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Vivre dès à présent pour un monde nouveauLa Tour de Garde 1960 | 1er septembre
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18 Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les gens sont malhonnêtes et recourent au mensonge et à la tromperie. On cherche à échapper au châtiment après avoir mal agi. C’est là une des raisons en question. La peur exerce une puissante influence dans la vie d’un grand nombre d’hommes et elle est une des raisons fondamentales pour lesquelles on recourt au mensonge. Dans certains pays, les habitants sont élevés dans la crainte des “ esprits ” des ancêtres défunts. Dès leur plus jeune âge, on leur apprend qu’il est nécessaire de tromper ces “ esprits ” pour éviter tout malheur. Les personnes sous l’empire d’une telle croyance en viennent souvent à penser que mentir et tromper dans ce but n’est pas un mal. Mais de telles idées sont nuisibles à la conscience et affaiblissent son pouvoir de dire la vérité plutôt que le mensonge dans les rapports avec le prochain. D’autres croient que le mensonge n’est un mal que lorsque le menteur se fait démasquer, mais s’il réussit en ce domaine, c’est un homme “ intelligent ” et à admirer. C’est là une manière corrompue de comprendre ce qui est bien et ce qui est mal. D’autres encore mentent par orgueil. En fait, il est vrai de dire que certains hommes passent toute leur vie dans le mensonge, se donnant pour ce qu’ils ne sont pas et se mettant dans l’obligation d’inventer des récits de leurs prétendus exploits pour appuyer leurs affirmations. D’autres enfin mentent volontairement pour tromper, pour induire en erreur, afin d’en tirer quelque profit.
19. Pourquoi le mensonge et la tromperie n’ont-ils pas leur place dans la société du monde nouveau ?
19 Quand un homme vient à la connaissance de la vérité de la Parole de Dieu, il voit la nécessité de renoncer à toute pratique malhonnête. La crainte cède la place à l’amour pour Jéhovah, pour ses principes et pour les frères chrétiens. En apprenant que les ancêtres sont vraiment morts et non en vie quelque part comme “ esprits ”, ceux qui étaient autrefois sous l’empire de cette croyance n’auront plus à les craindre et ne se croiront plus obligés de les tromper. Le chrétien sait qu’il ne peut tromper Dieu. Même s’il essayait de mentir à son prochain, Jéhovah, qui pénètre toutes les pensées du cœur, ne serait pas trompé et sa désapprobation peut entraîner des conséquences désastreuses. L’orgueil, qui est une autre cause de mensonge, est une chose que Dieu a en haine, mais il approuve l’humilité. Il n’y a donc pas de place dans la société du monde nouveau pour la tromperie, le mensonge et les autres formes de la malhonnêteté. — I Cor. 4:5 ; I Thess. 2:4 ; Actes 5:3-5 ; Michée 6:8 ; I Jean 4:18 ; Mat. 22:37-39 ; Prov. 16:5.
IL FAUT ÊTRE HONNÊTE DANS TOUS LES DOMAINES
20. Si la confiance règne parmi les témoins de Jéhovah, contre quoi se tiendront-ils néanmoins en garde ?
20 Parmi ceux qui sont actuellement rassemblés en un seul “ troupeau ” de brebis, la méfiance et les soupçons, qui s’observent dans la société du présent monde, ont fait place à la confiance. Dès à présent les principes de la Parole de Dieu opèrent un changement dans la vie. Ceux qui y adhèrent peuvent jouir de la compagnie chrétienne sans crainte. Il n’en va pas de même pour la compagnie de ce monde. Mais cela ne signifie pas, par exemple, que les témoins de Jéhovah sont des gens crédules, que l’on peut tromper facilement. Ce ne sont pas des personnes qui font confiance au premier venu, pour ainsi dire. Les témoins font preuve de prudence et prennent des mesures contre tout homme qui essaie de se glisser dans leurs rangs pour un gain personnel, pour profiter de la bonté et de la confiance qui règnent au sein de la société du monde nouveau. Il ne faut pas longtemps pour que de tels hommes montrent par leurs actes qu’ils n’aiment pas la vérité et la justice et les chrétiens mûrs démasquent rapidement leur hypocrisie. — Mat. 7:20.
21. Comment le principe de l’honnêteté s’applique-t-il à un chrétien dirigeant une entreprise ?
21 Que doit faire celui qui dirige une entreprise ? En tant que chrétien, peut-il user de moyens frauduleux pour soutenir la concurrence et augmenter ses gains ? Le principe biblique suivant répond parfaitement à cette question : “ Vous ne commettrez point d’iniquité ni dans les jugements, ni dans les mesures de dimension, ni dans les poids (...) Vous aurez des balances justes, des poids justes. ” Donc l’homme d’affaires chrétien ne trompera pas ses clients. Il ne leur donnera pas moins qu’en requiert leur argent. Il ne fera pas du mauvais travail pour augmenter son profit. Il se conduira aussi avec honnêteté envers ses employés. — Lév. 19:35, 36 ; Col. 4:1.
