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Osée (Livre d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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B. Jéhovah guérira l’infidélité du peuple; il lui manifestera son amour et lui accordera sa bénédiction (14:4-8).
C. Les voies de Jéhovah sont droites; les justes y marcheront, mais les transgresseurs y trébucheront (14:9).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 135-137.
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OseilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OSEILLE
Famille de plantes dont le goût acide est dû à la présence d’acide oxalique dans les feuilles et les tiges juteuses. Les feuilles radicales de l’oseille commune, qui poussent en touffe, sont hastées et longues d’une dizaine de centimètres. Quant à la tige qui porte la fleur, elle peut atteindre une hauteur d’au moins soixante centimètres. Dans l’Antiquité, les Israélites nourrissaient leurs bovins et leurs ânes d’un mélange de fourrage et d’oseille. — És. 30:24.
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OthniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OTHNI
{Article non traduit.}
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OthnielAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OTHNIEL
(peut-être “Dieu est puissant”; nom composé de El [Dieu] et d’un mot [Othni] qui ne se retrouve qu’en I Chroniques 26:7 et qui semble tiré d’une racine signifiant “forcer”).
Après Josué, le premier juge d’Israël cité dans les Écritures. Othniel était “fils de Kénaz, frère cadet de Caleb”. (Juges 1:13; 3:9; Josué 15:17.) La structure grammaticale de cette phrase permet d’appliquer l’expression “frère cadet de Caleb” à Othniel ou à Kénaz. Toutefois, pour rester en harmonie avec d’autres passages des Écritures, il faut conclure qu’Othniel était le neveu de Caleb et le fils de Kénaz, lui-même frère de Caleb. C’est pourquoi on lit dans certaines traductions: “Othniel, fils du frère cadet de Caleb, Kénaz.” (AT; Mo). En outre, étant “fils de Jéphunnéh”, Caleb ne pouvait être, comme Othniel, fils de Kénaz. — Nomb. 32:12; I Chron. 4:15.
Othniel épousa Acsah, fille de Caleb, après s’être emparé de la forteresse cananéenne de Debir. Caleb, en effet, avait promis sa fille au conquérant de cette ville (Josué 15:16-19; Juges 1:11-15). Othniel eut un fils appelé Hathath par lequel il fonda une famille qui se perpétua dans la tribu de Juda. Des années plus tard, au cours du règne de David, on choisit un descendant de cette famille pour diriger un groupe de service de 24 000 hommes. — I Chron. 4:13; 27:1, 15.
La première fois que les Israélites furent opprimés par des rois étrangers à cause de leur désobéissance, cette domination dura huit ans. Quand ils “commencèrent à appeler à l’aide vers Jéhovah”, Dieu suscita Othniel pour les délivrer. Comme l’esprit de Jéhovah était sur lui, Othniel combattit victorieusement Cuschan-Rischathaïm, “roi de Syrie”, après quoi il dirigea l’ensemble de la nation et rendit la justice parmi ses frères. — Juges 3:8-11.
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OuadiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OUADI
Le mot hébreu naḥal peut désigner la vallée dans laquelle coule un cours d’eau (Gen. 26:19; II Rois 3:16; Job 30:6; Cant. 6:11) ou le cours d’eau lui-même (I Rois 17:4; Ps. 110:7). Concernant le mot naḥal, voici ce qu’on peut lire dans le Dictionnaire de la Bible de F. Vigouroux: “Le mot hébreu naḥal a pour équivalent exact l’arabe ouadi, qui désigne en même temps la vallée et le cours d’eau qui la traverse.”
La Terre promise est décrite comme “un bon pays, un pays de ouadis d’eau, de sources et de flots d’abîmes, qui jaillissent dans la vallée-plaine et dans la région montagneuse”. (Deut. 8:7.) Certains cours d’eau alimentés par des sources sont permanents; d’autres sont de véritables torrents durant la saison des pluies, mais sont asséchés pendant la saison sèche (I Rois 17:7; 18:5). Le fidèle Job compara les agissements déloyaux de ses frères envers lui à un torrent d’hiver dont le lit est asséché en été. — Job 6:15.
