Regard sur l’actualité
L’échec de l’ONU
Bien qu’en fonction depuis maintenant 32 ans, l’ONU n’a pu atteindre aucun des objectifs définis par sa charte. Ce point de vue fut exprimé par Pierre Gaxotte, membre de l’Académie française, dans un article qui parut dans Le Figaro. Selon cet article, une des raisons de cet échec est l’admission au sein de l’ONU de nations qui “font fi de ses principes fondamentaux. Parmi ceux-ci se trouvent ‘le droit des peuples à l’autodétermination’ et le ‘respect de la liberté des hommes, sans distinction de sexe, de langue ou de religion’”.
Gaxotte déclara également que parmi les nations membres de l’ONU, on compte plus de 100 dictatures. Il souligna le fait que plus de 50 de ses membres sont en guerre entre eux, pratiquent chez eux le génocide entre tribus ou entretiennent des camps d’entraînement pour terroristes. L’article montre également que ce n’est pas là une façon “d’affirmer sa foi ‘dans les droits humains fondamentaux, la dignité et la valeur de la personne humaine’”, tels qu’ils sont définis par la charte des Nations unies.
Beaucoup admettront sans aucun doute que de tels facteurs ont contribué à provoquer l’échec de l’ONU pour ce qui est d’atteindre les objectifs présentés dans sa charte. Mais la principale raison est que cette organisation ne jouit pas de l’approbation ni du soutien de Dieu le Tout-Puissant (Rév. 17:8). “Si Jéhovah lui-même ne bâtit la maison, c’est inutilement que ses bâtisseurs y ont travaillé dur.” — Ps. 127:1.
La lisez-vous “rarement”?
Au cours du congrès général des sociétés bibliques suisses de 1978, qui s’est tenu dernièrement, Ole van Luyn, secrétaire européen du Conseil mondial des sociétés bibliques, déclara que, tandis que la demande en Bibles est importante en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, il est nécessaire de ranimer l’intérêt pour les Écritures en Europe. Confirmant cette idée, le docteur S. Meurer, secrétaire général de la Société biblique évangélique allemande, parla de la Bible comme de “l’un des livres les moins chers sur le marché européen”, mais d’“un livre qu’on lit rarement”.
Le docteur Meurer prétend que ce sont les Églises et les sociétés bibliques qui sont responsables de cette situation, parce qu’elles sont trop longtemps restées attachées à des traductions traditionnelles que le lecteur ne comprend plus. En outre, il est d’avis qu’il faut rendre les Écritures accessibles à la population “sous un nouveau format, dans un nouveau langage et d’une nouvelle manière”.
Les étudiants sincères des Écritures reconnaissent l’utilité de posséder la Bible dans un langage compréhensible. Mais quelle que soit la traduction dont nous disposons dans notre langue maternelle, il est sage de se poser cette question: Lit-on rarement la Bible chez moi? Si nous apprécions les Saintes Écritures à leur juste valeur, nous les considérerons avec une sincère reconnaissance “comme la parole de Dieu” et nous les lirons et les étudierons régulièrement. — I Thess. 2:13.
Votre enfant se drogue-t-il?
Pourquoi certains adolescents font-ils usage de drogues interdites? 1) La curiosité, 2) la facilité avec laquelle on peut se les procurer, et 3) le conformisme furent les raisons les plus couramment invoquées au cours d’une enquête effectuée dernièrement dans l’État de Victoria, en Australie. Selon le Herald de Melbourne, les trois fonctionnaires du Service de la santé mentale qui réalisèrent cette étude s’adressèrent à plus de 5 000 jeunes âgés de 15 à 20 ans.
Les relations entre ces jeunes drogués et leurs parents étaient “habituellement bonnes”. Cependant, 40 pour cent de ces parents ne savaient pas que leurs enfants faisaient usage de marijuana, d’amphétamines ou de drogues plus fortes.
De toute évidence, il faut donc que les parents aient avec leur enfant des communications à cœur ouvert, s’ils veulent que leurs relations soient véritablement bonnes et sincères. Bien qu’individuellement les parents ne puissent faire grand-chose pour limiter la facilité avec laquelle les drogues illégales peuvent être obtenues, il leur est possible de refréner la curiosité des jeunes en leur exposant les faits, surtout en rapport avec les effets nocifs des stupéfiants. De plus, les parents chrétiens peuvent lutter contre les pressions qui incitent certains jeunes à prendre de la drogue par conformisme. Comment? En aidant leurs fils et leurs filles à éviter les mauvaises fréquentations et à ne pas se ‘modeler sur ce système de choses-ci’. — Rom. 12:2; I Cor. 15:33.