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  • Pourquoi le calcul du temps des Juifs est différent
    La Tour de Garde 1958 | 15 novembre
    • d’autres conclusions que celle-ci : De la naissance d’Abraham à l’exode, il y eut 505 (75 + 430) années, et non 500 ans. Examinant cette différence, nous constatons que selon le calendrier juif les Israélites séjournèrent en Égypte pendant 210 ans, tandis que cette période doit avoir été de 215 ans. À cet endroit, le calendrier juif perd cinq ans de plus, il place la date de l’exode en l’an 2448 au lieu de 2512 (1513 av. J.-C.), ce qui fait qu’il est en retard de soixante-quatre années sur notre calcul du temps.

      En comptant 480 années pleines depuis l’exode jusqu’à la construction du temple de Salomon, le calendrier juif gagne une année mais se trompe aussi d’une année (I Rois 6:1). Comment ? Il s’agit ici d’un nombre ordinal, la 480ème année, et non d’un nombre cardinal, 480 ans. Cela signifie qu’un peu plus de 479 années s’écoulèrent entre les deux événements en question. En raison de cette autre erreur, communément faite, le calendrier juif est de soixante-trois ans en retard sur notre calcul, parce qu’il place le début de la construction du temple de Salomon en 2928 au lieu de 2991 (1034 av. J.-C.).

      Passant à la période suivante, pendant laquelle le “ premier ” temple ou temple de Salomon resta debout, le calendrier juif mentionne 410 années, tandis qu’il subsista 427 années, d’après les règnes des différents rois de Juda tels qu’ils sont rapportés dans les deux livres des Rois. Par ce manque de dix-sept ans le calendrier juif est de quatre-vingts ans en retard. Néanmoins, il reconnaît la période de désolation comme étant de soixante-dix ans, de sorte que ses quatre-vingts années de réduction s’appliquent également à la date qu’il donne pour le retour des Juifs de Babylone : 3408 au lieu de 3488 (537 av. J.-C.).

      Le dernier chiffre impliqué dans le calendrier traditionnel juif se rapporte à la durée du second temple qui va du retour des exilés juifs de Babylone jusqu’à sa destruction en l’an 70 apr. J.-C., c’est-à-dire 420 ans. Cependant, une grande confusion règne parmi les érudits juifs pour ce qui est de savoir si son compilateur, le rabbin Halafta, a établi comme il faut la date de la destruction du second temple. À cause de deux années manquantes, certains affirment qu’il s’est trompé de deux ans ; d’autres pensent qu’il a considéré la date de la création d’Adam comme étant l’an 3 au lieu de 1. Dans l’un et l’autre cas, il faut ajouter deux ans, soit avant la création d’Adam, soit à la période qui s’écoula du retour des Juifs de Babylone jusqu’à l’an 1 apr. J.-C. pour arriver aux 3 760 années traditionnelles avant l’ère commune. Par conséquent, cette dernière période implique 353 années. Puisque 537 av. J.-C. est une date fixée, il s’ensuit qu’il manque au calendrier traditionnel juif 184 années qui, si on les ajoute aux 80 années déjà établies comme manquantes, nous donnent le total de 264 années, comme nous l’avons fait remarquer plus hautb.

      UN ESSAI SINCÈRE MAIS VAIN

      Ainsi que nous l’avons dit précédemment, le Dr P. Biberfeld prétend avoir harmonisé les 3 760 ans (avant l’ère commune) de la chronologie traditionnelle juive avec la Bible et l’histoire profane. Comment s’y est-​il pris ? Et y est-​il parvenu ? Non, comme les explications suivantes le démontreront.

      Puisqu’il est d’accord avec la chronologie traditionnelle juive jusqu’à l’époque de l’entrée des Juifs ou plutôt des Israélites dans la terre de Canaan, à ce moment sa chronologie est déjà de soixante-quatre ans en retard sur la nôtre, comme nous l’avons vu précédemment. Ensuite, il trouve à redire aux 480 (479 +) années qui, selon I Rois 6:1, s’écoulèrent entre l’exode et la construction du premier temple. D’après lui, les générations énumérées dans la généalogie de David sont trop peu nombreuses pour s’étendre sur une si longue période ; il conclut donc que ce que le rédacteur des Rois entendait était la mort de Joseph, survenue environ 140 ans plus tôt. Au lieu de 479 années il n’en compte que 341, 138 en moins, de sorte que son calendrier est à ce moment de 202 années en retard sur notre chronologie.

