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  • Le puissant Léviathan
    Réveillez-vous ! 1976 | 22 septembre
    • Un équipement bien adapté

      Le crocodile est très bien équipé pour vivre sur la terre et dans l’eau. Grâce à son corps en forme de sous-marin et à sa queue puissante qui lui sert de nageoire, il est capable de nager rapidement. Situés sur le haut de la tête, les yeux, les oreilles et les narines peuvent rester au-dessus de l’eau quand le reste de la tête est submergé. C’est pourquoi le crocodile peut voir et respirer, même si presque tout son corps est sous l’eau.

      Lorsque le crocodile est entièrement sous l’eau, des muscles ou valves ferment l’ouverture externe des narines. De même, des opercules écailleux recouvrent les oreilles, et une membrane intérieure translucide (membrane nictitante) protège le globe de l’œil et permet une certaine vision.

      L’ouverture interne des narines, à l’extrémité d’un long conduit nasal, se trouve non dans le palais, mais dans la gorge. Qu’est-​ce qui empêche l’appareil respiratoire d’être noyé quand le crocodile ouvre la bouche sous l’eau ? C’est un système de valves. Un opercule fait saillie sur le palais juste en face de l’ouverture interne des narines et il existe un repli correspondant sur la langue. Quand le crocodile est sous l’eau, le repli inférieur appuie sur l’opercule supérieur, empêchant l’eau d’entrer dans sa gorge. Grâce à cette disposition l’animal peut respirer lorsqu’il tient sa bouche ouverte dans l’eau, alors que ses narines sont au-dessus de l’eau.

      Un rôle vital

      Les recherches concernant les habitudes alimentaires du crocodile ont révélé que, bien qu’il soit un prédateur, il n’est pas particulièrement destructeur. Le crocodile adulte, plutôt paresseux, dépense relativement peu d’énergie. Ses besoins en nourriture sont bien moindres que beaucoup de gens ne l’imaginent. Un chercheur, Hugh Cott, déclara : “N’oublions pas que le crocodile se nourrit principalement de poisson pendant une partie seulement de sa vie et que, par la suite, il consomme aussi beaucoup d’autres aliments. Finalement, on a constaté avec étonnement que la consommation de poisson quotidienne d’un crocodile est inférieure à celle d’un cormoran (qui en mange au moins un kilo par jour).”

      Les crocodiles se nourrissent souvent de poissons qui font leur proie d’autres poissons ou qui ne sont guère appréciés des hommes. Quand les crocodiles disparaissent d’une région, diverses sortes de poissons prolifèrent et menacent l’existence d’autres variétés. En mangeant des dytiques, des libellules, des nymphes et des crabes, qui se nourrissent de poissons nouvellement éclos, les jeunes crocodiles permettent à un plus grand nombre de poissons d’atteindre l’état adulte.

      Des études portant sur l’alligator d’Amérique, un proche parent du crocodile, indiquent que ces puissants reptiles contribuent pour une grande part à la préservation de la vie végétale et animale.

      Par exemple, dans les Everglades, situées au sud de la Floride, les alligators empêchent les orphies, au corps osseux, de se multiplier trop rapidement. Sans les alligators, ces poissons dévoreraient les perches et les brèmes, à la chair estimée, et d’autres poissons encore.

      Les alligators contribuent à la préservation de la vie en creusant des trous semblables à des bassins dans des régions où le niveau de l’eau varie considérablement. Dans les Everglades, ce sont les trous d’eau les plus profonds. En période de sécheresse, ils sont les derniers à tarir et constituent donc un refuge pour divers poissons, amphibies et reptiles. Une fois la sécheresse passée, les créatures vivantes préservées dans ces trous peuvent commencer à se multiplier. Ces trous fournissent aussi de la nourriture aux oiseaux et aux mammifères.

      Les substances nutritives provenant des excréments des alligators et les restes de leurs repas enrichissent le sol et contribuent à maintenir une végétation luxuriante. Sur les rives formées par les matériaux provenant des trous d’eau poussent des plantes différentes de celles qu’on voit dans le voisinage immédiat.

      Même les mouvements de l’alligator à travers son habitat sont utiles au paysage. Comme c’est un grand reptile, il ouvre des chenaux dans la végétation et, par là, retarde le processus qui transforme un étang en marécage.

      En vérité, le puissant “Léviathan” est une créature impressionnante. Son armure protectrice et la force de ses mâchoires inspirent la crainte. Ce reptile est merveilleusement adapté à l’existence qu’il mène et il contribue pour une grande part à maintenir l’équilibre de la nature. Bien que beaucoup de gens ne lui trouvent rien d’attirant, ils devraient comprendre qu’il est insensé de sous-estimer la valeur de n’importe quelle créature. Maintenant surtout, depuis que l’homme a impitoyablement exterminé ce reptile en maints endroits, il serait bien de discerner son importance.

  • Qui est-il ?
    Réveillez-vous ! 1976 | 22 septembre
    • Qui est-​il ?

      ● Dans la Bible, le pronom interrogatif “qui” n’est pas toujours utilisé pour demander uniquement le nom d’une certaine personne. C’est ce qu’indiquent plusieurs exemples des Écritures.

      Ainsi, Nabal renvoya les messagers de David en s’écriant avec colère : “Qui est David, et qui est le fils de Jessé ? Ils sont devenus nombreux aujourd’hui les serviteurs qui s’évadent chacun de devant son maître.” (I Sam. 25:10). Nabal connaissait David. Il ne s’enquérait donc pas de son identité, mais voulait dire plutôt : ‘Qui s’imagine-​t-​il être ?’ ou : ‘Pour qui se prend David pour que je lui accorde ma faveur ?’

      Un jour, Naomi demanda à Ruth : “Qui es-​tu, ma fille ?” (Ruth 3:16). Il est possible que Naomi ne l’ait pas reconnue en raison de l’obscurité. Mais Naomi a pu aussi lui poser cette question pour savoir quelle était éventuellement sa nouvelle identité en rapport avec Boaz, son racheteur.

      Après que David eut déjà servi comme harpiste à sa cour, le roi Saül demanda à Abner : “De qui ce garçon est-​il le fils ?” (I Sam. 17:55). Voici ce que dit un commentaire de C. F. Keil et F. Delitzsch à propos de cette question : “Il [Saül] ne désirait pas seulement apprendre le nom du père de David, mais savoir quel genre d’homme était le père de ce garçon qui avait eu le courage d’accomplir un acte aussi héroïque. Ce n’était pas non plus uniquement pour accorder à sa maison l’exemption d’impôts qu’il avait promise à celui qui vaincrait Goliath (1Sa 17 v. 25). Il désirait probablement faire venir à sa cour un tel homme, car le courage et la bravoure de son fils lui donnaient à entendre que le père avait les mêmes qualités. Il est vrai que David répondit simplement : ‘Le fils de ton serviteur Jessé le Bethléhémite.’ Mais à en juger d’après ce qu’il est dit au ch. XVIII, 1, savoir : ‘Dès qu’il eut fini de parler à Saül’, il est évident que Saül a parlé plus longuement avec David de sa famille. En effet, ces mots sous-entendent une conversation prolongée.”

      Comme le montrent les exemples ci-dessus, l’utilisation du pronom “qui” invite souvent à répondre en faisant connaître l’identité et la réputation de la personne en question, et non pas en indiquant seulement son nom.

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