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CommandantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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période de deux mois, deux tribuns étaient en service un jour sur deux à tour de rôle.
Ce commandant était investi d’une autorité considérable. Il nommait les centurions et leur assignait un poste; il présidait les cours martiales et pouvait ordonner des exécutions capitales. Il était assisté de toute une hiérarchie d’aides qui transmettaient ses ordres de proche en proche. On reconnaissait son rang à son vêtement: une bande pourpre sur la toge et un anneau d’or marquant sa distinction. Il y eut une époque où les tribuns étaient élus par le peuple; plus tard, leur nomination incomba principalement au Sénat et à d’autres instances civiles ou militaires. On exigeait en principe d’eux dix années de service dans l’infanterie ou cinq années dans la cavalerie. Auguste autorisa les fils de sénateurs à commencer leur carrière comme tribuns. Tibère se réserva le droit de les nommer lui-même.
Lors de la célébration de l’anniversaire d’Hérode, ces commandants figuraient parmi les hôtes d’honneur devant qui dansa Salomé. La présence de ces personnes de rang obligea Hérode à respecter sa parole et à faire décapiter Jean le Baptiste (Marc 6:21-26). Les soldats qui vinrent arrêter Jésus étaient accompagnés d’un commandant (chiliarque). — Jean 18:12.
En l’an 56, Claudius Lysias était le commandant de la garnison de Jérusalem. C’est lui qui délivra Paul une première fois de la populace, puis du Sanhédrin en tumulte, et c’est encore lui qui rédigea une lettre d’explication au gouverneur Félix quand on transféra Paul dans le plus grand secret à Césarée (Actes 21:30 à 24:22). De nombreux commandants étaient présents lorsque Paul comparut devant Agrippa (Actes 25:23). Dans la vision de Jean que rapporte le livre de la Révélation, des “commandants” figurent parmi ceux contre qui Dieu exécute son jugement. — Rév. 6:15; 19:18.
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CommunicationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COMMUNICATION
{Article non traduit.}
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CompagniesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COMPAGNIES
{Article non traduit.}
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CompasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COMPAS
Instrument utilisé par un charpentier ou un autre artisan pour marquer ou dessiner un cercle ou un arc de cercle sur du bois ou sur un autre matériau. La Bible parle du sculpteur sur bois, idolâtre, qui se sert du cordeau à mesurer, de la craie rouge et d’un grattoir pour se fabriquer une idole. Puis, “avec un compas il continue à la dessiner”, sans doute pour s’assurer qu’elle est bien proportionnée. — És. 44:13.
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CompensationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COMPENSATION
La Loi que Dieu donna à Israël par l’intermédiaire de Moïse exigeait qu’il soit fait compensation en cas de préjudice ou de perte dans quelque domaine des relations humaines que ce soit. On devait également donner une compensation pour tout travail accompli ou pour tout service rendu. Les ouvriers à gages, qu’ils fussent Israélites, résidents étrangers ou autres, devaient recevoir leur salaire le jour même. — Lév. 19:13; Deut. 24:14, 15.
PRÉJUDICES À L’ÉGARD DES PERSONNES
Celui qui blessait son adversaire au cours d’une querelle devait lui donner une compensation calculée en fonction du temps de travail perdu jusqu’à sa guérison complète. — Ex. 21:18, 19.
Si, pendant une rixe entre hommes, une femme enceinte était blessée ou si son ou ses enfants ‘sortaient’, mais sans qu’il se produise d’accident mortel, le propriétaire de la femme devant imposer une indemnité au coupable. (Si la demande du mari était exorbitante, des juges fixaient eux-mêmes la somme à payer.) — Ex. 21:22.
Si un taureau avait l’habitude d’encorner, que son propriétaire en ait été averti, mais qu’il ne l’ait pas tenu sous garde, alors, dans le cas où le taureau blessait mortellement un esclave, le maître de l’esclave devait recevoir une compensation de 30 sicles du propriétaire de l’animal. Selon des commentateurs juifs, cette loi s’appliquait aux esclaves étrangers, non aux esclaves juifs. Si le taureau encornait une personne libre, le propriétaire du taureau devait être mis à mort. Toutefois, si aux yeux des juges les circonstances ou d’autres facteurs justifiaient un châtiment moins sévère, on pouvait remplacer la peine de mort par une rançon. Dans ce cas, le propriétaire du taureau devait payer le prix prescrit par les juges, quel qu’il fût. En outre, il subissait la perte de son taureau, qui était lapidé et dont on ne devait pas manger la chair (Ex. 21:28-32). Évidemment, cette loi concernait également les autres animaux susceptibles d’infliger des blessures mortelles.
Si un homme séduisait une vierge qui n’était pas fiancée, il devait la prendre pour femme. Si le père refusait catégoriquement de la lui donner, il devait payer au père le prix d’achat habituel pour les vierges (50 sicles), afin de compenser le dommage subi, car la jeune fille avait perdu de la valeur en tant que future épouse. — Ex. 22:16, 17; Deut. 22:28, 29.
EN CAS DE CALOMNIE
L’homme qui accusait faussement sa femme en prétendant n’avoir pas trouvé chez elle les signes de la virginité au moment de son mariage devait payer au père de celle-ci le double du prix d’achat des vierges (deux fois 50 sicles), car il avait occasionné une mauvaise renommée à une vierge d’Israël. — Deut. 22:13-19.
Une forme de compensation était également prévue dans le cas où un homme accusait faussement sa femme d’infidélité. Si l’accusation avait été exacte, la femme aurait vu dépérir ses organes génitaux, ce qui lui aurait fait perdre le privilège d’avoir des enfants. Mais puisque son innocence était prouvée, son mari avait alors le devoir de la rendre enceinte. Elle connaîtrait ainsi les joies de la maternité. — Nomb. 5:11-15, 22, 28.
EN CAS DE VOL
La Loi décourageait le vol. Elle disait au sujet du voleur: “Il devrai donner la compensation, sans faute. S’il n’a rien, alors il devra être vendu pour les choses qu’il a volées. Si dans sa main on retrouve en vie, sans qu’il y ait de doute, ce qui a été volé — du taureau à l’âne et au mouton —, il devra compenser au double.” Ce principe s’étendait aux autres cas de vol, qu’il s’agisse d’argent, d’un animal ou d’un objet quelconque. Si le voleur avait abattu ou
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