent la vie. Jésus, le Fils de Dieu, certifia que ses paroles “ sont esprit et sont vie ” et il cita abondamment les Écritures hébraïques. “ Toute Écriture est inspirée de Dieu ” dit l’apôtre Paul, qui parla des Écritures hébraïques comme des “ déclarations sacrées de Dieu ”. — Jean 6:63 ; 2 Tim. 3:16 ; Rom. 3:1, 2.
2, 3. Comment les rédacteurs de la Bible certifient-ils son inspiration divine ?
2 L’apôtre Pierre attesta que les prophètes de Dieu étaient portés par l’esprit saint. Le roi David écrivit : “ C’est l’esprit de Jéhovah qui a parlé par moi, et sa parole a été sur ma langue. ” (2 Sam. 23:2). Les prophètes attribuaient leurs déclarations à Jéhovah. Moïse fit une mise en garde contre tout ajout ou retrait aux paroles sacrées qu’il avait reçues de Jéhovah. Pour Pierre, les écrits de Paul étaient d’inspiration divine, et Jude cita vraisemblablement les paroles de Pierre qu’il tenait pour autorité inspirée. Enfin, Jean, le rédacteur de la Révélation, écrivit sous la direction de l’esprit de Dieu et il avertit que quiconque ajouterait ou enlèverait quoi que ce soit à cette révélation prophétique aurait à en rendre compte, non à l’homme, mais directement à Dieu. — 1 Pierre 1:10-12 ; 2 Pierre 1:19-21 ; Deut. 4:2 ; 2 Pierre 3:15, 16 ; Jude 17, 18 ; Rév. 1:1, 10 ; 21:5 ; 22:18, 19.
3 Ces esclaves de Dieu dévoués ont tous attesté l’inspiration divine et la véracité de la Bible. Il y a bien d’autres preuves de l’authenticité des Saintes Écritures ; certaines d’entre elles seront examinées dans les 12 rubriques suivantes.
4. Comment les livres des Écritures hébraïques ont-ils de tout temps été regardés par les Juifs ?
4 1) Exactitude historique. Dès les temps les plus reculés, les livres canoniques des Écritures hébraïques ont été tenus par les Juifs pour inspirés et totalement dignes de confiance. Ainsi, au temps de David, les événements relatés depuis la Genèse jusqu’à Un Samuel étaient pleinement acceptés comme l’histoire véridique de la nation et des relations de Dieu avec elle, témoin le Psaume 78 qui rappelle quelque 35 événements du passé de cette nation.
5. Quel témoignage des auteurs de l’Antiquité ont-ils rendu à Moïse et au code de lois des Juifs ?
5 Les adversaires de la Bible ont violemment attaqué le Pentateuque, et plus spécialement son authenticité et sa paternité. Cependant, outre que les Juifs reconnaissaient l’authenticité mosaïque du Pentateuque, il y a le témoignage d’auteurs de l’Antiquité, dont certains étaient ennemis des Juifs. Hécatée d’Abdère, Manéthon, historien égyptien, Lysimaque d’Alexandrie, Eupolème, Tacite et Juvénal attribuent tous à Moïse l’institution du code de lois qui distinguait les Juifs des autres nations, et la majorité d’entre eux affirment qu’il mit ces lois par écrit. Numénius, philosophe pythagorien, écrit même que Jannès et Jambrès sont les prêtres égyptiens qui s’opposèrent à Moïse (2 Tim. 3:8). Ces auteurs ont vécu sur une période qui s’étend de l’époque d’Alexandre (IVe siècle av. n. è.), lorsque les Grecs commencèrent à s’intéresser à l’histoire juive, à celle de l’empereur Aurélien (IIIe siècle de n. è.). De nombreux autres écrivains de l’Antiquité parlent de Moïse comme d’un guide, d’un chef et d’un législateura. Ainsi que l’ont démontré les études précédentes, les découvertes archéologiques témoignent souvent de l’exactitude historique des événements relatés dans la Bible, événements qui ont confronté le peuple de Dieu aux nations voisines.
6. Quel témoignage atteste l’exactitude historique des Écritures grecques ?
6 Que dire des Écritures grecques chrétiennes ? Non seulement elles corroborent les Écritures hébraïques, mais elles sont elles-mêmes historiquement attestées ; de même, leur authenticité et leur inspiration divine sont égales à celles des Écritures hébraïques. Les écrivains relatent ce qu’ils ont vu et entendu, car ils étaient témoins oculaires et souvent acteurs dans les événements qu’ils ont consignés. Des milliers de leurs contemporains ont cru ce qu’ils écrivaient. Leur témoignage est abondamment appuyé par les auteurs de l’Antiquité, entre autres Juvénal, Tacite, Sénèque, Suétone, Pline le Jeune, Lucien, Celse, et l’historien juif Josèphe.
7. a) Quel argument Austin Allibone présente-t-il en faveur de ceux qui défendent l’authenticité de la Bible ? b) Selon lui, qu’est-ce qui est en cause chez ceux qui refusent l’évidence ?
