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  • L’HYBRIDATION
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L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?
ev chap. 5 p. 50-59

Chapitre 5

Une loi fondamentale du monde vivant

PARMI tous les organismes vivants, il existe une loi à laquelle rien n’échappe, une loi que la science a clairement confirmée. La revue Scientific American de décembre 1966 a déclaré à ce sujet : “La vie se présente sous des formes innombrables, mais ces formes sont remarquablement constantes dans une lignée donnée : les porcs engendrent des porcs et les chênes restent des chênes de génération en génération⁠81.”

La loi à laquelle fait allusion l’article précité est mentionnée en ces termes dans le premier livre de la Bible, la Genèse :

“Et la terre se mit à faire sortir de l’herbe, de la végétation portant semence selon son espèce et des arbres donnant du fruit, dont la semence est en lui selon son espèce. (...) Et Dieu se mit à créer les grands monstres marins et toute âme vivante qui se meut, dont les eaux pullulèrent selon leur espèce, et toute créature volante ailée selon son espèce (...) la bête sauvage de la terre selon son espèce et l’animal domestique selon son espèce et tout animal mouvant du sol selon son espèce.” — Genèse 1:12, 21, 25, Traduction du monde nouveau (angl.).

La constance des grandes espèces énoncée dans ce passage est une loi immuable parmi les organismes vivants de notre planète. Confirmant cette loi, la science a trouvé qu’il y a de grands groupes d’animaux et de végétaux, et qu’entre ces groupes il n’existe pas d’intermédiaires. À l’intérieur de chaque groupe, les organismes peuvent se multiplier et produire une descendance, mais ils ne peuvent se reproduire lorsqu’ils sont croisés avec des organismes des autres grands groupes.

Mais en affirmant que Dieu créa les différentes espèces d’organismes vivants, la Bible ne déclare pas qu’il créa toutes les variétés actuellement connues. Dans la nomenclature employée en biologie, les individus dont le croisement est fécond constituent une espèce. Plusieurs espèces voisines forment un genre. Une famille est un groupe de genres. Citons, à titre d’exemple, la famille des félidés. Entre autres, cette famille comprend le genre felis, auquel appartiennent le tigre, le lion, le chat domestique, etc., qui sont autant d’espèces à l’intérieur du genre. La famille des félidés comprend également le genre lynx, dont fait partie le loup-cervier. Au-dessus de la famille, il y a l’ordre, la classe et l’embranchement.

Dans cette classification employée couramment de nos jours, qu’est-​ce qui équivaut à l’espèce mentionnée dans la Genèse ? La Bible n’en donne pas la définition, mais il est évident que les espèces auxquelles elle fait allusion désignent des groupes à l’intérieur desquels une grande variabilité est possible mais qui ne sont pas féconds entre eux. Cette définition correspond aux faits observés. C’est pourquoi il n’existe pas de formes de transition entre les grands groupes, ni parmi les fossiles, ni parmi les organismes encore vivants de nos jours. Un siècle de recherches sérieuses dans ce domaine de la classification a révélé que tout type “nouveau” observé n’est pas vraiment “nouveau”, mais qu’il est simplement une variété apparue à l’intérieur d’une des grandes “espèces”, selon la terminologie de la Genèse.

Pour les besoins de la présente démonstration, examinons le cas d’une famille. Tous les individus appartenant à la famille des félidés, qu’il s’agisse de fossiles ou d’animaux vivants, sont toujours restés des félins. Il existe une grande variété à l’intérieur de la famille des félidés : le lion, le tigre, le léopard, le lynx, le chat domestique, etc., mais tous ces animaux demeurent des félidés. Pareillement, tous les individus composant la famille des canidés ont toujours appartenu à cette famille, bien que celle-ci comprenne de nombreuses variétés, telles que le chien, le chacal, le loup, le renard, etc.

