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  • L’abaque : boulier-compteur de l’Orient
    Réveillez-vous ! 1972 | 8 mars
    • compliqués, j’ai souvent du mal à effectuer des opérations de multiplication et de division comportant de nombreux chiffres.

      L’abaque oriental jouit d’une grande popularité même à notre époque électronique. Tous les enfants japonais et chinois qui fréquentent l’école primaire apprennent à s’en servir. Il existe aussi de nombreuses écoles spécialisées qui préparent les élèves à passer des examens organisés régulièrement au Japon. Ceux qui obtiennent le diplôme le plus élevé (des trois possibles), ont beaucoup plus de chances de décrocher un bon emploi, même si l’entreprise est équipée des machines à calculer les plus perfectionnées.

      L’abaque exerce le cerveau et c’est là une autre raison de sa popularité. Cet exercice mental est tel que M. Yoshio Kojima donna en une minute 18,4 secondes la réponse correcte à cinquante opérations de division où le dividende et le diviseur comportaient de cinq à sept chiffres. Ensuite, en l’espace de 13,6 secondes, il fit l’addition de dix nombres comportant dix chiffres. Il effectua ces calculs mentaux sans abaque, papier ou autre aide. On dit que de tels spécialistes font leurs calculs sur un abaque imaginaire.

      Il est vrai qu’au Japon et en Chine l’abaque perd un peu de terrain devant les machines modernes, néanmoins il est toujours solidement enraciné dans le monde oriental des affaires. Quel que soit son avenir, cet appareil — instrument de travail de l’Est et jouet instructif de l’Ouest — a joué un rôle unique dans l’évolution des mathématiques. Pour ma part, je suis l’un des Occidentaux qui apprécient pleinement le boulier-compteur de l’Orient.

  • Christophe Colomb y contribua
    Réveillez-vous ! 1972 | 8 mars
    • Christophe Colomb y contribua

      Christophe Colomb, célèbre navigateur qui vécut de 1451 à 1506, est réputé avoir découvert l’Amérique. Le livre Environnement — Ressources, Pollution et Société (angl., 1971) dit à son sujet :

      “Lorsque Colomb traversa l’Atlantique en 1492, reliant ainsi l’Ancien Monde au Nouveau, il ouvrit la voie à l’échange de végétaux et d’animaux entre les deux mondes. Certains de ces végétaux et animaux se trouvèrent dans un milieu plus favorable dans leur nouvel habitat que dans l’ancien. À mesure que ces échanges se multipliaient, la capacité de la terre de nourrir ses habitants augmentait.”

      La pomme de terre, que les explorateurs espagnols apportèrent d’Amérique du Sud au seizième siècle, en est un bon exemple. Ce tubercule devint un aliment de base dans de nombreuses régions européennes. “La population irlandaise augmenta rapidement pendant plusieurs siècles grâce à la nourriture plus abondante que cette nouvelle denrée (...) mit à sa disposition.”

      Le maïs, céréale indigène des Amériques, se cultive aujourd’hui dans le monde entier. C’est le principal produit alimentaire du Kenya et il est même exporté par la Thaïlande. Par contre, le blé, l’avoine, l’orge et le seigle ont été introduits en Amérique. Ils poussent très bien dans les grandes plaines des États-Unis où, en général, le climat est trop sec pour la culture du maïs.

      Quant au bétail, l’“échange” s’est fait pour ainsi dire à sens unique. Nous lisons en effet : “Le Nouveau Monde doit à l’Ancien tout son bétail à l’exception du lama et de l’alpaga, et toute sa volaille à l’exception du dindon et du canard musqué.”

      C’est ainsi que les échanges rendus possibles par les voyages de Colomb augmentèrent beaucoup la capacité de la terre de nourrir ses habitants. Le livre précité dit : “Généralement, on n’associe pas Colomb avec les grands progrès en rapport avec la capacité de la terre de nourrir sa population, mais en réalité il y contribua pour une part importante.” — Pages 54, 55.

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