7 Voici ce qu’a écrit Austin Allibone dans The Union Bible Companion : “ Sir Isaac Newton [...] était également un éminent critique de documents anciens, et il examina avec grand soin les Saintes Écritures. Quel fut son verdict à ce sujet ? ‘ J’ai, dit-il, des preuves plus sûres de l’authenticité du Nouveau Testament que de n’importe quelle histoire profane. ’ Le docteur Johnson dit que nous possédons plus de preuves attestant que Jésus mourut au Calvaire, comme le disent les Évangiles, que nous n’en avons pour prouver que Jules César mourut au Capitole. En vérité, elles sont bien plus nombreuses. Demandez à ceux qui ont des doutes concernant l’histoire évangélique quelles raisons les portent à croire que César est mort au Capitole ou qu’en 800 Charlemagne a été couronné empereur d’Occident par le pape Léon III [...]. Comment savez-vous que Charles Ier d’Angleterre a jamais existé, qu’il fut décapité et qu’Olivier Cromwell gouverna à sa place ? [...] On attribue à Sir Isaac Newton la découverte de la loi de l’attraction universelle [...]. Nous acceptons ce qui est dit [...] au sujet de ces hommes, parce que nous disposons de preuves historiques. [...] Si certains s’obstinent à nier les faits malgré de telles preuves, nous les abandonnons à ce qui nous apparaît comme une perversité stupide ou une ignorance irrémédiable. Que dire alors de ceux qui, malgré l’existence de preuves abondantes à l’appui de l’authenticité des Saintes Écritures, affirment qu’ils ne sont toujours pas convaincus ? [...] Assurément, nous avons d’excellentes raisons de conclure que c’est le cœur plus que l’intelligence qui est en cause. Ils ne veulent pas croire ce qui blesserait leur orgueil et les contraindrait à adopter un mode de vie différentb. ”
8. En quoi le christianisme de la Bible se distingue-t-il de toutes les autres religions ?
8 La supériorité du christianisme, religion dont les adeptes adorent “ avec la vérité ”, est mise en relief par George Rawlinson, qui a déclaré : “ Le christianisme, y compris l’Ancien Testament — lequel représentait le premier stade — se distingue des autres religions du monde avant tout par son objectivité et son authenticité. Les religions de la Grèce, de Rome, de l’Égypte, de l’Inde, de la Perse et de l’Orient en général étaient des systèmes spéculatifs qui ne postulaient pas sérieusement un fondement historique. [...] Mais il en va tout autrement de la religion de la Bible. En effet, que nous considérions l’Ancien ou le Nouveau Testament, les lois juives ou chrétiennes, nous y trouvons un plan de doctrines basé sur des faits, dont il dépend absolument, qui est nul et non avenu sans eux, et qui peut être considéré comme virtuellement établi s’il est prouvé que ces faits sont dignes d’être acceptésc. ”
9. Démontrez l’exactitude géographique de la Bible.
9 2) Exactitude géographique et géologique. Bon nombre d’auteurs ont rendu hommage à l’exactitude remarquable de la description biblique de la Terre promise et des territoires avoisinants. Témoin les commentaires de A. Stanley qui a voyagé en Orient. À propos du périple des Israélites dans le désert, il a dit : “ Même si l’itinéraire précis des Israélites était inconnu, les particularités du pays ont tant de points communs que le récit recevrait encore des confirmations notables en quantité. [...] Les sources, les puits et les ruisseaux correspondent aux remarques faites à propos de ‘ l’eau ’ de Mara ; des ‘ sources ’ d’[...]Élim ; des ‘ ruisseaux ’ de Horeb ; du ‘ puits ’ des filles de Yithro et des ‘ rigoles ’ en Madiân. La végétation est encore ce que nous laisse entrevoir l’histoire mosaïqued. ” L’exactitude du récit relatif à l’Égypte se révèle non seulement dans la description générale du territoire — ses terres riches en céréales, son fleuve, le Nil, bordé de roseaux (Gen. 41:47-49 ; Ex. 2:3), ses eaux provenant des ‘ fleuves, des canaux, des étangs et des réservoirs ’ (Ex. 7:19), ‘ le lin, l’orge, le blé et l’épeautre ’ (Ex. 9:31, 32) — mais aussi dans les noms et les emplacements des villes.
10. Comment des scientifiques de notre temps ont-ils été récompensés pour avoir suivi le récit biblique ?
10 Certains scientifiques ont accordé une telle confiance à la Bible en matière de géologie et de géographie qu’ils s’en sont servis comme d’un guide et en ont été bien récompensés. Ben Tor, éminent géologue, a mené son exploration sur la base de ce passage des Écritures : “ Car Jéhovah ton Dieu te fait entrer dans un bon pays, [...] un pays dont les pierres sont du fer. ” (Deut. 8:7, 9). À quelques kilomètres de Béer-Shéba, il a découvert d’énormes falaises traversées de coulées de minerai d’un rouge noirâtre ; on a évalué à 15 millions de tonnes la quantité de minerai de fer pauvre. Par la suite, des ingénieurs ont mis au jour sur une longueur de 1 500 mètres un affleurement de minerai renfermant de 60 à 65 % de fer pur. Joseph Weitz, grand spécialiste israélien du reboisement, a déclaré : “ Le premier arbre planté par Abraham sur le sol de Bersabée fut un tamaris. Il y a quatre ans, forts de cette indication, nous avons planté 2 millions de tamaris dans la région. Abraham avait raison : nous avons pu constater que le tamaris est une des rares essences qui prospèrent dans le Sud, où il tombe moins de 150 millimètres de pluie par ane. ” Le livre Tree and Shrub in Our Biblical Heritage, par Nogah Hareuveni, déclare : “ Il apparaît que le patriarche Abraham ne s’est pas borné à planter n’importe quel arbre en arrivant à Béer-Shéba. [...] Entre tous, il a choisi l’arbre dont l’ombre est la plus fraîche. De plus, le [tamaris] supporte la chaleur et la grande sécheresse prolongée du fait que ses racines pénètrent profondément dans le sol pour y trouver de l’eau. Rien d’étonnant à ce que le [tamaris] ait subsisté jusqu’à nos jours dans la région de Béer-Shébaf. ” — Gen. 21:33.
