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De jeunes enfants qui aiment DieuLa Tour de Garde 1969 | 1er avril
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que nous lui avions données à propos de la nécessité d’obéir à Jéhovah en premier lieu. Pour inculquer ce principe à nos enfants, nous leur demandons souvent : ‘Si Jéhovah vous dit de faire quelque chose et que papa vous dise de faire le contraire, qui écouterez-vous ? ‘Nous obéirons à Jéhovah’, répondent-ils. Cela grave dans leur cœur le désir de servir Jéhovah et de faire sa volonté. Pour notre petite proclamatrice, Jéhovah disait d’aller prêcher, tandis que papa et maman disaient de rester dans la cour. Or, dans la cour, il n’y avait pas beaucoup de gens à qui prêcher ; aussi, notre petite fille fit-elle ce qui, à son avis, était agréable à Jéhovah. C’est ainsi qu’avec les meilleures intentions du monde, elle était sortie. L’inquiétude de ma femme ne cessait de croître, car nous habitons une rue très animée. Mon oncle et ma tante s’étaient joints à elle pour rechercher notre fillette, mais en vain. Ils rentrèrent donc à la maison avec l’intention d’alerter la police.
“Lorsqu’ils pénétrèrent dans la cour, qui les attendait patiemment ? Notre petite fille. Elle avait fait ce que, selon elle, Jéhovah voulait qu’elle fît, puis elle était revenue à la maison. À mon retour, je l’ai grondée tout en lui donnant des encouragements de peur de refroidir son zèle. Je l’ai raisonnée en lui faisant comprendre qu’elle ne devait jamais sortir seule, car son jeune âge l’exposait au danger. ‘Mais, papa, je n’étais pas seule’, répondit-elle.
“‘Tu n’étais pas seule !’
“‘Non, Johnnie était avec moi, et je lui ai montré comment aller de maison en maison’, ajouta-t-elle toute joyeuse. L’expérience devait être nouvelle pour Johnnie dont la famille était catholique. En dépit de son jeune âge, notre petite fille voulait servir Jéhovah, et même former quelqu’un d’autre dans le service. Elle comprend maintenant la nécessité d’être accompagnée, car elle vient tout juste d’avoir cinq ans.”
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 1er avril
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Questions de lecteurs
● Puisque les prêtres juifs portaient une coiffure quand ils servaient au temple, pourquoi l’apôtre Paul écrivit-il plus tard que c’étaient les femmes, et non les hommes, qui devaient se couvrir la tête ?
Ces deux instructions furent données sous des arrangements différents. Ce ne fut pas avant la clôture du système de choses juif, y compris ses prêtres, ses sacrifices et le service du culte au temple, que Paul fit connaître la volonté divine concernant le port de la coiffure sous le système de choses chrétien (Héb. 9:26). De même que Jéhovah avait le droit de modifier la pratique du culte qu’on devait lui rendre, de même il avait le droit de changer sa volonté au sujet de celui qui porterait quelque chose sur la tête. — Dan. 4:35.
Pour les prêtres israélites, le port d’une coiffure n’était pas une question de choix personnel ; il était dicté par Dieu. Le grand prêtre portait un turban spécial. Une petite plaque en or pur, sur laquelle on avait gravé les mots “La sainteté appartient à Jéhovah”, était placée sur le devant du turban et se trouvait donc sur le front du grand prêtre (Ex. 28:4, 36-38, NW). Les sous-prêtres portaient des bonnets d’un genre quelque peu différent (Ex. 28:40). Dans les deux cas, ces prêtres se couvraient la tête en signe de soumission à Jéhovah et “pour marquer leur dignité et pour leur servir de parure”. (Ex. 28:2, 40.) Ils portaient donc quelque chose sur la tête en signe d’obéissance à leur Dieu et Législateur.
Toutefois, parlant de ce qu’il convenait d’observer au sein de la congrégation chrétienne, l’apôtre Paul montra que lorsque des femmes priaient ou prophétisaient dans la congrégation, là où c’était normalement le rôle de l’homme, elles devaient se couvrir la tête. Il n’était pas bien que le serviteur ministériel masculin se couvrît la tête ; il aurait fait honte au Christ, son Chef (I Cor. 11:3-16). Il convient cependant de noter la différence qui apparaît ici. Sous l’ordre de choses juif, aucune femme n’accomplissait de fonctions sacerdotales au temple ou tabernacle ; aussi n’y avait-il pas lieu de faire une distinction entre hommes et femmes. Par contre, dans la congrégation chrétienne, les femmes comme les hommes pouvaient servir. C’est donc d’une façon appropriée que Paul, écrivant sous inspiration, montra qu’en certaines circonstances une chrétienne devait “avoir sur la tête un
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