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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1983
w83 15/7 p. 30-31

Questions des lecteurs

◼ Se pourrait-​il que le commandement biblique interdisant l’utilisation du sang ne s’applique que dans le cas d’une victime tuée par un homme et non pas à propos de la viande non saignée provenant d’un animal mort de lui-​même ni dans le cas de sang provenant d’un humain ou d’un animal vivant?

Certains tiennent ce raisonnement et avancent quelques versets bibliques qui semblent appuyer leur point de vue. Aussi prétendent-​ils qu’il ne serait pas mal d’accepter une transfusion de sang provenant d’un donneur vivant. Un tel raisonnement pourrait paraître fondé, mais un examen attentif des versets donnés en référence et d’autres se rapportant à cette question révèle que Dieu attend de ses serviteurs qu’ils s’abstiennent de consommer du sang, ou d’entretenir leur vie avec du sang, que celui-ci provienne d’une créature vivante ou morte.

Les Israélites reçurent ce commandement: “Vous ne devrez manger aucun corps déjà mort. Tu pourras le donner au résident étranger qui est dans tes portes, et il devra le manger; ou bien on pourra le vendre à un étranger, car tu es un peuple saint pour Jéhovah, ton Dieu.” (Deutéronome 14:21). Bien que le corps mort d’un animal ne fût pas saigné, les Israélites pouvaient néanmoins le vendre à un résident étranger. Mais en contradiction apparente avec ce verset, Lévitique 17:10 dit: “Quant à tout homme de la maison d’Israël ou à tout résident étranger qui réside comme étranger au milieu d’eux, qui mange un sang d’une sorte quelconque, je tournerai assurément ma face contre l’âme qui mange le sang et je la retrancherai vraiment du milieu de son peuple.” Pourquoi cette différence entre les deux versets?

En exprimant leur point de vue, certains affirment que Deutéronome 14:21 permettait à l’étranger de manger de la viande non saignée si elle venait d’un animal qui n’avait pas été tué par l’homme, car, dans ce cas, l’homme n’avait pas à redonner à Dieu le sang (qui représente la vie) de l’animal. Lévitique 17:15 semble soutenir ce point de vue, car nous lisons là que l’indigène, comme l’étranger, qui mangeait “un corps déjà mort ou une chose qui a été lacérée par une bête sauvage” devait simplement ‘laver ses vêtements (...) et être impur jusqu’au soir’. On pourrait donc penser qu’on ne se rendait pas coupable d’une faute grave en mangeant du sang si la victime n’avait pas été tuée par l’homme. Certains affirment même qu’il ne serait pas mal d’utiliser le sang d’une créature vivante pour s’en nourrir ou pour une transfusion.

Cependant, la différence essentielle entre Deutéronome 14:21 et Lévitique 17:10, 15 réside-​t-​elle dans la façon dont l’animal était mort? La réponse des Écritures est non.

Les Israélites savaient qu’en ce qui les concernait ils ne pouvaient pas manger de la viande non saignée, que l’animal soit mort de lui-​même ou qu’il ait été tué par une bête sauvage. Alors qu’ils étaient encore au mont Sinaï, ils avaient reçu l’ordre de se débarrasser de tels cadavres (Exode 22:31). Deutéronome 14:21 abondait dans le même sens puisque ce texte ordonnait aux Israélites, une fois en Terre promise, de se défaire des corps morts non saignés, tout en leur permettant de les vendre aux étrangers.

Examinons maintenant attentivement Lévitique 17:10. Il est dit que ‘tout homme de la maison d’Israël ou tout résident étranger’ devait s’abstenir de manger du sang. Était-​ce parce que l’animal avait été tué par un homme et que, par conséquent, son sang devait retourner à Dieu? Pour affirmer cela, il faut lire entre les lignes. D’autre part, si l’on se rendait coupable d’une transgression uniquement lorsqu’il s’agissait du sang d’une créature qui avait été tuée par l’homme, alors Deutéronome 14:21 et Exode 22:31 n’auraient pas interdit aux Israélites de manger la chair non saignée d’animaux n’ayant pas été tués par l’homme. Pourtant, les Israélites savaient fort bien qu’ils ne pouvaient pas manger une telle chair. Ézéchiel déclara: “Mon âme n’est pas une âme souillée; et depuis ma jeunesse jusqu’à maintenant, je n’ai pas mangé de corps déjà mort, ni d’animal lacéré.” — Ézéchiel 4:14; voir 44:31.