11. En quels termes le professeur Wilson atteste-t-il l’exactitude de la Bible ?
11 Pour ce qui est des détails d’ordre chronologique ou géographique fournis par la Bible, le professeur Wilson écrit : “ Les déclarations chronologiques et géographiques sont plus exactes et plus sûres que celles renfermées dans aucun autre document ancien ; les biographies et autres récits historiques sont en parfaite harmonie avec les preuves fournies par les documents extrabibliques. ” — A Scientific Investigation of the Old Testament, pages 213-14.
12. Comment les faits s’harmonisent-ils avec le récit biblique sur l’origine de l’humanité ?
12 3) Races et langues humaines. Dans son livre After Its Kind, Byron Nelson écrit : “ C’est l’homme qui a été créé et non pas le Noir, le Chinois ou l’Européen. Deux êtres humains, que la Bible appelle Adam et Ève, ont été créés, et c’est d’eux que sont sorties, par descendance naturelle et variations, toutes les variétés d’hommes existant sur la terre. Toutes les races, quelles que soient leur couleur ou leur taille, forment une seule espèce naturelle. Toutes les races pensent de façon identique et éprouvent des sentiments comparables ; elles ont la même structure physique, se marient volontiers entre elles et sont capables de se reproduire en gardant les mêmes caractéristiques. Toutes les races sont issues de deux ancêtres communs sortis, entièrement formés, des mains du Créateurg. ” Tel est le témoignage de Genèse 1:27, 28 ; 2:7, 20-23 ; 3:20 ; Actes 17:26 et Romains 5:12.
13. Que dit un archéologue sur l’origine des langues anciennes ?
13 Quant au récit biblique relatif à l’origine des langues anciennes, l’archéologue Henry Rawlinson déclare : “ Si nous devions nous laisser guider par la simple intersection des sentiers linguistiques, et indépendamment de toute référence au texte des Écritures, nous serions encore obligés de choisir les plaines de Shinéar comme centre à partir duquel les différents sentiers ont rayonnéh. ” — Gen. 11:1-9.
14. a) Quelle caractéristique pourrait, à elle seule, faire de la Bible un livre à part, inspiré par Dieu ? b) Quelle vue rationnelle n’est proposée que dans la Bible, et comment son caractère pratique s’étend-il à tous les aspects de la vie quotidienne ?
14 4) Caractère pratique. S’il n’y avait aucune autre preuve de l’authenticité de la Bible, ses principes justes et ses normes morales en feraient à eux seuls un livre à part, un produit de l’esprit de Dieu. De plus, son caractère pratique s’étend à tous les aspects de la vie quotidienne. Aucun autre livre ne donne une vue aussi rationnelle de l’origine de toutes choses, y compris de l’humanité, et seule la Bible révèle le dessein du Créateur à l’égard de l’homme et de la terre (Gen. chap. 1 ; Is. 45:18). Elle explique le pourquoi de la mort et de la méchanceté (Gen. chap. 3 ; Rom. 5:12 ; Job chap. 1, 2 ; Ex. 9:16). Elle fixe les normes de justice les plus élevées qui soient (Ex. 23:1, 2, 6, 7 ; Deut. 19:15-21). Elle donne des conseils avisés sur les relations commerciales (Lév. 19:35, 36 ; Prov. 20:10 ; 22:22, 23 ; Mat. 7:12) ; la pureté morale (Lév. 20:10-16 ; Gal. 5:19-23 ; Héb. 13:4) ; les relations avec nos semblables (Lév. 19:18 ; Prov. 12:15 ; 15:1 ; 27:1, 2, 5, 6 ; 29:11 ; Mat. 7:12 ; 1 Tim. 5:1, 2) ; le mariage (Gen. 2:22-24 ; Mat. 19:4, 5, 9 ; 1 Cor. 7:2, 9, 10, 39) ; les relations familiales, les devoirs du mari, de la femme et des enfants (Deut. 6:4-9 ; Prov. 13:24 ; Éph. 5:21-33 ; 6:1-4 ; Col. 3:18-21 ; 1 Pierre 3:1-6) ; l’attitude convenable à l’égard des dirigeants (Rom. 13:1-10 ; Tite 3:1 ; 1 Tim. 2:1, 2 ; 1 Pierre 2:13, 14) ; l’honnêteté dans le travail, les rapports entre maîtres et esclaves, et entre employeurs et employés (Éph. 4:28 ; Col. 3:22-24 ; 4:1 ; 1 Pierre 2:18-21) ; les bonnes compagnies (Prov. 1:10-16 ; 5:3-11 ; 1 Cor. 15:33 ; 2 Tim. 2:22 ; Héb. 10:24, 25) ; le règlement des différends (Mat. 18:15-17 ; Éph. 4:26) ; et bien d’autres choses d’un intérêt capital dans notre vie de chaque jour.