22. Dans quel but est écrit cet article ?
22 Il ne faut pas entendre par là que le chrétien est en droit d’aller dire aux autres comment ils doivent diriger leurs affaires, comme s’il était juge en ce domaine. Ces lignes ne sont pas écrites dans le but de dire aux gens de ce monde comment ils doivent mener leur vie. Elles présentent simplement les principes régissant la vie chrétienne, afin que ceux qui désirent renoncer à la manière de vivre des nations et se conformer à la justice du monde nouveau puissent adopter cette conduite.
23. Comment peut-on agir d’une façon malhonnête à son travail ? Pour quelle raison importante un chrétien doit-il être un travailleur zélé ?
23 Les mêmes principes d’honnêteté s’appliquent également aux employés par rapport aux employeurs. Quand un homme consent à entrer au service de quelqu’un pour un salaire déterminé, il doit honorer son engagement. Si, par paresse, il ne fait pas le travail convenu, il pratique une forme de malhonnêteté. Il agira également d’une manière malhonnête si, ayant convenu de travailler pour un employeur en échange d’un salaire, il passe son temps à faire autre chose, même s’il croit que cette chose est plus intéressante ou plus profitable pour lui-même et d’autres. Faire un tel usage du temps de l’employeur, à l’insu de ce dernier, c’est manquer à son engagement. Un travailleur zélé et honnête s’attire le respect et une bonne réputation (I Thess. 4:11, 12). L’employé ou le serviteur chrétien fait bien son travail, non seulement pour plaire aux hommes et recevoir leur approbation, mais parce qu’il est juste d’agir de la sorte, parce que c’est honnête et qu’il sait qu’une telle voie plaît à Jéhovah et a son approbation. Dans Éphésiens 6:5-8 Paul écrit : “ Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien. ” — Voyez aussi Colossiens 3:22-25.
24. Quel autre principe régissant le mode de vie du monde nouveau est énoncé dans Éphésiens 4:28 ?
24 Au chapitre quatre de l’épître aux Éphésiens, verset 28 Ép 4:28, l’apôtre énonce une autre règle relative au mode de vie du monde nouveau : “ Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. ” Dérober, c’est prendre furtivement ce qui appartient à autrui. On comprend sans peine que commet un vol celui qui s’introduit par effraction dans une maison, en l’absence du propriétaire, pour y prendre de l’argent et des objets. Mais que dire de celui qui doit s’occuper de denrées, de matériaux et d’autres objets dans le cours de son travail, en tant que serviteur ou employé dans un bureau ou une usine ? Peut-il s’approprier de telles choses ?
25. Quelles questions peut-on se poser pour se garder du vol ?
25 La coutume de certains villages dans quelques pays autorise le voyageur qui y passe à prendre de la nourriture afin qu’il puisse se restaurer et poursuivre son voyage. C’est un usage qui témoigne d’une hospitalité digne d’éloges. Tous les habitants de ces villages comprennent cette coutume et même si le voyageur prend de la nourriture en l’absence du propriétaire, on ne regarde pas son geste comme un vol. Cet usage nous rappelle la disposition prise pour l’étranger, le voyageur et le pauvre sous le régime de la loi juive. (Voyez Lévitique 19:9, 10.) Mais les coutumes changent. Si la coutume en question se pratique encore dans certains villages, elle est inconnue dans les grandes villes qui connaissent les conditions de la civilisation moderne. Il faut donc s’adapter à la situation locale. Pour savoir si l’on commet un vol ou non, il suffit de se poser cette question : “ Ai-je le droit de prendre cela ? ” Autrement dit : “ Le propriétaire de cette nourriture ou de ce matériel m’a-t-il donné le droit d’en faire usage ou de l’enlever ? ” S’il s’agit de choses qui appartiennent à son employeur, on peut se demander ceci : “ Est-ce que je les prendrais si mon employeur était présent et s’il me voyait enlever ces choses ? ” S’il vous faut répondre par la négative à toutes ces questions, alors vous savez que ce serait commettre un vol que de prendre ces choses.
26. Dans quelle position se trouve un travailleur honnête et actif ?
26 Conformément au conseil de l’apôtre, le chrétien doit travailler dur, faire de ses mains ce qui est bien et non ce qui est mal. Il faut qu’il soit honnête et actif, n’ayant pas besoin de voler pour avoir suffisamment à manger. Alors il ne pourvoira pas seulement à ses besoins, à ceux de sa femme et de ses enfants, mais il sera également en situation d’aider les frères chrétiens de l’assemblée qui ne sont pas si heureux, qui ont peut-être subi une perte ou un désastre inattendu. Et il sera également en position d’apporter sa contribution à la caisse de l’assemblée locale pour aider à couvrir les dépenses entraînées par les progrès de la prédication de la bonne nouvelle du Royaume dans sa région.