Il s’ensuit que les différences de taille, de morphologie et de couleur que nous pouvons observer au sein de la famille des félidés ou des canidés ne représentent pas l’évolution organique, mais tout simplement des variétés à l’intérieur de l’une des grandes “espèces”, selon la terminologie de la Genèse. Il existe une grande diversité à l’intérieur d’une même espèce, mais le croisement des grandes espèces n’a jamais été, et n’est toujours pas fécond. Il n’y a pas la moindre preuve indiquant que les grandes espèces aient dérivé d’un ancêtre commun, comme le prétend la théorie de l’évolution.

Il y a des délimitations entre les familles, les genres et même les espèces. À propos de cette dernière division taxonomique, Dobzhansky a écrit :

“On n’a jamais vu un félidé qu’on n’ait su classer, par exemple, soit dans l’espèce chat (felis domestica), soit dans l’espèce lion (felis leo). Les deux espèces sont distinctes à cause de l’absence d’intermédiaires. Aussi peut-​on affirmer, sans risquer de se tromper, que n’importe quel chat est différent de n’importe quel lion. (...)

“Ce qui vient d’être affirmé au sujet des espèces felis domestica et felis leo est vrai également d’innombrables autres paires d’espèces. On rencontre des groupes distincts aussi bien parmi les animaux que parmi les plantes, parmi des organismes à structure simple et également parmi les organismes très complexes. La formation de groupes distincts est presque un phénomène universel, tant et si bien qu’elle doit être considérée comme une caractéristique fondamentale de la diversité organique⁠82.”

Ainsi donc, bien qu’on ne puisse déterminer avec certitude à quelle catégorie de la systématique moderne s’identifie l’“espèce” dans la terminologie de la Genèse, il apparaît que ce terme désigne une catégorie d’organismes dotés de différences physiologiques telles qu’il était impossible que les cellules germinales d’une espèce s’unissent aux gamètes d’une autre espèce de façon à produire une descendance. De là vient qu’une amibe reste toujours une amibe, une mouche reste une mouche et un anthropoïde reste un anthropoïde. Ce sont là des faits vérifiés par la science. À cet effet, le célèbre évolutionniste Richard B. Goldschimdt, professeur de zoologie, écrit dans son livre La base matérielle de l’évolution (angl.) : “Les faits connus ne nous donnent aucun renseignement sur l’origine des espèces existantes, sans parler des catégories supérieures.” L’auteur ajoute : “Nulle part l’espèce ne sort de ses limites, et ces limites sont séparées de celles de l’espèce voisine par des barrières infranchissables, dont la stérilité⁠83.”

L’HYBRIDATION

L’hybridation ne prouve-​t-​elle pas que les espèces mentionnées dans la Genèse peuvent se croiser ? À propos des hybrides, notez ce que déclare le livre La biologie d’aujourd’hui (angl.) :

“Dans le processus de l’hybridation, deux espèces différentes appartenant au même genre (dans la plupart des cas) sont croisées, pour réunir les bonnes qualités des deux espèces. (...) L’hybride est souvent plus robuste que l’un ou l’autre des parents. Parfois l’hybride est stérile et il faut renouveler continuellement l’hybridation⁠84.”

Il est à remarquer que les hybrides proviennent d’organismes vivants génétiquement voisins qui, de ce fait, sont vraisemblablement à classer dans la même “espèce”, d’après la terminologie de la Genèse. Nombre d’hybrides sont stériles et, livrés à eux-​mêmes, en général ils n’essaient même pas de se reproduire. Quant à ceux qui sont fertiles, s’ils continuent de s’hybrider, ils finissent par atteindre la limite de l’hybridation : la stérilité. On voit donc que la variabilité au sein d’une espèce, bien qu’importante, est incontestablement limitée, alors que le transformisme suppose une variabilité illimitée.

