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Jésus fit des miracles dans sa propre villeLa Tour de Garde 1976 | 1er février
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de gens qui souffraient de diverses maladies, et il expulsa beaucoup de démons.” — Marc 1:30-34.
Ce fut un merveilleux témoignage pour tous les habitants de Capernaüm, qui furent témoins oculaires de nombreux miracles opérés par Jésus.
Il est possible que lorsqu’il séjournait à Capernaüm, Jésus logeait chez Pierre et André. Si c’était le cas, Jésus se trouvait donc dans leur maison quand la Bible dit que “quelques jours après, il entra de nouveau dans Capernaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison”. — Marc 2:1.
Quand les gens apprirent que Jésus était revenu, ils se rassemblèrent devant la maison. La foule était si nombreuse que les gens s’agglutinaient devant sa porte et qu’il n’y avait plus de place aux abords de celle-ci. C’est dans ce cadre qu’eut lieu un événement extraordinaire. La Bible le relate ainsi : “Et des hommes vinrent lui amener un paralytique, porté à quatre. Mais comme ils ne pouvaient pas l’amener auprès de Jésus, à cause de la foule, ils enlevèrent le toit au-dessus de l’endroit où il était et, ayant creusé une ouverture, ils firent descendre le lit portatif sur lequel était couché le paralytique.”
Qu’a fait alors Jésus ? S’est-il fâché ? Pas du tout ! Il fut vivement impressionné par la foi de ces hommes. Il dit au paralytique : “Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.” Imaginez un peu ! Jésus pouvait-il vraiment pardonner les péchés ?
Les chefs religieux qui étaient présents ne le pensaient pas. Jésus, qui connaissait leurs pensées, déclara : “‘Mais pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre’, — il dit au paralytique : ‘Je te dis : Lève-toi, prends ton lit portatif et va dans ta maison.’ Alors il se leva, prit aussitôt son lit portatif et sortit devant tous.” — Marc 2:2-12.
De toute évidence, cette guérison avait été rendue possible grâce au pouvoir divin. Mais plus tard, Jésus fit un miracle encore plus remarquable. La fille de Jaïrus, président de la synagogue de Capernaüm, tomba malade et mourut. Toutefois, Jésus répondit aux demandes d’aide formulées par cet homme et se rendit chez lui. La Bible rapporte : “Et prenant la main de la petite enfant, il lui dit : (...) ‘Jeune fille, je te le dis, lève-toi !’ Et à l’instant la jeune fille se leva et se mit à marcher, car elle avait douze ans. Et aussitôt ils furent hors d’eux-mêmes, en proie à un ravissement extrême.” — Marc 5:41, 42.
Ces gens de Capernaüm avaient sans aucun doute des bonnes raisons d’accepter Jésus comme le Fils de Dieu. Pourtant quelques-uns seulement l’acceptèrent. La grande majorité des habitants de cette ville s’intéressaient uniquement aux bienfaits personnels qu’ils pouvaient recevoir.
CE QUE CELA SIGNIFIE POUR NOUS
La ville de Capernaüm n’existe plus. Il n’y a plus que des ruines sur une étendue d’environ deux kilomètres près de la côte nord de la mer de Galilée. Fait intéressant, c’est en ce lieu qu’on a mis au jour les ruines d’une des plus belles synagogues jamais découvertes. Bien qu’elle date du deuxième ou du troisième siècle de notre ère, on pense qu’elle a pu être construite sur le site de la synagogue plus ancienne dans laquelle Jésus a prêché. Ces ruines nous rappellent donc les nombreux miracles que Jésus a faits dans sa “propre ville”.
Il est vrai que les gens qui furent guéris ou ressuscités par Jésus à Capernaüm n’en retirèrent que des bienfaits éphémères, car avec le temps ils sont devenus malades et sont finalement morts. Cependant, Jésus a prouvé que les hommes pourront retrouver un jour la santé et même la vie. Nous avons donc une base qui nous permet de croire que ce que Jésus a fait sur une petite échelle, il peut le faire sur une échelle universelle maintenant qu’il a été ressuscité et intronisé comme Roi céleste par Dieu. Mais utilisera-t-il vraiment son pouvoir pour faire cela ?
Jésus lui-même en a fait la promesse. Il a dit : “L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront.” (Jean 5:28, 29). Le croyez-vous ? Si oui, n’imitez pas les habitants de Capernaüm qui furent témoins des miracles de Jésus, mais qui refusèrent de devenir ses disciples. Au contraire, si vous croyez ces choses, permettez à votre cœur plein de gratitude de vous pousser à aimer et à servir Jésus et son Père céleste. — Mat. 11:23, 24.
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Quelle heure est-il ?La Tour de Garde 1976 | 1er février
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Quelle heure est-il ?