Parmi les ouadis mentionnés dans la Bible, citons ceux d’Arabah (Amos 6:14), d’Arnon (Deut. 2:36), de Bésor (I Sam. 30:9), de Kérith (I Rois 17:3), d’Égypte (Josué 15:4), d’Eschcol (Nomb. 13:23), de Guérar (Gen. 26:17), de Jabboc (Deut. 2:37), de Canah (Josué 16:8), du Cédron (II Sam. 15:23), de Kischon (Juges 4:7), de Sorec (Juges 16:4) et de Zéred. — Deut. 2:13.
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OuestAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OUEST
Les Hébreux se tournaient vers l’est pour s’orienter, de sorte que l’ouest se trouvait derrière eux. Il se peut donc que le mot hébreu ʼaḥôr, qui signifie “derrière”, désigne cette direction. — És. 9:12.
Dans la plupart des cas, “ouest” traduit le vocable yam (“mer”, comme en Josué 1:4), vraisemblablement à cause de l’emplacement de la Grande Mer, ou Méditerranée, par rapport à la Terre promise (Gen. 28:14; Ex. 10:19; 38:12; Nomb. 34:6; Zach. 14:4). C’est le contexte qui permet de déterminer si “yam” désigne la mer ou l’ouest. — Josué 15:8-12; II Chron. 4:2-4, 15.
Un autre terme hébreu (maʽarav) peut indiquer soit le coucher du soleil (És. 43:5; 59:19), soit l’ouest (I Chron. 26:30; II Chron. 32:30). Il est employé en Psaume 103:12 pour décrire toute la grandeur de la miséricorde de Jéhovah envers les humains imparfaits, ce qui leur donne une assurance réconfortante. On lit: “Autant le levant est loin du couchant, autant il a écarté loin de nous nos transgressions.”
En Matthieu 8:11 Jésus dit que beaucoup viendront “des régions de l’orient et des régions de l’occident [littéralement ‘des levers et des couchers’]” pour s’étendre à table avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume. Ici le terme grec dusmê se rapporte à la direction du coucher du soleil, c’est-à-dire l’ouest (Kingdom Interlinear Translation), et on retrouve la même signification dans les autres textes où il est employé. — Mat. 24:27; Luc 12:54; 13:29; Rév. 21:13.
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OursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OURS
L’ours brun syrien qui se rencontrait autrefois en Palestine vit encore dans le nord de la Syrie, le nord-ouest de l’Iran et le sud de la Turquie. Généralement de couleur brun clair, il pèse en moyenne 140 kilogrammes. Malgré son aspect lourdaud, l’ours peut se déplacer avec une grande rapidité, même sur des terrains accidentés. Certaines espèces atteignent les 50 kilomètres à l’heure sur une courte distance. Les ours sont également de bons nageurs et, pour la plupart, des grimpeurs.
L’idée selon laquelle les ours étreignent à mort leurs victimes n’est pas confirmée par les faits. Quand il combat, l’ours frappe de ses énormes et lourdes pattes, assenant des coups si puissants que ses griffes non rétractiles s’enfoncent profondément dans le corps de son adversaire. Il peut tuer d’un seul coup de patte un animal comme le cerf. C’est donc à juste titre que les Écritures mettent en parallèle le danger que constituent l’ours et le lion (Amos 5:19; Lament. 3:10). En réalité, les zoologistes estiment que l’ours est encore plus dangereux que les grands félins. Toutefois, comme les autres animaux, l’ours n’inquiète pas l’homme en général mais cherche plutôt à le fuir, bien qu’il puisse attaquer si on le provoque ou le surprend.
Les Écritures mentionnent à plusieurs reprises la férocité de l’ourse qui a perdu ses petits (II Sam. 17:8; Prov. 17:12; Osée 13:8). En une certaine occasion, des ourses servirent à exécuter le jugement de Dieu contre de jeunes délinquants qui se moquaient du prophète Élisée. — II Rois 2:24.