Un bon exemple des limites de l’hybridation est fourni par le maïs. Pendant plusieurs dizaines d’années, on augmenta les rendements de façon phénoménale, grâce à l’hybridation. Puis, tout à coup, on n’arriva plus à accroître la productivité, puisque tous les facteurs d’amélioration avaient été exploités. Il est également à noter que les hybrides obtenus étaient toujours du maïs. L’hybridation ne l’avait pas transformé en une plante d’une autre espèce. Les modifications s’étaient produites à l’intérieur de l’espèce. Cela est vrai aussi des hybrides du règne animal. Les efforts déployés pour continuer indéfiniment l’hybridation ont toujours été voués à l’échec, car ils se heurtent inévitablement à la barrière infranchissable de la stérilité. Cette barrière interspécifique détermine la ségrégation des grandes espèces.

L’ADAPTATION

Certaines espèces de végétaux et d’animaux se sont adaptées à des conditions différentes, par exemple à des changements de climat. Mais est-​ce là une preuve de l’évolution ? Non, car les plantes et les animaux en question n’étaient pas d’abord inadaptés, avant de devenir adaptés. Leur organisme possédait déjà la faculté de s’adapter plus ou moins aux conditions de milieu. Le cactus, par exemple, ne dérive pas d’une autre plante qui se serait transformée à cause du climat devenu sec. Certains caractères peuvent s’accentuer lors d’un brusque changement de climat, mais cette faculté de s’adapter existait déjà chez l’individu à l’état latent.

Est-​ce par suite d’une évolution que l’ours blanc est devenu un animal des régions arctiques ? Non, car il peut survivre dans des zones tempérées, comme le prouve sa présence dans de nombreux zoos un peu partout dans le monde. Mais l’ours polaire était mieux équipé que d’autres animaux pour s’adapter aux conditions arctiques. Il en est ainsi de tous les animaux et végétaux qui semblent particulièrement bien adaptés à leur milieu. Au sujet de cette faculté d’adaptation, le grand transformiste Dobzhansky écrit ce qui suit :

“Introduit aux États-Unis, le moineau anglais s’est visiblement transformé et s’est adapté à son nouvel habitat ; sa taille moyenne a augmenté, et les individus se sont différenciés et transformés en des races locales naissantes⁠85.”

Le moineau anglais est donc devenu plus grand aux États-Unis. Mais qu’est-​ce que cela prouve ? Cela indique tout simplement que cette variété possédait déjà en elle une faculté latente d’adaptation. Ce sont cependant toujours des moineaux. Ils ne se sont pas transformés en une espèce différente, et cela ne se produira jamais. Les transformistes confondent évolution avec faculté d’adaptation.

Quant à De Beer, il cite le pic comme preuve de l’évolution. Sous l’image d’un de ces oiseaux, cet évolutionniste déclare :

“Le pic est doté sur chaque pied de deux griffes, dirigées en arrière, qui lui permettent de s’accrocher à l’écorce des arbres. Il a, en outre, une queue formée de plumes fortes et rigides qui constitue un solide point d’appui, un bec droit et long, permettant de creuser le bois, et une langue très longue capable d’aller chercher les larves au fond des trous. (...) Ces adaptations ont dû se produire au cours de l’évolution du pic⁠86.”

Mais comment le pic a-​t-​il survécu avant d’être doté de ses doigts dirigés en arrière, de son bec allongé et de sa langue protractile ? S’il réussissait à vivre avec des pattes différentes, un bec plus court et une langue moins effilée, comme bon nombre d’autres oiseaux, pourquoi avait-​il besoin de se former des caractères nouveaux ? Et si ces derniers étaient indispensables pour survivre dans un nouveau milieu ambiant, comment se fait-​il que les oiseaux à bec plus court aient survécu ? Le fait que, de nos jours, des oiseaux de diverses espèces recherchant leur nourriture de nombreuses façons différentes vivent côte à côte et survivent ensemble, prouve qu’ils sont dotés de certains caractères et de la faculté de s’adapter, dans une certaine mesure, au milieu. Ce fait ne prouve nullement qu’il y a eu une évolution progressive.