15. Quels conseils bibliques sur la santé physique et mentale se sont avérés judicieux ?
15 La Bible donne encore de nombreux avis sur la santé physique et mentale (Prov. 15:17 ; 17:22). De récentes études médicales ont démontré le rapport existant entre la santé physique et l’attitude mentale. Par exemple, il a été prouvé que les individus prompts à la colère font souvent de l’hypertension. On a constaté que la colère peut provoquer des malaises cardiaques, des maux de tête, des saignements de nez, des vertiges et des troubles de l’élocution. Pourtant, il y a fort longtemps la Bible disait : “ Un cœur calme est la vie de l’organisme de chair. ” — Prov. 14:30 ; voir Matthieu 5:9.
16. Quelles sont quelques déclarations de la Bible sur des vérités que la science a découvertes longtemps après ?
16 5) L’exactitude scientifique. Si la Bible n’est pas un traité de science, lorsqu’elle aborde des sujets scientifiques, elle s’avère exacte et en conformité avec les découvertes et les connaissances de la vraie science. Quand elle fait le récit, dans l’ordre, de la création, y compris de la vie animale (Gen. chap. 1), ou qu’elle rapporte que la terre est ronde (Is. 40:22) et qu’elle est suspendue dans l’espace, “ sur rien ”, elle est de loin en avance sur les découvertes scientifiques de ces vérités (Job 26:7). La physiologie moderne a démontré la véracité de cette affirmation biblique : “ Toute chair n’est pas la même chair. ” La structure cellulaire d’une espèce diffère de celle d’une autre espèce, l’homme ayant sa propre “ chair ”, unique en son genre (1 Cor. 15:39)i. En zoologie, Lévitique 11:6 range le lièvre parmi les ruminants ; cette classification a fait l’objet de railleries, mais des études scientifiques ont révélé que le lapin réingère sa nourriturej.
17. Comment la Bible s’est-elle révélée exacte sur le plan médical ?
17 “ L’âme de la chair est dans le sang. ” Cette affirmation a été reconnue aux temps modernes comme une vérité fondamentale de la science médicale (Lév. 17:11-14). La Loi mosaïque indiquait quels mammifères, oiseaux et poissons étaient “ purs ”, propres à la consommation, et ceux qu’il fallait exclure parce qu’ils représentaient un risque (Lév. chap. 11). La Loi exigeait que dans le camp militaire les excréments soient recouverts ; c’était une réelle protection contre les maladies infectieuses véhiculées par les mouches, comme la dysenterie et la fièvre typhoïde (Deut. 23:9-14). Même aujourd’hui, de graves maladies sévissent dans certains pays parce qu’on ne se débarrasse pas convenablement des déjections humaines. Les habitants de ces régions jouiraient d’une bien meilleure santé s’ils suivaient les conseils d’hygiène de la Bible.
18. Quel autre exemple de l’exactitude scientifique de la Bible est proposé ?
18 La Bible recommande “ un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes maladies ”. (1 Tim. 5:23.) Le docteur Salvatore Lucia, professeur à la faculté de médecine de l’Université de Californie, écrit : “ Le vin est la plus ancienne boisson nutritive et le principal produit médicinal d’un emploi permanent tout au long de l’histoire de l’humaniték. ”
19. Démontrez l’exactitude des écrits de Luc.
19 6) Culture et coutumes. Voici ce que A. Rendle Short écrit dans Modern Discovery and the Bible à propos du livre des Actes : “ Les Romains avaient coutume de gouverner les provinces de leur vaste empire en maintenant autant qu’ils le pouvaient sans danger le système administratif local ; en conséquence, les autorités des différents districts procédaient sous de multiples noms. Nul, à moins d’être un voyageur très attentif ou un étudiant assidu des annales, ne pouvait donner à tous ces gens leur véritable dénomination. Le sens historique de Luc subit victorieusement l’une des épreuves les plus rigoureuses, car il trouve toujours le moyen de parvenir à l’exactitude parfaite. Dans plusieurs cas, seul le témoignage d’une pièce ou d’une inscription nous a donné le renseignement nécessaire pour le contrôler ; les historiens romains reconnus ne s’aventurent pas sur un terrain si difficile. Ainsi Luc appelle tétrarques Hérode et Lysimaque ; Josèphe aussi. Hérode Agrippa, qui fit mourir Jacques par l’épée et jeta Pierre en prison, est appelé roi ; Josèphe nous dit comment il établit des relations d’amitié avec Rome par l’intermédiaire de Gaius César (Caligula) et reçut en récompense un titre royal lorsque Caligula devint empereur. Le gouverneur de Chypre, Sergius Paulus, est appelé proconsul. [...] Peu de temps auparavant, Chypre était une province romaine gouvernée par un propréteur ou légat, mais, au temps de Paul, comme le montrent les pièces de monnaie cypriotes, à la fois en grec et en latin, le titre correct était proconsul. Une inscription grecque trouvée à Soloi, sur la côte nord de Chypre, est datée du ‘ proconsulat de Paulus ’, [...]. À Thessalonique, les magnats de la ville prirent le titre tout à fait exceptionnel de politarques [les chefs de la ville, Actes 17:6, note], nom inconnu de la littérature classique. Il nous serait étranger, en dehors de l’usage qu’en fait Luc, n’était le fait qu’il apparaît dans les inscriptions. [...] L’Achaïe sous le règne d’Auguste était une province romaine, sous Tibère elle était directement sous la direction de l’empereur, mais sous Claude, comme le raconte Tacite, elle revenait à un sénat ; le titre correct de Gallion [Actes 18:12] était donc celui de proconsul. [...] Luc est tout aussi heureux, tout aussi exact dans sa géographie et ses expériences de voyagel. ”