      Biberfeld a-​t-​il une base solide pour sa façon de procéder ? Non ; car, comme nous l’avons signalé précédemment dans les publications de la Watch Tower, il apparaît que, à cause de l’inimitié de la postérité du Serpent, la lignée de la postérité de la femme connut de nombreuses difficultés pour ne pas être interrompue, un fils naissant souvent quand le père était vieuxc. Par exemple, remarquez que Sem, le fils de Noé, naquit quand Noé fut âgé de plus de cinq cents ans, tandis que l’âge moyen du père dans les neuf générations précédentes n’était que de 110 ans jusqu’à la naissance de la génération suivante. Également, il apparaît que Térach eut son premier fils à l’âge de soixante-dix ans, mais Abraham lui naquit quand il eut 130 ans. Pareillement, ce fut au moment où il avait largement dépassé l’âge d’avoir un fils qu’Abraham engendra Isaac, par le pouvoir du saint esprit de Dieu. Il est intéressant aussi de noter qu’une génération fut sautée du fait que la postérité vint de Juda par sa belle-fille Tamar au lieu de l’un des fils de sa femme légitime (Gen. 38:1-30). On pourrait citer un plus grand nombre d’exemples, mais les cas mentionnés suffisent à montrer qu’il n’existe aucun fondement pour mettre en doute les 479 années qui s’écoulèrent de l’exode au premier temple en raison des peu nombreuses générations figurant dans l’ascendance de David.

      Ensuite, Biberfeld octroie 385 années au lieu de 427 à la durée du premier temple, perdant ainsi quarante-deux ans de plus, ce qui fait un total de 244 années de moins. Il reconnaît la période de désolation de soixante-dix ans, mais fixe la durée du second temple, soit la période s’écoulant depuis le retour des Juifs de Babylone jusqu’à la destruction du second temple en 70 apr. J.-C., à 586 ans. Si nous remontons à partir de 70 av. J.-C., 586 ans nous amènent en 517 av. J.-C. Puisque la Bible et l’histoire profane sont d’accord toutes deux pour attester que les Juifs revinrent en 537 av. J.-C., Biberfeld, ici, obtient vingt autres années de moins, ce qui fait une différence totale de 264 ans entre sa chronologie et celle de la Bible. On voit donc qu’il n’a pas réussi à harmoniser la chronologie traditionnelle juive ni avec la Bible ni avec l’histoire profane.

      Récapitulons. Les deux calendriers juifs qui sont fondés sur la période de 3 760 années avant l’ère commune, ou ère chrétienne, diffèrent de celui qui repose sur la Bible et fut publié dans les publications de la Société Tour de Garde sous les rapports suivants :

      Période impliquée Tour de Garde Halafta Dif. Biberf. Dif.

      Adam au déluge 1 655 1 656 1 1 656 1

      à la naissance

      d’Abraham 352 292 60 292 60

      à l’exode 505 500 5 500 5

      au premier temple 479 480 1 341 138

      à la désolation 427 410 17 385 42

      au retour des exilés 70 70 — 70 —

      à l’an 1 (automne)

      apr. J.-C. 537 353 184 517 20

      à l’année 1958 1 957 1 957 — 1 957 —

      Totaux 5 982 5 718 264 5 718 264

  • Cor d’église
    La Tour de Garde 1958 | 15 novembre
    • Cor d’église

      La plupart des gens ont entendu parler des cloches d’église. Récemment, en Angleterre, on entendit parler d’un cor employé dans un même dessein. Un ministre, contrarié de la maigre assistance à ses sermons du dimanche matin, parcourut sa paroisse en voiture, sonnant du cor pour réveiller ses paroissiens.

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