Si, comme le prétendent les évolutionnistes, le régime alimentaire de certaines espèces leur a permis de survivre mieux que d’autres, que faut-​il penser du cheval et du bœuf, qui mangent à leur faim côte à côte, dans le même pré ? Pourquoi l’évolution a-​t-​elle doté le premier d’incisives supérieures et en a-​t-​elle privé le second ? En vertu de la théorie de la survivance du mieux adapté, comment ces deux espèces ont-​elles pu survivre dans le même milieu, l’une possédant ces dents et l’autre devant s’en passer ?

Un autre exemple où l’on a confondu l’évolution avec la faculté d’adaptation est celui des mouches exposées à l’insecticide DDT. Pendant quelque temps, le DDT s’est montré très efficace, tuant pour ainsi dire toutes les mouches qui entraient en contact avec cet insecticide. Mais certaines mouches ont réussi à résister au DDT, et à produire des descendants capables, eux aussi, de résister à cet insecticide. Elles sont restées cependant toujours des mouches. Il s’agit là, non d’un phénomène évolutif, mais d’une adaptation permettant à certaines mouches de mieux résister au DDT.

Il est hors de doute que la faculté d’adaptation des organismes vivants peut modifier leur forme, mais ces variations ne produisent jamais une espèce complètement nouvelle, même sur une période très longue.

[Illustrations, page 53]

CHAQUE ANIMAL SE REPRODUIT “SELON SON ESPÈCE”

CHAT

CHIEN

Un chien et une chatte ne peuvent s’accoupler et se reproduire, parce qu’ils ne sont pas de la même “espèce”.

CHEVAL

ÂNE

MULET

Le croisement d’un cheval et d’une ânesse donne le mulet, mais cet hybride est stérile. Il représente la limite de l’“espèce”.

RACE NAINE

RACE GÉANTE

Toutes les races humaines sont interfécondes. Même celles qui sont de très petite taille peuvent se croiser avec celles qui sont très grandes, car tous les hommes appartiennent à la même “espèce”.

[Illustrations, page 55]

Bien que préférant le climat arctique, l’ours blanc peut s’adapter à un climat tempéré. Cette faculté d’adaptation fait partie de son patrimoine héréditaire ; elle n’est pas un phénomène évolutif.

[Illustrations, page 57]

EST-​CE UNE PREUVE DE L’ÉVOLUTION ?

Forme typique de phalène du bouleau

Forme mélanique du même papillon

On cite souvent la phalène du bouleau, répandue aux îles Britanniques, comme un cas typique d’évolution. On prétend qu’au cours des 100 dernières années, ce papillon est devenu plus foncé, afin de mieux se confondre avec le paysage noirci des régions industrielles et de se protéger ainsi des oiseaux.

Mais s’agit-​il d’une évolution organique ? Cette phalène s’est-​elle transformée en une espèce différente ? Est-​elle devenue un organisme plus complexe, ou bien est-​elle restée à l’intérieur de la même “espèce” ?

Il suffit de comparer les deux variétés représentées ci-dessus pour se convaincre qu’on ne se trouve pas ici en présence d’un cas d’évolution. La variété mélanique est une phalène tout autant que la variété primitive. Peu importe laquelle survit le mieux, il n’y a aucune transformation en un organisme nouveau. Les deux variétés sont toujours des papillons.

C’est là un nouvel exemple où une simple variation se produisant à l’intérieur d’une espèce primitive a été interprétée à tort comme une évolution organique.

[Illustrations, page 58]

Le cheval possède des incisives supérieures

Le bœuf n’a pas d’incisives supérieures

Les chevaux et les bovins ont la même nourriture et survivent ensemble parfaitement bien. Dès lors, comment se fait-​il que l’évolution a doté les premiers d’incisives supérieures, alors que les seconds en sont dépourvus ?

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