20. Comment les écrits de Paul reflètent-ils avec exactitude l’époque à laquelle il a vécu et écrit ?
20 Les lettres de Paul sont le reflet réel de son époque et portent la marque du témoin oculaire. Par exemple, Philippes était une ville de garnison dont les habitants étaient particulièrement fiers de leur citoyenneté romaine. Paul rappela aux chrétiens que leur droit de cité se trouvait dans les cieux (Actes 16:12, 21, 37 ; Phil. 3:20). Éphèse était réputée pour ses arts magiques et ses pratiques spirites. Paul enseigna aux chrétiens de cette ville à s’armer pour ne pas devenir la proie des démons et, par la même occasion, il fit une description précise de l’armure du soldat romain (Actes 19:19 ; Éph. 6:13-17). Les vainqueurs romains avaient coutume de conduire un cortège triomphal et une procession de captifs, dénudant certains d’entre eux ; cette habitude est utilisée comme exemple (2 Cor. 2:14 ; Col. 2:15). En 1 Corinthiens 1:22, l’attitude des Juifs et des Grecs est mise en opposition. En cela, les écrivains chrétiens reflètent l’exactitude de Moïse, le rédacteur du Pentateuque, qui a suscité cette remarque à George Rawlinson : “ L’exactitude ethnologique du Pentateuque dans le domaine des us et coutumes d’Orient n’a jamais été contestéea. ”
21. a) Donnez des exemples de la franchise des rédacteurs de la Bible. b) En quoi cela affermit-il notre confiance dans la véracité de la Bible ?
21 7) Franchise des rédacteurs de la Bible. D’un bout à l’autre de la Bible, la franchise spontanée de ses rédacteurs témoigne avec force de son authenticité. Par exemple, Moïse expose sans détour son péché ainsi que le jugement de Dieu sur lui et sur son frère Aaron, qui se sont vu refuser l’entrée en Terre promise (Nomb. 20:7-13 ; Deut. 3:23-27). Les deux péchés de David ainsi que l’apostasie de son fils Salomon sont dévoilés (2 Sam. chap. 11, 12, 24 ; 1 Rois 11:1-13). Yona parle de sa désobéissance et de ce qu’il en est résulté. La nation d’Israël tout entière a été condamnée par presque tous les rédacteurs des Écritures hébraïques, des Juifs, à cause de sa désobéissance à Dieu, et ces Écritures constituent le livre que les Juifs eux-mêmes respectent et considèrent comme le recueil des déclarations divines et de l’histoire authentique de leur nation. Les écrivains chrétiens ont montré la même franchise. Les quatre évangélistes ont rapporté le reniement de Pierre. Paul a attiré l’attention sur la grave erreur commise par Pierre en rapport avec la foi, erreur qui causait une séparation entre Juifs et Gentils dans la congrégation chrétienne d’Antioche. Notre confiance en la véracité de la Bible grandit en constatant que les écrivains n’ont épargné personne, fût-ce eux-mêmes, par souci de fidélité dans leur texte. — Mat. 26:69-75 ; Marc 14:66-72 ; Luc 22:54-62 ; Jean 18:15-27 ; Gal. 2:11-14 ; Jean 17:17.
22. Quelle autre preuve avons-nous que la Bible est vraiment la Parole de Dieu, et dans quel dessein a-t-elle été écrite ?
22 8) Harmonie entre les écrivains. La rédaction de la Bible s’est échelonnée sur plus de 1 600 ans, et 40 écrivains y ont participé, mais il n’y a aucune disharmonie. Elle a été très largement diffusée en dépit d’une opposition âpre et d’efforts opiniâtres pour la détruire. Ces faits attestent qu’elle est bien ce qu’elle affirme être, c’est-à-dire la Parole du Dieu Tout-Puissant, et qu’elle est assurément “ utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice ”. — 2 Tim. 3:16b.