27, 28. a) Comment les gens se montrent-ils souvent malhonnêtes en empruntant de l’argent ? b) En quels termes la Bible parle-t-elle de ceux qui refusent de rendre l’argent emprunté ? c) Quelles bonnes qualités doit cultiver le chrétien et de quelles mauvaises qualités doit-il se défaire ?
27 Le présent système de choses est pétri d’égoïsme. Les hommes le montrent par leur attitude envers la vie. Ils cherchent à obtenir le plus possible en échange du moins possible. Les chefs politiques et religieux font appel à cet égoïsme afin de gagner l’appui de leurs organisations. Cet égoïsme se voit aussi dans la façon de faire de certains. Ils sont prompts à emprunter de l’argent mais très lents à le rendre. Souvent l’emprunteur n’a aucune intention de le rendre. Il en est même qui essaient de se justifier en disant qu’emprunter à un riche et ne pas lui rendre son argent n’est pas une mauvaise action, puisque le riche n’a pas besoin de cet argent. Combien de querelles se sont produites devant le refus de rendre l’argent emprunté. C’est pourquoi il est dit au Psaume 37:21 : “ Le méchant emprunte, et il ne rend pas. ”
28 Jéhovah ne bénit pas le méchant. Il ne bénit pas les égoïstes, les cupides, qui ne s’intéressent qu’au profit à tirer de la vie, tout en faisant le moins possible pour les autres, en échange. Ceux qui désirent la vie dans le monde nouveau cultiveront l’amour et non l’égoïsme, la générosité et non la cupidité. Plutôt que de faire des dettes afin d’accroître ses biens matériels, le chrétien apprendra à se contenter du nécessaire et gagnera honnêtement sa vie par le travail de ses mains. L’apôtre Paul veilla à n’être inutilement à charge à aucun de ses frères. Il ne profita pas de sa qualité d’apôtre pour tirer profit de ses compagnons chrétiens. Il ne convoita ni leur or ni leur argent. En tant qu’apôtre à plein temps, il fut reconnaissant pour l’aide des assemblées, laquelle lui permettait de se consacrer entièrement au ministère. Mais lorsqu’une telle assistance faisait défaut, il était prêt à travailler de ses mains, à faire des tentes, pour subvenir à ses besoins. — Actes 20:33, 34 ; 18:3 ; I Thess. 2:9.
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Qui sont les rachetés ?La Tour de Garde 1960 | 1er septembre
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Qui sont les rachetés ?
L’homme Adam ne se trouve pas au nombre des rachetés. Pourquoi ? Parce que, pécheur volontaire, c’est très justement qu’il a été condamné à mort et qu’il est mort. Dieu n’allait pas casser son jugement pour lui donner la vie. Adam avait une vie parfaite et c’est de plein gré qu’il se l’est aliénée. La rançon à laquelle Dieu a pourvu n’opère pas dans le cas d’Adam. Mais, contrairement à ce qu’Adam fit pour sa nombreuse descendance, Jésus-Christ rachète les hommes croyants en donnant pour eux une rançon. Il annule la condamnation d’un “ grand nombre ” de croyants descendant d’Adam en disposant en leur faveur du prix de la rançon : ce sont là les rachetés. — Mat. 20:28, Cr.
Ces principes démontrent l’impartialité de Jéhovah, le grand Rédempteur. Les morts dont Dieu garde le souvenir dans sa mémoire ressusciteront et pourront obtenir la vie en vertu de ce même acte de rachat. Jésus “ s’est donné lui-même en rançon pour tous ”, pour tous ceux qui font alliance avec Dieu par son intermédiaire. “ Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. ” — I Tim. 2:5, 6.
La rançon entraîne pour ceux qui désirent en bénéficier une certaine obligation et un merveilleux privilège. Il est écrit que “ l’aiguillon de la mort, c’est le péché ”. (I Cor. 15:56.) Donc, pour être sauvés de la mort que transmet l’aiguillon du péché, les hommes doivent commencer par apprendre qu’ils peuvent bénéficier de la miséricorde de Dieu grâce à Jésus-Christ et, ensuite, avoir foi en cette disposition qu’Il a prise. Pour cela ils agiront sans hésitation conformément à la confiance qu’elle donne ; ils en rendront tout le mérite à Dieu et démontreront leur conviction en se vouant à lui et en faisant connaître à d’autres l’existence de la rançon. Cette ligne de conduite identifie les personnes de bonne volonté désignées par l’expression “ un grand nombre ”, pour lesquelles Jésus-Christ est mort ; elles comprennent la “ grande foule ” décrite dans l’Apocalypse en ces termes : “ Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. ” — Apoc. 7:14.
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