Mais pourquoi lit-​on en Deutéronome 14:21 qu’on pouvait vendre de la viande non saignée “au résident étranger”, alors que Lévitique 17:10 interdit au “résident étranger” de manger du sang? Tant les serviteurs de Dieu que les commentateurs de la Bible ont reconnu que c’était la situation religieuse qui faisait la différence entre ces résidents étrangers. Le livre Aid to Bible Understanding (page 51) montre que par “résident étranger” il fallait parfois entendre quelqu’un qui vivait au milieu des Israélites sans être vraiment un prosélyte. C’est, semble-​t-​il, le cas en Deutéronome 14:21 où l’expression “résident étranger” désigne un homme qui ne s’efforçait pas d’observer toutes les lois de Dieu et qui avait peut-être sa façon à lui d’utiliser les cadavres jugés impurs par les Israélites et les prosélytes. Cette explication a également été avancée par des biblistes juifsa.

Aucun adorateur de Dieu ne pouvait donc manger du sang, qu’il provienne d’un animal (ou de la chair d’un animal) mort de lui-​même ou tué par l’homme. Mais alors pourquoi Lévitique 17:15 dit-​il que celui qui mangeait de la viande non saignée provenant d’un tel animal, mort de lui-​même ou tué par une bête, était simplement impur?

Nous trouvons un élément d’explication en Lévitique 5:2 qui dit: “Lorsqu’une âme touche une chose impure, soit le corps mort d’une bête sauvage impure, (...) bien que cela lui ait été caché, elle est néanmoins impure et est devenue coupable.” Dieu reconnaissait ainsi qu’un Israélite pouvait commettre une faute par inadvertance. On peut donc comprendre que Lévitique 17:15 s’appliquait dans le cas où une telle faute avait été commise par mégarde. Par exemple, si, après avoir mangé la viande qui lui avait été servie, un Israélite apprenait que celle-ci n’avait pas été saignée, il était coupable d’un péché. Mais comme il l’avait commis par inadvertance, il pouvait faire ce qui était requis par la Loi pour redevenir pur. Notons que s’il ne le faisait pas, ‘il devait répondre de sa faute’. — Lévitique 17:16b.

Manger de la viande non saignée n’était pas une chose de peu d’importance; cette action pouvait être punie de mort. Aucun adorateur de Jéhovah (qu’il s’agisse d’un Israélite ou d’un résident étranger devenu un véritable prosélyte) ne pouvait manger volontairement de la viande non saignée, qu’elle provienne d’un animal mort de lui-​même ou tué par une autre bête ou par un homme (Nombres 15:30). C’est ce que confirma le concile apostolique. Écrivant aux chrétiens constituant l’“Israël de Dieu”, l’Israël spirituel, il leur interdit de manger d’un animal étouffé, que la viande non saignée provienne d’un animal mort accidentellement par strangulation ou qu’il ait été étouffé par un homme. — Galates 6:16; Actes 21:25.

Ce concile ordonnait aussi aux serviteurs de Dieu de ‘s’abstenir de sang’. Si ces chrétiens oints ne pouvaient pas consommer le sang retenu dans la viande provenant d’une bête étouffée, ils ne pouvaient certainement pas non plus prendre le sang d’une créature vivante. Il n’est pas difficile de comprendre que ni les anciens Israélites ni les chrétiens obéissants n’auraient imité les Africains de certaines tribus qui enfoncent des flèches dans la veine jugulaire de bêtes de leurs troupeaux pour obtenir du sang qu’ils boivent ensuite après l’avoir mélangé avec du lait. Pareillement, les serviteurs de Dieu ne pourraient accepter la thérapeutique qui consiste à transfuser du sang dans le but de prolonger la vie. Ces pratiques vont à l’encontre de la parole de Dieu condamnant “qui mange un sang d’une sorte quelconque” et du commandement qui ordonne aux chrétiens de ‘s’abstenir du sang’. — Actes 15:28, 29; Lévitique 17:10.