23. Quel thème constant prouve également l’inspiration de la Bible ? Citez des exemples.
23 L’inspiration divine de la Bible ressort de la constance avec laquelle elle accentue le thème de la sanctification du nom de Jéhovah au moyen de son Royaume dirigé par Christ. En voici quelques exemples saillants :
Ex. 3:15 ; 6:3 Dieu met en évidence son nom,
son mémorial, Jéhovah
Ex. 9:16 ; Rom. 9:17 Dieu énonce son dessein : que
son nom soit proclamé
Ex. 18:11 ; Is. 36:18-20 ; Jéhovah est plus grand que tous
Ex. 20:3-7 Dieu respecte son nom, il exige
un attachement exclusif
Job chap. 1, 2 La souveraineté légitime de
Jéhovah, l’attitude et la
fidélité de l’homme à son égard
Job 32:2 ; 35:2 ; 36:24 ; La justification de Dieu est
Jb 40:8 mise en avant
Is. 9:7 Dieu soutient avec zèle le
Royaume éternel de son Fils
Dan. 2:44 ; 4:17, 34 ; L’importance du Royaume de Dieu
Dn 7:13, 14 et du “ fils d’homme ”
Ézék. 6:10 ; 38:23 “ Il faudra qu’ils sachent que
je suis Jéhovah. ” Cette
déclaration apparaît plus de
60 fois dans la prophétie
d’Ézékiel
Mal. 1:11 Le nom de Dieu sera grand parmi
les nations
Jean 17:6, 26 Jésus a fait connaître le nom de
Dieu
Actes 2:21 ; Rom. 10:13 Il faut invoquer le nom de
Jéhovah pour être sauvé
Rév. 15:4 Le nom de Jéhovah doit être
glorifié par toutes les nations
24. a) Comment l’intégrité des premiers chrétiens établit-elle la véracité de “ l’histoire chrétienne ” ? b) Quelle autre preuve atteste que les rédacteurs de la Bible ont rapporté des faits et non des mythes ?
24 9) Intégrité des témoins. Voici ce que déclare George Rawlinson au sujet du crédit que l’on peut accorder au témoignage des premiers chrétiens, les rédacteurs des Écritures chrétiennes et d’autres : “ Les premiers convertis savaient qu’ils pouvaient être appelés, à n’importe quel moment, à mourir pour leur religion. [...] Et tout écrivain des premiers siècles qui soutenait le christianisme, bravait de ce fait les autorités civiles et s’exposait à un sort identique. Quand la foi est ainsi une question de vie ou de mort, les hommes n’embrassent pas à la légère et par fantaisie la première confession venue. Ils ne se rangent pas non plus ouvertement dans une secte persécutée sans avoir soigneusement pesé les enseignements de cette religion et avoir acquis la conviction que c’est bien la vérité. Il est clair que les premiers convertis étaient bien mieux placés que nous pour vérifier l’exactitude historique de ce que rapportaient les chrétiens. Ils pouvaient interroger les témoins et comparer leurs récits, se renseigner sur la manière dont ceux-ci étaient accueillis par leurs adversaires, consulter les documents païens de l’époque, enfin passer au crible toutes les preuves. [...] Tout cela réuni — car il ne faut pas oublier que notre démonstration est faite d’une accumulation de témoignages — forme un faisceau de preuves telles qu’on peut rarement en présenter à l’appui d’événements lointains et établit incontestablement la véracité de l’histoire chrétienne. Sous aucun rapport [...] cette histoire ne revêt un caractère mystique. C’est une histoire unique, racontée sans variation ; en revanche, les mythes varient et sont multiformes. Cette histoire est inextricablement mêlée à l’histoire profane de l’époque, qu’elle présente partout avec une remarquable exactitude, tandis que les mythes déforment l’histoire profane et se substituent à elle. L’histoire biblique regorge de détails prosaïques que les mythes évitent soigneusement ; elle abonde en conseils pratiques, simples et clairs ; les mythes, eux, enseignent par allégorie. [...] Le caractère sérieux, la fidélité, le souci de l’exactitude, le pur amour de la vérité sont les traits caractéristiques les plus saillants des rédacteurs du Nouveau Testament, qui, de toute évidence, rapportèrent des faits et non des mythes [...]. Ils ont écrit ‘ pour que nous connaissions pleinement la certitude des choses ’ auxquelles ‘ on ajoutait pleinement foi ’ de leur tempsc. ” — Voir Luc 1:1, 4.
25. Qu’est-ce qui démontre avec force l’authenticité de la Bible ?
25 Les prophéties divines sont un aspect passionnant de la Bible. L’authenticité de ce livre n’a jamais été démontrée de façon plus frappante que par la réalisation des nombreuses prophéties, toutes attestant le merveilleux pouvoir que possède Jéhovah de prédire l’avenir. Cette Parole prophétique est vraiment “ une lampe qui brille dans un lieu obscur ”, et y prêter attention affermit la foi de ceux qui désirent survivre jusqu’à la réalisation complète de toutes les prophéties relatives au Royaume dans le monde nouveau juste et éternel de Dieu. Les trois tableaux suivants apportent des preuves supplémentaires de l’authenticité de la Bible en présentant une liste non exhaustive de ces accomplissements prophétiques qui soulignent l’harmonie complète des Écritures hébraïques et grecques. Au fil du temps, la Bible brille d’un éclat toujours plus vif qui atteste qu’elle est vraiment “ inspirée de Dieu et utile ”. — 2 Pierre 1:19 ; 2 Tim. 3:16.
[Notes]
a The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, par George Rawlinson, 1862, pages 54, 254-8.
b 1871, pages 29-31.
c The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, pages 25-6.
d Sinai and Palestine, 1885, pages 82-3.
e Sélection du Reader’s Digest, mai 1954, pages 114-19.
f 1984, page 24.
g 1968, pages 4-5.
h The Journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland, Londres, 1855, vol. 15, page 232.
k Wine as Food and Medicine, 1954, page 5.
l 1955, pages 211-13.
a The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, page 290.
b La Bible — Parole de Dieu ou des hommes ? pages 12-36.
c The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, pages 225, 227-8.