L’alimentation des ours est variée. Elle comprend des feuilles et des racines, des fruits, des baies, des noix, des œufs, des insectes, des poissons, des rongeurs et d’autres choses du même genre. Ils aiment tout particulièrement le miel. À quelques exceptions près, les ours semblent préférer un régime végétarien; toutefois, dans l’ancien Israël, pendant la saison où les fruits et autres produits non carnés dont se nourrissent les ours étaient rares, les bergers qui gardaient les moutons et les chèvres devaient veiller aux dommages que les ours pouvaient leur causer. Dans sa jeunesse, David dut faire face à l’attaque d’un ours pour protéger le troupeau de son père. — I Sam. 17:34-37.
Les ours affamés qui flairent une proie émettent un grognement d’impatience. C’est ce à quoi le prophète Ésaïe fait allusion quand il dit au sujet des Israélites qu’ils ‘grognent comme des ours’ dans l’attente de l’équité et du salut, attente qui ne cesse toutefois d’être déçue (És. 59:11). Dans une comparaison appropriée, la Bible montre que comme un ours qui se rue, tel est un chef méchant qui harcèle et opprime ses sujets d’humble condition. — Prov. 28:15.
Parmi les bêtes terribles de la vision de Daniel, bêtes qui symbolisaient de puissantes dynasties royales, l’ours représentait la dynastie médo-perse et son désir avide de conquêtes territoriales et de pillage (Dan. 7:5, 17). Tout aussi vorace, la bête sauvage montée de la mer, qui avait dix cornes et sept têtes et dont Jean eut la vision, avait des pieds “comme ceux d’un ours”. (Rév. 13:2.) C’est donc avec justesse que la paix qui régnera au sein du peuple de Jéhovah rassemblé sous la direction du Messie est préfigurée par l’image de l’ours en train de paître avec la vache. — És. 11:7.
[Illustration, page 1121]
Ours syrien.
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OutrageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OUTRAGE
Voir OPPROBRE.
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OutreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OUTRE
Récipient en cuir couramment utilisé dans l’Antiquité pour conserver des aliments tels que l’eau, l’huile, le lait, le vin, le beurre et le fromage. Les outres variaient considérablement quant à la forme et à la taille. Certaines avaient une ouverture étroite que l’on bouchait tandis que d’autres étaient de simples sacs.
Pour faire une outre on enlevait généralement la tête et les membres d’un animal mort; puis on le dépouillait soigneusement de manière à éviter de couper le ventre. Le cuir subissait alors un tannage, après quoi on cousait toutes les ouvertures, à l’exception de celle du cou ou, parfois, d’une patte. Cette ouverture non cousue se fermait à l’aide d’un bouchon ou d’une ficelle. Des peaux de bouc, de chèvre et quelquefois de bœuf étaient employées à cet usage. Si, dans certains cas, on laissait les poils sur les cuirs destinés à garder le lait, le beurre, le fromage et l’eau, un tannage plus complet s’imposait pour les outres à vin et à huile. Aujourd’hui encore, les habitants du Moyen-Orient suivent souvent le même procédé pour fabriquer leurs outres. Les peaux non tannées donnent un goût désagréable à l’eau qu’elles renferment.
Les Gabaonites dirent à Josué: “Voici les outres à vin que nous avions remplies neuves, et voyez! elles ont crevé.” (Josué 9:13). Cela pouvait effectivement arriver à la suite d’une accumulation de gaz carbonique provoquée par la fermentation du vin. De son côté, Élihu s’exclama: “Voici que mon ventre est comme du vin qui n’a pas d’issue; comme des outres neuves, il veut éclater.” (Job 32:19). Cependant, une outre neuve résistait généralement à la pression intérieure due à la fermentation. Mais une outre vieillie risquait davantage d’éclater du fait de sa rigidité et de son manque d’élasticité. C’est donc fort à propos que Jésus dit: “On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres [gr. askos]; autrement, les outres éclatent, et le vin se répand, et les outres sont abîmées. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et les deux se gardent.” — Mat. 9:17; Marc 2:22; Luc 5:37, 38.
Jésus donna cette illustration pour expliquer pourquoi ses disciples ne se conformaient pas à toutes les vieilles traditions et pratiques des Pharisiens. De toute évidence, il voulait dire que la vérité du christianisme était trop puissante et active pour s’insérer dans le vieux système religieux juif. En effet, celui-ci manquait
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