Malgré les pressions visant à leur faire affaiblir les exigences de Dieu, les vrais chrétiens reconnaissent que la vie est un don de Jéhovah qui doit être employé comme celui-ci l’entend. Ils obéissent à Dieu, que cela leur paraisse bénéfique ou non pour leur corps. Par exemple, en Actes 15:28, 29 il leur est ordonné de s’abstenir de l’idolâtrie. Par conséquent, même s’il est menacé de mort parce qu’il refuse de participer à une forme d’idolâtrie, l’adorateur de Dieu ne se dira pas que, puisqu’“une idole n’est rien”, il ne va pas risquer de perdre sa vie présente juste pour un symbole (I Corinthiens 8:4). Les trois Hébreux fidèles ont donné l’exemple en matière d’obéissance, tout comme les premiers chrétiens qui ont accepté de mourir dans l’arène plutôt que de déposer de l’encens sur un autel. — Daniel 3:1-18.

Pareillement, lorsque surgit un problème en rapport avec le sang, par exemple lorsqu’un accident ou une opération lui a occasionné une grosse perte de sang, le chrétien ne peut transiger avec son intégrité. Il obéit au Créateur de la vie tout en ayant la pleine assurance que si, malgré les meilleures thérapeutiques de remplacement, il devait perdre la vie présente, sa vie éternelle n’est pas menacée. Jésus déclara à ses disciples: “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent tuer l’âme; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la Géhenne.” — Matthieu 10:28.

Bien sûr, des preuves médicales récentes ont démontré que généralement une transfusion de sang n’est pas indispensable pour sauver une personne, des médecins expérimentés ayant confirmé que des produits de remplacement courants peuvent donner d’aussi bons résultats que le sang dans la plupart des cas. On peut aussi avancer comme argument que le nombre des personnes qui auraient pu être maintenues en vie uniquement grâce à une transfusion de sang est probablement inférieur à celui des gens qui sont morts à cause d’une transfusion de sang. Mais, quoi qu’il en soit, les chrétiens sont résolus à obéir à Dieu et à respecter son point de vue sur le sang.

Par conséquent, les vrais adorateurs de Dieu ne mangeront pas de la viande non saignée, qu’elle provienne d’un animal tué par l’homme ou mort de toute autre façon. Ils n’entretiendront pas non plus leur vie en absorbant du sang venant d’autres créatures vivantes, humaines ou animales. Ils reconnaissent en Jéhovah le Créateur de la vie et sont déterminés à lui obéir dans tous les domaines.

[Notes]

a Citons, par exemple, The Pentateuch and Haftorahs, de J. Hertz, où nous lisons: “Selon Lév. XVII, 15, l’Israélite ou l’‘étranger [le résident étranger]’ qui touche ou mange la chair d’un nevelah se souille. En Lév[itique], par ‘étranger’, il faut entendre le non-Israélite qui était devenu un prosélyte au plein sens du terme, un ger tsedek. Mais ici [en Deutéronome 14:21], ‘l’étranger qui est dans tes portes’ se rapporte à l’époque où les Israélites étaient installés dans leur pays et comptaient parmi eux non seulement des prosélytes, mais aussi des hommes qui, bien qu’ayant rejeté l’idolâtrie, n’avaient pas complètement adopté la vie et les pratiques religieuses des Israélites. Les rabbins appelaient cette catégorie de résidents étrangers ger toshav. [Deutéronome 14:21] fait mention de cette catégorie d’hommes qui n’étaient ni des Israélites de naissance ou par conversion ni des ‘étrangers’ [devenus de véritables prosélytes].” En revanche, cet ouvrage explique que l’‘étranger’ de Lévitique 17:15 était “un prosélyte au sens absolu, (...) sans quoi il ne lui aurait pas été interdit d’en manger [un corps mort]”.

b Nous avons des instructions assez semblables dans une autre partie de la Loi concernant le sang: Un homme qui, ignorant que sa femme commençait à avoir ses règles, avait des relations sexuelles avec elle était impur, mais il pouvait se conformer à certains rites et être pardonné. En revanche, l’Israélite qui délibérément ne tenait pas compte du cycle menstruel de sa femme devait être retranché. — Lévitique 15:19-24; 20:18.

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