10) PRINCIPALES PROPHÉTIES SUR JÉSUS ET LEUR ACCOMPLISSEMENT
Prophétie Événement Accomplissement
Ps. 132:11 ; De la famille de Mat. 1:1, 6-16 ;
Is. 9:7 ; David, fils de Jessé 9:27 ; 15:22 ;
3:23-32 ;
Mika 5:2 Né à Bethléhem Luc 2:4-11 ; Jean 7:42
Is. 7:14 Né d’une vierge Mat. 1:18-23 ;
Jér. 31:15 Massacre des enfants Mat. 2:16-18
après sa naissance
Hosh. 11:1 Appelé d’Égypte Mat. 2:15
Mal. 3:1 ; Le chemin est préparé Mat. 3:1-3 ;
Dan. 9:25 Apparut comme Messie Se présenta au baptême
à la fin des et fut oint en 29
69 “ semaines ” de n. è. comme prévu
Is. 61:1, 2 Chargé d’une mission Luc 4:18-21
Is. 9:1, 2 Grâce à son ministère, Mat. 4:13-16
les habitants de
Zéboulôn et de
Naphtali ont vu
une grande lumière
Ps. 78:2 Se servait d’exemples Mat. 13:11-13, 31-35
Is. 53:4 Pris lui-même nos Mat. 8:16, 17
maladies
Ps. 69:9 Zélé pour la maison Mat. 21:12, 13 ;
de Jéhovah Marc 11:15-18 ;
Is. 53:1 On ne l’a pas cru Jean 12:37, 38 ;
Zek. 9:9 ; Il entre à Jérusalem Mat. 21:1-9 ;
Ps. 118:26 sur un ânon ; est Marc 11:7-11 ;
accueilli en roi, Luc 19:28-38 ;
comme celui qui vient Jean 12:12-15
au nom de Jéhovah
Is. 28:16 ; Rejeté, mais devient Mat. 21:42, 45,
Is 53:3 ; la principale Mt 21:46 ;
Ps. 69:8 ; pierre angulaire Actes 3:14 ; 4:11 ;
Zek. 11:12 Livré pour 30 pièces Mat. 26:15 ; 27:3-10 ;
d’argent Marc 14:10, 11
Zek. 13:7 Les disciples sont Mat. 26:31, 56 ;
dispersés Jean 16:32
Ps. 2:1, 2 Les autorités romaines Mat. 27:1, 2 ;
et les chefs Marc 15:1, 15 ;
d’Israël agissent Luc 23:10-12 ;
de concert contre Actes 4:25-28
l’oint de Jéhovah
Is. 53:8 Jugé et condamné Mat. 26:57-68 ;
Ps. 27:12 On recourt à de faux Mat. 26:59-61 ;
témoins Marc 14:56-59
Is. 53:7 Silencieux devant Mat. 27:12-14 ;
ses accusateurs Marc 14:61 ;
Ps. 22:16, Attaché sur un Mat. 27:35 ;
note poteau Marc 15:24, 25 ;
Ps. 22:18 Ses vêtements sont Mat. 27:35 ;
tirés au sort Jean 19:23, 24
Ps. 22:7, 8 Insulté sur le poteau Mat. 27:39-43 ;
Ps. 69:21 On lui donne du vin Mat. 27:34, 48 ;
aigre et du fiel Marc 15:23, 36
Ps. 22:1 Abandonné à ses Mat. 27:46 ;
ennemis par Dieu Marc 15:34
Ps. 34:20 ; Aucun de ses os n’a Jean 19:33, 36
Ex. 12:46 été brisé
Is. 53:5, 8, Mort sacrificielle Mat. 20:28 ;
Is 53:11, 12 pour enlever les Jean 1:29 ;
péchés et permettre Rom. 3:24 ; 4:25 ;
d’être déclaré 1 Cor. 15:3 ;
juste devant Dieu Héb. 9:12-15 ;
Is. 53:9 Enterré avec le riche Mat. 27:57-60 ;
Yona 1:17 ; Dans la tombe Mat. 12:39, 40 ;
Yon 2:10 jusqu’au troisième 16:21 ; 17:23 ;
jour après sa mort, 20:19 ; 27:64 ;
puis ressuscité 28:1-7 ;
Ps. 16:8-11, Ressuscité avant de Actes 2:25-31 ;
note voir la corruption Ac 13:34-37
Ps. 2:7 Jéhovah le déclare Mat. 3:16, 17 ;
son Fils en Marc 1:9-11 ;
l’engendrant de Luc 3:21, 22 ;
l’esprit et en le Actes 13:33 ;
ressuscitant Rom. 1:4 ;
Questions sur le tableau “ Principales prophéties sur Jésus et leur accomplissement ” :
a) Quelles prophéties sur la naissance de Jésus montrent qu’il pouvait être le Messie ?
b) Quelles prophéties se sont accomplies au début du ministère de Jésus ?
c) Comment Jésus a-t-il réalisé les prophéties par la façon dont il a effectué son ministère ?
d) Quelles prophéties se sont réalisées durant les quelques jours qui ont précédé le jugement de Jésus ?
e) Comment les prophéties se sont-elles accomplies lors de son jugement ?
f) Quelles prophéties annonçaient qu’il serait attaché sur un poteau, mourrait et ressusciterait ?