Pour compter le temps, la Bible utilise les heures, et les “veilles”. Les heures du jour étaient comptées à partir du lever du soleil, c’est-à-dire vers 6 heures du matin. C’est pourquoi, quand on lit des expressions comme la “troisième heure”, la “sixième heure” ou la “neuvième heure”, il faut évaluer le temps à partir de la première heure, qui va de 6 heures à 7 heures du matin (Mat. 20:3, 5). Par exemple, la “troisième heure” va de 8 heures à 9 heures du matin. Les heures de la nuit étaient comptées à partir de la première “heure” de la nuit, qui allait de 6 heures à 7 heures du soir. — Actes 23:23.
Avant l’occupation romaine, les Juifs divisaient la nuit en trois veilles. La première allait de 6 heures à 10 heures du soir, la “veille du milieu de la nuit” commençait vers 10 heures du soir pour se terminer vers 2 heures du matin (Juges 7:19), et la troisième, la “veille du matin”, allait de 2 heures du matin au lever du soleil, vers 6 heures. — Ex. 14:24.
Plus tard, les Juifs adoptèrent le système des Grecs et des Romains en divisant la nuit en quatre “veilles”. La première allait de 6 heures à 9 heures du soir, la deuxième de 9 heures du soir à minuit, la troisième de minuit à trois heures du matin, et la quatrième de 3 heures au lever du soleil, vers 6 heures.
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Les étudiants de la 59ème classe de Galaad sont encouragés à persévérer dans l’œuvre missionnaireLa Tour de Garde 1976 | 1er février
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Les étudiants de la 59ème classe de Galaad sont encouragés à persévérer dans l’œuvre missionnaire
LES étudiants de la 59ème classe de l’École de Galaad ont reçu leur diplôme le 7 septembre 1975. Ils terminaient cinq mois de formation intensive qui doit leur permettre d’accomplir une activité de missionnaires. Dans la Salle d’assemblées des témoins de Jéhovah, dans le Queens, à New York, les orateurs qui participaient au programme de la matinée ont souligné l’importance pour les étudiants de préserver d’excellentes relations avec Dieu et la nécessité de demeurer fidèlement dans leur territoire.
U. V. Glass rappela aux missionnaires qu’ils sont les “brebis” de Jéhovah Dieu surveillées avec amour par Jésus Christ. Il cita le Psaume 23 et expliqua que cette belle description de la manière dont Jéhovah fait paître ses brebis s’inspire de ce qui se passe réellement entre un berger et ses brebis.
E. A. Dunlap insista sur le fait que les missionnaires ne réussiront pas en s’appuyant sur leur propre force ou sur leurs capacités personnelles, mais plutôt ‘en acceptant la faveur imméritée de Dieu sans en manquer le but’. (II Cor. 6:1.) Il les encouragea à se souvenir que leur mission consiste à faire connaître le nom de Dieu aux habitants du territoire qui leur est confié. Si, à l’exemple de Josué, ils s’acquittent fidèlement de cette mission, ils peuvent être certains de réussir, même s’ils rencontrent de l’opposition. — Josué 1:2, 3 ; 21:45.
Pour bien montrer qu’il est important de persévérer fidèlement dans le territoire qui leur est confié, M. G. Henschel relata le fait suivant : Un musicien se mit un jour à réfléchir sérieusement sur le but de la vie et à prier Dieu. Il se souvint d’une femme, missionnaire, qui lui avait rendu visite quinze ans auparavant. Il essaya de la retrouver. Comme elle était toujours dans ce territoire, il y parvint. Il la reconnut dans la rue. Depuis, un des fils de cet homme s’est déjà voué à Jéhovah et d’autres membres de sa famille font d’excellents progrès dans ce sens. Cette femme missionnaire a reçu cette grande bénédiction parce qu’elle est restée dans le territoire qui lui avait été confié.
Dans ses commentaires, M. H. Larson montra que les missionnaires possèdent une nourriture spirituelle vivifiante et qu’ils doivent, par conséquent, être disposés à surmonter les pires difficultés pour aider leurs semblables. Il leur conseilla d’imiter le prophète hébreu Habacuc, qui déclara : “À mon poste de garde je continuerai de me tenir, et je resterai posté sur le rempart ; et je guetterai.” — Hab. 2:1.
Entre autres choses, G. M. Couch attira l’attention des auditeurs sur l’exemple de Jésus Christ qui quitta sa demeure céleste pour venir servir des hommes imparfaits. Pourtant, Jésus était heureux. Pourquoi ? Parce qu’il comprenait l’importance de son ministère et savait discerner les qualités des hommes. S’ils imitent Jésus, les missionnaires peuvent, eux aussi, être heureux dans leur ministère.
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