[Tableau, pages 344-346]
11) AUTRES PROPHÉTIES BIBLIQUES ACCOMPLIES
Prophétie Événement Accomplissement
Gen. 9:25 Les Cananéens Jos. 9:23, 27 ;
deviendront les Juges 1:28 ;
serviteurs d’Israël 1 Rois 9:20, 21
Gen. 15:13, Israël sortira Ex. 12:35, 36 ;
Gn 15:14 ; d’Égypte avec de Ps. 105:37
Ex. 3:21, 22 grands biens quand
Dieu jugera la nation
qui le tenait en
esclavage
Gen. 17:20 ; Yishmaël produira Gen. 25:13-16 ;
21:13, 18 12 chefs et 1 Chron. 1:29-31
deviendra une
grande nation
Gen. 25:23 ; Les Édomites Gen. 36:8 ;
27:39, 40 habiteront loin des Deut. 2:4, 5 ;
sols fertiles, 2 Sam. 8:14 ;
serviront les 2 Rois 8:20 ;
Israélites et se 1 Chron. 18:13 ;
révolteront parfois 2 Chron. 21:8-10
Gen. 48:19, Éphraïm deviendra Nomb. 1:33-35 ;
Gn 48:22 plus grand que Deut. 33:17 ;
Manassé ; chaque Jos. 16:4-9 ; 17:1-4
tribu aura un héritage
Gen. 49:7 Siméon et Lévi seront Jos. 19:1-9 ; 21:41, 42
dispersés en Israël
Deut. 17:14 Israël demandera un 1 Sam. 8:4, 5, 19,
roi 1S 8:20
Deut. 28:52, Israël sera puni pour Réalisation sur
28:53, son infidélité ; Samarie en 740
28:64-66, villes assiégées, av. n. è.
28:68 habitants emmenés (2 Rois 17:5-23),
en esclavage sur Jérusalem en 607
av. n. è.
(Jér. 52:1-27), et à
nouveau sur Jérusalem
en 70 de n. è.
1 Sam. 2:31, Malédiction sur la 1 Sam. 4:11, 17, 18 ;
2:34 ; lignée d’Éli 1 Rois 2:26, 27, 35
1 Rois 9:7, Destruction du temple 2 Rois 25:9 ;
1R 9:8 ; si Israël apostasie 2 Chron. 36:19 ;
1 Rois 13:1-3 L’autel de Yarobam 2 Rois 23:16-18
sera souillé
Is. 13:17-22 ; Destruction de Dan. 5:22-31 ;
Is 45:1, 2 ; Babylone ; les l’histoire profane
Jér. 50:35-46 ; portes de Babylone confirme. Cyrus a
Jr 51:37-43 seront laissées pris Babylone alors
ouvertes ; conquise que les portes
par les Mèdes et les avaient été laissées
Perses commandés par ouvertesd
Cyrus
Is. 23:1, 8, La ville de Tyr sera L’histoire profane
23:13, 14 ; détruite par les confirme que la ville
Ézék. 26:4, Chaldéens commandés continentale a été
Éz 26:7-12 par Neboukadnetsar détruite et que la
ville insulaire s’est
soumise à
Neboukadnetsar après
13 années de siègee
Is. 44:26-28 Reconstruction de 2 Chron. 36:22, 23 ;
Jérusalem et du Ezra 1:1-4
temple par les Juifs
rentrés d’exil ; rôle
joué par Cyrus
Jér. 25:11 ; Rétablissement d’un Dan. 9:1, 2 ;
Jr 29:10 reste après les Zek. 7:5 ;
70 années de 2 Chron. 36:21-23
désolation
Jér. 48:15-24 ; Moab sera désolée Aujourd’hui la nation
Ézék. 25:8-11 ; de Moab n’existe
Tseph. 2:8, 9 plusf
Jér. 49:2 ; Les villes ammonites Aujourd’hui, la nation
Ézék. 25:1-7 ; deviendront un tell d’Ammôn n’existe
Tseph. 2:8, 9 de solitude désolée plusg
Jér. 49:17, Édom sera retranchée La nation d’Édom
Jr 49:18 ; comme si elle n’avait s’éteignit après
Ézék. 25:12-14 ; jamais existé la destruction de
Dan. 2:31-40 ; Description de quatre L’histoire profane
7:2-7 royaumes : Babylone, confirme les
Perse, Grèce et Rome. accomplissements
Nombreux détails relatifs à la
prophétiques annoncés naissance et à
la chute de ces
puissancesi
Dan. 8:1-8, Après le royaume de Alexandre le Grand
8:20-22 ; Perse, un roi conquit l’Empire
11:1-19 puissant, la Grèce, perse. À sa mort,
dominera. Ce royaume quatre généraux
sera divisé en quatre prirent le pouvoir.
parties, desquelles Finalement, les
sortiront deux puissances séleucide
puissances, le roi du et ptolémaïque se
Nord et le roi du Sud développèrent et se
firent continuellement
la guerrej
Dan. 11:20-24 Un chef ordonnera un Le décret
enregistrement. Au d’enregistrement en
temps de son Palestine fut
successeur, “ le promulgué durant le
Guide de l’alliance ” règne de César
sera brisé Auguste ; Jésus fut
tué pendant le règne
de son successeur,
Tibère Césark
Tseph. 2:13-15 ; Ninive deviendra une Elle est devenue un
Nah. 3:1-7 solitude désolée dépotoirl
Mat. 24:2, Jérusalem sera Réalisation par les
Mt 24:16-18 ; encerclée de pieux Romains en 70 de
Luc 19:41-44 taillés et détruite n. è.b
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